Les nouvelles aventures de Gwendoline

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Gwenboyfriend
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Les nouvelles aventures de Gwendoline

Message par Gwenboyfriend »

Comme vous le savez j'apprécie beaucoup le personnage de Gwendoline par John Willie. Toutefois j'ai toujours été déçu par la fin de "la princesse captive" qui me semble être dû à la nécessité de conclure à la demande de l'éditeur et sans aucun doute de la censure de l'époque.

Je vous propose donc une suite (et non une fin alternative) à cette histoire.


Le récit reprend à l'endroit exact où s'arrêtait la princesse captive en tenant compte des images des méchantes ligotées par une astuce scénaristique un peu facile.

J'ai prévu un résumé pour ceux ou celles qui ne connaitraient pas l'histoire ou qui l'auraient oubliée.

Je les encourage à lire le récit original :

https://www.bedetheque.com/BD-Gwendolin ... 26730.html

Vous verrez dès le début du récit que certains personnages n'étaient pas du tout ce que l'on croyait

J'espère que vous apprécierez


Résumé de l'épisode précédent :

L'histoire se situe dans les années 30.

Après avoir échappé aux plans de l'infâme d'Arcy qui voulait la contraindre au mariage dans l'espoir de rafler son héritage, Gwendoline a passé quelques jours chez la tante de son amie U69.

Cette femme partisane des corsets et des leçons de maintien a entrepris d'éduquer la jeune femme qui, bien qu'elle ne le souhaite pas n'a pas eu d'autre choix que celui d'obéir d'autant plus que la servante Fifi participe aux leçons

Pendant ce temps dans un petit pays d'Europe, une princesse qui est le parfait sosie de Gwendoline est elle aussi prisonnière dans son propre palais de femmes qui veulent l'obliger à épouser leur frère, afin de devenir par son intermédiaire les maîtresses de ce pays.

Découvrant l'étonnante ressemblance entre Gwendoline et la princesse, elles décident de l'enlever afin de lui faire prendre la place de la princesse le temps du mariage.

Gwendoline refuse de participer à cette duperie mais est capturée et conduite malgré elle dans le château où est enfermée son sosie.

Malgré la démonstration de l'implacable cruauté de ses ravisseuses, Gwen continue de refuser d'être complice de cette infamie. Les ignobles femmes décident de la convaincre et après l'avoir entièrement dénudée, la suspendent au plafond d'un cachot sans oublier de l'avoir préalablement bâillonnée.

La malheureuse jeune femme reçoit les premiers coups de fouet quand surgissent U69, sa tante et Fifi solidement armées. Sous l'effet de la surprise, les criminelles laissent tomber leurs fouets.

Gwendoline ravie de ce secours inespéré songe à la vengeance et aux supplices que subiront ses ravisseuses.

La suite commence ici :

Gwendoline est tiré de son doux rêve de vengeance par U69.

- Ne t'inquiète pas ma chérie, je vais te libérer.

Alors que son amie approche d'elle, la jeune femme surprend un échange de regards entre la tante d'U69 et une des ravisseuses. Un terrible doute étreint la prisonnière qui tente d'alerter son amie. Malheureusement son cri d'alarme étouffé par le bâillon est confondu avec l'expression de son impatience.

- Allons tu sais combien j'aime te voir ligotée et bâillonnée mais je ne vais pas te laisser dans cette situation inconfortable.

C'est bien le moment de rappeler leurs petits jeux. Gwen est de plus en plus persuadée qu'il se trame quelque chose d'infâme. Elle seule semble voir la main d'une des ravisseuses posée sur un levier le long du mur. Elle seule peut voir le mouvement de menton de la tante d'U69 et le sourire entendu de Fifi.
- mppfnon.

Son cri d'alarme étouffé par le bâillon éveille cette fois l'attention d'U69 mais il est trop tard. Un filet s'abat sur elle. Les criminelles s'approchent d'elle. L'agente secrète presse sur la gâchette sans hésiter.

- Oups, je crois que j'ai oublié de charger votre arme.

Ces paroles ironiques prononcées par Fifi permettent à U69 de deviner l'ampleur du complot. D'autant plus évidente que sa tante a abaissé son arme et sourit cruellement.

Comprenant son échec, l'espionne laisse tomber son révolver et ne tente rien quand ses adversaires la libérent du filet.

Gwendoline horrifiée de ce retournement de situation s'agite dans ses liens et proteste dans son bâillon. Un coup de fouet sur ses fesses la rappelle à l'ordre.

La tante d'U69 s'approche d'elle.

- Nous nous occuperons de toi quand nous en aurons terminé avec mon idiote de nièce. Je te conseille de réfléchir à tes options d'ici là.

Consciente de la stupidité de ses actes la jeune femme se calme et assiste au triste spectacle de son amie réduite à l'impuissance. Après l'avoir dévêtue, les criminelles ont emprisonné leur victime dans une combinaison de cuir qui enserre la totalité de son corps. Y compris sa tête et ses bras enfermés dans un gant unique. L'ignoble vêtement est serré par des lacets que les ravisseuses serrent de toutes leurs force. Puis agissent de même avec des sangles. Seul le visage de l'agente secrète est libre.

U69 malgré son désarroi s'efforce d'obtenir des explications de sa tante.

- Ainsi vous êtes la complice de ce plan infâme.
- Un plan qui permettra à mes amies d'être à la tête d'un pays où tous les criminels d'envergure pourront investir les gains de leurs forfaits.
- N'est-ce pas le prince qui doit gouverner?
-Le prince est un imbécile incapable de gouverner et laissera les commandes à ses soeurs.
- Pourquoi mêler Gwendoline à ce sinistre projet?
- La princesse s'est avérée plus têtue que prévue. Quand j'ai découvert l'étonnante ressemblance de ton idiote d'amie avec elle, j'ai compris que nous avions une opportunité que je ne pouvais pas laisser passer.
- Pourquoi ne pas nous avoir enlevées ensemble dans ce cas?
- Te capturer depuis l'Angleterre et te transporter jusqu'ici sans que tu réussisses à t'évader?
- Gwen était la proie et l'appât.
- Exactement, je savais que dès que tu comprendrais, tu te précipiterais au secours de cette idiote et qu'il suffirait de proposer notre aide. Ainsi tu viendrais de toi même te jeter dans la gueule du loup.
- Vous croyez peut-être que j'ai perdu mes talents de reine de l'évasion dans le voyage. Et que cette gaine m'emprisonnera longtemps.

L'infâme parente s'adresse à ses complices.
- Resserrez les lacets et les sangles.

Les criminelles obéissent avec un empressement qui exprime leur ignoble plaisir. U69 grimace quand elle sent de minuscules pointes s'enfoncer dans sa peau. Sa tante sourit.

- Ne t'inquiète pas. Ses pointes pénètrent juste la surface de ton corps, elles t'aideront à te tenir tranquille.
- Il n'est pas nécessaire que je m'évade. Avant notre départ, j'ai transmis un rapport très complet au chef des services secrets. J'avais tout compris à part votre trahison. Il serait plus raisonnable de nous libérer, Gwen, le princesse et moi puis d'espérer en la clémence de vos victimes.
- Le chef a lu ce rapport avec beaucoup d'attention. Il était extrêmement passionnant. Et il compte bien le relire pour se détendre. Mais il ne sortira jamais de son bureau. Il regrette seulement que ton affection pour cette idiote t'ait rendue stupide à ce point.

Gwen, terrifiée, réalise le succès complet de leurs adversaires. Pourtant U69 ne renonce pas.

- Vous croyez réellement que la gaine me gardera longtemps prisonnière.
- La gaine n'est qu'une étape.

Les criminelles amènent alors une cage qui suit les contours d'un corps féminin. Gwen se rappelle alors avoir été emprisonnée dans une telle cage.
U69 est enfermée dans l'horrible objet.

- Cela prendra du temps mais je viendrais à bout de ses cadenas.
- Qui a parlé de cadenas.

U69 sent alors la chaleur d'un fer à souder. L'avertissement de sa tante confirme ses craintes.

- La gaine dans laquelle tu es enfermée de protègera des brûlures il s'agit de l'immobiliser. Pas de te blesser.

En quelques minutes les barres plates de la cage situées dans le dos de la prisonnière sont soigneusement soudées.U69 comprend qu'elle n'a aucune possibilité de se libérer.

- Débarrassez la de sa combinaison sauf les bras et les cuisses.

Les criminelles agissent rapidement et U69 réalise que la combinaison qui l'enfermait était constituée de plusieurs parties. Elle se retrouve nue et exposée aux regards lubriques de ses ravisseuses.

- Et bien, ma chère nièce crois-tu que tu parviendras à sortir sans aide de cette cage.
- Gwen n'acceptera jamais votre proposition infâme.
- Décidément, il est temps de réduire au silence ce vilain petit oiseau.

Une des servantes applique une bande de fer sur la bouche de la malheureuse U69. La bande est fixée à la cage par une charnière et est fermée de l'autre côté par un cadenas. Un ergot placé sous le menton de la captive la réduit au silence.

Gwen croise le regard désespérée de son amie et comprend que la cruelle tante de sa compagne triomphe. Il est impossible de s'échapper de cette cage.

- Je propose de la conduire dans son cachot.
- Et lui faire manquer le spectacle. Ce serait dommage.

La tante d'U69 se tourne vers l'infortunée Gwendoline.
- Je suppose, ma chère que vous avez compris que votre seul choix est d'accepter notre proposition.

La prisonnière se demande de quelle proposition il s'agit.
- Mais avant de vous la faire entendre, je crois que vous avez besoin d'une petite leçon qui vous convaincra de notre détermination.

La criminelle saisit le fouet que lui tend sa complice et prend place derrière la prisonnière.
- Quel magnifique objet de travail.

Gwen se prépare à recevoir les premiers coups de fouets qui ne tardent pas à s'abattre sur son postérieur
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Mad Hatter
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Re: Les nouvelles aventures de Gwendoline

Message par Mad Hatter »

Et bien c'est un peu tardivement que je commente cette histoire. Mais pour sortir de ces entraves il va falloir jouer du muscle. Imagehttps://animated-spinning.fandom.com/wiki/Superman
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Re: Les nouvelles aventures de Gwendoline

Message par Utten »

J'avoue que j'étais passé à côté de cette histoire. Pourtant, Gwendoline, John Willie, que de bons souvenirs.

Est-ce que tu penses continuer l'histoire Gwenboyfriend?

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Gwenboyfriend
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Re: Les nouvelles aventures de Gwendoline

Message par Gwenboyfriend »

Oui, je pense la continuer. Voici d'ailleurs le chapitre suivant que j'ai écrit il y a quelques temps mais que j'ai hésité à publier pour des raisons que vous devinerez peut-être.

Un mariage princier

La princesse Tania est assise inconfortablement sur une chaise au dossier droit. Ces bras sont emprisonnés de chaque côté du dossier dans des sangles. D'autres sangles fixent sont torse au dossier de la chaise tandis que d'autres immobilisent ses cuisses ses jambes et ses chevilles. Une dernière qui entoure son front l'oblige à garder la tête droite. Elle fait face à un écran de télévision.

- C'est un privilège rare de pouvoir assister en direct à son propre mariage.

Le bâillon, dont elle a le sentiment qu'il lui manquerait si elle en était libéré, évite à la captive de répondre à la moquerie de sa geôlière.
- Ce n'est pas non plus si fréquent d'être prisonnière dans son propre palais.

La moquerie de Zéna rappelle à Tania comment elle s'est retrouvée dans cette triste situation.

Tout avait débuté par la visite du prince Rudolph. Visite organisée par sa conseillère, Zéna, et la soeur du prince, Olga.

Dès l'arrivée de cette famille et de sa suite, la princesse a éprouvé un étrange malaise : le prince était manifestement stupide et totalement soumis à sa soeur. Elle avait décidée de prétexter un malaise pour justifier son absence au repas organisé en l'honneur de leurs visiteurs.

La facilité avec laquelle Zéna avait accepté aurait du l'alerter. Mais comment aurait-elle pu suspecter une telle traîtrise. Comment aurait-elle pu imaginer que son mariage avec le prince Rudolph allait être annoncé pendant le banquet. Signifiant ainsi la fusion de leurs deux royaumes et permettant aux criminels qui dirigeaient ouvertement le royaume du prince Rudolph de s'emparer sans difficultés du royaume de Bulovia dont elle était la princesse.

Alertée par sa fidèle servante,elle s'était précipité pour dénoncer cette infamie mais elle s'était trouvée face à Zéna et Sonia une des soeurs du prince Rudolph. Les deux femmes l'avaient maîtrisée sans mal. Pendant que Sonia lui tenait les bras, Zéna avait lié ses poignets dans son dos. Puis ses bras. La princesse avait tenté d'appeler à l'aide mais un épais chiffon enfoncé dans sa bouche, fixé par deux bandes de tissu, une étroite et l'autre large qui recouvrait totalement ses lèvres, avait réduit ses pitoyables appels à l'aide à des soupirs ridicules et inaudibles. Sa servante avait tenté de fuir pour chercher l'aide mais elle avait été rattrapée et immédiatement ligotée et bâillonnée.

La princesse avait ensuite était conduite dans un cachot où elle avait été enchaînée au mur par ses poignets levés au-dessus de ses épaules ainsi qu'un collier fixé à son cou. Une ceinture métallique et des chaînes à ses chevilles avaient conclu cet atroce travail. Le plus effrayant était le calme avec lequel les ravisseuses avaient procédé. Certaines que personne ne viendrait au secours de leur malheureuse victime.

Le bâillon avait été remplacé par une boule de mousse enfoncé dans sa bouche et un tube de cuir glissé entre ses dents et maintenu par une chaîne verrouillée sur sa nuque.

Sonia la soeur ainée de Rudolph s'était alors installée confortablement face à la princesse impuissante.

- Je vais vous expliquer la situation ma chère. Zéna va annoncer que vous êtes souffrante et que vous devez prendre du repos. Ce qui signifie renoncer à un grand nombre de cérémonies officielles. Zéna assurera vos responsabilités. Cela nous laissera le temps de vous convaincre d'accepter ce mariage. Nous ne manquons pas de moyens de persuasions. Il serait raisonnable d'accepter tout de suite mais vous ne le pouvez pas en étant ainsi bâillonnée. Nous allons commencer par vous tourmenter. Pour vous convaincre que nous ne plaisantons pas. Et aussi parce que nous en avons très envie. Je n'ai donc qu'un conseil à vous donner. Quand nous enlèverons ce bâillon, acceptez notre proposition.

Bien que terrifiée, la princesse avait résisté aux punitions, brimades et autres tourments que lui infligeaient ses ravisseuses. Elle espérait que son peuple allait s'inquiéter de son absence malgré le désespoir dans lequel l'avait plongé l'abandon de tous ses proches à l'exception de sa servante.

La malheureuse domestique payait très cher sa fidélité. Entièrement nue à l'exception du tablier de soubrette qui cachait à peine son sexe, les chevilles enchaînées, la tête emprisonnée dans une cage qui la bâillonnait, elle devait porter des messages à travers tout le château. Pour ce faire, ses poignets étaient enchainés dans son dos et leur chaîne coulissait à travers un anneau fixé à sa ceinture métallique.
Le message écrit était déposé sur un plateau qu'elle tenait dans sa main droite. Pour tenir le plateau, elle devait appuyer le dos de sa main gauche contre ses fesses et tirer au maximum sur la chaîne qui unissait ses poignets. Elle devait parcourir le château en tous sens et était sévèrement punie si elle était trop lente. S'asseoir entre deux livraisons de message était interdit. Pour lui épargner cette tentation, une anse de métal hérissée de quelques pointes avait été fixée à sa ceinture métallique et placée entre ses fesses. La servante devait régulièrement apporter des messages aux geôlières de la princesse. Cette dernière souffrait de voir la fidélité ainsi punie. Ses ravisseuses ne manquaient pas de lui rappeler qu'elle était responsable de cette situation et qu'il suffisait qu'elle accepte le mariage qui lui était proposé.

Mais la courageuse princesse avait résisté. Elle avait supporté les privations, le fouet, les divers ligotages.

Le balltie où ses jambes pliées étaient appuyés contre son torse avait été douloureux. Se chevilles étaient reliées à ses poignets par une corde qui glissait dans le sillon de ses fesses Ses bras étaient liés contre son dos par des cordes qui entouraient ses cuisses. Sa tête juste au dessus du sol, elle devait tirer sur ses liens pour atteindre la nourriture et la gamelle d'eau qui lui permettait d'étancher sa soif. Son bâillon n'était retiré que quand on lui apportait la gamelle contenant l'infâme nourriture qui lui était destinée. La gamelle d'eau était toujours en place. Poussée par la soif, elle avait parfois tenté d'humecter son bâillon. Ses geôlières l'avaient constaté et avait mis dans sa bouche une boule faite d'une matière qui enflait quand on la mouillait.

Elle avait été placée au milieu d'une petite salle où passaient les domestiques et des alliés de sa famille. Elle avait mesuré l'étendue de la trahison dont elle était victime. L'instruction pour toute personne traversant cette salle était de tourmenter la prisonnière. Et tous ceux qui en avait eu l'occasion n'avaient pas hésité à le faire. Certains se contentaient de resserrer ses liens ou d'ajuster son bâillon. D'autres d'une tape sur ses fesses particulièrement bien exposées. La plupart n'avaient pas hésité à utiliser les outils mis à leur disposition, fouet ou cravache, pour prendre soin de son postérieur soumis à rude épreuve.

Une fois elle avait courageusement tenté d'atteindre un couteau tombé de la poche d'une personne de passage. Elle avait cru à un allié mais en avait ensuite douté quand elle avait constaté que l'objet était quasiment inaccessible. Elle avait réussi à basculer et tenté de tirer sur ses liens pour récupérer le couteau et avait été surprise à cet instant. Elle avait été cruellement punie, suspendue plusieurs heures la tête en bas. Puis elle avait retrouvée sa position de balltie avec un aménagement supplémentaire. Les cordes qui entouraient son corps et ses chevilles étaient liées à des anneaux fixés au sol. Ses tortionnaires avaient même ajouté un anneau fixé à une corde qui entourait son cou la privant de la possibilité de relever la tête.

Comme elle continuait de résister, elles avaient décidés de lui bander les yeux. Ainsi elle ignorait qui entrait dans la pièce et ce qu'il faisait. Saisissait-il le fouet, la cravache, la tapette? Se contentait-il de ses mains? Certains restaient un long moment à ses côtés profitant de l'angoisse qui était la sienne.

Ensuite, le bandeau sur les yeux ne lui avait plus été retiré même pour manger. Elle ne découvrait ce qu'était la nourriture insipide qu'à l'instant de la goûter.

Pourtant, elle n'avait pas cédé. Elle était certaine que quelques puissants lui étaient fidèles, que le peuple de son pays s'inquiétait de son absence et que ses ravisseuses devraient renoncer à leur vile entreprise.

Jusqu'à ce qu'elles découvrent qu'elle avait un sosie.

La princesse est tirée de ses sombres pensées par Zena qui se penche vers elle.
- Ecoute le spectacle va commencer.

La voix du journaliste s'élève dans le poste.
- Mesdames, Messieurs, chers téléspectateurs. Je suis certain que vous êtes nombreux à vous être réunis autour de vos postes de télévision. Et que ceux qui n'en ont pas ont été invités par leur voisin pour ne rien manquer de cet événement qui marque l'union de deux pays longtemps en conflit.

Une voix féminine prend le relais.
- Ce n'est pas la première fois qu'une telle union a lieu. Ces deux pays ont été régulièrement séparés et réunis. Toujours par le mariage.

Le speaker reprend la parole.
- Nous assistons à l'arrivée du carrosse qui transporte le prince.
- Carrosse dans lequel les époux repartiront une fois la cérémonie achevée.
- Mais je ne vois pas la future épouse.
- C'est que les maîtres de cérémonie ont tenu à revenir à une tradition séculaire et disons-le surprenante.

La princesse qui n'ignore rien de cette sinistre cérémonie ne peut s'empêcher de tirer sur ses entraves en écoutant les propos enthousiastes des commentateurs.

Zéna la rappelle à l'ordre.
-Tu devrais savoir que c'est inutile. Je te conseille de te calmer et de profiter du spectacle.

La princesse préférerait être dans un cachot plutôt que faire face à cet écran de télévision. Bien qu'elle sache les raisons pour lesquelles Gwendoline a accepté cette mascarade, elle ne peut pas s'empêcher de lui en vouloir.

Les ravisseuses de Gwen lui ont promis qu'elle serait libre une fois la cérémonie achevée. A la seule condition que la jeune femme s'engage à ne rien dire de la duperie à laquelle elle participe. Pour être certaines que Gwen ne les trahirait pas, elles maintiendront son amie U69 dans le château. Et elle paiera lourdement toute trahison de sa compagne. Et de toutes façons personne ne la croira.

La princesse est tirée de ses sombres pensée par la voix du speaker qui annonce l'arrivée de Gwen.

- Et voici la princesse qui arrive à pied entourée de gardes dans une robe qui ne cache rien de son corps.
- Vous voulez dire, transparente mon ami.
- C'est exact et il faut reconnaître que le spectacle est plutôt plaisant.
- Pourquoi ne dites vous rien des liens qui enserrent ses poignets et ses chevilles?
- En effet, ses poignets croisés sont liés dans son dos et reliés à ses chevilles par des cordes qui descendent le long de ses jambes. Elle peut ainsi marcher avec difficulté.
- D'autant plus difficilement que les cordes entre ses poignets et ses chevilles sont tendues et qu'elle doit régulièrement se tenir en arrière pour avancer.
- Ce qui reconnaissons le met en valeur un corps irréprochable. Ma chère Marlène, vous pouvez peut-être nous expliquer les raisons de cette arrivée pour le moins originale.
- Bien entendu. C'est un rappel de la première union entre ces deux pays. Le prince Rudolph avait enlevé la princesse Diane et l'a conduite ainsi jusqu'au mariage.
- Etait-elle bâillonnée comme l'actuelle princesse.
- Exactement.
- Cela ne semble pas très honnête.
- Mais vous ne connaissez pas la fin de l'histoire.
- En effet, mais je suppose que vous allez nous la révéler.

Le badinage de ces journalistes qui commentent plaisamment une infamie blesse la princesse tout en lui rappelant son impuissance.

- Les partisans de Diane sont intervenus à temps et l'ont libérée à l'instant où le mariage allait être conclu. Le prince était entouré d'ennemis. Les sauveurs de la princesse lui ont retiré son bâillon et à cet instant, elle n'a prononcé qu'un mot.
- Lequel. Vous nous faites languir chère amie.
- Oui
- Oui?
- C'est le mot qu'elle prononça. Elle signifiait ainsi qu'elle pardonnait à Rudolph ses méthodes de rustre et acceptait l'union de leur deux pays. Mais cette union n'a pas donné naissance à des enfants. Et les nièces de Diane ont décidé que leur pays retrouverait leur indépendance. C'est ainsi que la rivalité entre ces deux minuscules nations a duré jusqu'à nos jours.
- C'est une belle légende mais est-elle vraie?
- Les organisateurs du mariage ont manifestement décidé qu'elle l'était. On peut les comprendre puisque les prénoms des futurs mariés sont Diane et Rudolph.

Ses propos semblent si insupportables à la princesse qu'elle tire une nouvelle fois sur ses entraves. Tout aussi inutilement qu'auparavant. Cette légende est fausse, imaginée de toute pièce par les ravisseuses. Mais à présent que deux journalistes en auront parlé dans cette méprisable invention qu'est la télévision, tout le monde y croira. Et elle est immobilisée sur cette horrible chaise, incapable de s'opposer à cette duperie, contrainte d'écouter ce commentaire stupide. Elle frémit en sentant la cravache de Zena effleurer sa poitrine.

-C'est toujours un plaisir de te regarder essayer de te libérer. Depuis le temps que tu es notre prisonnière. Tu devrais savoir que tu n'as aucune chance d'y parvenir.

La princesse se calme et se concentre sur l'infâme cérémonie en tentant d'ignorer le commentaire dithyrambique du speaker. Elle observe Gwen qui avance au milieu de la foule. S'efforçant d'avance dignement la tête haute malgré ses liens et son bâillon. Et cette robe transparente qui ne cache rien de son corps superbe. Elle est son parfait sosie. A un détail près que n'ont pas remarqué leurs ravisseurs. Un détail qui pourrait renverser la situation si Gwen ose dire la vérité à l'instant où son bâillon lui sera enfin retiré.

Gwen gênée par ses liens grimpe avec difficultés les marches du palais. Ce qui ne semble embarrasser personne dans la foule qui l'entoure. Elle pénètre dans l'immense salle où doit se dérouler la cérémonie. Les caméras à l'intérieur ont pris le relais.

Zena toujours cruelle et souriante souligne le port altier du sosie de la princesse.

-J'espère que tu admires la façon dont cette jeune femme te rend honneur en se tenant parfaitement droite et la tête haute. On pourrait la croire fière d'être ainsi ligotée et bâillonnée. Il est vrai qu'elle en a autant l'habitude que toi.
- C'est l'éducation de la tante d'U69 qui a permis un tel résultat.

La princesse reconnaît la voix de Fifi qui a trahi U69 sans le moindre scrupule.
- Il est regrettable que notre chère espionne rate ce spectacle.
- Elle ne le manque pas. Elle est même particulièrement bien placée pour y assister.

A cet instant une des caméras de télévision filme les tribunes du palais où des invités prestigieux assistent au mariage. La voix du speaker s'élève à nouveau.
- Quelle est cette femme enfermée dans une cage plutôt inconfortable.
- Une espionne qui a trahi son pays et tenté de faire échouer cette alliance.

Face à l'écran, Zena a quelques difficultés à cacher son étonnement.
- N'est-ce pas dangereux d'exposer ainsi U69.
- Au contraire, c'est une méthode simple pour faire savoir aux opposants de tous bords que nos services secrets soutiennent cette union.

La princesse, désespérée, comprend que ses ravisseuses ne constituent que la partie la plus visible d'un complot aux sombres ramifications.

Le seul grain de sable est l'infime différence qui existe entre la princesse et Gwendoline : l'absence d'un tâche de naissance sur l'épaule de Gwendoline. Détail si dérisoire qu'il ne peut apparaître que si l'usurpatrice involontaire ose trahir ses geôliers.

Le moment fatidique est arrivé. L'attention excessive de la princesse n'échappe pas à Zéna.
- Tu espères vraiment que cette idiote va oser faire éclater la vérité? Et qu'on la croira? A cause de cette tâche absente de son épaule? Que personne n'a remarqué jusqu'ici?
- C'est aussi la raison de la présence d'U69. Rappeler à Gwendoline qu'elle doit obéir si elle veut préserver la santé de son amie.

La princesse ne peut s'empêcher de maudire la stupidité de son sosie. Comment peut-elle s'imaginer que ces horribles femmes tiendront parole!

Zena qui a deviné ses pensées sourit cruellement.
- Ne t'inquiète pas pour cette naïve jeune femme. Nous lui avons promis qu'elle quitterait le pays et elle le fera. Elle aura même la joie de retrouver son cher oncle."

La princesse devine une autre infamie derrière ces propos mais ne parvient pas à en imaginer la raison. Que lui importe d'ailleurs le destin de cette jeune idiote qui est sur le point d'accepter de participer à une duperie qui plongera un pays entier dans l'affliction et la terreur.

Toujours attentive aux pensées de sa prisonnière, Zéna ne résiste pas au plaisir de la tourmenter moralement.

- Tu es injuste envers nous. Grâce à l'argent de l'organisation, ton pays va connaître un succès phénoménal. Les criminels auront un lieu où se rencontrer et négocier leurs affaires sans crainte des policiers à leur poursuite. Ils pourront passer des accords entre eux et avec des représentants des gouvernements ou des services secrets. Puis dépenser leur argent dans bars, des salles de jeu et toute autre lieu de plaisir. Si tu avais accepté notre accord, tu en aurais profité.

L'infernal bâillon prive la princesse de toute possibilité de répondre à ces propos infâmes. Elle ne peut que se débattre et bafouiller de façon ridicule puis constater à nouveau l'efficacité des sangles qui l'immobilisent.

Sa geôlière la caresse tendrement. Ses caresses paraissent encore plus cruelles à la prisonnière qui, vaincue, cesse de se débattre et se concentre sur la retransmission télévisée à l'instant où le bâillon est retiré de la bouche de Gwendoline.

Zéna sourit cruellement.

- A ton avis quelle va être la réponse de Gwendoline?
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Re: Les nouvelles aventures de Gwendoline

Message par Mad Hatter »

Très beau flashback.
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Re: Les nouvelles aventures de Gwendoline

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Retour au bercail

Dans l'avion qui la ramène vers l'Angleterre Gwen songe que son voyage de retour est plus confortable que l'aller.
Il est vrai qu'il serait difficile de faire pire que dans cet horrible trajet. Seule dans la soute. Ligotée et bâillonnée.

Enfin ! ce n'est pas tout à fait exact. Ses ravisseuses avaient retiré son bâillon pour le cas où elle serait malade en avion. Une touchante attention, diraient certain. A condition d'oublier les cordes qui s'enfonçaient dans sa chair.

Et surtout de négliger les tourments qui ont suivi. Et la duperie dont elle est devenue l'impuissante complice.

A l'instant, où pendant la cérémonie du mariage, le bâillon lui avait été retiré elle avait évidemment envisagé de répondre par un refus. De crier qu'elle n'était pas la vraie princesse.

Mais elle s'était rappelé d'U69 dans sa cage. Des services secrets complices de cette duperie. Des médecins prêt à brandir le diagnostic de folie qui justifiait que la princesse soit cachée aux yeux de tous depuis des mois. La tante d'U69 avait été claire. Si Gwen tentait de faire échouer le mariage. Une piqûre la plongerait immédiatement dans l'inconscience. La prétendue folie de la princesse justifierait une main mise par le prince sur les deux royaumes en attendant le rétablissement de sa future épouse. Main mise que les sujets de la princesse accepteraient volontiers en raison des rumeurs que les complotistes avaient diffusées sur son incapacité à gouverner.

Quant à Gwen, elle rejoindrait son amie dans un cachot sans aucun espoir d'être libérée

Alors Gwen avait prononcé le fatidique "oui" et Rudolph, respectant l'infâme cérémonie, avait immédiatement et tendrement remis le bâillon sur les lèvres de son épouse. Signifiant ainsi la soumission totale de la souveraine et de son peuple à son époux. Le couple avait quitté la salle sous les applaudissements des participants.

Gwen espérait qu'elle allait être libérée de ses liens et reconduite à l'aéroport où elle prendrait enfin un avion pour quitter cet horrible pays et tenter d'oublier la duperie dont elle avait accepté d'être la complice.

Mais c'était trop demander. Elle l'avait compris en voyant Fifi et la tante d'U69 approcher.
- Vous n'allez pas déjà nous quitter ma chère. Vous avez un rôle à jouer dans la fête."

Le visage de Gwen avait exprimé son incompréhension. Elle savait qu'une fête était prévue après la cérémonie où la princesse serait exposée comme une prisonnière dans son propre royaume. Ce qui ne posait aucun problème puisque tous les participants étaient ravis qu'elle soit ainsi soumise à son indolent mari. Lui-même soumis à ses soeurs.

Mais la plupart des bénéficiaires de cette infamie étaient persuadés que c'était la véritable princesse qui avait accepté ce mariage. Ils auraient un doute s'ils voyaient un sosie parfait de la princesse.

Fifi avait cruellement souri.

- Comme c'est gentil de vous inquiéter de l'avenir de notre machination. Mais nous avons trouvé une solution. Ne vous inquiétez donc pas charmante esclave.

Fifi avait pris le bras de Gwen pour la conduire dans une pièce où elle était attendue par une autre servante connue de la prisonnière : Zaza la domestique de l'infâme Comtesse et de l'ignoble Darcy.

Bien avant d'être la victime des ennemis de la la princesse Tania, Gwen avait dû affronter ces trois criminels.

Pour une raison inconnue d'elle-même Darcy avait souhaité l'épouser. Devant son refus, il avait tenté de la contraindre au mariage et avait exigé le remboursement des dettes de l'oncle de la jeune femme. Heureusement, elle avait pu le rembourser grâce au triomphe de "Vif Argent", son cheval, dans une course hippique.

Mais elle n'aurait jamais réussi si elle n'avait pas été sauvée plusieurs fois par U69 des tentatives d'enlèvement de l'infâme Darcy.

A présent U69, trahie par sa tante, était prisonnière de ce château. Personne ne viendrait secourir Gwendoline. Honteuse, elle avait baissé la tête dans l'attente du sort que lui réservait Fifi et Zaza. En d'autres circonstances elle aurait sans doute ri au son de ses prénoms ridicules. Mais ils cachaient l'habileté de deux servantes totalement dévouées à leur maîtresse et dont la cruauté n'avait d'égal que leur terrifiante imagination.

Elles avaient retiré sa robe transparente qui ne cachait rien de son corps qu'elles avaient qualifié de splendide puis l'avaient vêtue d'une jupe en cuir courte et fendue. Sa poitrine avait été couverte d'un bustier de la même matière.

Son bâillon retiré, Gwen avait tenté de défier les criminelles.

- Vous pensez qu'habillée ainsi, les invités ne feront pas attention à mon visage.
- Notre amie est bien impertinente.
- C'est la mauvaise influence de la nièce de ma maîtresse."
- C'est un défaut dont nous devrons la guérir."

Gwen s'était adressée directement à Fifi.
- Votre maîtresse m'a promis que je serais libre après le mariage."

Zaza avait tiré les cheveux de la prisonnière pour ramener sa tête en arrière.
- Et qui l'obligera à respecter cette promesse.

Fifi était intervenue.
- Allons Zaza, il est évident que ma maîtresse tiendra parole... Une fois passée la fête de ce soir.

Zaza, c'était calmée.
-Tu as raison. Achevons de préparer notre insolente amie.

Les servantes avaient alors "habillé" la tête de la prisonnière avec un masque de cuir qui l'enveloppait depuis la nuque jusqu'au front sans oublier son menton et évidemment ses lèvres. Elles avaient énergiquement serré les sangles puis avaient conduit leur victime face à un miroir pour qu'elle puisse apprécier le résultat. La jeune femme avait constaté que seuls ses yeux et son nez étaient visibles. Non seulement, elle était bâillonnée mais il était certain que personne ne remarquerait la moindre ressemblance avec la princesse.

- Tu es superbe ma chérie mais tu ne vas pas te contenter de t'exhiber. Tu vas devoir travailler.

Les servantes avaient entouré la taille de la prisonnière avec une ceinture métallique à laquelle était reliée une chaine aux extrémités de laquelle étaient fixés deux anneaux destinés à enserrer ses poignets.


Gwen avait constaté qu'ainsi enchaînée elle pouvait à peine amener ses bras au niveau de sa taille. Les servantes répondirent à son interrogation forcément muette en déposant entre ses mains un large plateau sur lequel était déposé des verres et des bouteilles.
- Nous avons quelques heures pour t'entraîner. Cela va être un plaisir.
- Il vaudrait mieux lui retirer sa jupe."
- Vous avez raison chère amie. Ainsi que son bustier. Ce sera plus facile pour l'éduquer.

Les impitoyables éducatrices avaient dévêtue leur élève impuissante. Ne lui laissant que le masque qui recouvrait sa tête et la bâillonnait puis avaient retiré verres et bouteilles du plateau.
- Cela évitera de la casse. Fais quelques pas, esclave !!

Mais Fifi l'avait arrêtée.
- Zaza, nous oublions l'essentiel.
Zaza avait souri.
- Où avais-je la tête."

Elle avait alors fixée une chaîne étroite aux chevilles de Gwen qui avait réalisé que la cruauté des servantes était réellement sans limites.
- A présent, fais nous voir comment tu marches.

Gwendoline avait obéi, progressant maladroitement sur les chaussures à talon aiguille tout en tenant le plateau vide. L'entrave de ses chevilles la contraignait à avancer à petits pas. Terrifiée à l'idée de trébucher, elle se concentrait sur le sol.

Deux coups de cravache sur son postérieur l'avaient rappelé à l'ordre.
- Tiens toi droite. Nous te l'avons appris. Et met un peu d'élégance dans ta démarche.

La prisonnière avait péniblement repris sa marche maladroite. Les cravaches s'étaient à nouveau abattues.
- C'est ce que tu appelles marcher avec élégance

Gwendoline auraient souhaité leur demander comment elles auraient fait avec les chevilles enchaînées. Heureusement son bâillon était là pour lui éviter de se laisser aller à de ridicules tentatives de révolte et lui rappeler qu'il était préférable de respecter les ordres des servantes qui étaient à présent ses maîtresses prêtes à punir le moindre signe d'insolence.

Au bout de quelques pas, les leçons de Fifi et de la tante d'U69 étaient revenues et elle avait progressé rapidement pour adopter une démarche élégante tout en gardant la tête haute comme elle l'avait appris.

Zaza n'avait pas manqué de féliciter Fifi pour son travail.
- Quelle réussite. Quand nous l'avions enlevé, ce n'était qu'une petite paysanne dévergondée et maladroite.
- U69 n'était plus là pour nous mettre des bâtons dans les roues. Elle était au contraire ravie de constater que nous transformions son amie en une véritable lady.
- Elle n'a jamais soupçonné le piège que vous tendiez.
- Son amour pour cette petite garce l'a totalement pervertie. Elle représente une énorme déception pour ma maîtresse. Elle n'a même pas compris qu'il était impossible de faire de cette idiote une lady.
- Mais nous devrions réussir à en faire une esclave servile."

Des verres et une bouteille avaient été déposés sur le plateau entre les mains de Gwen.
- Marche jusqu'à la table au bout de la pièce. Dépose les verres et remplis les avec l'eau de la bouteille.

Terrifiée à l'idée de faire tomber le plateau ou ce qu'il transportait, Gwen avait progressé à petits pas maladroits. S'emmêlant dans la chaînes de ses chevilles, elle avait trébuché et les verres et la bouteille étaient tombés sur le sol.

Avant même qu'elle puisse réagir, les cravaches de ses tortionnaires s'étaient abattues sur son postérieur. Fifi et Zaza n'avaient pas caché le plaisir qu'elles prenaient à la punir ainsi.
- Que se passe-t-il?

Gwen avait reconnu la voix de la comtesse l'impitoyable complice de Darcy. Elle savait qu'elle n'avait aucun secours à espérer de cette femme.

- Nous tentons de préparer notre amie pour la fête de ce soir. Mais nous craignons de manquer de temps. Elle est trop maladroite.
- Ses fesses risquent d'être rouges si vous poursuivez ainsi.
- Elles seront cachées par sa jupe et elle n'aura pas besoin de s'assoir.

La terrifiante criminelle s'était approchée de la captive et avait caressé sa poitrine de l'extrémité de sa cravache. La prisonnière n'avait pu s'empêcher de frémir.
- Allons ma chère, jamais je n'abimerais une poitrine telle que la votre.

Gwendoline s'était efforcée de cacher son désarroi et sa honte.
- La tante de votre stupide amie m'a affirmé que vous aviez fait quelques progrès. Il serait temps de vous en souvenir. Si vous n'êtes pas capable de servir, nous trouverons un autre moyen pour que vous distrayiez nos invités.

Par chance, le bâillon privait Gwen de la possibilité de demander des précisions qui n'auraient fait que l'épouvanter davantage. Se remémorant ses leçons, elle avait baissé la tête pour montrer sa soumission.
L'humiliante petite tape qu'elle avait reçu sur les fesses pour la féliciter lui avait semblé encore plus douloureuse que les coups de cravache.

La comtesse s'était tourné vers les deux servantes.`
- Vous faites un excellent travail. Cette insolente jeune femme a oublié ses leçons mais vous allez les lui rappeler.

Sur ces cruelles paroles, la terrifiante criminelle était sortie. Abandonnant Gwen aux mains expertes des deux servantes ravies d'exercer leurs talents sur la malheureuse jeune femme.

Les heures qui avaient suivi avaient été une succession de punitions et d'ironiques félicitations à la fin desquelles Gwen, enfin capable d'être une serveuse convenable, avait été revêtue de sa jupe fendue qui cachait la rougeur de son postérieur durement mis à l'épreuve à l'occasion de ces humiliantes leçons.
Les servantes avaient alors jugé inutile de cacher sa poitrine avec un bustier et avait mis leur prisonnière en laisse grâce à un anneau fixé à la partie inférieure de la cagoule qui la bâillonnait.
Fifi avait pris la laisse et Zaza s'était placé derrière Gwen prête à agir si la captive avait émis le moindre signe de résistance. Ce qui n'était pas dans les intentions de la douce Gwendoline, honteuse et soumise.Elle s'était efforcé d'avancer au rythme imposé par ses maîtresses par procuration qui progressaient d'un pas vif et long alors que leur malheureuse victime aux chevilles enchaînées était contrainte d'avancer à petits pas ridicules et saccadés.

Elles arrivèrent enfin dans l'immense salle de réception. Dès qu'elle eût franchi le seuil, Gwen comprit que ses épreuves ne faisaient que commencer mais que sa situation n'était pourtant pas la pire.
Plusieurs tables avaient été installées et de nombreux convives étaient déjà assis. Les serveuses disposées autour de la salle attendaient l'ordre d'officier. Aucune d'entre elles n'était enchaîné et elles étaient toutes vêtues normalement.
Gwen aurait éprouvé un immense sentiment de solitude si son attention n'avait pas été attirée par le triste spectacle sur l'estrade. Le couple princier y était installé, visible de tous. Le prince était libre de ses mouvements et normalement vêtu. La princesse était entièrement nue, assise sur une chaise inconfortable. Son corps entier immobilisé par des sangles terriblement serrées. Elle était bâillonnée par une large bande de cuir.

Observant le désarroi de Gwendoline, Fifi l'avait cruellement aggravé.
- Pourquoi un tel regard désapprobateur. C'est ton oeuvre que tu contemples.

Honteuse, la malheureuse prisonnière avait compris que l'impitoyable criminelle disait la vérité. Elle était la complice de cette infamie. Et qu'avait-elle obtenu en échange? La princesse avait perdu son royaume, U69 était toujours prisonnière et elle-même n'avait aucune garantie de retrouver la liberté.
Devinant ses pensées, Fifi avait réagi.
- C'est insultant, ma maîtresse a promis que demain tu serais libre et tu le seras. A présent va prendre les commandes des convives. Commence par la table de ton ami Darcy.

Gwendoline avait obéi et avait avancé aussi vite que ses chaînes le permettaient. Le sourire de l'ignoble Darcy avait été une blessure supplémentaire.
- Quel plaisir de vous revoir ma chère. Je crois que vous connaissez tout le monde.

Autour de la table était installés la comtesse, la tante d'U69 et les soeurs du prince Rudolph. Sur un signe de Darcy, Fifi et Zaza vinrent s'installer à leur table.
- Nous avons demandé à ce que notre table soit exclusivement servie par Gwen.
- Excellente idée mais nous devons attendre le clou de la soirée."

A cet instant le prince s'était levé et avait commencé un discours maladroit et pompeux.
- Mes amis, je suis heureux de vous voir tous présents la fin de la désunion de nos deux pays. Comme vous le voyez, il s'est effectué dans le respect des traditions.

Le prince avait alors désigné la princesse immobilisée et bâillonnée sur sa chaise. Les applaudissements avaient éclaté.
- La princesse ici présente, s'est longtemps opposée à cette union. Elle en finalement admis la nécessité mais doit payer le prix de son désaccord. Elle règnera à mes côtés mais sera réduite au silence...

L'ignoble souverain avait marqué un temps puis avait repris.
- ... Et elle demeurera attachée à son trône.

La pitoyable plaisanterie avait pourtant déclenché une salve de rires et d'applaudissements.

- Mais nous ne devons pas oublier que certaines personnes ont tenté de faire échouer cette union. Toutes n'ont pas été prises mais nous avons capturé la principale instigatrice de ce complot.

Gwen avait alors ressenti un terrible pressentiment. Un rideau s'était ouvert et U69 enfermée dans la cage adaptée à son corps était apparue. La cage était suspendue à un portique et deux serviteurs poussaient le portique sur la scène pendant que retentissaient de nouveaux applaudissements.

Le plus cruel aux yeux de Gwendoline était le sourire de la tante de son amie quand elle observait sa nièce prisonnière et impuissante.
- Dans quelques instants, vous allez pouvoir monter sur l'estrade et montrer à cette espionne ce qu'il en coûte aux ennemis de nos pays.

Gwen incapable de supporter ce qui allait se produire tenta de reculer. Mais Darcy saisit la chaîne de ses poignets.
- Vous avez l'air d'aller mal ma chère. Asseyez-vous donc. Il sera toujours temps d'aller chercher nos commandes.

La comtesse avait réagi.
-Vous êtes bien trop bon avec cette petite ingrate. Mais peut-être n'avez-vous pas renoncé à la séduire.
- Vous lisez en moi comme dans un livre ouvert chère comtesse. En effet, je ne désespère pas de faire de cette effrontée Lady Darcy mais pour l'instant j'offre à la douce Gwendoline mes genoux et mes bras."

Dans l'impossibilité de résister à la traction exercée sur ses chaînes, Gwen avait été contrainte de s'asseoir sur les cuisses de l'ignoble individu. Sans qu'elle sache comment il avait réussi à écarter le pan de la jupe avant qu'elle s'assoit et elle en éprouvait une honte intense et stupide. Jusqu'à ce qu'elle sente ses lèvres sur ses épaules nues. Elle n'avait alors pas pu retenir un frémissement de dégoût.
- Vous finirez par m'apprécier ma chère et tendre amie.

La jeune femme sentait à présent les mains qui caressaient sa poitrine. Elle tenta de se dégager. Jusqu'à ce qu'elle réalise que ses mouvements et ses gémissements de dégoût étouffés par son bâillon pouvaient être interprétées de bien de façons. Ce que ne manqua pas de faire son "aimable" tourmenteur.
- Vous voyez. Vous commencez à aimer mes attentions. Et quelle aimable idée d'avoir ainsi dénudé vos appâts."

Croyait-il vraiment qu'employer un terme désuet pour désigner ses seins allait suffire à la séduire !!!
- C'est étrange. Au début, je n'ai voulu vous épouser que par intérêt. A présent, je crois que je vous désire tout simplement."

Gwendoline était troublée par les propos de l'ignoble individu. Elle avait toujours cru que cette demande de mariage était motivée par un désir bestial. Quel intérêt pouvait-il y avoir à épouser une jeune femme pauvre dont le seul bien était un cheval dans l'entretien duquel partait tout l'argent de son oncle et qui jusqu'à présent n'avait remporté qu'une course?

- Vous vous égarez mon ami.
- Seriez-vous jalouse comtesse?
- Allons, vous savez qu'il ne serait être question de jalousie entre nous. Je m'inquiète seulement du fait que vous puissiez être amoureux de cette jeune écervelée.
- Vous parlez d'amour quand je parle de désir. Une fois que nous aurons obtenu ce que nous souhaitons de cette charmante personne et que j'aurai assouvi mes désirs, nous trouverons bien quelque commerçant susceptible d'en avoir l'usage.

Ainsi, c'était ce qu'il restait des promesses de la tante d'U69. Horrifiée, Gwen avait tenté de se dégager quand cette dernière était intervenue.
- Vous oubliez que j'ai promis à cette jeune femme que demain, elle pourrait quitter librement le château. Et même le royaume.
- Et il en sera ainsi mais je n'aurai aucun mal à la retrouver. Où pourrait-elle donc aller? Et même si elle parvenait à se cacher, la chasse n'en serait que plus amusante."

Gwen avait alors compris qu'elle ne pourrait pas se contenter de retourner dans son village natal pour échapper aux désirs vicieux de l'infâme Darcy.
Mais son attention avait été attiré par ce qui se passait sur l'estrade où un des invités était monté et avait saisi un martinet tendu par le prince.
L'homme était passé derrière U69 et avait asséné un coup sec sur les fesses de la prisonnière encagée. Il avait passé l'instrument au suivant qui avait agi de même.
Sous le regard désespéré de Gwen une file d'attente s'était disposée sur et au pied de l'estrade pour infliger ce que le prince et ses soeurs osaient appeler une juste punition.

Gwen avait détourné la tête mais la tante d'U69 avait immédiatement réagi.
- Je te conseille de regarder jusqu'au bout. Tu es la principale responsable du sort de ma nièce.

Tout en embrassant et caressant Gwendoline, Darcy avait précisé les propos de la criminelle.
- Elle a raison, tu as transformée une maître espionne en défenseure de la morale et de la vertu. Mais je te pardonne.

Gwen ne savait pas ce qui lui était le plus insupportable : les attouchements de plus en plus précis de celui qui prétendait devenir son amant ou le spectacle de son amie jadis si forte et déterminée et à présent humiliée et suppliciée.

Elle avait frémi en sentant la main de l'individu passer sous sa jupe. Elle avait tenté de le repousser malgré ses poignets enchaînés mais il s'était contenté d'affermir sa prise.
- Je te conseille de ne pas jouer ce jeu là. Je peux être aussi dur que je suis tendre.

Heureusement le tour de Darcy était venu pour appliquer à U69 la "juste punition qu'elle méritait". Gwen avait eu honte du soulagement qu'elle avait à cet instant éprouvé.

Soulagement de courte durée car son "soupirant" l'avait obligée à l'accompagner la traînant en laisse avec une dureté contrastant avec la pseudo tendresse qu'il avait prétendu manifester à son égard. Pas un instant il n'avait tenu compte des chaînes qui gênaient la marche de la captive.

Face à U69, Gwen avait été horrifiée des marques laissées par le martinet sur la peau de celle qui avait été sa compagne. Au regard de son amie, elle avait compris qu'elle l'avait reconnue malgré le masque. Gwen l'avait regardée dans les yeux pour lui rappeler à quel point elle l'aimait. Elle aurait souhaité pouvoir lui dire que demain elle serait libre et qu'elle ferait éclater la vérité. Qu'elle avait trouvé un moyen de mettre fin à cette duperie.

Darcy avait frappé sans hésitation les fesses de la prisonnière en cage puis avait posé le martinet.
- Un martinet plutôt qu'un fouet. Tu as de la chance que tes geôlières soient aussi indulgentes.

U69 était bien sûr incapable d'exprimer ce qu'elle pensait de cette "indulgence" mais Gwen n'avait aucun mal à l'imaginer.

Ses pensées avaient été interrompues par une nouvelle traction exercée sur sa laisse et elle avait dû suivre son maître comme l'esclave qu'elle était devenue.
De retour à la table une liste avait été tendue à Gwen qui avait compris qu'elle allait à présent servir ses geôliers et ses geôlières.

Elle s'était dirigée vers les étals où les mets étaient présentés avait tendu la liste aux serveuses. Les mets avaient été déposés sur un chariot qu'elle avait poussé difficilement. Le son de ses chaînes au fur et à mesure qu'elle avançait lui était insupportable.
Arrivée à la table, elle avait servi les plats aux convives qui hommes ou femmes en profitaient pour la caresser ou la pincer.

Une fois les convives servis, sur un geste de Darcy, elle s'était installé sur ses genoux. Elle avait à cet instant pris conscience de la servilité dont elle faisait preuve. Tout en profitant du repas, l'ignoble individu se livrait à des attouchements de plus en plus précis et experts.

Gwen, honteuse d'être ainsi soumise, voyait la princesse qui assistait à ce sinistre spectacle. Tout aussi impuissante qu'elle. Elle avait alors décidé qu'elle trouverait un moyen de lui rendre son trône.

Un choc dans l'avion réveille Gwen. Elle réalise qu'elle s'est endormie et a revécu le cauchemar de cette journée de dupes.

La tante d'U69 avait tenu parole et l'avait laissée partir. Un chauffeur avait même été mis à sa disposition pour l'amener à l'aéroport. Et un billet d'avion lui avait été remis. Elle s'était alors rendu à un guichet et avait échangé le billet pour un autre horaire et un autre aéroport de destination. Avec le peu d'argent qui lui avait été remis, elle avait téléphoné à son oncle pour lui indiquer à quel endroit elle allait atterrir. Elle avait ensuite embarqué et s'était confortablement installée pour son voyage.

Elle sait comment détruire l'ignoble complot et comment échapper aux assiduités de Darcy. Avant le départ, elle a envoyé un télégramme à une journaliste locale en lui donnant suffisamment de détails pour l'intéresser. Son oncle la déposera au journal. Une fois l'article publié avec sa photo, la duperie sera évidente. Et s'en sera fini des complots atroces de Darcy, de la comtesse et de leurs complices. Avant de sortir, elle avise un miroir et s'y observe un instant. Quel plaisir de constater l'absence de cordes, de chaînes, de carcans ou autres objets de contentions. De voir que ses lèvres ne sont pas recouvertes d'un quelconque bâillon. D'apprécier que ses seins ne soient pas exposés au regard de tous.Sa jupe et son chemisier sont élégants et modestes. Elle se sent elle-même. Elle sort de l'aéroport. Bientôt les ravisseurs de la princesse regretteront leurs actes immondes.
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Message par Mad Hatter »

Elle sait comment détruire l'ignoble complot et comment échapper aux assiduités de Darcy. Avant le départ, elle a envoyé un télégramme à une journaliste locale en lui donnant suffisamment de détails pour l'intéresser. Son oncle la déposera au journal. Une fois l'article publié avec sa photo, la duperie sera évidente. Et s'en sera fini des complots atroces de Darcy, de la comtesse et de leurs complices. Avant de sortir, elle avise un miroir et s'y observe un instant. Quel plaisir de constater l'absence de cordes, de chaînes, de carcans ou autres objets de contentions. De voir que ses lèvres ne sont pas recouvertes d'un quelconque bâillon. D'apprécier que ses seins ne soient pas exposés au regard de tous.Sa jupe et son chemisier sont élégants et modestes. Elle se sent elle-même. Elle sort de l'aéroport. Bientôt les ravisseurs de la princesse regretteront leurs actes immondes.
C'est curieux j'ai l'impression que c'est exactement le contraire qui va se passer pour Gwendoline.
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Ou est-ce l'inverse ?
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Re: Les nouvelles aventures de Gwendoline

Message par Gwenboyfriend »

Liens familiaux

Gwen avant de sortir de l'aéroport rectifie sa tenue en s'observant dans un miroir judicieusement placé.
Elle est vêtue d'une jupe qui s'arrête à mi-cuisse et d'un élégant chemisier. Il est temps de rejoindre son oncle.

Elle l'aperçoit à côté d'une automobile. Il a fait appel à un de ses amis. Alors qu'elle est proche de la voiture, il ouvre la porte arrière pour qu'elle puisse s'installer. Ce geste lui en rappelle soudain un autre et elle marque un temps d'arrêt.

C'était lors de sa première capture. Le chauffeur de la comtesse avait tenu la porte de la même façon. La voiture ressemble à celle de ce triste événement. Un voiture luxueuse et puissante. Elle se secoue. Quelles idées lui passent par la tête. C'est son oncle. Ce n'est pas la même voiture. Elle se remet en marche.

- Bonjour mon oncle.
- Heureux de te revoir ma chère nièce. Tu n'as pas de bagage?
- Non, je vous expliquerai. Pouvons nous partir.
- Bien sûr.

L'automobile démarre. Gwen se détend.
- Mon ami doit faire une halte pour prendre livraison d'un colis. ça ne t'ennuie pas.
- Pas du tout.

La voiture ralentit. Se range le long du trottoir. Le chauffeur laisse le moteur tourner.
- Votre ami ne descend pas?
- Non.
- Quelqu'un amène le colis?
- En fait le colis est déjà dans la voiture. Il ne reste qu'à la ficeler.

A cet instant, les portes arrière s'ouvrent de chaque côté. Avant que Gwen ait pu réagir, Fifi et Zaza s'installent de chaque côté. Les portes se referment. La voiture démarre. Emportant "le colis" et ses ravisseuses.

Fifi a saisi les poignets de Gwen et tord ses bras dans son dos pendant que Zaza ligote ses chevilles.
Gwen tente d'appeler à l'aide mais depuis le siège avant son oncle enfonce une boule de tissu dans la bouche de sa nièce puis appuie sa main sur ses lèvres pour l'empêcher de la recracher.
Après les chevilles, Zaza s'occupe des cuisses de leur victime qui continue de se débattre entre les mains de Fifi et tente vainement d'échapper à la pression de la main de son oncle.

- Vous ne pourriez pas aller plus vite.
- Ne soyez pas si impatient. La voir se débattre ainsi, c'est toujours un plaisir.

Zaza intervient.
- Ses chevilles et ses cuisses sont ligotées. Si tu peux continuer de la tenir, je passe au bâillon.
- Je pourrais la tenir pendant des heures.

Gwendoline qui a réussi à recracher son bâillon proteste vivement.
- Vous n'avez pas le droit, votre maîtresse m'avait promis que je serai librmmpff.

Le chiffon à nouveau enfoncé dans la bouche de la captive interrompt ses vaines protestations. Mais Fifi juge utile de rectifier ses assertions.
- Ma maîtresse t'a promis que tu rentrerai librement en Angleterre. C'est tout. Elle n'a rien promis pour la suite. Tu devais t'en douter puisque tu as changé l'heure et lieu de ton arrivée. Tu as juste commis l'erreur d'en parler à ton oncle.

Le chiffon enfoncé dans la bouche de Gwen est maintenu par une fine bande de tissu entre ses lèvres puis un bande de tissu plus large appuyée contre sa bouche. Incapable de protester la prisonnière lance un regard accusateur vers son oncle.

Pendant que Fifi, achève de lier les poignets et les bras dans le dos de sa victime, celui-ci juge utile de réagir.
- Ce qui t'arrive est de ta faute. Si tu avais accepté le mariage proposé par Darcy, tu n'en serais pas là. Cette enquiquineuse de U69 ne s'en serait pas mêlée et elle ne serait pas enfermée dans une cage.

Le chauffeur intervient.
- Il semblerait que les ébats de notre amie aient attiré l'attention.

Les ravisseuses se retournent et aperçoivent un motard de la police lancé à leur poursuite.
- Vous voulez que je le sème.
- Inutile et dangereux, il pourrait donner l'alerte. Prends la petite route à droite puis ralentis et range toi sur le bas-côté.
- Pourquoi cette route.
- Elle est moins fréquentée, ce sera plus facile.
- Vous voulez qu'on cache cette petite dévergondée.
- Contentez-vous d'achever de la ligoter et assurez-vous que son bâillon est bien enfoncé.

Le chauffeur suit les ordres de l'oncle. Pendant que Fifi ligote soigneusement le torse de Gwen et que Zaza resserre le bâillon de Gwendoline.
Le motard s'arrête. Bloque sa moto et s'approche de l'automobile tout en enlevant son casque.
- Mais c'est une femme.
- Oui le constable local a décidé d'expérimenter une police mixte.

La femme s'arrête au niveau du passager. L'oncle baisse la vitre.
- Un problème, madame l'agent?
- Cela me semble évident.
- Vraiment?
- J'aimerais entendre la jeune femme ligotée et bâillonnée à l'arrière.

Gwen roule les yeux, bafouille dans son bâillon. Elle devine l'excitation des deux criminelles qui l'encadrent.
- C'est une aliénée mentale. Je suis mandaté par un hôpital psychiatrique pour la ramener chez eux.
- Une aliénée mentale?

Les doutes de la policière sont évidents.
- Si nous lui retirions son bâillon, elle vous raconterait une sombre histoire d'enlèvement et de sosies, de mariages forcés...
- J'apprécierais d'entendre cette histoire.
- Mppfnonpff.

La policière devine les craintes de la prisonnière.
- Ne vous inquiétez pas Madame, j'ai envoyé un appel au centre et j'ai transmis le numéro de la plaque. Les secours seront bientôt là.
- Malgré les propos lénifiants de la policière, Gwen s'inquiète de l'excitation de plus en plus évidente de ses ravisseuses.

Le chauffeur intervient.
- Il a répondu?
- Pardon?
- Le centre? il vous a répondu?

Un soupçon d'inquiétude passe dans le regard de la motarde.
- Bien sûr. Les renforts sont en chemin.
- Je ne crois pas.
- Et pourquoi?
- Parce que j'ai brouillé la fréquence. Votre centre n'a rien reçu.

Comme obéissant à un signal, l'oncle ouvre brutalement la porte et déséquilibre la policière. Avant que celle-ci ait repris ses esprits, Fifi et Zaza sont sur elle, la désarment et la maîtrisent.
- Ce blouson et ce pantalon ne conviennent pas une femme telle que vous."

Fifi fait glisser le blouson le long des épaules bloquant les bras de la motarde pendant que Zaza lui retire son pantalon puis ligote ses chevilles.
La jeune femme proteste et crie de toutes ses forces.
- Elle nous casse les oreilles.
- Arrache un morceau de sa chemise et bâillonne la avec.

Dans la voiture, le chauffeur s'impatiente.
- Si une autre voiture arrive, on ne pourra rien gérer.
- Si tu allais cacher la moto au lieu de t'énerver.

Le chauffeur obéit. L'oncle se tourne vers Gwen, terrifiée par ce qu'elle découvre sur son oncle.
- Reste sagement dans la voiture pendant que j'explique à cette jeune idiote qu'elle devra se tenir tranquille.

Il a un regard ironique sur sa nièce ligotée et bâillonnée.
- En même temps où pourrais tu aller ficelée ainsi.

Sur ces cruelles paroles, il quitte l'automobile pour rejoindre ses complices qui ont achevé de ligoter et bâillonner la policière qui git sur le sol vêtue de seuls slip et soutien-gorge.
- Qu'est-ce qu'on en fait?
- Attachez là contre un arbre. On finira bien par la trouver.

Les deux criminelles s'empressent d'obéir et ligotent la malheureuse policière contre l'arbre. Elles serrent les liens de son torse et sourient quand elles voient frémir la jeune femme. Elles attachent ensuite ses cuisses et ses chevilles. Puis elles vérifient son bâillon.

L'oncle de Gwen s'approche de la policière impuissante.
- Je vais envoyer un message pour que vos collègues viennent vous chercher. Votre chef vous demandera ensuite d'oublier toute cette affaire. Si par hasard, nos chemins se croisaient à nouveau, je vous souhaite de vous montrer raisonnable et de vous souvenir de cette aventure.

A l'intérieur de l'automobile Gwen profite de sa solitude pour chercher un moyen de se libérer mais n'en trouve aucun. Dans un sursaut désespéré elle donne un coup de pied sur la portière qui s'ouvre sans difficultés. Ses ravisseuses avaient sans doute négligé de la bloquer.
Elle se laisse tomber sur le bord de la route.
Ses ennemis occupés avec la policière n'ont rien remarqué.

Roulant, rampant, elle réussit à attendre l'orée de la forêt toute proche. Elle sait que ce n'est pas suffisant. Ses ravisseurs vont découvrir qu'elle a disparu et se lancer à sa recherche.
Elle se laisse glisser le long de la pente malgré la crainte de se blesser. L'inclinaison de la pente devient moins importante. Elle réussit à arrêter sa descente.

Elle s'est éloignée mais pas suffisamment. Elle entend des cris de rage, des disputes. Elle n'a pas vraiment le temps de s'en réjouir. La glissade n'a même pas contribué à user ou desserrer ses liens. Il n'y a aucun endroit où se cacher.

Soudain les cris cessent.
Des portes claquent, la voiture démarre. Son oncle et ses complices ont fui. Que s'est-il passé?

Le son d'un autre moteur donne l'explication. Une voiture est arrivée. Ses ravisseurs ont du fuir. La policière ligotée était trop évidente.

L'automobile s'arrête. Gwen voudrait revenir et attirer l'attention. Elle devine que la policière est libérée et qu'elle explique ce qui est arrivé.

Elle est descendue trop bas. Impossible de remonter en rampant. Elle espère que la policière a compris qu'elle avait réussi à fuir et que les nouveaux arrivants vont se mettre à sa recherche. Elle tente d'appeler. Mais son bâillon est trop bien enfoncé. Ses appels se transforment en soupirs ridicules largement couverts par le bruit des branches agitées par le vent.

Le son des portières qui claquent, du démarrage de l'automobile et de la moto ruinent ses derniers espoirs.

Elle est seule ligotée et bâillonnée en pleine forêt à proximité d'une route peu fréquentée, sans aucun moyen de se libérer.
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Mad Hatter
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Re: Les nouvelles aventures de Gwendoline

Message par Mad Hatter »

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J'étais loin d'imaginer qu'une évasion allait réussir à ce point.
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
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Gwenboyfriend
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Re: Les nouvelles aventures de Gwendoline

Message par Gwenboyfriend »

Le Pub

Seule, ligotée et bâillonnée Gwendoline songe à sa triste situation. Depuis qu'elle a croisé la route de l'infâme Darcy, elle n'a connu qu'enlèvements, bâillons, cordes et chaînes. U69 était là pour la sauver. Mais U69 est à présent enfermée dans une cage dans un pays lointain. Personne ne viendra sauver U69 et personne ne viendra sauver Gwen.

Les propos que son oncle a tenu à la policière l'inquiètent. La police est-elle aux ordres de ceux qui sont à l'origine de cet ignoble complot? Que se passera-t-il quand la jeune femme fera son rapport? A-t-elle seulement compris que Gwen avait réussi à s'échapper?

Gwen doit admettre que les personnes les plus susceptibles de revenir sont son oncle et ses complices.

Elle doit trouver un moyen de se libérer. Mais ses liens sont trop serrés. Plus elle se débat. Plus ils deviennent brûlants. Elle cherche désespérément un moyen de s'en débarrasser.

Elle aperçoit une pierre qui semble présenter une arrête tranchante. La pierre n'est qu'à quelques mètres mais presque inaccessible dans sa situation.

Rampant, roulant, elle réussit à l'atteindre et fait glisser les liens de ses poignets sur la lame improvisée.

Combien de temps avant que son oncle décide qu'il n'y a plus de risque à revenir?

La pierre n'est pas aussi tranchante qu'elle l'espérait et la corde qui lie ses poignets beaucoup plus solide qu'elle l'imaginait. Pourtant elle ne renonce pas. Elle continue de frotter ses liens contre la pierre et guette les bruits de moteur. Tremblant à chaque fois qu'une voiture passe par cette petite route ou pire si elle semble ralentir.

Enfin les liens de ses poignets cèdent.

Mais c'est loin d'être fini. Les liens de ses bras sont toujours là. Pourtant le plus urgent est de libérer ses cuisses et ses chevilles. Les noeuds sont terriblement serrés.

Noeud après noeud. Lien après lien, elle réussit à libérer ses jambes. Il reste les liens de ses bras et de son torse. Elle avise une autre pierre qui semble plus coupante que la précédente. Elle s'en empare et s'attaque aux cordes.

Le dernier lien tombe. Elle défait son bâillon. Crache l'infâme boule qui envahissait sa bouche.

Elle est libre

Elle regagne la route secondaire et cherche la direction de la route principale. Arrivée là, il ne lui restera qu'à faire de l'auto-stop et espérer que ses ravisseurs ne sont pas déjà à sa recherche.

Il ne faut que quelques minutes pour qu'une voiture s'arrête. Une décapotable. A son bord, se trouvent trois jeunes femmes. C'est soit un piège soit la meilleure des cachettes.

Elle décide de tenter sa chance. Et s'installe dans la voiture

- Tu viens pour la fête de la ville?
- La fête de la ville?
- Comment peux-tu ne pas être au courant?

Difficile de répondre "parce que ces dernières semaines, j'ai été enlevée, bâillonnée, ligotée, transportée dans un pays étranger, contrainte de me marier sous un faux nom et que je viens de découvrir que la seule personne libre en qui j'avais encore confiance m'avait trahie."
Elle se contente d'un "j'étais à l'étranger".

- ça va être grandiose. Personne n'aura le droit de sortir sans être déguisé.
- Et ça commence quand?"
- Après le coucher du soleil. Ce sera annoncé par une chanson qui sera retransmise par des haut-parleur dans toute la ville."

Elles arrivent en ville. Gwen vérifie l'heure. La journaliste est peut-être encore au lieu de rendez-vous. Par chance, elle n'avait pas donné de détails à son oncle. Elle avait seulement parlé d'un rendez-vous sans préciser davantage. Les trois jeunes femmes acceptent de la déposer et lui donnent une adresse où les rejoindre pour la fête.

Quand elle approche du pub où elle doit retrouver Diana, la journaliste, Gwen observe chaque détail. Son oncle a prouvé son habileté. Elle regrette de ne pas avoir demandé aux fêtardes de l'accompagner. Mais ses adversaires auraient-ils reculé devant l'enlèvement de trois jeunes femmes supplémentaires?

Elle s'approche du pub. La journaliste est appuyé sur une table. Elle devine sa célèbre silhouette à travers une fenêtre. Elle pousse la porte du pub.

Et se trouve face à son oncle. La femme appuyée à la table retire son chapeau. Ce n'est pas la journaliste. C'est Fifi habilement déguisée. La porte se ferme derrière elle. Elle est prise au piège.
L'oncle sourit.

- Ma chère nièce, c'est un vrai plaisir de te voir tomber dans tous nos pièges.
- Comment avez-vous su?
- Si tu veux bien croiser tes poignets dans tons dos, je vais te l'expliquer pendant que Zaza commence à te ligoter.

Gwen obéit et doit écouter le récit triomphant de son oncle tout en sentant les cordes enserrer ses poignets.

- C'était astucieux d'appeler depuis l'aéroport, mais ces cabines sont très mal insonorisées et nous n'avons eu aucun mal à identifier la journaliste que tu avais contacté.

Gwen ignore si elle frémit à cause de ses erreurs ou de la corde qui s'enfonce dans sa peau.

- La journaliste n'est jamais venue au rendez-vous. Une des soeurs du prince a appelé pour l'annuler en imitant ta voix.

Gwen baisse la tête. Honteuse d'avoir été aussi naïve. Elle sent à présent une corde qui enserre ses bras au-dessus des coudes.
- Comment saviez-vous à quoi elle ressemblait?"
- De la même façon que toi grâce aux portraits qu'ils ont publié dans un de leur numéro. Nous avons réservé le pub pour la journée.

Les bras de la prisonnière sont à présent liés. Mais Zaza n'en reste pas là. La servante relie une corde à celle de ses bras et s'apprête à la faire passer sous ses seins quand l'oncle l'arrêt d'un geste.
- Attendez un instant.

L'ignoble individu s'approche de sa nièce. Gwen réalise qu'elle n'avait jamais remarqué à quel point il était imposant. Il saisit les pans du chemisier et les écarte d'un geste sec. Le vêtement s'ouvre dévoilant le soutien-gorge de la jeune femme. Elle frémit au son des boutons qui tombent sur le sol.

- Vous êtes abject.

Fifi tire les cheveux de la prisonnière.

- Nous devrions mettre un bâillon sur cette bouche insolente.
- Et nous priver de ses questions naïves ou de ses réactions stupides. Le bâillon viendra en son temps.

Gwen, bloquée entre Zaza, qui tient ferment ses bras liés, et Fifi qui n'a pas lâché ses cheveux, supplie honteusement son oncle.
- Non. Ne me bâillonnez pas. Je vais être raisonnable.
- Tu es toujours aussi présomptueuse.

L'oncle sort un couteau et glisse la lame sous la bretelle de l'épaule gauche du soutien-gorge.
- Non. Ne faites pas ça.
- Tu vois bien que tu n'es pas raisonnable.
- Si vous le faites, faites le bien.
- Que proposez-vous Fifi?

La servante lâche les cheveux de Gwen et saisit le long fume-cigarette qui fait partie de la légende de la journaliste et qui a contribué à duper Gwen. A son extrémité une cigarette continue de se consumer.
- Tenez donc la bretelle.

Gwen fascinée par l'élégance de sa tourmenteuse ne réagit pas et regarde malgré elle l'extrémité incandescente s'approcher de la bretelle de son soutien-gorge qui fond sous l'effet de la chaleur. Bien qu'elle sache que c'est inutile, elle supplie.
- Ne faites pas ça.

La deuxième bretelle cède. Gwen tente de se dégager mais la ne réussit qu'à inciter Zaza à affermir sa prise.
- Vous continuez avec votre cigarette ou je peux prendre la suite?
- Puisque vous préférez les méthodes de rustre, je vous laisse continuer.

Gwen sent la froideur de la lame s'insérer sous le tissu du sous-vêtement dans la vallée qui sépare ses seins jusqu'à ce qu'il cède et tombe au pied de la jeune femme.
La captive, totalement, abattue, laisse ses ravisseurs déchirer ce qui reste de son chemisier. C'est à peine si le son du tissu qui se rompt la fait frémir.

Elle tente pourtant de semer le trouble parmi les criminels pendant Zaza aidée de Fifi ligote son torse totalement dénudé.
- Comment avez-vous réussi à réserver ce pub?
- Quand tu montres une liasse conséquente de billets, la plupart des gens écoutent ta proposition.
- J'ai donnée de nombreux détails à la journaliste. Elle n'abandonnera pas.
- Je crois qu'il est temps de la bâillonner.
- Il nous manque juste un élément.

La criminelle glisse la main sous la jupe de Gwen et arrache sa petite culotte. Le cri de colère de Gwen est étouffé quand le sous-vêtement est enfoncé dans sa bouche. Avant qu'elle puisse le recracher Zaza insère une bande de tissu, issue de son chemisier, entre ses lèvres. Une bande plus large est appliquée sur sa bouche puis, ainsi que la précédente nouée sur sa nuque.

Zaza arrête le geste suivant de Fifi.
- Ne déchire pas sa jupe.
- Je doute qu'elle en ait besoin.
- Je crois qu'elle pourrait m'aller.
- Dans ce cas.

Fifi dégrafe la jupe de la prisonnière et la dépose sur une chaise.

Zaza fixe une corde aux poignets de Gwen et la fait passer entre ses jambes. Zaza la récupère et la tend jusqu'à ce qu'elle s'insère dans l'entrejambe de sa victime qui est incapable cacher le trouble qu'elle éprouve face au frottement du chanvre. La criminelle entoure ensuite la taille de Gwen et achève son travail par un noeud coulant juste sous son nombril.
Fifi assène une tape sur les fesses de la captive.
- Fais quelques pas esclave."

La captive obéit et éprouve des sensations incontrôlables provoquées par le glissement de la corde. Elle gémit malgré elle. Pour le plus grand amusement de ses tortionnaires. Epuisée, effrayée, elle cesse de marcher.
- Qui t'as autorisé à t'arrêter de marcher?

La remarque s'accompagne du claquement d'un fouet qui effleure les fesses de la captive. Suffisamment pour l'inciter à reprendre sa marche.

La jeune femme remarque que la porte arrière du pub est restée ouverte. Ces ravisseurs n'ont pas ligoté ses chevilles. Elle sait que cette tentation est ridicule. Elle ignore ce qu'il y a derrière cette porte. Et n'oublie pas qu'elle est nue, bâillonnée, ligotée. Qu'elle a moins de chances d'être secourue que d'être capturée.

Mais le désir d'évasion est trop fort.
Elle s'élance.

Le claquement d'un fouet retentit. La lanière s'enroule autour de ses chevilles. Elle tombe sur le sol face contre terre. Avant qu'elle puisse tenter de se relever elle est tirée en arrière, glisse sur le sol. Les mains de Fifi et Zaza la saisissent et la relèvent sans ménagement.
- Encore une tentative ridicule d'évasion et tes fesses apprendront à vraiment connaître mon fouet.

Vaincue, Gwen baisse la tête. La main de Zaza saisit ses cheveux l'obligeant à regarder son oncle droit dans les yeux. Terrifiée la jeune femme détourne le regard.
- Il semble que tu commences à comprendre comment se conduit une véritable esclave. Occupez vous de ses chevilles."

Pendant que Fifi continue de tenir leur prisonnière par les cheveux Zaza attache les chevilles de Gwen avec une corde juste assez large pour qu'elle puisse marcher avec difficultés.

L'oncle s'approche ensuite de sa nièce en souriant.
- Regarde le beau cadeau que je t'offre."

Gwen frémit. Son ravisseur tient entre ses mains un collier métallique auquel est accroché une lanière de cuir. La jeune femme proteste à travers son bâillon. Pour le plus grand amusement de ses tourmenteurs.

Fifi fixe le collier autour du cou de la captive. Puis saisit la lanière. Gwen est une nouvelle fois tenue en laisse.
Elle s'attend à être conduite vers un garage ou une arrière-cour où elle sera cachée dans le coffre d'une voiture. A sa grande surprise, ses ravisseurs la conduisent vers la porte principale. Comment espèrent-ils la cacher?

A cet instant retentit une musique qui envahit toute la ville grâce aux hauts-parleurs éparpillés dans toutes les rues de la ville.

La fête de ce soir. Où tout le monde est déguisé. C'en est trop, elle s'arrête. Résiste malgré la traction exercée sur sa laisse et les coups de cravache sur son postérieur. Elle refuse d'être promenée dans toute la ville dans cette tenue.

- Cette petite idiote est vraiment trop indisciplinée. Depuis le temps, elle devrait avoir compris qu'il est stupide de résister."

Zaza saisit ses cheveux et regarde la captive droit dans les yeux.
- La laisse n'est pas notre seule option. Nous pouvons attacher tes chevilles à tes poignets et te suspendre tête en bas à une barre de bois pour te promener ainsi dans la ville. Que préfères-tu?

Vaincue, Gwen baisse la tête pour montrer sa soumission. Fifi saisit la laisse et tire un coup sec. Gwen obéit et se met en marche. Zaza lui assène une tape sur les fesses pour la féliciter.
- Tu deviens raisonnable. Allons rejoindre la fête.

Ligotée, bâillonnée, les chevilles entravées, tenue en laisse, Gwen obéit et se dirige vers la sortie du pub.
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