La suite 5 des aventures de Gwendoline [l'institut]

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MacWilly
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La suite 5 des aventures de Gwendoline [l'institut]

Message par MacWilly »

INTRODUCTION : Cette histoire raconte la suite des aventures de Gwendoline. Si vous n’avez pas lu les épisodes précédents, je suggère de les lire avant cette histoire.


REMERCIEMENTS : Merci à alexanderlegrand qui a dessiné quelques scènes de l’institut du brin d’air. C’est grâce à ses dessins que j’ai pu avoir suffisamment d’informations pour le récit qui suit. Si vous ne connaissez pas les travaux d’alexanderlegrand voici un ‘link’ :


https://www.deviantart.com/alexanderleg ... 484/comics


Episode 5.1. Gwendoline a disparu

Andy frappe à la porte de l’appartement de sa sœur Diana. Diana vient lui ouvrir et s’étonne immédiatement.
- Gwendoline n’est pas avec toi ?

Norbert, le fiancé de Diana, l’ami d’Andy est aussi étonné.
- Tu voulais pourtant lui montrer le beau Kāshmar tout neuf qui embellit le salon ?
- Je ne sais pas où est Gwendoline.

Les trois personnes sont assises à table. Il y a du café, des tasses, des tranches de gâteau sur la table. Diana interroge.
- Comment ça ? Explique-nous.
Andy : - Je devais la retrouver chez elle. Elle n’y était pas et son père ne sait pas non plus où elle est.
Norbert : - Elle n’a tout de même pas été enlevée ?
Andy : - J’y ai pensé, bien sûr, mais qui aurait pu l’enlever ?
Norbert : - La comtesse « M » ? Le comte d’Arcy ?
Andy : - C’est très improbable. Ils n’ont pas de raison.
Diana : - Je suis en bons termes avec la comtesse. Je vais lui téléphoner.
Diana quitte la pièce.

Norbert : - U69 ?
Andy : - Non. Elle est toujours en mission à l’étranger. Je vais me mettre à la recherche de Gwen, mais cela s’annonce délicat, je n’ai pas même le début d’une piste.
Norbert : - Si moi ou Diana nous pouvons t’aider il te suffit de le dire. Tu sais bien que nous arrivons immédiatement.
Andy : - Merci. Je sais que je peux compter sur vous mais pour l’instant je ne vois pas ce que vous pourriez faire.

Diana revient.
- Je ne vois pas non plus. La comtesse m’a affirmé que ni elle ni le comte d’Arcy n’avait quelque chose à voir avec cette disparition. Pire, elle ne m’a pas suggéré l’ombre d’une piste.

Andy se lève.
- Je vais aller chercher une piste. Je vous tiens au courant.
Diana : - Bonne chance.
Norbert : - Bon courage.

Andrew n’a pas voulu en parler à ses amis. Il est allé voir la nouvelle agence de détectives dans la ville. Il a discuté avec la patronne de l’agence, Hélène. Hélène est une jeune femme aux cheveux noirs et longs, aux yeux marron. Elle est âgée de 31 ans et mesure 1m76. Elle porte habituellement une robe noire ou un chemisier et une jupe noire. Elle préfère les vêtements élégants. Hélène a chargé la meilleure détective de l’agence, Jill Stevens de la mission évoquée par Andrew. Jill est une jeune fille âgée de 25 ans, plutôt jolie. Elle a Des yeux bleus et des cheveux blonds très clairs, coiffés à la garçonne. Sa tenue préférée consiste en une robe verte moulante et courte. Après avoir été méticuleusement informée des grands risques que la mission comporte, Jill a accepté.


Gwendoline se consacrait à son habituelle tournée de livraison de produits de la ferme. Un tampon appliqué sur sa bouche et son nez lui avait fait respirer une odeur qu’elle ne connaissait pas. Elle s’était endormie rapidement.

Elle s’était réveillée assise sur une chaise. Ligotée et bâillonnée. Ses bras étaient attachés derrière le dossier de la chaise. Ses genoux et ses chevilles étaient attachés. Une corde reliait ses chevilles à ses poignets et la forçait à plier ses genoux. Ses pieds ne touchaient pas le sol. Une grosse boule de tissu remplissait sa bouche et la privait de la parole. Elle se trouvait dans une pièce qui lui semblait vaguement familière.

Elle avait testé ses liens. Elle s’était vite rendu compte que ses liens étaient bien serrés. Elle avait tenté de se libérer mais n’avait pas réussi. Ses pieds ne touchant pas le sol elle ne pouvait déplacer la chaise. D’ailleurs à quoi bon tenter de déplacer la chaise ? Solidement ligotée et bâillonnée, elle se demandait qui l’avait enlevée, attachée et pourquoi ?
Les réponses lui échappaient.

Son oncle Roger entra. Il lui retira son bâillon. Il lui dit.
- J’ai des questions à te poser et tu as intérêt à me donner les bonnes réponses.
- Que me voulez-vous ?
- Je veux savoir où est madame Tati, la tante d’U69.
- Mais je n’en sais rien ?

L’oncle agrippe brutalement les cheveux de Gwen qui grimace sous la douleur.
Roger : - Tu l’ignores certainement alors je vais te le dire : Tati est ma fiancée. Je te le redemande : où est Tati ?
Gwen : - Mais comment pourrais-je le savoir ?

L’oncle gifle Gwen.
Roger : - Cesse tes petits jeux. Tati m’avait téléphoné pour me dire qu’elle t’envoyait faire un voyage en bateau. Lorsque je suis arrivé le lendemain sa maison était inoccupée. Comme si Tati n’y avait jamais habité. Tout était en ordre, bien rangé, rien d’anormal à voir. Fifi n’y était plus non plus.
Roger : - Je suis allé voir des relations que j’ai chez la police. Elles m’ont dit qu’elles n’étaient au courant de rien, qu’elles n’avaient aucune information, qu’elles ne pouvaient rien faire. Je suis toujours perplexe sur cette étrange désinvolture.
Roger : - J’ai rapidement découvert que Fifi travaille maintenant pour la comtesse « M ». Je suis allé la voir. Elle m’a affirmé qu’elle ne savait rien. Je la crois. Elle a travaillé plusieurs fois avec moi et pour moi.
Roger : - Je suis retourné chez Tati pour chercher un indice. Je cherchais depuis une heure lorsqu’un monsieur âgé d’une cinquantaine d’années est arrivé. Et bien sûr tu n’as aucune idée de ce qu’il faisait là ?
Gwendoline : - Je n’en sais vraiment rien.

Gwen prend une gifle sur l’autre joue.
Robert : - Il m’a dit qu’il était un agent immobilier mandaté par le notaire, maitre Fitchem, pour vendre le domaine et pour remettre l’argent de la vente à la famille de Tati.
Gwen : - Mais je ne sais rien de tout ça. Comment pourrais-je être au courant ?

Gwen prend encore une gifle.
Robert : - Ma fiancée m’a téléphoné pour me dire que tu ne serais peut-être pas une petite paysanne niaise comme tout le monde le croit. Je ne sais pas. Mais je sais que tu es certainement la dernière personne qui a vue Tati.
Robert : - Maintenant je vais te donner quinze minutes pour réfléchir. Après tu me diras tout ce que tu sais ou alors crois-moi, il t’en cuira.

Gwendoline est restée seule, les joues brûlantes. Paniquée. Elle tire de toutes ses forces sur ses liens. Il faut qu’elle se libère. Elle est terriblement ligotée.
Jamais elle ne jettera Andy sous le bus ! Elle ne dira pas que Tati est morte et que c’est Andy qui l’a tuée. Elle aime Andy. Il lui a sauvé la vie. Non, jamais elle ne trahira Andy.
Elle est si bien attachée. Malgré ses efforts désespérés ses liens ne cèdent pas. Elle n’arrive pas à se libérer. Elle reste solidement attachée.
Que dire à son oncle ? Mais que va-t-elle bien lui dire ?


L’oncle Roger revient.
- J’espère que tu as bien réfléchi. Je t’écoute.
- Tati est allée à Blackhaven. Elle y possède un vieux bateau. Elle a eu l’occasion de réaliser une opération inopinée de contrebande avec et elle est partie avec.

L’oncle est songeur. Il n’est pas convaincu.
- Cela me paraît peu crédible. Mais c’est peut-être vrai.
L’oncle regarde durement Gwen.
- Tu es bien consciente que si tu m’as menti je te le ferai regretter. Réfléchis bien. Tu restes sur ta déclaration ?
- Oui.
- Bon, je vais te mettre au frais puis je vais aller vérifier. Si c’est vrai tu es libre. Si c’est faux je te ferai regretter d’être née.

Gwendoline sourit intérieurement. Elle a gagné du temps. Elle a désormais une chance d’être sauvée par son aimé. Elle sait qu’elle peut compter sur Andy.

Roger remet un tampon à l’odeur particulière sur le nez et la bouche de Gwen. Elle perd connaissance.
Dernière modification par MacWilly le 24 févr. 2024, 12:31, modifié 2 fois.

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Re: La suite 5 des aventures de Gwendoline [l'institut]

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Episode 5.2. Gwendoline se fait dorloter

Gwendoline se réveille lentement avec un ronflement dans les oreilles et de l’air chaud dans ses cheveux. Une fille en blouse blanche se tient devant elle et à l’aide d’un sèche-cheveux lui souffle de l’air chaud dans ses cheveux. Des mains tiennent gentiment sa tête en position verticale. Gwendoline réalise qu’elle est couchée sur un lit au dossier incliné. Une serviette tiède qui lui recouvre son corps.
La fille est une jolie brune, aux cheveux mi- longs, à la peau légèrement ambrée. Sa blouse est ornée, à la hauteur de son sein gauche, d’une petite croix rouge qui suggère une personne du corps médical. La fille remarque que Gwendoline se réveille.
- Ah, tu te réveilles. Juste un moment, tes cheveux sont presque secs.
- Euh ?
- Olga, l’infirmière en chef et moi-même nous t’avons donné un bain chaud.

Gwendoline que rend compte qu’elle est toute nue, mise à part la serviette sur son corps.
La fille arrête le sèche-cheveux. Les mains qui lui tenaient la tête relâchent Gwen. La propriétaire de ces mains vient devant Gwen qui est impressionnée.
Devant elle se trouve une sorte d’éléphant femelle. L’infirmière en chef mesure au moins 1m90, plutôt 1m95. Elle pèse au moins 130 kg, peut-être même 150 kg. Elle a des cheveux roux bouclés assez courts. Elle dit à Gwen.
- Bienvenue, je suis Olga. Et voici Monica, la plus dévouée de nos infirmières.

Gwendoline ne sent ni malade, ni blessée, ni souffrante. Elle demande à Monica.
- Où sommes-nous ?
- Un peu de patience. Le docteur va tout t’expliquer.

Olga désigne un espace près du lit et près du mur. Gwendoline voit une balance et une barre verticale graduée. Une barre horizontale peut coulisser sur la barre verticale. Olga lui ordonne.
- Pose ta serviette et met-toi debout ici.

Gwendoline est confuse. Elle est toute nue. Elle est en compagnie d’infirmières. Olga est vraiment impressionnante. Elle Obéit.
Monica prend les mesures de Gwendoline et les note sur une feuille.

Gwendoline est assise sur le lit. Monica saisit deux bas fins de couleur caramel et les enfile sur les jambes de Gwendoline. Les bas remontent jusqu’en haut de ses cuisses. Puis Monica glisse les pieds de Gwendoline dans des ballerines de couleur noire.
Olga approche en tenant un vêtement blanc dans ses bras. Monica prend un air triste.
- Nous sommes désolées mais le règlement est strict. Nous devons te mettre ce vêtement incommode.
- Mais rassure-toi. Tu n’auras pas à le porter longtemps. Quelques heures, tout au plus.

Les deux infirmières enfilent une camisole à Gwen.
Gwen est maintenant ligotée dans une camisole. Gwen se sent un peu gênée car la camisole couvre à peine ses parties intimes. Les sangles ne sont pas très serrées. Gwen peut encore effectuer des petits mouvements avec ses bras, ses mains et ses doigts. Elle est néanmoins ligotée.

Olga regarde sa montre.
Olga assoit Gwen sur une chaise roulante, puis fixe une ceinture devant Gwen qui l’oblige à rester assise sur la chaise.
Monica pousse la chaise roulante dans le couloir. Bientôt Gwen se trouve dans une pièce, devant un bureau derrière lequel est assise une jolie blonde. Les cheveux de la jeune femme sont mi- longs. Ils entourent sa tête et semblent vouloir s’en écarter. Cette sorte de crinière blonde rehausse la beauté de la jeune femme.
Il y a un petit panneau sur le bureau. Gwen lit : « Docteur Lombre »
Lombre : Bonjour mademoiselle Gwendoline. Bienvenue dans mon modeste institut.
Gwendoline : - Pourquoi suis-je ici ?
Lombre : -Pour vous reposer et vous remettre en forme. Votre ami vous offre des vacances tout confort. Repos, détente, jeux, exercices et promenades sont au programme. Vous avez de la chance d’avoir un ami aussi affectueux.
Gwendoline : - Pourquoi suis-je ligotée de la sorte ?
Lombre : - Désolée pour ce vêtement grossier. Mais les infirmières ont dû vous expliquer qu’elles doivent vous le retirer dès que toutes les formalités seront remplies. C’est une question d’une heure ou deux. J’espère que vous vous plairez chez nous.

Monica reconduit Gwen dans la pièce où elle a rencontré les deux infirmières.
Monica quitte la pièce, laissant Gwendoline toute seule, ligotée dans sa camisole.
Gwendoline se pose des questions. Que s’est-il passé pendant qu’elle était endormie ? Où est-elle ? Pourquoi est-elle ligotée dans une camisole ?

Elle a été traitée cordialement. Ce n’est tout de même pas son oncle qui lui paye des vacances ? Non, bien sûr que non. Ça ne peut pas être son oncle.
Les infirmières étaient claires : dans quelques heures elle sera libérée de cette camisole.
Gwendoline croit deviner ce qu’il s’est passé. Andy l’a retrouvée. Comme elle était inconsciente Andy l’a emmenée dans un centre de soins et de remise en forme.
Andy a déjà montré qu’il avait des ressources admirables. Elle repense à son sauvetage extraordinaire il y a quelques jours. Contre toute probabilité Andy l’avait sauvée de la noyade en mer.
Voilà l’explication. Andy a cette fois encore réussi à la secourir.
Gwendoline devine qu’Andy lui a préparé une petite facétie avec cette camisole. Peut-être Andy va-t-il lui-même la délivrer ? Elle sourit. Cette idée ne lui déplait pas. Et il a été question de régler des formalités. Après les événements éprouvants vécus récemment, peut-être Andy prévoit-il de passer lui aussi quelques jours de vacances, ici, en sa compagnie ?
Toutes ces pensées paraissent raisonnables. Gwen réfléchit à une autre explication. Elle ne trouve pas d’alternative valable.
Elle en est persuadée maintenant. Andy viendra la délivrer dans quelques heures. Cette pensée la remplit d’aise. Elle va attendre patiemment la venue de son aimé.
Les attaches de sa camisole ne sont pas très serrées. En se contorsionnant elle peut sans doute se libérer ? Le jeu n’en vaut pas la chandelle. Elle décide de rester ligotée comme elle est, en attendant son aimé.

Pourvu qu’Andy ne tarde pas trop longtemps. Elle a hâte se retrouver celui qu’elle aime.
Dernière modification par MacWilly le 25 févr. 2024, 11:52, modifié 1 fois.

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Episode 5.3. Gwendoline se fait des amies

Deux heures passent. Olga et Monica reviennent.
Monica : - Gwendoline, il est temps de quitter cette rebutante camisole. Nous t’apportons un vêtement adéquat.
Gwen : - Enfin !
Monica retire la camisole de Gwen. Olga saisit Gwen. Olga est considérablement plus forte que Gwen, elle lui enfile…
… un vêtement blanc qu’elle ferme par une fermeture éclair dans le dos. Le vêtement épouse parfaitement le corps de Gwen.
Monica est enthousiaste.
- Une camisole faite sur mesure pour toi !
Maintenant Olga serre fortement les sangles de la camisole dans le dos de Gwen, ce qui colle ses bras contre son corps, les manches de la camisole, faite sur mesures, lui gainent les mains.
Monica : - Les hôtes de l’institut du brin d’air ont le privilège de porter une camisole sur mesures.

Gwen manque de défaillir. Elle est prisonnière dans l’infâme clinique du docteur Müller. Elle n’avait pas fait le rapprochement. L’ombre. Non, Lombre ! La personne en charge de la partie femme de l’institut. Elle est ligotée dans une camisole sur mesure. Une camisole moulée sur son corps, qui ne lui permet plus aucun mouvement des bras, des mains, des doigts. Une camisole tellement serrée qu’elle se sent comprimée sur tout son corps. Gwen remarque que le bas de la camisole constitue une mini-jupe qui lui couvre les fesses et le sexe.

Gwen ne peut pas s’empêcher de soupirer.
- Non…
Olga : - Si tu n’es pas sage je te bâillonne.

Monica : - C’est l’heure de la promenade.

Gwen arrive dans une cour ceinturée par un mur de plusieurs mètres de haut. Le sol est vert, il s’agit d’une pelouse bien entretenue. Il y a quelques sentiers, quelques arbres dans la cour, quelques bancs. Il y a plusieurs jeunes filles. Elles sont toutes ligotées dans des camisoles blanches. Des camisoles qui épousent leurs corps, faites sur mesures.
Gwen s’approche lentement, entoure hébétée par ce qui vient de lui arriver.

Une jeune fille rousse, suivie de près par une jeune fille blonde aux longs cheveux fins vient à la rencontre de Gwen.
Un petit cartouche sur la poitrine de la camisole de la fille rousse apprend à Gwen le nom de la fille rousse (c’est Daphné). Daphné grimace.
- Encore une victime de l’institut.

Gwendoline se tord dans sa camisole. Elle essaie de la retirer.
La fille blonde (Michèle) la regarde tristement et lui dit gentiment.
- C’est inutile. Il est impossible de se libérer de ces camisoles.
Daphné : - Crois-nous, nous avons essayé des centaines de fois.
Gwen : - Quand est-ce qu’on nous retire nos camisoles ?

Michèle soupire.
- Jamais. Nous sommes ligotées 24 heures sur 24. Même à l’heure des repas. Nous dormons, nous passons nos journées, nous mangeons, toujours ligotées dans nos camisoles. Lors des repas les infirmières nous aident.
- Ce n’est pas vrai ?
Daphné : - Malheureusement si. Nous sommes toujours camisolées. A part les moments où nous sommes lavées. Nous sommes baignées ou mises sous une douche tous les cinq ou six jours.
Michèle : - Nous devrions être plus précises. Nous ne sommes pas toujours enfermées dans nos camisoles.
- Oui ?
Daphné : - De temps à autre nos camisoles sont lavées et contrôlées. Pendant ce temps nous sommes ligotées dans un gant unique. Un gant qui nous maintient les bras l’un contre l’autre, soit en position verticale, soit en position horizontale.
Michèle : - Nos mains ne sont jamais libres.

Gwendoline affiche maintenant une mine désespérée. Daphné s’en rend compte.
Daphné : - D’après le code de couleur dans le cartouche sur ta poitrine tu n’es pas censée subir de « traitement ».
Gwen : - Il y a vraiment des « traitements » dans cet institut ?

Daphné lui tourne le dos en disant :
- Suis-moi.

Les trois filles arrivent rapidement devant un banc sur lequel une fille est assise à côté d’une poupée. A part l’infirmière qui lit un livre, assise sur un banc, c’est la seule fille qui ne porte pas de camisole. La jeune fille est habillée d’une robe blanche courte, à manches longues. Le cartouche sur sa poitrine affiche « Irène ». Daphné, d’un signe de la tête, invite Gwen à parler à Irène.
Gwen : - Bonjour !
Irène : - Bonjour Gwendoline. Comme tu es jolie.
Gwen : - Toutes les filles ici sont ligotées dans une camisole mais pas toi ?
Irène désigne la poupée.
- Je m’occupe de ma fille. Elle s’appelle Barbie.
Gwen : - Elle est très jolie.
Irène : - Elle est gentille aussi.
Gwen : - Elle veut certainement me délivrer de ma camisole ?
- Tu es si jolie dans ta camisole.
Gwen s’est retournée pour montrer les fixations dans son dos.
Gwen : - Irène, s’il te plait, détache-moi.
Irène : - Tu es si jolie dans ta camisole.

Daphné invite Gwen à la rejoindre, d’un signe la tête. Gwendoline rejoint ses deux amies et Michèle explique.
- Tu n’en tireras rien. Elle a subi deux semaines de « traitement ».
Daphné : - Avant, elle était comme nous.

Gwen : - Je dois m’évader de cet institut.

Michèle lui tourne le dos en disant :
- Suis-moi.

Les trois filles se sont rapidement rapprochées d’une jeune fille blonde. Elle est bâillonnée avec un bâillon-boule blanc en caoutchouc qui lui remplit la bouche. Sa camisole descend jusqu’aux chevilles et ne lui permet de faire que des tous petits pas.
Michèle : - Voici Jennifer, une fille riche. Elle est ici parce que des escrocs veulent profiter de ses ressources.
- mmmm !
Daphné : - Il y a quelques semaines, après avoir été lavée, Jennifer a été reconduite dans sa cellule. L’infirmière était fatiguée. Elle a négligemment serré les attaches de sa camisole.
Michèle : - C’est comme ça que Jennifer a réussi à dégager ses bras des fixations de sa camisole. Bien sûr, avec ses mains gainées par les manches de la camisole elle n’a pas réussi à retirer sa camisole.
Daphné : - Ses jambes libres, ses bras libres, Jennifer a tenté sa chance. Elle a essayé de s’évader de l’institut.
Michèle : - Près de la sortie, elle a assommé une des infirmières. Elle a été capturée pratiquement devant la porte de sortie.
- mmmmff !!
Daphné : - Elle a osé assommer une infirmière ! Depuis elle est bâillonnée 24 heures sur 24 et ses jambes sont soit enchainées soit camisolées 24 heures sur 24.
Jennifer adresse un regard suppliant à Gwendoline.
- mmmm !!
Michèle : - Ligotées comme on est on ne peut pas lui retirer son bâillon. On a essayé, crois-moi.

Gwendoline retient ses larmes. Quel cauchemar !
Elle pense à Andy. Andy ne sait pas qu’elle est ici. Il ne peut pas le savoir. Elle repense à ce que son oncle lui a dit.
Son oncle va vite découvrir que Tati est partie sur son bateau. Elle est revenue au port la nuit. Elle sera revenue discrètement, pour ne pas avoir à expliquer où est passé son bateau. Donc il va falloir un petit peu de temps à l’oncle pour comprendre que Tati ne reviendra pas.
Quand son oncle aura compris Gwendoline sera vraiment perdue.

Michèle a vu l’expression de Gwendoline. Elle croit deviner ses pensées. Elle interroge.
- Tu es ici… en attente ? … de « traitement » ?
Gwen acquiesce de la tête.

Daphné est désolée.
- Nous sommes prêtes à faire tout ce que nous pouvons pour t’aider… c’est-à-dire rien, puisque nous sommes constamment étroitement et désespérément ligotées dans ces saletés de camisoles.

Des sanglots échappent à Gwen. Elle se demande si elle reverra Andy un jour.

Les trois filles se sont assises sur un banc.
Michèle : - Sauf si ? Peut-être ? A moins que ?
Daphné : - Tu rêves. Inutile de nourrir des espoirs futiles.
Gwen : - Dites toujours.
Michèle : - Après tout, pourquoi pas ? De toute façon Gwendoline l’apprendra. Alors voici. La folle qui dirige cette partie de la clinique organise régulièrement des « jeux ». Ces jeux servent à assouvir la perversion de la folle. Les jeux servent aussi à distraire les « patientes » de la clinique. Le déroulement des jeux est filmé et tout le monde peut le suivre sur le grand écran de la salle de détente.
Daphné : - Il y a trois issues possibles. La première est que la « joueuse » effectue une piètre performance et dans ce cas elle est punie en chambre d’isolement pour 24 heures. Cela refroidit les candidates. La seconde est que la « joueuse » frôle l’objectif qui lui est assigné et dans ce cas elle retrouve sa place dans la clinique, comme si rien ne s’était passé.
Daphné : - La troisième issue est que la joueuse accomplit son objectif. Dans ce cas elle passe une ou deux journées libre de tout lien, elle est libre de profiter à sa guise de toutes les commodités de la maison, y compris sauna, massage, jacuzzi et autres.
La porte d’entrée étant verrouillée, la gagnante ne peut évidemment pas quitter la clinique. La porte qui donne sur la cour où nous sommes en ce moment est verrouillée aussi, la gagnante ne peut donc pas non plus venir nous délivrer de ces saletés de camisoles.

Gwendoline : - Mais ? Une journée libre de liens, libre de camisole, c’est une chance à saisir ?
Michèle : - Une chance oui, mais une chance infime. Figure-toi que l’objectif que la folle fixe est inatteignable. Oui, inatteignable, sauf si la « joueuse » réalise un exploit prodigieux.
Daphné : - A tel point que la folle se désespère car plus personne ne veut jouer à ses jeux de déséquilibrés. Les « joueuses » se sont souvent retrouvées punies en salle d’isolement.

Gwen : - Quand est prévu le prochain « jeu » ?
Daphné : - Demain matin. Mais comme il n’y aura certainement aucune joueuse, il n’y aura certainement rien à voir, aucune retransmission à suivre à la télé.

Gwendoline est songeuse. Elle ne pensait pas à suivre le jeu sur l’écran mais à participer. Qu’a-t-elle à perdre ?
Dans peu de temps son oncle comprendra qu’elle lui a menti et alors elle sera torturée dans cette clinique. Devant cette perspective la journée en cellule d’isolement est inepte. Dans l’hypothèse, quoique improbable, de succès, elle sera libre d’entraves. Elle aura une chance. Une petite chance. Une petite chance vaut mieux qu’aucune chance.
Il lui reste encore une autre lueur d’espoir. Qu’Andy trouve rapidement, c’est-à-dire avant le retour de l’oncle, où elle se trouve. Dans ce cas il viendra à son aide. Personne ne sait qu’elle est enfermée dans cette clinique. Comment Andy pourrait-il l’apprendre ? Andy est très habile. Elle le sait. Mais sera-t-il capable de venir la secourir en si peu de temps ?
Elle va entretenir ces deux espoirs.

Demain elle participera au « jeu ».
Dernière modification par MacWilly le 26 févr. 2024, 12:02, modifié 1 fois.

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Episode 5.4. Gwendoline « joue » à un jeu de Lombre

Gwendoline a passé la nuit enfermée dans sa cellule capitonnée. Le lit est essentiellement un matelas épais et douillet muni d’une ou deux couvertures. Comme Michèle et Daphné le lui avaient prédit, elle est restée enfermée dans sa camisole. Une infirmière avait vérifié que les attaches de sa camisole étaient toujours bien calées, elle l’avait aidée à se coucher sur le matelas puis avait tiré une couverture sur elle.

Le lendemain elle s’était réveillée courbaturée mais cependant reposée. Les deux lueurs d’espoir qui brillent dans son esprit lui donnent du courage.

Le petit-déjeuner était assez étrange. Elle a mangé les petits pains déposés dans son assiette, en se penchant. Son étroite camisole ne lui permettait d’utiliser ni ses bras ni ses mains. Boire du jus d’orange avec une paille est banal mais quelle curieuse sensation aussi de boire le café avec une paille.
Ses amies lui avaient expliqué que ligotées dans leurs camisoles depuis des mois et des mois, elles avaient pris l’habitude de cette façon de faire.

Gwendoline s’était retrouvée dans la cour de promenade. Après le bon petit-déjeuner qui lui a redonné des forces, soutenue par ses deux espoirs, elle se sentait prête à tenter le « jeu » de Lombre. Elle se détend du mieux qu’elle peut, assise sur un banc.

Une jeune fille aux cheveux blonds très clairs, coiffés à la garçonne s’était approchée d’elle. La fille, elle aussi enfermée dans une camisole, lui avait dit :
- Gwendoline ? C’est bien vous, Gwendoline ?
- Oui, c’est bien moi.
- Alors il faut que je vous dise. Mettons-nous d’abord à l’écart.

La fille : - J’ai des nouvelles pour vous mais elles ne sont pas vraiment très bonnes.
Gwen : - Oui ?
La fille : - Voilà : je suis Jill Stevens. Je travaille pour M. Stanton. Il m’a chargé de découvrir si vous vous trouvez dans cette clinique.

Les pensées de Gwendoline tourbillonnent dans sa tête. Quelle bonne nouvelle ! Mais ! Elle a dit « pas bonnes ». Il y a autre chose. Aïe !

Jill : - Ni lui ni moi n’avions prévu que je serais implacablement ligotée dans une camisole, et ceci 24 heures sur 24. Enfermée comme je suis dans cette fichue camisole je n’ai pas pu et je ne peux pas prévenir M. Stanton que vous êtes bien ici. Or il est convenu que je dois contacter M. Stanton seulement si je vous trouvais ici. Et ce n’est pas le pire.

Gwen est dépitée. Elle tire rageusement sur sa camisole.

Jill : - Sans nouvelles de ma part, M. Stanton a prévu de suivre une autre piste. A l’heure qu’il est, je ne sais pas où il est. Il est peut-être en train de vous chercher dans un port. Blackharbor, je crois ?

Gwen se débat encore dans sa camisole.
– C’est Blackhaven.

Gwendoline est mi-figue mi-raisin. Elle vient d’apprendre qu’Andy a entrepris de la rechercher à la clinique. Elle a aussi compris qu’il risque de devenir une victime de l’oncle Roger. Si seulement elle, ou Jill, pouvait se libérer de l’haïssable camisole…


Lombre arrive dans la cour de promenade. Elle lance :
- Le jeu d’aujourd’hui est réservé à celles qui savent nager. Qui est volontaire ?

Gwendoline se réjouit intérieurement. Il y a une rivière qui borde les champs de son père. Et l’été cette rivière est remplie d’eau claire, sur une profondeur de un à deux mètres, selon la saison et selon l’endroit. Elle était encore une petite fille qu’elle allait déjà y nager régulièrement.
Jill adresse un clin d’œil à Gwendoline.
Les deux filles s’avancent, au grand plaisir de Lombre.
- Bravo ! Nous avons deux participantes. On les applaudit.

Les filles sont enfermées dans leurs camisoles, elles poussent des « bravos » d’encouragement.


Gwendoline et Jill sont maintenant habillées de pullovers fins, à cols roulés. Celui de Gwendoline est vert, celui de Jill est mauve. Elles portent des mini-jupes noires, des collants de couleur chocolat, des ballerines noires. Elles sont attachées avec des cordes qui les ligotent complètement (chevilles, genoux, poignets, coudes, buste, torse). Elles sont bâillonnées avec des bâillons-boules de couleur rouge. Les deux filles se regardent, confuses.
Olga et Monica les asseyent dans des fauteuils roulants et les emmènent à la piscine.

Jill et Gwendoline arrivent à la piscine. Le bassin est semi-olympique, de 12,5 m de large, 25 mètres de long. L’eau de la piscine est calme, agitée seulement de petites vagues. La piscine est déserte, mis à part quelques personnes munies de caméras. Deux grosses horloges sont fixées aux murs, sur les côtés des largeurs du bassin. Les deux filles sont proches d’une largeur du bassin. Monica leur désigne les plots de départ, essentiellement des petites tables à environ 50 cm au-dessus du niveau de l’eau. Il y a une barre métallique horizontale sous chaque ‘table’. Monica explique que la barre sert de contact permettant de commander le chronomètre de départ et d’arrivée.

Les deux filles se regardent, étonnées. Elles sont amenées à l’autre largeur du bassin.
Lombre explique.
- Vous avez 30 minutes pour traverser le bassin et actionner le contact. Dès que vous y êtes l’éclairage de la piscine devient vert. Si vous n’y êtes pas dans les temps, l’éclairage devient rouge. Il est 9 h 58.
- Des questions ?
- mmmmff !!
- mmmmppff !!

Lombre s’adresse à Olga.
- Go !

Olga retire les chaussures de Gwen, la saisit par la ceinture de sa jupe et par les liens de ses coudes, et la lance en l’air, au-dessus de l’eau.

Gwen a l’impression d’être lancée à deux mètres au-dessus de l’eau. Sous la surprise et la sensation de voler elle tire par réflexe sur ses liens qui lui lient ses membres.
- mmmmppff !!
Gwen est dans l’eau. Elle effectue de petits mouvements lents pour remonter à la surface. Jill est elle aussi lancée dans la piscine de la même manière.

Remontée à la surface Gwen a son visage au-dessus de l’eau. Elle peut respirer. Il n’y a que des petites vagues, son nez reste au-dessus de l’eau.
Mais comment nager ? Ligotée comme elle est ?
Gwendoline tente d’onduler lentement. Elle ondule son corps, surtout ses jambes, de gauche à droite.
Ça marche. Ces petits mouvements lui permettent d’avancer. Lentement. Ce n’est pas grave. Elle doit parcourir 25 mètres en 30 minutes, soit 50 mètres par heure. Cinq fois la vitesse d’un escargot. Cela semble possible.

Jill de son côté a aussi son visage qui dépasse de l’eau. Elle imprime des petites saccades à ses jambes ce qui lui permet d’avancer, à elle aussi, lentement.
Petit à petit les deux filles progressent vers leur destination. Gwendoline a un ou deux mètres d’avance sur Jill.

Quelle sensation bizarre. Nager en étant habillée. Nager en étant ligotée et bâillonnée. Elle avance à peine plus vite qu’un escargot mais au moins elle avance.


Il est bientôt 10h30. Gwendoline est à un mètre devant Jill. Elle est arrivée près du bord. Elle peste d’avoir ses mains attachées dans son dos. Si elle était libre il lui suffirait de lever le bras pour toucher la barre interrupteur, à environ 30 cm au-dessus de l’eau.
Comment faire, ligotée comme elle est ? Elle lance ses pieds vers la barre. Elle frôle la barre. Ses pieds passent juste sous la barre. Ce mouvement enfonce son corps sous l’eau. Elle attend d’être revenue à la surface. Elle respire, elle tente à nouveau d’atteindre la barre. Ses pieds atteignent la bonne hauteur mais passent juste devant la barre. Gwendoline sent son cœur se mettre à battre plus rapidement. Revenir à la surface, bien respirer, la troisième fois sera la bonne !

L’éclairage devient rouge.
Non… Ce n’est pas juste. Elle y était presque. Quelques secondes de plus et elle y était. Sur le mur l’horloge affiche 10h30 et des secondes.

Olga s’approche, munie d’une gaffe. Elle accroche les liens des coudes de Gwen et sort Gwen de l’eau. Monica pose Gwen sur son ventre pendant qu’Olga repêche Jill. Monica pose une barre sur Gwendoline. La barre dépasse ses pieds et sa tête. Olga et Monica relient les chevilles, le bassin, le torse à la barre à l’aide de larges ceintures. Jill est traitée de la même manière.

Monica explique :
- Vous avez presque réussi. Vous allez être chouchoutées.

Olga saisit la barre d’une main et emporte Gwendoline qui se trouve bientôt suspendue horizontalement à environ 1,5 m du sol, entre deux piliers. Elle est dans le parc, près d’un petit arbre. Elle est exposée au Soleil, atténué par la pénombre portée par le feuillage.
Jill se retrouve rapidement à ses côtés.

Les deux filles sont abondamment rincées au tuyau d’arrosage.
Monica regarde les filles d’un regard affectueux.
- Vous pouvez vous reposer et vous sécher. Petites gâtées.

Gwen et Jill se regardent. Elles sont toujours ligotées et bâillonnées. Elles se regardent d’un air interrogateur.
- mmmm ??
- mmmmff ??

Vers midi les deux filles ont été amenées à la table de la directrice. Celle-ci a partagé son déjeuner avec elles. Ensuite elles ont été autorisées à se détendre et à se reposer dans une pièce meublée de fauteuils et de canapés. Lombre leur a expliqué qu’il s’agissait d’une faveur car elles avaient bien « joué ». Elles étaient délivrées du bâillon-boule mais elles sont restées ligotées l’après-midi.
Porter des vêtements de fille leur avait réchauffé le cœur. Elles étaient ligotées mais elles étaient elles-mêmes. Elles ne ressentaient pas l’embarra de se sentir des patientes camisolées.

Gwendoline avait demandé à Jill comment elle devait entrer en contact avec Andrew. Jill lui avait expliqué qu’elle était arrivée en portant une pince à cheveux truquée. Cette pince dissimule un émetteur radio miniature. Il est juste capable d’émettre quelques émissions. Cette pince se trouve maintenant dans le casier qui contient ses affaires.
Mais peu importe, car même si elle est coiffée avec demain, sa camisole ne lui permettra pas d’utiliser ce mini émetteur.
Gwen avait marqué un geste d’agacement, malgré ses liens.
Dernière modification par MacWilly le 27 févr. 2024, 13:41, modifié 1 fois.

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Re: La suite 5 des aventures de Gwendoline [l'institut]

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Episode 5.5. Gwendoline passe une journée à l’institut

Le lendemain, lorsque Gwendoline et Jill sont revenues dans la cour de promenade elles ont été accueillies de manière inattendue.
Les filles semblaient ravies de les voir et plusieurs filles sont venues à leur rencontre, Daphné en tête.
- Bravo les filles, vous avez failli réussir le jeu de la folle.
Jill : - Mais nous avons échoué ?
Daphné : - De peu. De très peu. La prochaine fois vous réussirez. Ceci nous redonne de l’espoir.
Gwen : - Nous ferons de notre mieux.
Daphné les regarde pleine d’espoir.
- Oui, la directrice, Lombre est totalement dingue, mais elle ne ment pas. Réussissez un de ses désaxés de « jeu » et vous gagnerez une journée sans être ligotées. Nous comptons sur vous pour nous sauver quand vous serez libres.
Michèle : - Je rêve d’être enfin délivrée de ma camisole. Toutes les filles ne rêvent que de ça. Vous êtes notre dernier espoir.
Jill : - Comptez sur nous !
Daphné : - Nous aimerions tellement vous aider, mais nous ne pouvons rien faire, enfermées dans nos camisoles. Oui, rien du tout, même pas ouvrir une porte.
Gwen : - On ne peut vraiment pas se libérer de ces camisoles ?
Michèle : - Nous avons essayé de défaire leurs attaches avec nos pieds et même avec nos bouches. Nous avons essayé de frotter les camisoles ou leurs attaches sur tout ce qui était possible.
Daphné : - Nous avons cherché un crochet, une pointe, un couteau ou quelque chose pour tenter de les déchirer ou de les découper. Nous avons tiré de toutes nos forces dessus. Nous avons essayé de nous contorsionner. Nous avons tout essayé. Ces saloperies sont faites sur mesures. Elles sont faites pour ligoter des filles. Elles sont faites pour nous ligoter. Nous n’avons aucune chance de nous libérer.
Michèle : - Ces camisoles ont été faites sur mesure. Leurs manches nous gainent les bras et les mains. Nous pouvons à peine remuer nos doigts. Nous ne pouvons pas utiliser nos mains.
Daphné : - Camisolées comme nous sommes, nous sommes désespérément impuissantes.
Jill : - Je trouve de plus en plus insupportable d’être enfermée dans une camisole. De ne rien pouvoir faire.
Michèle : - Si ça peut te consoler, on pense toutes comme toi.
Gwen : - Vous disiez que de temps à autre nos camisoles sont au lavage ?
Daphné : - Pendant ce temps nous sommes enfermées dans des gants uniques. Nous sommes alors aussi bien ligotées que dans nos camisoles.
Michèle : - C’est même pire. Le gant unique est encore moins confortable qu’une camisole.
Jill : - C’est désespérant ! Il n’y a rien à faire contre nos ligotages !
Daphné : - Plutôt on ne peut rien faire.

Gwendoline : - Olga a une force surhumaine. Hier elle m’a soulevée d’une seule main, apparemment sans effort.
Jill : - Oui, pourquoi est-elle infirmière ? Elle pourrait exceller dans plusieurs disciplines sportives. Elle en deviendrait célèbre et riche !
Daphné : - Ah ? Vous n’avez pas encore compris ? Elle travaille dans cet institut parce qu’elle est complètement cinglée.
Michèle : - Tout comme Monica, d’ailleurs.
Daphné : - Pour ces deux timbrées le ciel doit normalement être bleu, le père Noël doit normalement porter un manteau rouge… et une fille doit normalement porter une camisole.
Jill : - Je vois…

Gwendoline se promène dans le parc. Elle est songeuse. Cela fait déjà trois jours que son oncle l’a quittée. Elle est préoccupée. Quand son oncle va-t-il revenir ? Andy viendra-t-il à temps ?
Près du mur d’enceinte Gwen voit un petit objet brillant par terre. Elle s’accroupit et se penche.
Un coup de pied la renverse. Elle bascule sur l’herbe. Elle se retrouve sur son dos.
Des jambes se mettent autour de son cou. Ligotée, elle ne peut rien faire. Elle entend.
- ggff !!, ggff !!
L’assaillante a croisé ses chevilles. Elle a ses genoux à la hauteur de la gorge de Gwen et elle commence vraiment à écraser le cou de Gwen. Elle entend la voix de Daphné.
- Michèle, va chercher Olga. Sophia, ne fais pas ça ! Lâche-là !
- ggfff !!, ggfff !!
Gwendoline peut à peine respirer. Son horrible camisole la prive de toute réaction. Elle a compris que c’est Sophia qui est bâillonnée, qui lui entoure le cou aves ses jambes. Quelle horreur ! Sophia est en train de l’étouffer. Ligotée comme elle est, elle ne peut rien faire !
Daphné : - Sophia, arrête !

Olga arrive en marchant rapidement, suivie par Michèle. Gwendoline a maintenant son visage rouge.
Olga : - Encore !
Elle saisit les chevilles de Sophia, les soulève au-dessus de son épaule de manière à placer Sophia derrière elle. Elle met les genoux de Sophia sur ses épaules, rabat ses pieds sur sa poitrine et laisse pendre Sophia dans son dos, la tête en bas. Olga regarde Gwen qui reprend des couleurs, elle entoure les chevilles de Sophia d’une seule main et s’en va.
- ggfff !!, ggffff !!

Michèle et Daphné se sont penchées sur Gwen.
Daphné : - Ça ira ?
Gwendoline reprend son souffle.
- Je crois, oui.

Gwendoline se relève lentement, surtout péniblement.
Daphné soupire : - Je ne supporte plus ma camisole. Je n’ai rien pu faire pour t’aider. J’ai peur de finir comme Sophia.
Michèle : - A force d’être camisolée et bâillonnée, elle a l’impression de devenir folle.
Daphné : - Peut-être même qu’elle est vraiment en train de devenir folle ?

Gwen frémit : - Quel enfer cet institut.
Jill arrive et s’adresse à Gwendoline : - Je viens d’apprendre ce qu’il s’est passé. Vous allez bien ?
Gwendoline : - Oui.
Jill tire rageusement sur sa camisole.
– Je ne supporte plus cette stupide camisole. J’en ai assez d’être ligotée. Quand je pense que même si j’avais été là je n’aurais rien pu faire. Cette camisole va me rendre folle !

Gwen : - Que va-t-il arriver à Sophia ?
Michèle : - Je ne sais pas. Dans cet institut tout est possible. Je ne pense pas qu’elle va subir de « traitement », tout simplement parce que ce n’est même pas la peine.

Michèle et Daphné regardent Jill, surtout Gwendoline.
Daphné : - Vous représentez vraiment notre dernier espoir.

Nadine, une jeune fille à la peau légèrement brunie par le Soleil, aux cheveux noirs mi longs s’approche rapidement du petit groupe. Elle est, comme les autres filles, ligotée dans une camisole.
Nadine : - Les filles, comme Jill et Gwendoline ont presque réussi le jeu hier, la folle en organise un autre demain !

Des sourires apparaissent sur les lèvres des filles. Jill demande.
- Combien de filles ont déjà gagné à ces jeux ?
Michèle, Daphné et Nadine baissent les yeux. Jill s’alarme.
- J’ai peur de comprendre ! Personne ?
Nadine : - Jill est l’une des rares filles à s’être approchée de l’objectif, Gwendoline est la seule qui soit passée très près de l’objectif. Quelques secondes de plus et elle gagnait le prix !

Nadine, Michèle et Daphné regardent leurs deux amies, pleines d’espoir.
Jill : - Nous ferons de notre mieux, demain !

Les filles se sont encore promenées dans l’institut. Elles ont une certaine liberté pour ça. Par exemple quand il est l’heure de se coucher une sonnerie indique que les filles doivent se rendre dans leurs cellules pour la nuit. Les filles réintègrent alors docilement leurs cellules. Un autre comportement serait futile. Une fois revenues dans leurs cellules, les infirmières vérifient leurs camisoles puis les enferment pour la nuit.

Ligotées comme elles sont, les filles n’ont rien fait d’autre ce jour-là. En particulier, Gwendoline a attendu le jour suivant.
Dernière modification par MacWilly le 28 févr. 2024, 15:19, modifié 1 fois.

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Episode 5.6. Gwendoline « joue » encore à un jeu de Lombre

Le jour suivant les filles se promènent ou discutent dans la cour de promenade.
Lombre arrive et déclare :
- J’ai une bonne nouvelle. Tout le monde peut participer au jeu.

Gwendoline, Jill s’avancent, suivies par Nadine, au grand plaisir de Lombre.
- Trois joueuses. On les applaudit !
Bien sûr les filles n’applaudissent pas puisqu’elles sont enfermées dans leurs camisoles. Elles manifestent leurs encouragements par des
« courage », et autres « allez-y »…


Les trois filles sont maintenant habillées de pullover rouge, de jupe noire, de collant brun, d’escarpins rouges à petits talons. Elles sont bâillonnées avec des bâillons-boules rouges. Elles sont solidement attachées. Leurs poignets, coudes, genoux et chevilles sont attachés. Leurs chevilles sont attachées à leurs poignets, dans la position de la crapaudine. Elles sont sur leur ventre, sur le sol. Elles sont à environ 2 mètres l’une de l’autre et séparées l’une de l’autre par un petit grillage d’environ 50 cm de haut. Derrière chacune des filles se trouve une petite table en bois. Le mur derrière cette table porte un interrupteur-poussoir à environ 2 mètres du sol.
Une grande horloge affiche l’heure sur le mur devant les filles.

Lombre explique le « jeu ».
- Vous avez jusqu’à 10 h 30 pour appuyer sur l’interrupteur sur le mur derrière vous. Il allume la lumière verte.
- Pour vous aider, je pique un couteau pointu et aiguisé sur la table.

Lombre a planté les trois couteaux au milieu de chaque table.
- Il est 9 h 55. Bonne chance.

Nadine proteste immédiatement, pour expliquer que c’est impossible.
- mmmm ??, mmmm ??, mmmm ??
Nadine tire sur ses liens, Jill et Gwendoline se tortillent pour se rapprocher des pieds de leurs tables respectives.

Jill et Gwendoline se sont approchées d’un pied de leurs tables respectives.
Elles se sont couchées sur leur flanc. Jill agrippe le pied de sa table avec une de ses mains. Elle se met à secouer la table de toutes ses forces.
Gwen utilise ses hanches pour donner des coups de genoux ou des coups de pied dans le pied de sa table.

Nadine se tortille dans ses liens. Elle tire sur ses liens. Elle essaie de faire glisser ses liens. De toutes ses forces.

Les secousses que Jill et Gwen impriment à leurs tables rapportent deux petits bruits. Les couteaux plantés sur les tables viennent de se renverser sur la table.
Encouragées par ces succès, les deux filles poursuivent leurs efforts. Elles surveillent le bord de leur table. Les secousses mènent les couteaux au bord de la table.
Bien. Les couteaux ne vont pas tomber sur les filles. Encore quelques secousses et les deux couteaux tombent à côté des filles.

Malgré ses efforts Nadine ne progresse pas. Elle reste solidement attachée, en ‘hogtie’.
Jill et Gwen ont réussi à saisir leurs couteaux dans leurs doigts.
Il ne reste que quelques minutes.
Vite, couper les liens qui leur lient les chevilles aux poignets.

Gwen y parvient. Maintenant se consacrer aux liens des poignets.
Jill parvient elle aussi à détacher ses chevilles de ses poignets. Elle encore sévèrement ligotée et bâillonnée. Elle se démène, elle tente de se lever. Vite ! Il ne reste que peu de temps.

Gwen a libéré ses poignets. Maintenant elle se contorsionne pour couper les liens de ses coudes.

Jill s’est mise debout. Elle sautille vers l’interrupteur. Elle saute vers l’interrupteur. Elle essaie de l’actionner avec son front. Raté ! Solidement attachée elle a sauté un peu trop bas.

Gwendoline a réussi à libérer ses bras. Elle se lève. Ses jambes sont toujours attachées. Elle saute vers l’interrupteur.

Jill saute encore vers l’interrupteur et le manque de peu.
Gwendoline arrive à portée de l’interrupteur.

La lumière devient rouge. Le temps est écoulé.

Jill et Gwendoline soupirent. Il leur manquait à peine quelques secondes. Elles étaient si près de réussir…
Jill : - mmmmmmff
Gwendoline : - mmmmmmpff


Les infirmières ont rattachés les poignets et les coudes de Gwendoline. Nadine a été délivrée de la crapaudine. Leurs bâillons leur ont étés retirés. L’après-midi les trois filles sont restées attachées. Elles étaient installées dans les chaises confortables de la salle de détente des infirmières.
Comme elles étaient habillées avec des vêtements de ville, elles se sont senties être des jeunes filles. Des jeunes filles avec des liens, peut-être, mais ce sentiment leur est bien plus agréable que celui de patientes ligotées dans des camisoles.

Jill a proposé à ses amies de tenter de défaire leurs liens. Nadine lui a répondu que c’était de la peine perdue. C’est Olga qui les a attachées, c’est Olga qui a serré les nœuds. Gwendoline a précisé qu’étant donné la force d’Olga, même si elles étaient libres elles n’arriveraient pas à défaire les nœuds. Les trois filles se sont résignées à rester attachées.

Nadine a expliqué qu’elle avait été enlevée il y a deux mois dans son appartement. Elle ne sait pas pourquoi. Elle a parlé de son petit ami. Il n’a pas de nouvelles d’elle depuis deux mois. Peut-être attend-il toujours son retour ?

Jill a expliqué qu’elle n’avait pas de petit ami. Elle aime son métier de détective et elle y a consacré beaucoup de temps, récemment.


Le lendemain s’est passé sans incident notable.
Les filles continuent à soutenir Jill, Nadine et surtout Gwendoline de leur confiance.

Gwendoline est de plus en plus perplexe. Où est son oncle ? Où est Andy ? Elle ne sait pas.
A l’heure qu’il est son oncle a normalement découvert que Tati n’est pas sur son bateau. Et pour cause ! Il a dû découvrir qu’elle lui a menti. Il devrait déjà être revenu, soit pour lui redemander où est Tati, soit pour la sanctionner de lui avoir menti.
Et Andy ? A l’heure qu’il est a dû percevoir l’absence de Jill et il a dû reporter son attention sur la clinique.

Se pourrait-il qu’Andy et son oncle se soient entretués ? Cela expliquerait l’absence des deux personnes. Est-ce possible ?
Existe-t-il une autre possibilité ?

Elle est enfermée dans cette stupide camisole qui lui interdit tout mouvement. Elle enrage. Elle tente de retirer sa camisole.
Sa camisole est faite pour ligoter une fille. Elle reste ligotée.
Si seulement elle savait où est celui qu’elle aime, Andy…
Dernière modification par MacWilly le 29 févr. 2024, 15:37, modifié 1 fois.

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Episode 5.7. Gwendoline « joue » à un troisième jeu


Le lendemain les filles sont cette fois encore dans la cour de promenade lorsque Lombre se présente et déclare :
- Je jeu d’aujourd’hui est ouvert à toutes. Celles qui savent danser seront avantagées.

Gwendoline fait la moue. Elle a pris quelques leçons de danse, c’est tout. C’est bien peu. Tant pis, elle va tenter sa chance. Jill grimace. Elle n’aime pas la danse. Elle ne sait pas danser, elle n’est pas qualifiée pour ce jeu.

Gwendoline s’avance. Lombre est partiellement déçue.
- Une seule candidate ? Seulement une ? On l’applaudit.

Les filles essaiment des encouragements s à Gwendoline.


Gwendoline est habillée d’un body rose, d’une jupe plissée rose et courte, d’un collant blanc et de chaussons de danse roses. Ses bras sont entourés d’un gant unique blanc qui maintient ses bras collées l’un contre l’autre, derrière son dos. Ses chevilles sont attachées. La corde blanche qui attache ses chevilles décrit une sorte de 8 et maintient efficacement ses chevilles l’une contre l’autre. Sa bouche est fourrée par une boule de mousse. Ses lèvres sont collées par un adhésif blanc, recouvert par un ruban décoratif rose. Elle est bâillonnée.
Monica lui avait glissé à l’oreille.
- J’ai parié avec Olga que tu vas réussir le jeu. Je t’ai préparé tes chaussons de danse aussi bien que j’ai pu !

Lombre lui a expliqué le but du « jeu ». Il y a ici neuf livres posés chacun sur deux petites tiges. Les petites tiges sont fixées au mur. Elles portent les livres sur leurs bords, c’est-à-dire que la face inférieure du livre ne repose sur rien. De l’autre côté de la pièce se trouve une table qui porte un plateau. Il y a une grande horloge murale au-dessus du plateau.
- Il est 9 h 55 et tu as jusqu’à 10 h 30 pour mettre trois livres sur le plateau.

Ligotée dans un gant unique, bâillonnée, les chevilles attachées, Gwen a tout de suite compris que c’était impossible. Elle l’explique :
- mmmm ??, mmmmff ??, mmmmppff !!, mmmm ??

Lombre : - Pas de question ? OK, je mets un peu de musique pour t’encourager, je déclenche le chronomètre et je te laisse. Bonne chance.

Gwen est restée seule. Au son d’une valse viennoise. Elle tire sur son gant, sans se faire d’illusion. Elle ne peut pas se libérer.
Peut-elle réussir l’impossible ?

Elle est bâillonnée. Elle ne peut pas prendre de livre dans sa bouche.
Elle est ligotée dans un gant unique. Elle ne peut pas utiliser ses mains pour prendre un livre.
Elle pense saisir un livre avec ses pieds. Ses chevilles sont attachées. Peut-elle saisir un livre, le déplacer et le placer sur plateau, en utilisant ses pieds chaussés de chaussons de danse, ses chevilles liées ? Cela ne paraît pas possible.
Elle se rappelle les abominables exercices auxquels Tati la contraignait. Elle devait garder un livre en équilibre sur sa tête.
Bien, elle peut se pencher et prendre un livre sur sa tête. Mais ses pieds sont attachés. Si elle saute vers le plateau le livre tombe. Ligotée dans le gant unique elle ne pourra pas le ramasser.

Oh ? Une idée ! Elle a des chaussons de danse aux pieds. Elle essaie.
Elle saute pour atteindre les livres. Soigneusement elle place sa tête sous un des livres et se redresse prudemment, le livre posé sur sa tête.
Elle est habillée en danseuse. Elle se met en pointe.
Elle ‘danse’ vers le plateau. Plutôt elle avance pas-à-pas, en pointe, avec ses chevilles attachées.

Elle baisse la tête et le livre tombe dans le plateau.

Il faut continuer. Elle retourne aux livres en sautant ou en sautillant. Elle recommence l’opération. Mais arrivée devant le plateau elle laisse tomber le livre juste à côté du plateau.

Elle pense à toutes les filles qui comptent sur elle. Allez, du courage ! Elle reprend l’opération. Avant de ‘prendre’ un livre elle respire, se concentre, et elle amène le livre sur le plateau. Il est 10 h 20. Elle a fait trois voyages en 20 minutes. Elle va réussir. Vite, elle bondit vers les livres. 10 h 22 !

Attention ! Ses pieds et ses chevilles lui font mal. Il ne faut pas faire de faux mouvement. Il ne faut pas renoncer, au point où elle est arrivée. Elle ‘danse’ vers le plateau avec un livre sur la tête. Quelle étrange promenade ! Avoir les chevilles attachées et marcher en pointe. En sautillant uniquement sur la pointe des pieds, sans bouger ses jambes, parce que ses chevilles sont solidement attachées.

10 h 26. Le livre tombe sur le plateau. La lumière dans la pièce devient verte.

Elle a réussi ! Un cri de joie lui échappe.
- mmmmff !!

Quelques instants plus tard Lombre arrive et déclare :
- Bravo ! Tu as gagné. Repose-toi et patiente un peu. Tu auras ton prix à partir de midi, environ.

Gwendoline est restée attachée et bâillonnée. Elle s’est assise et se détend.
Elle trouve bizarre que les ignobles exercices que lui imposait Tati viennent de lui servir. Tati l’avait contrainte, pendant des heures, à maintenir un livre en équilibre sur sa tête. Bien sûr si le livre tombait elle était punie. Bien sûr elle avait ses mains et ses bras attachés dans son dos. Bien sûr elle ne pouvait pas ramasser le livre s’il tombait. Durant ces pénibles heures elle devait porter des escarpins à talons tellement hauts qu’elle était contrainte de se tenir sur la pointe des pieds. Aujourd’hui ces pénibles exercices ont servi à quelque chose. Quelle dérision.

Midi arrive. Lombre arrive, accompagnée d’une jeune fille rousse. Elle porte une robe noire, courte, sans manches. Elle porte des gants de style opéra, de couleur rose, un collant brun et des escarpins noirs.
Gwendoline est délivrée de ses liens. Lombre lui dit :
- C’est Lana. Elle m’aide dans les taches courantes. Veux-tu garder ces vêtements pour le déjeuner ?
- Je préférerais mes vêtements habituels.
- Bien.

Gwendoline a revêtu ses habits habituels. Elle porte un chemisier vert pâle, une jupe noire courte, un collant couleur caramel et des escarpins noirs à petits talons.
Elle a partagé le repas de Lombre. Lana a assuré le service. Lombre a posé des questions à Gwendoline. Gwen a expliqué que son oncle recherchait sa fiancée Tati. Une fois la fiancée retrouvée il n’y aura plus de raison pour que Gwendoline reste dans l’institut du brin d’air.
Si par contre l’oncle ne retrouve pas sa fiancée alors son oncle viendra lui soutirer des informations. Des informations qu’elle ne possède pas. Lombre a semblé déçue d’apprendre ceci, déclarant qu’elle est contente que quelqu’un réussisse à ses jeux. Lombre a même demandé à Gwendoline si elle pouvait retarder le retour de l’oncle ?

Après le café Lombre a piloté Gwendoline dans toute la clinique.
Ensuite Gwendoline a été invitée à profiter du sauna.
Le sauna a été suivi d’une douche chaude, puis Gwendoline a profité d’un massage.

Gwendoline s’est sentie revigorée par ce traitement. Quel établissement infernal. Sauf aujourd’hui où elle est libre, elle et ses amies sont ligotées en permanence, susceptibles d’être torturées ou soumises aux pires traitements délétères. Une autre aile de la clinique accueille de vrais patients qui bénéficient de soins de qualité et jouissent d’un confort exemplaire.

Gwendoline est restée libre de tout lien. Les entrées et les sorties de la clinique étant contrôlées, elle n’a pas pu quitter la clinique.
Libre elle devait cependant tenter de venir en aide à ses amies.

Inutile d’utiliser le téléphone. La ligne passe par un standard qui n’aurait pas transmis la communication. Lombre l’avait prévenue que cette tentative serait punie.

Elle est entrée dans le bureau de Lombre. En voyant un panier étiqueté « courrier sortant » et contenant plusieurs plis une idée lui est venue. Elle a fouillé dans les affaires de Lombre jusqu’à trouver un papier concernant une fille prisonnière. Le papier indiquant qu’elle (Jennifer) était retenue dans la clinique sur ordre de sa famille, elle a glissé ce papier dans une enveloppe. Elle a hésité sur l’adresse du destinataire.
Elle a adressé le courrier à Diana, pensant qu’elle était certainement chez elle. Si seulement elle pouvait savoir où se trouve Andrew !
Elle a glissé son pli au milieu de la petite pile du courrier sortant.

Gwendoline a passé la nuit dans un lit dans une chambre. Quel bonheur de s’étirer et de se détendre dans un bon lit.
Elle a repensé à sa tentative. Son courrier devrait suivre le reste du courrier sortant sans attirer l’attention. Lorsque Diana recevra ce courrier elle saura quoi faire. Elle a pris un risque mais ne rien tenter, pour une fois qu’elle n’est pas ligotée, cela lui a paru déraisonnable.

Le lendemain matin Gwendoline a encore été bichonnée. Petit déjeuner, promenade, jacuzzi, coiffure, soins du corps… elle se serait crue dans un hôtel cinq étoiles…
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Mad Hatter
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Re: La suite 5 des aventures de Gwendoline [l'institut]

Message par Mad Hatter »

Et bien c'est un sacré morceau pour Gwendoline, elle a réussi en utilisant ses talents de danseuse pour réussir l'épreuve. Pour celle avec le couteau, par ruse un lancer de couteau pour déclencher l'interrupteur.

Mais ça aurait été si peu bondagesque.
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MacWilly
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Re: La suite 5 des aventures de Gwendoline [l'institut]

Message par MacWilly »

Hi monsieur le chapelier, j'apprécie que vous suivez les aventures de Gwendoline.

Il est vrai que Gwen commence a avoir de l'expérience et de l'entrainement ...

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MacWilly
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Re: La suite 5 des aventures de Gwendoline [l'institut]

Message par MacWilly »

Episode 5.8. Gwendoline se promène

L’après-midi Gwendoline était de nouveau étroitement ligotée dans sa camisole. Les filles dans la cour de promenade sont venues à sa rencontre en lui lançant des regards interrogateurs. Elle a expliqué qu’elle avait pu mettre au courrier une lettre d’appel à l’aide.
Ceci a suscité une vague d’espoir chez les filles.
Les filles ont renouvelé leur estime à Gwendoline. Elles lui ont dit que si par malheur ce courrier ne les sauvait pas, alors elle pourrait certainement gagner lors d’un autre jeu. Elle a déjà réussi à gagner à un des jeux de Lombre. Elles font confiance à Gwendoline.
Gwen s’est sentie émue.

Un peu plus tard Jill s’est approchée de Gwendoline. Elle lui a dit doucement :
- Des livraisons sont prévues aujourd’hui. Autant que possible va te promener près de la porte par laquelle les livraisons entrent dans la clinique du brin d’air.
Gwendoline était libre hier. Elle a pu se promener librement dans la partie femme de la clinique. Elle sait où se trouve cette porte.

Gwendoline se promène distraitement dans la clinique. Elle est passée plusieurs fois devant la porte mentionnée par Jill. Bien sûr cette porte est toujours verrouillée. Si elle est ouverte pour laisser passer une marchandise alors elle est gardée.

En début d’après-midi Gwendoline repasse devant cette porte.

La porte est entrouverte !?
Gwendoline utilise la pointe de son pied pour tirer la porte vers elle. Elle ouvre la porte qui donne sur une petite cour. Une camionnette est en train d’être déchargée. L’occasion est trop belle. Elle se glisse dans la petite cour, en rasant les murs. Elle sort de l’institut.

Elle a quitté la clinique !
Elle se met à courir sur la petite route qui dessert la clinique. Non, il faut quitter la route, aller se cacher dans la forêt. Oui, la clinique n’est pas au milieu des champs ni au milieu de la ville. Elle est placée discrètement dans une forêt. Gwendoline est maintenant dans la forêt.

Elle est libre ! Enfin ! Elle est libre d’aller où elle veut. Elle n’est pas vraiment libre. Elle est toujours prisonnière de sa satanée camisole.

Mais où va-t-elle aller ?
Rejoindre ses amis bien sûr.
Dans quelle direction doit-elle aller ? Elle ne le sait pas.
Que faire ? Certainement ne pas retourner sur ses pas. Elle sait qu’elle est ligotée. Il lui faut trouver quelqu’un qui la délivrera de cette insupportable camisole.
Alors le mieux à faire est d’avancer et de compter sur la chance. Gwendoline se met en route.

Une demi-heure plus tard deux hommes s’approchent. Ils sont habillés surtout de vert et sont armés de fusils. Des chasseurs.

Sauvée !

Elle s’approche des deux hommes, pleine d’espoir.
Un homme : - Ce n’est pas ce genre de gibier que nous chassons.
Gwendoline : - Délivrez-moi !
L’autre homme : - C’est clair elle s’est échappée de la clinique.
Gwendoline vient de se rappeler qu’elle ne porte pas d’autre vêtement que ses chaussures, ses bas et sa camisole. Elle ne porte aucun autre vêtement. Tant pis, ce n’est pas le moment de faire dans la pudeur.
- Oui, s’il vous plait, détachez-moi !
Les deux hommes sont hésitants.
Un homme : - Si elle est ligotée dans une camisole c’est dans doute parce qu’elle est dangereuse.
L’autre homme : - Tu as raison.
Gwendoline : - S’il vous plait, libérez-moi de ma camisole.
Un homme : - Tu sais quoi ? Nous n’allons pas risquer des ennuis et nous allons simplement la laisser là.
L’autre homme : - Tu as raison. Nous disons que nous ne l’avons pas vue. Ceci nous évitera bien des soucis.

Gwendoline est dépitée. Ces deux êtres serviles n’ont pas l’intention de la délivrer. Elle hausse le ton :
- Si déjà vous n’allez pas de délivrer indiquez-moi au moins la direction de Gwyndale.

Un homme lui désigne la bonne direction. Gwendoline s’y engage. Elle entend l’autre homme, derrière elle :
- Nous avons bien fait de la laisser. Tu as vu comment elle s’est vite mise en colère ?

Gwendoline progresse maintenant dans la bonne direction. Elle est furieuse. Elle est toujours ligotée. Les deux ahuris ne l’ont pas délivrée.
Au moins elle est dans la bonne direction dorénavant.

Le temps passe. Gwendoline progresse, en s’efforçant de d’avancer en ligne droite, en s’aidant du Soleil pour s’orienter. Elle rejoint une route. Que faire ? Les infirmières doivent être à sa recherche. Si elle longe la route elle risque d’être recapturée. Elle décide de poursuivre son chemin. Une automobile s’approche. Une décapotable.

Sauvée !

La voiture s’approche, deux filles sont à bord de la voiture qui s’arrête à la hauteur de Gwen.

La passagère n’a pas l’air complaisant. Elle s’adresse à Gwen :
- Tu es ligotée dans une camisole ?
Gwen : - Oui. Aidez-moi ! Délivrez-moi !
La passagère : - C’est une folle, évadée de l’asile. Si elle est dans une camisole c’est qu’elle est dangereuse.
Gwen : - Non, ce n’est pas ça !
La conductrice : - Si ! Les jeunes filles normales ne se promènent pas ligotées dans une camisole.
La passagère : Partons !

Gwendoline est restée sur le bord de la route. Elle voit l’auto s’éloigner. Elle soupire.
« Ce n’est pas vrai ! Elles m’ont laissée ligotée dans ma camisole. Elles ne m’ont pas délivrée. »
« Quand est-ce que je serai enfin délivrée de cette saleté de camisole ? »
Gwendoline reprend sa marche en direction de Gwyndale.

Les heures passent. Elle marche, puis se repose, puis reprend sa marche, puis elle se repose... Elle a traversé plusieurs champs. Elle essaie d’éviter les routes, plus exactement de ne pas trop s’en approcher. Elle veut éviter de retomber entre les mains des personnes de l’institut.

La nuit commence à tomber. Elle est encore à une certaine distance de son objectif. Cela fait des heures qu’elle marche. Elle est fatiguée. Elle a soif. Elle a faim. Elle est proche d’un bosquet. Elle va passer la nuit assise, appuyée contre un arbre, au bord du petit bois.

La nuit tombe. Gwen est toujours ligotée dans sa camisole. Comme elle aimerait être libérée de cette maudite camisole. Elle est seule. Il n’y a personne qui va la délivrer. Elle ne peut pas se libérer elle-même. C’est horrible. Les fixations de sa camisole sont justes là, dans son dos. Elles sont si proches. Elles sont hors d’atteinte. Elle va passer la nuit, assise, appuyée contre un arbre.

C’est la nuit. Gwen a un peu dormi. Elle se rappelle la nuit qu’elle a passé dans la forêt, en Bulovie. Elle était enchainée mais paradoxalement c’était une nuit agréable. Andy était contre elle. La sensation d’être en sécurité qu’elle éprouvait lui a laissé un souvenir voluptueux.
Andy ? Où est-il en ce moment ? Est-il seulement en vie ? Cette pensée la taraude. Cela fait maintenant 8 jours pleins depuis son enlèvement. S’il ne lui est pas arrivé malheur, comment comprendre son absence ?

Dans l’immédiat le mieux qu’elle puisse faire c’est de dormir encore un peu. Demain elle rejoindra la ville. Elle tentera de rejoindre l’appartement de Diana. C’est lui qui est le plus proche de sa position actuelle.


L’aube arrive.
Gwendoline se remet en route.
Elle finit par approcher de la ville. Elle est sur un chemin de campagne, entre des champs. Elle approche d’une petite cabane délabrée, à côté de quelques arbres. Un homme est assis devant la cabane. Plus exactement il est affalé sur une chaise. Il n’est ni rasé ni peigné. Sa tenue est négligée. C’est un clochard. Elle s’approche.
- Bonjour monsieur. La fermeture de mon survêtement s’est bloquée. Vous voulez bien m’aider ?
- C’est un survêtement, votre tenue ?
- Mais oui. C’est un tout nouveau modèle.
- Ah ?

Gwendoline s’est retournée pour lui présenter les attaches de son ‘survêtement’. Le clochard s’affaire sur les ardillons et les clips.
Gwendoline sent son cœur se mettre à battre plus vite. Elle va enfin être délivrée.
Après quelques instants elle déchante.
- Désolé je n’y arrive pas. Les fermetures de votre survêtement sont vraiment bloquées.

Evidemment. C’est Olga qui a verrouillée sa camisole. La force d’Olga est colossale. Pas étonnant que le clodo n’arrive pas à défaire les attaches.

Gwen reprend son chemin, toujours ligotée dans sa camisole.
Une larme perle à ses yeux. C’est désespérant d’être ligotée comme ça. On dirait que personne ne veut la délivrer. Si une personne veut bien la délivrer elle n’y parvient pas. C’est démoralisant.


Gwendoline a fini par atteindre l’appartement de la journaliste Diana. Elle a tenté d’être discrète. Elle a réussi car elle n’a croisé que peu de personnes. En prenant un air désinvolte elle a passé son chemin sans être interpelée. Personne ne s’est trouvé près d’elle. A quelque distance les passants n’ont sans doute pas remarqué qu’elle était camisolée. Après tout les filles ne portent normalement pas de camisole dans la rue. Elle a bien subi quelques regards intrigués mais c’est tout.
Si près de son but elle n’a plus demandé de l’aide. Elle a compris qu’on se détournerait d’elle ou pire qu’elle risquait d’être reconduite à la clinique.

Elle est arrivée devant la porte. Pourvu que Diana soit chez elle. Elle ne veut pas crier pour éviter d’attirer une attention indésirable. Toujours ligotée elle ne peut ni actionner la sonnette ni frapper à la porte ni manœuvrer la poignée de la porte. Elle n’a pas d’autre possibilité que de donner des petits coups de pied dans la porte pour signaler sa présence.

Une main surgit de derrière elle et ouvre la porte, une autre main la pousse dans l’appartement.
Dernière modification par MacWilly le 02 mars 2024, 12:58, modifié 1 fois.

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