La thérapie ou à la découverte des tentations

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Mars34230
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La thérapie ou à la découverte des tentations

Message par Mars34230 »

Nouvelle histoire…. J’espère avoir du temps pour mener l’écriture et les contraintes en parallèle

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Chapitre 1 : Premiers échanges



Caroline est une jeune femme âgée de 35 ans, elle a une silhouette assez athlétique mesurant 1m80, passionnée de sports, elle pratique régulièrement la course à pied et le tennis, sa longue chevelure brune coiffée régulièrement, pour le sport et pour sa vie de tous les jours, en une queue de cheval. Derrière ses yeux verts se cache une femme ambitieuse et rien ne laisse transparaître la moindre faiblesse dans ses traits de caractère. Fille unique et célibataire, elle s’est toujours fermée aux relations amoureuses. Sur le plan professionnel, elle a monté sa propre entreprise de consulting et de management auprès d’entreprises, elle s’est construit une réputation et un standing important et son travail est reconnu par tous ses clients et elle s’habille régulièrement en robes, jupes, chemisiers, tailleurs, assez haut de gamme….

Cependant, rien ne laisse transparaitre et aucun reflet de son « côté obscur », cette partie d’elle sombre et secrète … Depuis son adolescence, entre les camps de scout, des cours de théâtre et d’autres jeux avec ses camarades, elle s’est découvert un plaisir « interdit », un secret inavouable : elle s’intéresse à des jeux de liens, de demoiselle en détresse (rôle qu’elle aimait particulièrement jouer) … Mais depuis qu’elle s’est construite, elle a oublié ce sentiment d’abandon et n’a rien laissé paraître sur ces fantasmes … C’est surtout la nuit que ces rêves l’emportent, lui font sentir l’impuissance d’être prisonnière, mais des pincements aux lèvres dans son sommeil démontrent un plaisir non dissimulé de se retrouver, un jour, telle la Caroline de ses rêves, prisonnière et impuissante…

Elle décide donc de prendre rendez-vous chez la psychanalyste, spécialisée dans les pulsions et les rêves, le Docteur Charlotte Portel, réputée dans le milieu pour ses méthodes apaisantes et relaxantes. Arrivée au cabinet pour la consultation, Caroline voit qu’il n’y a pas de secrétariat mais juste une salle d’attente avec un panneau : « Bienvenue, installez-vous et laissez-vous guider ».

Elle pénètre donc dans le salon de consultation et voit juste un bureau en fond, un canapé et deux fauteuils autour d’une table basse… Elle entend une voix du fond d’une petite salle, dont la porte est entrouverte derrière le bureau, lui dire de s’installer sur le canapé. Caroline s’exécute et elle voit s’approcher d’elle une femme, mesurant environ 1m75 vêtue d’un chemisier blanc, une jupe noire, des cheveux noirs détachés tombants sur ses épaules et des yeux bleus, couverts par une paire de lunettes, quasiment l’archétype d’une professeure des écoles…

La médecin s’assied sur un fauteuil, en face de sa patiente allongée sur le canapé, l’observe et commence à s’adresser à elle ainsi :

« Bonjour Caroline,

Je suis le Docteur Charlotte Portel, je suis là pour vous aider à faire tomber les barrières de vos rêves, à exploiter le potentiel de vos fantasmes avec une méthode participative révolutionnaire que j’ai développé personnellement en étant dans l’interaction avec mes patients et en utilisant leurs troubles, leurs inquiétudes pour les libérer et les soigner, maintenant je vous laisse vous présenter avant qu’on explore votre subconscient, le voyage sera intéressant. »

La femme d’affaires se sent à la fois déconcertée mais aussi comme libérée par la mise en condition du médecin… Elle répond :

« Je me nomme Caroline Salses, je suis experte en communication, management et consulting pour les entreprises afin de permettre leur développement et leur importance en vue des clientèles cibles. Je me suis construite seule et j’ai toujours refusé les relations amoureuses car je me méfie des hommes, j’aime le sport … Je suis là aujourd’hui car je voudrais tant faire resurgir mes plaisirs inavouables, mon côté sombre … »

Le Dr Portel prend note pour cibler le profil de sa patiente et d’un geste simple de la main droite qui tient son stylo, elle dit à sa patiente :

« Bien Caroline, expliquez-moi ces passions inavouables, quels sont ces pulsions qui vous bloquent ? »

La jeune femme comprend que cette consultation va permettre de poser les bases d’une thérapie qui pourrait l’aider à se libérer et elle présente au médecin ses pulsions de la façon suivante :

« Docteur, depuis mon adolescence, je ne sais pas pourquoi je ressens l’envie dans mes rêves d’être ligotée, bâillonnée, impuissante dans mon lit, parfois en tenue la plus simple, parfois dans un costume différent : soubrette, pompom girl, policière… Je sens que je me mords les lèvres, que je me sens libre quand je fais ces rêves… Mais voilà à mon réveil, je ressens la frustration de ne pas être entravée, je voudrais tant que ça dure un peu plus.

J’ai développé cette passion des liens lorsque, quand j’étais chez les scouts, on apprenait à faire des liens solides et parfois des jeux avec mes cousins ou avec les scouts où, à chaque distribution de rôle, je jouais la demoiselle en détresse que l’on devait délivrer mais je n’ai jamais rencontré de partenaire pour explorer ce côté obscur … »

Derrière ses lunettes, la psychologue prend minutieusement note de la description de ces fantasmes vécus par Caroline et, une fois la présentation du problème identifiée, elle se lève, va chercher un foulard noir et reviens sur son fauteuil face à sa patiente. Elle lui tend le foulard et lui dit :

« Je vois le problème Caroline, pour ce premier contact, je vais vous proposer un exercice simple qui va durer quelques minutes : mettez ce bandeau sur vos yeux et ensuite, vous mettez vos poignets dans votre dos, vous n’écouterez que ma voix durant cet exercice … Après nous élaborerons un plan thérapeutique pour vous libérer et pour que vous puissiez gagner en assurance et vous ouvrir peut-être aux relations aux autres… Débutez dès maintenant, mettez le foulard… »

Caroline s’exécute, elle s’applique minutieusement le foulard sur les yeux, prends soin de le serrer autour de sa tête passant bien derrière sa queue de cheval. La docteure commence alors à donner ses consignes :

« Tout d’abord, mettez vos poignets et vos bras dans le dos, imaginez-vous les poignets et les coudes attachés, et quelques tours de cordes autour de votre poitrine… Croisez vos chevilles, collez vos genoux ensemble et pareil, visualisez vos jambes attachées par des cordes aux chevilles, au-dessus et en dessous des genoux… Comment vous sentez-vous ? »

« Prisonnière mais ces entraves, même invisibles, semblent si chaleureuses et si sécurisantes, être aveugle amplifie ce sentiment d’impuissance d’abandon … » répond Caroline, appliquant la moindre consigne de la psychologue

Charlotte poursuit alors son exercice, en allant chercher un nouveau foulard et en le plaçant sur la bouche et entre les lèvres de sa patiente, elle le serre en disant :

« Maintenant, avec ce bâillon, essayez de me dire, en une phrase, le ressenti , essayer de communiquer … une fois cette partie finie, essayez de vous débattre une dizaine de minutes pour vous libérer mais vu que les liens sont invisibles n’oubliez pas que vous êtes attachée et que votre haut du corps ainsi que vos jambes représentent deux paquets solidement liés et indivisbles mais bien distinct. »

Caroline tente donc de parler :

« Mmmph mmph mmmmph ! »

Et ensuite elle mime une lutte pour tenter de se libérer comme si les liens étaient bien présents … L’exercice dure un quart d’heure jusqu’au moment où le Dr Portel s’approche de sa patiente, lui donne un baiser sur le bâillon et lui dit, en ôtant les foulards :

« Fin de l’exercice, je vous félicite on a pu voir comment travailler ces fantasmes… J’ai la thérapie parfaite pour vous mais il faudra qu’elle soit personnalisée et ce sera par séance de 2 heures à votre domicile, une à deux fois par semaine, il nous faudra donc du matériel, des costumes mais aussi apprendre à basculer entre votre fantasme de prisonnière vers aussi un rôle plus dominant, le but est d’ici un mois de vous ouvrir aux relations et trouver quelqu’un avec qui partager vos fantasmes… Maintenant dîtes-moi comment vous avez vécu cette première séance… »

Caroline respire un bon coup et dit à la psychologue :

« Merci Docteur, cette première séance a été vraiment intéressante et j’ai hâte d’aller plus loin encore … Comme je l’ai dit sous mon bâillon, c’est si bon de s’abandonner ainsi, j’espère pouvoir explorer d’autres facettes de moi-même… J’ai hâte de commencer la thérapie.. »

La docteure regarde son agenda et propose à la jeune femme :

« Bien Caroline, nous sommes vendredi aujourd’hui, je vous propose deux séances le mardi et le jeudi de 18h à 20h jusqu’à la fin de la thérapie. Je vous revois donc mardi à 18h, on va explorer votre plus grand désir … »

Caroline se lève, note ses rendez-vous et dit :

« Merci Docteur, à mardi ! »

La femme d’affaire quitte le cabinet, repense à l’exercice fait durant la séance et se dit que de belles promesses peuvent découler de cette thérapie… Elle compte sur ce voyage en introspection pour se libérer et s’abandonner réellement à ses fantasmes.
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Re: La thérapie ou à la découverte des tentations

Message par Mad Hatter »

Et bien il s'agit d'ouvrir ses perspectives.
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Ou est-ce l'inverse ?
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J'aime tout type de lien, mais mes préférences se tournent plutôt vers les menottes (pour leur côté rapide et efficaces), mais surtout vers les cordes (chanvre, coton, polypropylene...) qui permettent une immobilisation beaucoup plus efficace avec une sensation sur la peau très agréable.

J'apprécie depuis peu les bâillon boule, car je trouve que ça renforce grandement l'impression de vulnérabilité du fait de ne pas pouvoir l'enlever une fois les mains bien attachées.

J'adore mon chat également, à part quand il vient me déranger pendant un bondage...

Et j'adore surtout ma femme qui me permet de m'épanouir encore plus dans mon amour pour les liens !
Ce que je déteste : Un bondage trop facile à défaire. J'en ai déjoué un paquet, même difficile au premier abord, mais cela devient de plus en plus rares grâce à l'expérience grandissante de ma femme (pour mon plus grand plaisir), et ma capacité à pratiquer le self bondage de manière toujours plus efficace.

Je n'aime pas non plus tout ce qui s'apparente à du SM hard. La domination doit rester très soft pour que j'apprécie.

Je déteste les courbature pendant un bondage, notamment les douleurs à l'épaule, ce sont elles qui me fixent ma limite de temps à ne pas dépasser lors de mes séances de ligotage.
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Re: La thérapie ou à la découverte des tentations

Message par BondageStef »

Voilà comment faire apprécier à quelqu'un les mardi et jeudi :D
J'irai bien me faire psychanalyser par ce Docteur Charlotte Portel, j'ai justement du temps libre les mardi et jeudi :twisted:
Je suis curieux de connaître la suite de cette thérapie
Quand je pense qu'il existe des personnes dans ce monde qui peuvent toucher une corde sans penser un seul instant au bondage :shock:
Comme je les plains :tap: Elles ne savent pas ce qu'elles loupent :admire: :police: :bandeau: :gagged:

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Mars34230
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Re: La thérapie ou à la découverte des tentations

Message par Mars34230 »

Voici la suite, aujourd’hui publication de deux chapitres

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Chapitre 2 : La découverte des liens



Le mardi suivant, Caroline a fini sa journée à 17 heures, elle s’est organisé son agenda professionnel afin de pouvoir suivre sa thérapie avec le Docteur Portel chaque mardi et jeudi de 18 heures à 20 heures. Vêtue d’un chemisier blanc et d’une jupe crayon noire, avec en dessous un ensemble de lingerie de couleur rouge à dentelle blanche, elle délaisse sa queue de cheval pour un chignon des plus solennel. Son maquillage demeure simple, avec un rouge à lèvres rouges et un fard à paupières mauve, ses cils relevés avec du mascara, l’experte en consultation et pilotage d’entreprise abandonne son côté strict afin de se montrer plus « vulnérable » …

Elle habite dans un quartier résidentiel et sa maison est au bout de la rue avec un grand jardin et une grande piscine, c’est une villa avec un rez-de-chaussée comprenant un grand salon et une cuisine ouverte, à l’étage sa chambre, un bureau et une salle de bain… Le rez-de-chaussée, par ses portes vitrées, laisse entrer la lumière du jour et des rideaux occultants dorés ornent chaque ouverture de ses portes fenêtres donnant accès au jardin et au bord de la terrasse avec piscine…

Il est presque 18 heures lorsqu’on sonne à la porte, Caroline va ouvrir et voit le Docteur Portel sur le pas de la porte avec un grand sac de sport. La jeune femme invite sa thérapeute à s’installer sur l’un des fauteuils du salon, lui propose à boire avant le début de la séance et elle jette un regard curieux à ce sac de sport. La psychanalyste s’installe sur le fauteuil et Caroline prend place face à elle sur le canapé. Il est 18 heures lorsque le Dr Portel prend la parole et débute la séance :

« Bonsoir Caroline, je déclare donc ouverte cette première séance personnalisée. Elle va se dérouler en trois temps : la première étape est que vous me racontiez deux épisodes marquants, rêve ou expérience, où vous avez déjà été attachée, ensuite pour le second temps, on va refaire l’exercice et on va, au fur et à mesure ajouter du matériel, contenu dans ce sac, je demanderai régulièrement votre ressenti et enfin, la dernière demi-heure servira de bilan de cette séance et on élaborera le projet thérapeutique ensemble »

Caroline écoute attentivement les consignes et le déroulé de la séance et, soudain, est invitée par sa thérapeute à commencer à raconter ses épisodes marquants. Elle débute donc son récit :

« J’ai deux épisodes qui m’ont marqué au niveau des liens ; tout d’abord, un rêve que je fais régulièrement, je suis vêtue en soubrette dans un grand cabinet, je fais le ménage avec des chaînes aux coudes, aux poignets et aux chevilles, un étrange bâillon, comme une boule m’empêche de parler et une fois ma tâche terminée, mes poignets et mes coudes sont reliés par des cordes dans mon dos, et couverts par un gant unique en cuir. Je me retrouve enfermée, on me met un bandeau opaque sur les yeux et, suspendue par le gant au fond d’un placard pour la nuit, je gémis derrière mon bâillon … Ensuite, je me réveille de ce rêve.

Le second épisode est une expérience qui m’a beaucoup marquée tant on a pris du plaisir à monter ce projet… Avec ma troupe de théâtre, on avait monté « Le bal des voleurs » de Jean Anouilh et on a pris des libertés avec la mise en scène. Je joue le rôle de Juliette et la scène où elle découvre la supercherie et décide, par amour de suivre Gustave dans son coup, on a grossi le trait et je me suis retrouvée sur scène ligotée à une chaise et bâillonnée avec un foulard mais j’y ai pris du plaisir le court instant où cela a duré … »

La psychanalyste prend note des récits de Caroline et en regardant sa montre, prends à nouveau la parole et dit :

« Bien Caroline, ces récits sont forts intéressants et pour le théâtre, le plaisir reflète un désir caché, quant à votre rêve, il faut aller explorer plus en profondeur et dévoiler votre vraie nature, et voir si vous vous situez entre la soumission, la domination ou un « entre-deux » qui évolue en fonction du désir et des jeux … Nous allons passer à la seconde phase de cette séance, on va découvrir les sensations avec le matériel… Déjà, remettez-vous en position d’exercice avec les poignets croisés dans le dos et les chevilles croisées, ensuite laissez-vous faire … »

A cet instant, la jeune femme s’exécute et se mets en position, le Docteur Portel, ferme les rideaux, lui détache les cheveux, lui bande les yeux avec un foulard de soie noir et opaque, Caroline se laisse habiter par les bruits autour ainsi que les gestes de sa thérapeute, qui débute lentement à poser une première corde sur les poignets croisés, elle fait plusieurs tours de cordes et serre le nœud bien en place, elle reproduit le même geste avec les coudes et achève le haut du corps, après avoir déboutonné le chemisier en attachant la poitrine en forme de pentagramme et descends le soutien-gorge pour faire ressortir la poitrine .. Elle invite dès lors sa patiente à partager ses impressions :

« Ces liens sont si bien placés, si sécurisants, mon buste et mes bras sont indissociables et il m’est impossible de me libérer malgré mes essais de lutte. - dis Caroline en testant ses liens à l’aveugle…- mais pourquoi dois-je être déshabillée ? »

Le Docteur Portel s’approche d’elle et lui dit :

« Ce n’est que le début mais être ainsi dévêtue vous fera sentir encore plus impuissante, passons à la suite… »

Sans rien dire de plus, la psychanalyste relève la jupe de sa patiente et attache autour de la taille un crotchrope, si serré qu’une fois passé sur le vagin et relié aux poignets, chaque vibration imposée à Caroline sera difficilement contrôlable et risque fort de déclencher des pulsions encore inconnues chez la jeune femme… la thérapeute poursuit son ouvrage en attachant les chevilles croisée avec une corde, à l’identique des poignets et attache encore deux nouvelles cordes en dessous et au-dessus des genoux, elle invite une nouvelle fois Caroline à faire part de son ressenti :

« Ce lien à ma taille me provoque à chaque lutte des vibrations, des pulsions de plaisir, et mes jambes ainsi liées ne m’offrent aucun moyen, mis à part en sautillant, de m’échapper … je ressens à la fois de l’inquiétude mais aussi du plaisir, c’est si étrange … »

Toujours en silence, Charlotte Portel allonge sa patiente sur le canapé et relie, dans un nouveau lien passant par les coudes, les chevilles et les poignets ensembles dans un hogtie des plus stricts, elle pose la question à Caroline :

« Bien ma petite patiente innocente, avez-vous un dernier mot à dire ? »

Caroline tente de se débattre mais rien ne bouge et elle dit :

« Docteur, ce n’est pas ce que j’attendais … »

Ne laissant pas sa patiente terminer, la thérapeute l’embrasse un court instant sur les lèvres et, en laissant échapper un gémissement de plaisir Caroline laisse sa bouche suffisamment ouverte pour sentir une boule s’insérer entre ses lèvres, une sangle passant sous son menton et une autre qui vient s’attacher derrière la nuque dans une boucle et à un cran très serré !

Caroline, surprise, laisse échapper un soupir de surprise et quand elle tente de dire un mot, ne sort qu’un léger gémissement malgré sa frustration :

« Mmmmmmmmmmmmmmph !!!!! »

Le Docteur Portel prend quelques photos de sa patiente ainsi harnachée et en lui caressant la joue et les cheveux détachés de Caroline, s’approche d’elle et lui dit :

« Ma douce Caroline, cela fait partie de la thérapie, notre séance a débuté il y a une heure déjà et te voici face à l’impuissance la plus totale, je vous laisse profiter une demi-heure pour tester chaque lien et d’ici la moitié de ce temps j’ôterai votre bandeau et je vous présenterai un miroir pour que vous puissiez vous voir dans cet état d’abandon et encore une fois, totalement soumise aux liens … »

Observant chaque réaction de sa patiente, elle prend minutieusement chaque note des comportements : débats frénétiques, gémissements incessants derrière le bâillon … Au bout d’un quart d’heure, le Docteur Charlotte Portel est allée chercher le miroir sur pied de la salle de bains et le positionne devant le canapé et ôte le bandeau à sa patiente. Pendant quinze minutes, la consulting manager se découvre, incapable de faire mieux que de se tortiller dans des liens, comme un misérable ver de terre, prisonnière, impuissante et ce bâillon-boule qui la fait baver, à demi-nu sur son canapé, les cheveux en bataille à cause des luttes incessantes, les rideaux tirés … Elle comprends, malgré sa frustration, qu’elle a cherché ces sensations, que c’est le but de cette thérapie et commence à s’apaiser, à observer chaque lien, et sa culotte humide à cause des frottements du crotchrope et les sensations entraînées par ses débats, elle sent désormais monter en elle d’autres sensations en s’abandonnant ainsi aux vibrations de son corps qui se font, à chaque mouvement, plus intenses et, comme pour clôturer ce temps « découverte » de la séance, elle laisse échapper, derrière son bâillon un violent orgasme, si nouveau mais si libérateur pour elle …

Charlotte Portel détache minutieusement sa patient, lien par lien et termine par le bâillon-boule, elle entrepose tout le matériel sur la table basse du salon … Caroline se rhabille en remontant son soutien-gorge, refermant son chemisier, descendant sa jupe, et elle s’assieds sur le canapé après avoir pris un verre d’eau pour d’hydrater. C’est alors que la thérapeute prend la parole :

« Bien on est arrivés au bilan de cette séance, tout d’abord vos récits vont servir pour explorer ce côté obscur que vous refoulez, l’étape des liens, j’ai vu de la frustration devenir apaisement et de la curiosité devenir plaisir… Vous savez que vous avez besoin de cette thérapie et pour définir si vous êtes soumise ou dominatrice… On va exploiter chaque chose et d’ici un mois vous pourrez à nouveau vous ouvrir à d’autres découverte comme les relations amoureuses ou simplement des jeux … Je veux maintenant vous entendre sur cette expérience … »

Caroline, après avoir repris ses esprits, contemplant à nouveau les liens et le bâillon-boule posés sur la table basse, commence ainsi à raconter son expérience :

« Je savais qu’on allait venir à utiliser les liens, mais je n’étais pas préparée au fait d’être à demi-nue, saucissonnée et incapable de bouger si ce n’est en me tortillant… La sensation de cette boule a été une surprise c’est à la fois si gênant mais si agréable et être ainsi silencieuse a été une nouveauté moi qui suis très bavarde … et enfin, ce lien à ma taille… chaque frottement me provoquait des sensations nouvelles et, vu que je n’ai pas l’habitude de ce genre de vibrations, je me suis laissée envahir et j’ai laissé échapper un orgasme … De toute la séance, impuissante, à demi-nue, la bave qui coulait du bâillon et chaque sensation … Je me suis vue face au miroir à la fois coupable, honteuse mais, une fois apaisée, à la fois aussi libérée et curieuse de connaître la suite …. Et enfin, j’avoue, j’ai adoré le baiser … »

La thérapeute a bien pris note et conclut ainsi la séance en disant :

« Caroline, voici ce que je vous propose, jeudi pour la prochaine séance on travaillera avec le costume, ensuite, on verra la suite de cette thérapie et d’ici quinze jours on étudiera votre comportement en tant que dominatrice … D’ici trois semaines on fera un bilan complet. Je vais prendre congés et exceptionnellement, la séance de jeudi sera à mon cabinet. Bonne soirée Caroline et à jeudi »

La jeune femme raccompagne la psychothérapeute, prend un bon repas, une bonne douche et, au moment de se coucher, elle reçoit un message sur son téléphone de la psychanalyste : une photo d’elle durant la séance du jour, complètement impuissante sur le canapé , avec en légende : « Bon voyage Caroline au pays des liens … ». après avoir esquissé un sourire, enfilé une nuisette de soie blanche, la jeune femme se mets un foulard noir opaque sur les yeux, un autre autour de ses lèvres comme bâillon et elle se couche en répétant l’exercice de simulation des liens … Elle s’endort apaisée en repensant à sa séance de la journée… Elle espère se libérer des démons et devenir une autre femme après avoir terminé sa thérapie …. A quel prix trouvera-t-elle sa voie ?
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Re: La thérapie ou à la découverte des tentations

Message par Mars34230 »

Chapitre 3 : Le nouveau tournant : l’internement



Après avoir passé sa première séance agitée, Caroline entretient jusqu’au jeudi l’exercice avec foulard et bâillon pour dormir … Elle a posé la semaine suivante en congés pour mais il reste cette fameuse séance avec le Docteur Portel au cabinet de la spécialiste qui arrive … Pour cette troisième séance, elle décide de repasser chez elle s’habiller, après sa journée de travail, d’une tenue plus simple, un petit bustier et une jupe simple assortis, de couleur bleue, avec des collants opaques noirs. Elle se présente aussi les cheveux détachés

Elle arrive donc à 18 heures au cabinet et rentre donc dans la salle de consultation. Charlotte Portel l’attend et l’invite à s’installer sur le canapé. La thérapeute présente à sa patiente une boîte et lui propose d’aller dans le bureau l’ouvrir et d’enfiler la tenue qui s’y trouve. Caroline obéis aux consignes sans rechigner et sort, au bout de cinq minutes, habillée avec une blouse en satin noire ornée d’un tablier blanc et d’un chapeau de bonne en dentelle… Elle revient se présenter à la psychanalyste et la thérapeute s’approche d’elle en disant :

« Bien Caroline, pour la séance d’aujourd’hui vous serez ma soubrette, vous m’obéirez, approchez-vous un peu plus près s’il vous plaît »

La jeune femme s’exécute et le Docteur Portel lui dépose un nouveau baiser juste avant de la bâillonner avec le bâillon-boule… Elle menotte les coudes de Caroline dans le dos et avec une autre paire, elle attache les poignets devant le torse. Ensuite elle la fait asseoir, enlève les baskets de Caroline et lui met aux pieds des escarpins de 12 centimètres, elle relie avec une nouvelle chaine les cheville entre elles. Une fois apprêtée, Charlotte présente Caroline face au miroir et lui dit :

« La voici la soubrette de vos rêves, durant ces deux heures, vous allez faire le ménage et je déciderai ensuite de votre sort à la fin de cette séance, allez on ne traîne pas à s’admirer, fainéante ! »

Après une fessée bien claquée, Caroline sait qu’elle n’a pas le choix, elle fait le ménage dans le cabinet de fond en combles… Elle laisse trainer les oreilles et entend la thérapeute, au téléphone, dire :

« Je suis à la recherche d’une place pour une patiente, elle cherche à découvrir son côté obscur et ne sait pas trop où est sa place … »

Elle ne prête pas attention dans le doute et poursuis ses tâches, nettoyage, rangement et soudain sa thérapeute l’appelle et lui dit :

« Bien Caroline, vous ne rentrerez pas chez vous ce soir, je vous ai observé en soubrette et pour ce soir, je vais vous laisser dans le placard dormir, dès demain, je vous « hospitalise » pour une semaine dans un centre spécialisé dans les liens et les entraves …Je ferai un point téléphonique sur votre évolution et à la fin de la semaine on verra où vous en êtes de votre côté soumise … »

La jeune femme refuse et hoche la tête de mécontentement, elle tente de courir vers la porte malgré les chaines mais la psychanalyste ferme la porte du bureau et de la salle d’attente à clé … Caroline est prisonnière…. Charlotte l’attrape par le bras, l’allonge sur les genoux, baisse la culotte et lui donne vingt fessées plus fortes les unes que les autres … Elle détache les chaînes et attache les jambes avec des sangles, elle lie les poignets et les coudes avec des cordes et enferme le tout dans un immense gant de cuir, unique couvrant les bras jusqu’aux épaules … Elle amène Caroline dans le placard et par une chaine, elle suspend la soubrette par le gant avant de lui bander les yeux et de fermer la porte à clé …. Caroline n’en revient pas, son rêve est réel !!!

Le lendemain, la thérapeute ouvre le placard, libère Caroline du monogant, enlève les cordes des poignets et lui impose par-dessus la tenue de soubrette une camisole de cuir. Toujours bâillonnée et aveugle, la jeune femme sent qu’on la transporte jusqu’à une voiture et qu’elle voyage dans le coffre….

Une fois le véhicule arrêté, on décharge la prisonnière et l’agent d’accueil dit :

« Clinique Des Cordes, bonjour et bienvenue, présentez la patiente ! »

Caroline grommelle derrière son bâillon, elle entend Charlotte présenter le dossier :

« Je vous présente Caroline, experte en management qui cherche à découvrir ses limites, je demande pour elle une semaine d’internement avec liens, bâillons, bandeaux aussi … Ne lui enlevez pas sa tenue de soubrette, par contre, remplacez sa culotte par des couches, comme pour les bébés, stimulez-la aussi, elle recherche les sensations…

Je veux qu’à la fin de la semaine, elle ait suffisamment d’expérience de soumission et d’obéissance pour passer à la seconde phase de sa thérapie, celle de la colère, de la frustration et celle de la vengeance, je veux la pousser à explorer aussi son côté dominatrice …. En tant que médecin je demande un suivi quotidien sur l’évolution par mail pour son dossier… »

Elle sent qu’on la saisit de part et d’autre et qu’on l’amène dans une cellule capitonnée. Une fois installée, on lui retire la culotte et on lui met donc une couche …. Son internement ne fait que débuter …..

Durant toute la semaine, peu d’occasions sans bâillon, soumise aux vibrations incessantes des vibromasseurs sur son sexe, fessée à chaque tentative de désobéissance, l’humiliation de devoir faire ses besoins dans des couches, obligée de marcher parfois à quatre pattes, tenue en laisse comme une chienne, des fois exposée nue à la réception comme décoration, mais toujours habillée en soubrette …. Caroline sait que cette étape est la plus dure de la thérapie et elle n’apprécie pas du tout la façon dont sa thérapeute a organisé tout ça, sans la consulter, elle se fait intérieurement la promesse de se servir de cette frustration pour se venger … A la veille de la sortie, la directrice de l’établissement rentre dans la cellule et dit à la patiente:

« Caroline, tu as été une patiente exemplaire malgré ton traitement intense, une fois sortie, pourras-tu aider notre clinique à se développer ? Nous ne sommes pas une clinique psychiatrique, nous essayons de faire découvrir de nouvelles méthodes pour ceux qui cherchent leur côté obscur, pour ceux qui veulent libérer leurs désirs … »

Les yeux bandés et bâillonnée, toujours prisonnière, la jeune femme accepte de travailler sur le projet de cette clinique un peu spécifique… La porte de la cellule se referme pour la dernière fois du séjour et le soulagement, au travers d’un soupir, se fait ressentir chez Caroline …

Le lendemain, Charlotte vient chercher Caroline dans la camisole de force, avec ses affaires et toujours habillée en soubrette …. Elle installe cette fois-ci pour le retour sa patiente à côté d’elle ,lui ôte bandeau et bâillon et lui dit :

« Caroline, durant cette semaine, j’ai réfléchi : tu m’as manquée et j’ai décidé que pour franchir une étape dans notre relation de confiance que l’on se tutoie, que l’on s’appelle par nos prénoms et qu’on cesse cette relation médecin –patient … »

La jeune femme toujours harnachée mais libre de voir et de parole, réponds avec une pointe de colère :

« D’accord Charlotte, alors je ne vais pas y aller par quatre chemins … Cette semaine a été un calvaire, j’ai connu l’humiliation totale, pas une seconde de liberté ! Tu aurais dû me consulter avant de m’interner de force ! (en reprenant son calme) j’ai compris que j’aimais les liens, mais je ne pense pas être soumise … Je te jure que pour la prochaine phase de ma thérapie, je vais te faire payer cette semaine, prépare-toi à goûter ta médecine » ajoute-t-elle en ricanant ….

Charlotte est inquiète et revenue au cabinet, elle libère Caroline des liens, l’invite à aller se changer avec la tenue bleue qu’elle avait le jour de la consultation… Une fois revenue à des choses simples et libre, la jeune femme s’approche de sa thérapeute et l’embrasse langoureusement, elle dit ensuite :

« Un baiser comme un pacte, une promesse… A la fois, signe de mes sentiments pour toi ma belle Charlotte mais aussi à charge de revanche … »

Troublée la psychanalyste n’oppose aucune lutte et donne elle aussi un baiser … Les deux femmes ont succombé à leur tentation mais cette thérapie n’est pas encore finie, quelles surprises réserve-t-elle à nos deux héroïnes ?
“Ligote tes sentiments d'une formule, Emprisonne ta douleur d'une ceinture, Le loup qui ne montre jamais son sang Par l'autre loup sera laissé vivant.”

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Mad Hatter
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Re: La thérapie ou à la découverte des tentations

Message par Mad Hatter »

Et bien le plan de théraie de Charlotte semble fonctionner.
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Ou est-ce l'inverse ?
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rocame
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Re: La thérapie ou à la découverte des tentations

Message par rocame »

Quel récit ! J'ai hâte de lire la suite.......

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Mars34230
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Re: La thérapie ou à la découverte des tentations

Message par Mars34230 »

CHAPITRE 4 : L’éveil ou de l’autre côté du miroir

Le Mardi suivant son retour d’internement, Caroline a pris le temps de se reposer de commencer à travailler sur le projet marketing et sur la campagne publicitaire afin de développer, comme elle en a fait la promesse à la directrice, de la Clinique des Cordes … Malgré les sentiments naissants qu’elle a pour Charlotte sa thérapeute, elle compte bien lui donner une bonne leçon et ce, pas plus tard que lors de la prochaine séance…

Elle s’apprête en coiffant ses cheveux en un chignon strict, maquille ses yeux d’un fard à paupière rouge et d’un rouge à lèvres brillant, elle se met des boucles d’oreilles noires pendantes à strass et se vêtit d’une robe longue noire en cuir, moulante … Elle ajoute des gants opéra noir à ses mains, et des jambières noires avec talons de 15 centimètres… Elle s’admire dans la glace, voit le reflet d’une dominatrice et, jouant comme un rôle se parle à elle-même, comme si elle venait d’éveiller son côté maléfique :

« Bien Caroline, tu as trop subi de cette petite thérapeute …. Il est temps de lui faire payer ! Laisse-moi prendre le contrôle pour cette séance… »

Elle se regarde une nouvelle fois et ricane du piège qui se tend… C’est donc à 18 heures que Charlotte arrive pour la séance de psychothérapie sans se douter de ce que prépare sa patiente… Une fois arrivée à la porte de Caroline, après que les deux jeunes femmes se soient embrassées, elles s’installent dans le salon pour la consultation. Charlotte ouvre la séance en débutant de la sorte :

« Caroline, tout d’abord un petit bilan de ces deux premières semaines, les cordes ont été une libération, une révélation pour toi et le séjour à la Clinique des Cordes a eu, selon les résultats que j’ai pu avoir, a réveillé en toi une force de caractère et, vu ta tenue de ce soir, une frustration enfouie qui va peut-être inverser le rapport entre soumission et domination… Je te laisse me faire ton bilan avant qu’on poursuive cette séance… »

Caroline sourit, regarde sa médecin dans les yeux, et lui dit :

« Ma belle Charlotte, déjà je ne peux refouler mes sentiments pour toi depuis que tu m’as sortie de l’internement … Les liens sont si sécurisants une fois qu’on y est prisonnière dedans mais ce séjour en clinique a été si humiliant qu’il a éveillé en moi quelque chose que je ne contrôle pas, un côté sorcière, plus sombre, plus maléfique … Et tu ne vas pas tarder à t’en rendre compte …. »

Une fois ses propos terminés, la conseillère marketing passe derrière sa thérapeute et amante, lui carresse les épaules, descends lentement vers la poitrine … Charlotte se mordille les lèvres, laisse échapper quelques petits gémissements sans s’apercevoir que derrière elle sa patiente sort de son soutien-gorge un foulard qu’elle imbibe de chloroforme et sans ménagement le plaque sous le nez de la psychanalyste qui, sous la surprise, tente de se débattre, mais une voix à la fois autoritaire et rassurante lui dit :

« Laisse-toi faire …. Ne résiste pas, tu sais que ton cœur m’appartient, et puis n’oublie pas, je serai tendre avec toi mais aussi je serai ton chaos …. Abandonne-toi et fais-moi confiance … »

Charlotte cède finalement sans difficulté et apaisée par les propos de cette femme si fragile au départ et soudain pleine d’assurance ….Une fois sa victime assoupie, Caroline la monte dans la chambre, déshabille Charlotte la laisse nue sur le lit le temps d’aller chercher l’équipement qu’elle lui réserve… Tout d’abord, elle débute par les chevilles et les genoux attachés par plusieurs tours de cordes bien serrés, une fois le bas du corps lié, elle impose une couche avec deux vibromasseurs prévus pour stimuler chaque partie, elle attache ensuite les coudes et les poignets dans le dos avec des cordes, effectuant aussi un harnais en forme de cœur sur la poitrine de Charlotte, toujours en sommeil… Elle bâillonne la psychanalyste avec une sucette de bébé sanglée derrière la nuque pour la maintenir en place … Elle allonge enfin son amante sur le lit et attache les chevilles aux poignets dans un hogtie très serré… Elle lui impose un foulard noir sur les yeux, et des pinces sur les seins… Elle surveille en attendant que sa victime se réveille et au premier mouvement met en marche le double vibromasseur de la culotte, qu’elle monte progressivement au fil des minutes en intensité jusqu’au maximum ….

Les gémissements de Charlotte se font plus intenses, plus forts et Caroline s’approche de sa captive et lui murmure à l’oreille :

« Ne crois plus t’enfuir, mon petit bébé… Désormais c’est tout ton corps qui m’appartient ! »

Elle ôte le bandeau des yeux de Charlotte afin que la thérapeute se voit dans une glace et assiste ainsi à la touche finale : un collier avec une inscription en diamant : « BABY » posé autour de son cou et verrouillé par un cadenas …. Il est presque 20 heures et la séance est censée se terminer mais Caroline sonne à la fois la fin de la séance mais aussi de la liberté de Charlotte en concluant ainsi :

« Désormais ma chérie, tu seras mon amante, ma soumise et mon jouet … Tu m’as invité à révéler mon côté obscur et à lâcher prise et désormais, je sais que j’aime dominer l’autre … Profite bien car à partir de ce soir, rare seront tes instants de liberté… »

Elle retire le bâillon un court instant pour embrasser Charlotte, le lui remet et la laisse ainsi le temps de préparer la suite des évènements… Au final, la thérapie s’est trouvée être le plus beau piège pour la thérapeute et la plus maléfique des révélations pour la patiente …. Quel avenir réserve leur histoire ?
“Ligote tes sentiments d'une formule, Emprisonne ta douleur d'une ceinture, Le loup qui ne montre jamais son sang Par l'autre loup sera laissé vivant.”

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