La thérapie ou à la découverte des tentations
Publié : 11 juin 2023, 11:02
Nouvelle histoire…. J’espère avoir du temps pour mener l’écriture et les contraintes en parallèle
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Chapitre 1 : Premiers échanges
Caroline est une jeune femme âgée de 35 ans, elle a une silhouette assez athlétique mesurant 1m80, passionnée de sports, elle pratique régulièrement la course à pied et le tennis, sa longue chevelure brune coiffée régulièrement, pour le sport et pour sa vie de tous les jours, en une queue de cheval. Derrière ses yeux verts se cache une femme ambitieuse et rien ne laisse transparaître la moindre faiblesse dans ses traits de caractère. Fille unique et célibataire, elle s’est toujours fermée aux relations amoureuses. Sur le plan professionnel, elle a monté sa propre entreprise de consulting et de management auprès d’entreprises, elle s’est construit une réputation et un standing important et son travail est reconnu par tous ses clients et elle s’habille régulièrement en robes, jupes, chemisiers, tailleurs, assez haut de gamme….
Cependant, rien ne laisse transparaitre et aucun reflet de son « côté obscur », cette partie d’elle sombre et secrète … Depuis son adolescence, entre les camps de scout, des cours de théâtre et d’autres jeux avec ses camarades, elle s’est découvert un plaisir « interdit », un secret inavouable : elle s’intéresse à des jeux de liens, de demoiselle en détresse (rôle qu’elle aimait particulièrement jouer) … Mais depuis qu’elle s’est construite, elle a oublié ce sentiment d’abandon et n’a rien laissé paraître sur ces fantasmes … C’est surtout la nuit que ces rêves l’emportent, lui font sentir l’impuissance d’être prisonnière, mais des pincements aux lèvres dans son sommeil démontrent un plaisir non dissimulé de se retrouver, un jour, telle la Caroline de ses rêves, prisonnière et impuissante…
Elle décide donc de prendre rendez-vous chez la psychanalyste, spécialisée dans les pulsions et les rêves, le Docteur Charlotte Portel, réputée dans le milieu pour ses méthodes apaisantes et relaxantes. Arrivée au cabinet pour la consultation, Caroline voit qu’il n’y a pas de secrétariat mais juste une salle d’attente avec un panneau : « Bienvenue, installez-vous et laissez-vous guider ».
Elle pénètre donc dans le salon de consultation et voit juste un bureau en fond, un canapé et deux fauteuils autour d’une table basse… Elle entend une voix du fond d’une petite salle, dont la porte est entrouverte derrière le bureau, lui dire de s’installer sur le canapé. Caroline s’exécute et elle voit s’approcher d’elle une femme, mesurant environ 1m75 vêtue d’un chemisier blanc, une jupe noire, des cheveux noirs détachés tombants sur ses épaules et des yeux bleus, couverts par une paire de lunettes, quasiment l’archétype d’une professeure des écoles…
La médecin s’assied sur un fauteuil, en face de sa patiente allongée sur le canapé, l’observe et commence à s’adresser à elle ainsi :
« Bonjour Caroline,
Je suis le Docteur Charlotte Portel, je suis là pour vous aider à faire tomber les barrières de vos rêves, à exploiter le potentiel de vos fantasmes avec une méthode participative révolutionnaire que j’ai développé personnellement en étant dans l’interaction avec mes patients et en utilisant leurs troubles, leurs inquiétudes pour les libérer et les soigner, maintenant je vous laisse vous présenter avant qu’on explore votre subconscient, le voyage sera intéressant. »
La femme d’affaires se sent à la fois déconcertée mais aussi comme libérée par la mise en condition du médecin… Elle répond :
« Je me nomme Caroline Salses, je suis experte en communication, management et consulting pour les entreprises afin de permettre leur développement et leur importance en vue des clientèles cibles. Je me suis construite seule et j’ai toujours refusé les relations amoureuses car je me méfie des hommes, j’aime le sport … Je suis là aujourd’hui car je voudrais tant faire resurgir mes plaisirs inavouables, mon côté sombre … »
Le Dr Portel prend note pour cibler le profil de sa patiente et d’un geste simple de la main droite qui tient son stylo, elle dit à sa patiente :
« Bien Caroline, expliquez-moi ces passions inavouables, quels sont ces pulsions qui vous bloquent ? »
La jeune femme comprend que cette consultation va permettre de poser les bases d’une thérapie qui pourrait l’aider à se libérer et elle présente au médecin ses pulsions de la façon suivante :
« Docteur, depuis mon adolescence, je ne sais pas pourquoi je ressens l’envie dans mes rêves d’être ligotée, bâillonnée, impuissante dans mon lit, parfois en tenue la plus simple, parfois dans un costume différent : soubrette, pompom girl, policière… Je sens que je me mords les lèvres, que je me sens libre quand je fais ces rêves… Mais voilà à mon réveil, je ressens la frustration de ne pas être entravée, je voudrais tant que ça dure un peu plus.
J’ai développé cette passion des liens lorsque, quand j’étais chez les scouts, on apprenait à faire des liens solides et parfois des jeux avec mes cousins ou avec les scouts où, à chaque distribution de rôle, je jouais la demoiselle en détresse que l’on devait délivrer mais je n’ai jamais rencontré de partenaire pour explorer ce côté obscur … »
Derrière ses lunettes, la psychologue prend minutieusement note de la description de ces fantasmes vécus par Caroline et, une fois la présentation du problème identifiée, elle se lève, va chercher un foulard noir et reviens sur son fauteuil face à sa patiente. Elle lui tend le foulard et lui dit :
« Je vois le problème Caroline, pour ce premier contact, je vais vous proposer un exercice simple qui va durer quelques minutes : mettez ce bandeau sur vos yeux et ensuite, vous mettez vos poignets dans votre dos, vous n’écouterez que ma voix durant cet exercice … Après nous élaborerons un plan thérapeutique pour vous libérer et pour que vous puissiez gagner en assurance et vous ouvrir peut-être aux relations aux autres… Débutez dès maintenant, mettez le foulard… »
Caroline s’exécute, elle s’applique minutieusement le foulard sur les yeux, prends soin de le serrer autour de sa tête passant bien derrière sa queue de cheval. La docteure commence alors à donner ses consignes :
« Tout d’abord, mettez vos poignets et vos bras dans le dos, imaginez-vous les poignets et les coudes attachés, et quelques tours de cordes autour de votre poitrine… Croisez vos chevilles, collez vos genoux ensemble et pareil, visualisez vos jambes attachées par des cordes aux chevilles, au-dessus et en dessous des genoux… Comment vous sentez-vous ? »
« Prisonnière mais ces entraves, même invisibles, semblent si chaleureuses et si sécurisantes, être aveugle amplifie ce sentiment d’impuissance d’abandon … » répond Caroline, appliquant la moindre consigne de la psychologue
Charlotte poursuit alors son exercice, en allant chercher un nouveau foulard et en le plaçant sur la bouche et entre les lèvres de sa patiente, elle le serre en disant :
« Maintenant, avec ce bâillon, essayez de me dire, en une phrase, le ressenti , essayer de communiquer … une fois cette partie finie, essayez de vous débattre une dizaine de minutes pour vous libérer mais vu que les liens sont invisibles n’oubliez pas que vous êtes attachée et que votre haut du corps ainsi que vos jambes représentent deux paquets solidement liés et indivisbles mais bien distinct. »
Caroline tente donc de parler :
« Mmmph mmph mmmmph ! »
Et ensuite elle mime une lutte pour tenter de se libérer comme si les liens étaient bien présents … L’exercice dure un quart d’heure jusqu’au moment où le Dr Portel s’approche de sa patiente, lui donne un baiser sur le bâillon et lui dit, en ôtant les foulards :
« Fin de l’exercice, je vous félicite on a pu voir comment travailler ces fantasmes… J’ai la thérapie parfaite pour vous mais il faudra qu’elle soit personnalisée et ce sera par séance de 2 heures à votre domicile, une à deux fois par semaine, il nous faudra donc du matériel, des costumes mais aussi apprendre à basculer entre votre fantasme de prisonnière vers aussi un rôle plus dominant, le but est d’ici un mois de vous ouvrir aux relations et trouver quelqu’un avec qui partager vos fantasmes… Maintenant dîtes-moi comment vous avez vécu cette première séance… »
Caroline respire un bon coup et dit à la psychologue :
« Merci Docteur, cette première séance a été vraiment intéressante et j’ai hâte d’aller plus loin encore … Comme je l’ai dit sous mon bâillon, c’est si bon de s’abandonner ainsi, j’espère pouvoir explorer d’autres facettes de moi-même… J’ai hâte de commencer la thérapie.. »
La docteure regarde son agenda et propose à la jeune femme :
« Bien Caroline, nous sommes vendredi aujourd’hui, je vous propose deux séances le mardi et le jeudi de 18h à 20h jusqu’à la fin de la thérapie. Je vous revois donc mardi à 18h, on va explorer votre plus grand désir … »
Caroline se lève, note ses rendez-vous et dit :
« Merci Docteur, à mardi ! »
La femme d’affaire quitte le cabinet, repense à l’exercice fait durant la séance et se dit que de belles promesses peuvent découler de cette thérapie… Elle compte sur ce voyage en introspection pour se libérer et s’abandonner réellement à ses fantasmes.
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Chapitre 1 : Premiers échanges
Caroline est une jeune femme âgée de 35 ans, elle a une silhouette assez athlétique mesurant 1m80, passionnée de sports, elle pratique régulièrement la course à pied et le tennis, sa longue chevelure brune coiffée régulièrement, pour le sport et pour sa vie de tous les jours, en une queue de cheval. Derrière ses yeux verts se cache une femme ambitieuse et rien ne laisse transparaître la moindre faiblesse dans ses traits de caractère. Fille unique et célibataire, elle s’est toujours fermée aux relations amoureuses. Sur le plan professionnel, elle a monté sa propre entreprise de consulting et de management auprès d’entreprises, elle s’est construit une réputation et un standing important et son travail est reconnu par tous ses clients et elle s’habille régulièrement en robes, jupes, chemisiers, tailleurs, assez haut de gamme….
Cependant, rien ne laisse transparaitre et aucun reflet de son « côté obscur », cette partie d’elle sombre et secrète … Depuis son adolescence, entre les camps de scout, des cours de théâtre et d’autres jeux avec ses camarades, elle s’est découvert un plaisir « interdit », un secret inavouable : elle s’intéresse à des jeux de liens, de demoiselle en détresse (rôle qu’elle aimait particulièrement jouer) … Mais depuis qu’elle s’est construite, elle a oublié ce sentiment d’abandon et n’a rien laissé paraître sur ces fantasmes … C’est surtout la nuit que ces rêves l’emportent, lui font sentir l’impuissance d’être prisonnière, mais des pincements aux lèvres dans son sommeil démontrent un plaisir non dissimulé de se retrouver, un jour, telle la Caroline de ses rêves, prisonnière et impuissante…
Elle décide donc de prendre rendez-vous chez la psychanalyste, spécialisée dans les pulsions et les rêves, le Docteur Charlotte Portel, réputée dans le milieu pour ses méthodes apaisantes et relaxantes. Arrivée au cabinet pour la consultation, Caroline voit qu’il n’y a pas de secrétariat mais juste une salle d’attente avec un panneau : « Bienvenue, installez-vous et laissez-vous guider ».
Elle pénètre donc dans le salon de consultation et voit juste un bureau en fond, un canapé et deux fauteuils autour d’une table basse… Elle entend une voix du fond d’une petite salle, dont la porte est entrouverte derrière le bureau, lui dire de s’installer sur le canapé. Caroline s’exécute et elle voit s’approcher d’elle une femme, mesurant environ 1m75 vêtue d’un chemisier blanc, une jupe noire, des cheveux noirs détachés tombants sur ses épaules et des yeux bleus, couverts par une paire de lunettes, quasiment l’archétype d’une professeure des écoles…
La médecin s’assied sur un fauteuil, en face de sa patiente allongée sur le canapé, l’observe et commence à s’adresser à elle ainsi :
« Bonjour Caroline,
Je suis le Docteur Charlotte Portel, je suis là pour vous aider à faire tomber les barrières de vos rêves, à exploiter le potentiel de vos fantasmes avec une méthode participative révolutionnaire que j’ai développé personnellement en étant dans l’interaction avec mes patients et en utilisant leurs troubles, leurs inquiétudes pour les libérer et les soigner, maintenant je vous laisse vous présenter avant qu’on explore votre subconscient, le voyage sera intéressant. »
La femme d’affaires se sent à la fois déconcertée mais aussi comme libérée par la mise en condition du médecin… Elle répond :
« Je me nomme Caroline Salses, je suis experte en communication, management et consulting pour les entreprises afin de permettre leur développement et leur importance en vue des clientèles cibles. Je me suis construite seule et j’ai toujours refusé les relations amoureuses car je me méfie des hommes, j’aime le sport … Je suis là aujourd’hui car je voudrais tant faire resurgir mes plaisirs inavouables, mon côté sombre … »
Le Dr Portel prend note pour cibler le profil de sa patiente et d’un geste simple de la main droite qui tient son stylo, elle dit à sa patiente :
« Bien Caroline, expliquez-moi ces passions inavouables, quels sont ces pulsions qui vous bloquent ? »
La jeune femme comprend que cette consultation va permettre de poser les bases d’une thérapie qui pourrait l’aider à se libérer et elle présente au médecin ses pulsions de la façon suivante :
« Docteur, depuis mon adolescence, je ne sais pas pourquoi je ressens l’envie dans mes rêves d’être ligotée, bâillonnée, impuissante dans mon lit, parfois en tenue la plus simple, parfois dans un costume différent : soubrette, pompom girl, policière… Je sens que je me mords les lèvres, que je me sens libre quand je fais ces rêves… Mais voilà à mon réveil, je ressens la frustration de ne pas être entravée, je voudrais tant que ça dure un peu plus.
J’ai développé cette passion des liens lorsque, quand j’étais chez les scouts, on apprenait à faire des liens solides et parfois des jeux avec mes cousins ou avec les scouts où, à chaque distribution de rôle, je jouais la demoiselle en détresse que l’on devait délivrer mais je n’ai jamais rencontré de partenaire pour explorer ce côté obscur … »
Derrière ses lunettes, la psychologue prend minutieusement note de la description de ces fantasmes vécus par Caroline et, une fois la présentation du problème identifiée, elle se lève, va chercher un foulard noir et reviens sur son fauteuil face à sa patiente. Elle lui tend le foulard et lui dit :
« Je vois le problème Caroline, pour ce premier contact, je vais vous proposer un exercice simple qui va durer quelques minutes : mettez ce bandeau sur vos yeux et ensuite, vous mettez vos poignets dans votre dos, vous n’écouterez que ma voix durant cet exercice … Après nous élaborerons un plan thérapeutique pour vous libérer et pour que vous puissiez gagner en assurance et vous ouvrir peut-être aux relations aux autres… Débutez dès maintenant, mettez le foulard… »
Caroline s’exécute, elle s’applique minutieusement le foulard sur les yeux, prends soin de le serrer autour de sa tête passant bien derrière sa queue de cheval. La docteure commence alors à donner ses consignes :
« Tout d’abord, mettez vos poignets et vos bras dans le dos, imaginez-vous les poignets et les coudes attachés, et quelques tours de cordes autour de votre poitrine… Croisez vos chevilles, collez vos genoux ensemble et pareil, visualisez vos jambes attachées par des cordes aux chevilles, au-dessus et en dessous des genoux… Comment vous sentez-vous ? »
« Prisonnière mais ces entraves, même invisibles, semblent si chaleureuses et si sécurisantes, être aveugle amplifie ce sentiment d’impuissance d’abandon … » répond Caroline, appliquant la moindre consigne de la psychologue
Charlotte poursuit alors son exercice, en allant chercher un nouveau foulard et en le plaçant sur la bouche et entre les lèvres de sa patiente, elle le serre en disant :
« Maintenant, avec ce bâillon, essayez de me dire, en une phrase, le ressenti , essayer de communiquer … une fois cette partie finie, essayez de vous débattre une dizaine de minutes pour vous libérer mais vu que les liens sont invisibles n’oubliez pas que vous êtes attachée et que votre haut du corps ainsi que vos jambes représentent deux paquets solidement liés et indivisbles mais bien distinct. »
Caroline tente donc de parler :
« Mmmph mmph mmmmph ! »
Et ensuite elle mime une lutte pour tenter de se libérer comme si les liens étaient bien présents … L’exercice dure un quart d’heure jusqu’au moment où le Dr Portel s’approche de sa patiente, lui donne un baiser sur le bâillon et lui dit, en ôtant les foulards :
« Fin de l’exercice, je vous félicite on a pu voir comment travailler ces fantasmes… J’ai la thérapie parfaite pour vous mais il faudra qu’elle soit personnalisée et ce sera par séance de 2 heures à votre domicile, une à deux fois par semaine, il nous faudra donc du matériel, des costumes mais aussi apprendre à basculer entre votre fantasme de prisonnière vers aussi un rôle plus dominant, le but est d’ici un mois de vous ouvrir aux relations et trouver quelqu’un avec qui partager vos fantasmes… Maintenant dîtes-moi comment vous avez vécu cette première séance… »
Caroline respire un bon coup et dit à la psychologue :
« Merci Docteur, cette première séance a été vraiment intéressante et j’ai hâte d’aller plus loin encore … Comme je l’ai dit sous mon bâillon, c’est si bon de s’abandonner ainsi, j’espère pouvoir explorer d’autres facettes de moi-même… J’ai hâte de commencer la thérapie.. »
La docteure regarde son agenda et propose à la jeune femme :
« Bien Caroline, nous sommes vendredi aujourd’hui, je vous propose deux séances le mardi et le jeudi de 18h à 20h jusqu’à la fin de la thérapie. Je vous revois donc mardi à 18h, on va explorer votre plus grand désir … »
Caroline se lève, note ses rendez-vous et dit :
« Merci Docteur, à mardi ! »
La femme d’affaire quitte le cabinet, repense à l’exercice fait durant la séance et se dit que de belles promesses peuvent découler de cette thérapie… Elle compte sur ce voyage en introspection pour se libérer et s’abandonner réellement à ses fantasmes.