Souvenir du lycée (histoire vraie)
Publié : 27 févr. 2023, 10:01
La discussion sur le fait d'afficher publiquement ou non son attrait pour le bondage (autrement dit, être plutôt Clark Kent ou Tony Stark) m'a fait repenser à une anecdote qui remonte à l'époque où j'étais lycéen (autant dire que ça ne date pas d'hier) à propos d'un élève dans ma classe qui devait probablement s'intéresser au bondage, en tout cas j'imagine que c'était le cas au vu de certains événements… Je m'explique.
J'étais en première dans un lycée technique. Un matin en cours de maths, en jetant machinalement un coup d'œil en direction de mon voisin dans la rangée à ma gauche (un dénommé David) après avoir entendu de curieux cliquetis métalliques, j'avais eu la surprise de le voir manipuler machinalement sous le bureau une paire de menottes…! Scène improbable en plein cours mais bien réelle, il s'amusait à les ouvrir puis à les refermer dans le vide. Peut-être qu'elles étaient neuves et qu'il vérifiait juste qu'elles fonctionnaient bien avant de s'en servir (auquel cas c'était une sage précaution). Assez stupéfait, je l'observais avec insistance en essayant de ne pas me faire remarquer par la prof de math (qui avait certes l'habitude que je sois distrait pendant ses cours, mais ce n'était pas une raison).
J'avais une petite idée de l'endroit où il avait pu se les procurer: quelques semaines plus tôt j'avais repéré une paire identique dans la vitrine d'un petit magasin à quelques minutes du lycée, un endroit où on vendait des vêtements d'un style particulier et peu discret (du genre destinés aux fans de hard rock, aux bikers et autres rebelles en tous genres). Elles avaient bien sûr attiré mon attention et me faisaient envie, mais si leur prix parait dérisoire aujourd'hui (vendues cent Francs soit une quinzaine d'Euros) à l'époque pour le budget d'un lycéen ça paraissait déjà un peu cher… Je pouvais donc supposer qu'il les avait achetées là-bas, par contre je me demandais (un peu naïvement) ce qu'il pouvait bien vouloir faire avec un truc pareil ici au lycée.
Un autre élève, qui les avait repérées lui aussi, lui avait demandé discrètement si c'était des vraies, David avait répondu affirmativement en lui montrant qu'elles s'ouvraient bien avec une clé. L'autre élève avait lancé une remarque du genre "Ah ouais trop cool" avant de se faire rappeler à l'autre par la prof, ce qui avait arrêté leur conversation. A partir de là, ma curiosité amusée m'avait incité à garder un œil sur David (aussi discrètement que possible) pendant les pauses entre les cours pour voir s'il allait "se passer quelque chose" en rapport avec les fameuses menottes…
Ma curiosité n'a pas mis très longtemps à être satisfaite: dès la pause de 10 heures ce jour-là, un autre garçon de la classe qui discutait en s'appuyant contre un radiateur avait eu la surprise de se retrouver menotté au tuyau de chauffage (David était arrivé par derrière et avait agi par surprise sans qu'il ait le temps de réagir). Eclat de rire général pendant qu'il s'acharnait sur les menottes pour tenter en vain de se libérer, et en répétant "Non allez c'est pas drôle! Qui c'est qu'a les clés de ce truc?". Autour de lui les autres lançaient des plaisanteries à 2 balles du genre "T'as plus qu'à te couper la main si tu veux partir de là" ou encore "J'espère que t'étais allé aux toilettes avant, hein…". Après l'avoir laissé se débattre encore un peu, David était venu le libérer: c'était l'heure de retourner en cours.
Plusieurs autres se sont fait piéger, même si l'effet de surprise fonctionnait de moins en moins: la plupart des gens dans la classe se méfiaient de lui maintenant. Je n'étais pas présent à chaque fois évidemment, mais j'entendais parler de certains de ses "exploits" au travers des conversations dans les couloirs. Sans surprise les filles constituaient ses cibles préférées, celles de notre classe (hélas peu nombreuses) mais aussi toutes les autres qu'il connaissait dans le lycée. Je suis à peu près certain qu'il avait dû piéger un jour ma binôme de travaux pratiques (ils étaient sortis ensemble pendant quelques temps l'année précédente) mais j'étais malheureusement pas présent pour y assister. Telle que je la connaissais elle avait dû beaucoup râler…
En revanche j'avais assisté à des scènes… disons, intéressantes. Une fois pendant la pause entre deux cours il avait menotté par surprise le poignet d'une fille de la classe et s'était attaché l'autre menotte à son propre poignet, puis l'avait emmenée dans les toilettes malgré ses protestations (vu la situation et la carrure de David, elle pouvait difficilement faire autrement que de le suivre). Je n'avais pas pu voir la suite parce qu'il y avait plein de curieux qui se pressaient à l'entrée pour regarder, mais j'avais entendu dire qu'il l'avait attachée à un robinet du lavabo. La suite était facile à deviner car lorsqu'elle est ressortie, non seulement elle se frictionnait le poignet, mais elle était aussi passablement trempée de la tête aux pieds (bon c'était le début de l'été et il faisait chaud, mais quand même…). Même la prof avait rigolé quand elle était entrée ensuite dans la salle de cours encore un peu ruisselante.
Une autre fois, juste devant le lycée, il avait voulu s'amuser avec une autre fille de notre classe, mais elle avait vu venir le piège. Quand il avait voulu la menotter elle s'était débattue en rigolant avec beaucoup d'énergie, et en le provoquant un peu genre "Tu m'auras jamais! T'arriveras pas à me les mettre!". Ils avaient dû s'y mettre à deux pour l'immobiliser mais elle s'était finalement retrouvée menottée aux barreaux d'une fenêtre du rez-de-chaussée, le tout sous les yeux incrédules du petit ami de la jeune femme (ou du moins, il essayait de sortir avec elle). Puis David l'avait laissée là et était retourné dans le lycée. Elle continuait de rigoler malgré tout et lui criait sur un ton faussement affolé "Non t'en vas pas s'te plait! Promis je ferai tout ce que tu voudras si tu me détaches!". Son "pseudo petit ami" avait moyennement apprécié la plaisanterie, par contre il s'était mis en tête de libérer la belle prisonnière, et avait tellement tiré sur la chaine des menottes qu'elle avait fini par casser (il faut dire que c'était un modèle bas de gamme destiné aux jeux érotiques, pas très solide). Du coup quand David était revenu avec quelques-uns de ses amis pour la taquiner, il avait eu la surprise de ne retrouver qu'une seule menotte fixée au barreau tandis qu'elle s'était sauvée en conservant l'autre au poignet! Autant dire qu'il était assez dépité… Elle était revenue ensuite pour qu'il la débarrasse de son encombrant bracelet. Il me semble qu'il les avait réparées par la suite, mais je ne l'avais pas revu s'en servir.
Voilà pour la petite histoire. Quant à savoir si David était amateur de bondage, ou bien seulement amateur de plaisanteries d'un goût douteux (certaines filles avaient bien rigolé mais d'autres avaient plutôt fait la tête ou avaient même un peu paniqué), difficile à dire. Je n'en ai jamais discuté avec lui. Par la suite il m'est arrivé de me demander si j'aurais aimé faire partie de ses "victimes" (puisqu'il y avait aussi quelques garçons dans le tas). Au fond, je crois que oui…
J'étais en première dans un lycée technique. Un matin en cours de maths, en jetant machinalement un coup d'œil en direction de mon voisin dans la rangée à ma gauche (un dénommé David) après avoir entendu de curieux cliquetis métalliques, j'avais eu la surprise de le voir manipuler machinalement sous le bureau une paire de menottes…! Scène improbable en plein cours mais bien réelle, il s'amusait à les ouvrir puis à les refermer dans le vide. Peut-être qu'elles étaient neuves et qu'il vérifiait juste qu'elles fonctionnaient bien avant de s'en servir (auquel cas c'était une sage précaution). Assez stupéfait, je l'observais avec insistance en essayant de ne pas me faire remarquer par la prof de math (qui avait certes l'habitude que je sois distrait pendant ses cours, mais ce n'était pas une raison).
J'avais une petite idée de l'endroit où il avait pu se les procurer: quelques semaines plus tôt j'avais repéré une paire identique dans la vitrine d'un petit magasin à quelques minutes du lycée, un endroit où on vendait des vêtements d'un style particulier et peu discret (du genre destinés aux fans de hard rock, aux bikers et autres rebelles en tous genres). Elles avaient bien sûr attiré mon attention et me faisaient envie, mais si leur prix parait dérisoire aujourd'hui (vendues cent Francs soit une quinzaine d'Euros) à l'époque pour le budget d'un lycéen ça paraissait déjà un peu cher… Je pouvais donc supposer qu'il les avait achetées là-bas, par contre je me demandais (un peu naïvement) ce qu'il pouvait bien vouloir faire avec un truc pareil ici au lycée.
Un autre élève, qui les avait repérées lui aussi, lui avait demandé discrètement si c'était des vraies, David avait répondu affirmativement en lui montrant qu'elles s'ouvraient bien avec une clé. L'autre élève avait lancé une remarque du genre "Ah ouais trop cool" avant de se faire rappeler à l'autre par la prof, ce qui avait arrêté leur conversation. A partir de là, ma curiosité amusée m'avait incité à garder un œil sur David (aussi discrètement que possible) pendant les pauses entre les cours pour voir s'il allait "se passer quelque chose" en rapport avec les fameuses menottes…
Ma curiosité n'a pas mis très longtemps à être satisfaite: dès la pause de 10 heures ce jour-là, un autre garçon de la classe qui discutait en s'appuyant contre un radiateur avait eu la surprise de se retrouver menotté au tuyau de chauffage (David était arrivé par derrière et avait agi par surprise sans qu'il ait le temps de réagir). Eclat de rire général pendant qu'il s'acharnait sur les menottes pour tenter en vain de se libérer, et en répétant "Non allez c'est pas drôle! Qui c'est qu'a les clés de ce truc?". Autour de lui les autres lançaient des plaisanteries à 2 balles du genre "T'as plus qu'à te couper la main si tu veux partir de là" ou encore "J'espère que t'étais allé aux toilettes avant, hein…". Après l'avoir laissé se débattre encore un peu, David était venu le libérer: c'était l'heure de retourner en cours.
Plusieurs autres se sont fait piéger, même si l'effet de surprise fonctionnait de moins en moins: la plupart des gens dans la classe se méfiaient de lui maintenant. Je n'étais pas présent à chaque fois évidemment, mais j'entendais parler de certains de ses "exploits" au travers des conversations dans les couloirs. Sans surprise les filles constituaient ses cibles préférées, celles de notre classe (hélas peu nombreuses) mais aussi toutes les autres qu'il connaissait dans le lycée. Je suis à peu près certain qu'il avait dû piéger un jour ma binôme de travaux pratiques (ils étaient sortis ensemble pendant quelques temps l'année précédente) mais j'étais malheureusement pas présent pour y assister. Telle que je la connaissais elle avait dû beaucoup râler…
En revanche j'avais assisté à des scènes… disons, intéressantes. Une fois pendant la pause entre deux cours il avait menotté par surprise le poignet d'une fille de la classe et s'était attaché l'autre menotte à son propre poignet, puis l'avait emmenée dans les toilettes malgré ses protestations (vu la situation et la carrure de David, elle pouvait difficilement faire autrement que de le suivre). Je n'avais pas pu voir la suite parce qu'il y avait plein de curieux qui se pressaient à l'entrée pour regarder, mais j'avais entendu dire qu'il l'avait attachée à un robinet du lavabo. La suite était facile à deviner car lorsqu'elle est ressortie, non seulement elle se frictionnait le poignet, mais elle était aussi passablement trempée de la tête aux pieds (bon c'était le début de l'été et il faisait chaud, mais quand même…). Même la prof avait rigolé quand elle était entrée ensuite dans la salle de cours encore un peu ruisselante.
Une autre fois, juste devant le lycée, il avait voulu s'amuser avec une autre fille de notre classe, mais elle avait vu venir le piège. Quand il avait voulu la menotter elle s'était débattue en rigolant avec beaucoup d'énergie, et en le provoquant un peu genre "Tu m'auras jamais! T'arriveras pas à me les mettre!". Ils avaient dû s'y mettre à deux pour l'immobiliser mais elle s'était finalement retrouvée menottée aux barreaux d'une fenêtre du rez-de-chaussée, le tout sous les yeux incrédules du petit ami de la jeune femme (ou du moins, il essayait de sortir avec elle). Puis David l'avait laissée là et était retourné dans le lycée. Elle continuait de rigoler malgré tout et lui criait sur un ton faussement affolé "Non t'en vas pas s'te plait! Promis je ferai tout ce que tu voudras si tu me détaches!". Son "pseudo petit ami" avait moyennement apprécié la plaisanterie, par contre il s'était mis en tête de libérer la belle prisonnière, et avait tellement tiré sur la chaine des menottes qu'elle avait fini par casser (il faut dire que c'était un modèle bas de gamme destiné aux jeux érotiques, pas très solide). Du coup quand David était revenu avec quelques-uns de ses amis pour la taquiner, il avait eu la surprise de ne retrouver qu'une seule menotte fixée au barreau tandis qu'elle s'était sauvée en conservant l'autre au poignet! Autant dire qu'il était assez dépité… Elle était revenue ensuite pour qu'il la débarrasse de son encombrant bracelet. Il me semble qu'il les avait réparées par la suite, mais je ne l'avais pas revu s'en servir.
Voilà pour la petite histoire. Quant à savoir si David était amateur de bondage, ou bien seulement amateur de plaisanteries d'un goût douteux (certaines filles avaient bien rigolé mais d'autres avaient plutôt fait la tête ou avaient même un peu paniqué), difficile à dire. Je n'en ai jamais discuté avec lui. Par la suite il m'est arrivé de me demander si j'aurais aimé faire partie de ses "victimes" (puisqu'il y avait aussi quelques garçons dans le tas). Au fond, je crois que oui…
