La suite 7 des aventures de Gwendoline [le retour d'U69]
Publié : 11 mars 2024, 16:06
INTRODUCTION : Si vous n’avez pas lu les épisodes précédents, je vous suggère de le faire avant de lire l’histoire ci-dessous. Voici un bref résumé des événements précédents : dans l’épisode 5 Gwendoline, Daphné, Nadine et Jill ont été enfermées dans l’institut du brin d’air. Dans cet institut les filles étaient ligotées dans des camisoles. L’infirmière Olga, une force de la nature, travaille dans cet institut.
Hélène Stevens dirige une agence de détectives privés qui emploie Jill.
Hélène est aussi l’assistante d’Andrew, l’ami de Gwendoline. Depuis l’épisode 4 les lecteurs attentifs savent que le vendeur de tapis, Andrew est aussi l’agent spécial X07. Cette activité étant secrète, elle n’est que rarement évoquée.
L’oncle de Gwendoline, Roger, est apparu dès l’épisode 1, animé de mauvaises intentions. Ses complices sont Conrad et Idriss. L’oncle Roger est porté disparu depuis l’épisode 4.
La journaliste Diana est la meilleure amie de Gwendoline. Elle est fiancée à Norbert et elle apparaît dès l’épisode 1.
Episode 7.1. Gwendoline à la recherche de Jill
Ce matin-là, quelques jours après la rencontre d’U69, Gwendoline est à son domicile. Elle vient de terminer sa tournée de livraisons. Elle porte sa tenue habituelle. Chemisier bleu ciel, petite jupe noire, collant brun, ballerines noires. Son téléphone sonne.
- Oui ? Gwendoline à l’appareil.
- Gwen, c’est Jill ! Prends garde, tu es en danmmmmff !!
- Tu dis ?
- mmmm, mmmmf, mmmmff.
« Clic ».
Gwendoline s’interroge. Quelle étrange communication. Ses amis Andy, Diana et Norbert doivent être sur leurs lieux de travail. Après avoir réfléchi quelques instants elle appelle Hélène, la chef de Jill.
Après plusieurs sonneries, Gwendoline entend :
- mmmm !!, mmmmff ??, mmmmppff !!
- Hélène, c’est Gwendoline.
- mmmm !!
- Je comprends. Tu es bâillonnée. C’est ça ?
- mmmmff !!
- Tu es ligotée et bâillonnée, dans ton bureau ?
- mmmm !!
- Compris. Ne bouge pas. J’arrive aussi vite que possible.
- mmmm !!, mmmmff ??, mmmmppff !!
Gwendoline pilote sa voiture décapotable toute neuve. Le prix de la course de la Golden Cup et sa part du trésor de Rackham lui avaient rapporté de l’argent. Cet argent a servi à rembourser les dettes de sa ferme envers le comte d’Arcy. Il lui restait une somme assez confortable. Elle avait apprécié de laisser flotter ses cheveux au vent dans la décapotable de Diana, elle avait fini par s’acheter elle aussi une décapotable.
Hélène était en difficulté. Elle était en route, au volant de sa propre voiture, pour aller aider Hélène.
Gwendoline arrive au bureau d’Hélène.
Hélène est assise devant sa table de travail. Elle est bâillonnée avec des rubans adhésifs noirs. Ses bras sont tirés derrière le dossier de sa chaise. Comme à son habitude elle porte un chemisier noir, une jupe courte noire, un collant noir, des escarpins noirs à petits talons.
Gwendoline lui retire son bâillon. Hélène explique :
- Jill a été enlevée par deux hommes. Ils étaient armés et masqués.
- Pourquoi ? Que veulent-ils à Jill ?
- Je ne sais pas. Mais d’après leurs dires ils ont encore d’autres projets. Il me faut la retrouver. Détache-moi !
Gwendoline s’est placée derrière Hélène. Elle découvre que ses poignets sont entourés par une fine chaine dorée, verrouillée par deux petits cadenas.
- Mais tu es enchainée ?
- Comme tu vois. Délivre-moi !
- Où sont les clés ?
Hélène hausse les épaules (autant que ses chaines le lui permettent) et soupire.
- Dans la poche de mes agresseurs.
- Mais alors je ne peux pas te délivrer ?
- Prend une épingle à cheveux et crochète les cadenas !
- Mais je ne sais pas faire ça ?
Hélène lance un regard attristé à Gwendoline.
- La protégée de monsieur Stanton ne sait pas faire ça ! Je suis déçue. Bon. Aide-moi à me lever.
Hélène est assise sur une chaise, les bras derrière le dossier. Gwendoline l’aide à se lever. Une fois debout, Hélène est séparée du dossier de la chaise et a regagné un peu de liberté de mouvement de ses bras. Elle teste ses chaines. Elle est irrémédiablement enchainée.
- Bon, nous verrons mes chaines plus tard. Dans l’immédiat tu dois m’aider. Passe une veste sur mes épaules et suis-moi.
Gwendoline pilote sa voiture selon les instructions d’Hélène.
Bien qu’elle soit attentive à la conduite, elle songe au moment qu’elle est en train de vivre. Elle pilote son automobile et sa passagère est attachée. Elle devient de moins en moins une jeune fille en détresse, que tout le monde attache et bâillonne. Elle a une curieuse sensation de devenir une jeune femme et de ne plus être une jeune fille à ligoter.
La voiture est arrivée à la périphérie de la ville, près de la zone industrielle. Hélène entraine Gwendoline dans une maisonnette qui n’a pas l’air entretenue.
Les deux filles explorent la petite maison lorsqu’une voix masculine les interpelle.
- Mais c’est cette chère Hélène !
Deux hommes mal rasés se trouvent derrière les filles. Hélène les toise.
- Bon, vous me rendez Jill et en échange je ne vous démolis pas !
Les deux hommes ricanent.
- Toujours le mot pour rire. On ne l’a pas vue ta Jill. Mais comme vous êtes là on pourrait s’amuser un peu ?
Hélène s’adresse à Gwendoline.
- Bon, je rosse celui de gauche pendant que tu tannes celui de droite.
Hélène s’engage dans d’amples mouvements avec ses jambes. Elle vise le ventre, le menton, le derrière, le diaphragme … de sa … cible.
Gwendoline se frotte à l’autre homme.
Quelques instants plus tard, l’adversaire d’Hélène est « endormi » et Gwendoline tient ses bras derrière son dos.
Hélène applique le même traitement au deuxième homme. Après quelques instants le deuxième homme est lui aussi endormi.
Gwendoline est ébahie. Hélène n’est pas très satisfaite et le dit à Gwendoline :
- Pourquoi n’as-tu pas corrigé ton fripon ?
- Il m’a attachée.
- Quoi ? Tu t’es laissé attacher par ce clampin ?
Gwen se retourne et montre qu’elle a ses poignets attachés dans son dos.
Hélène est interloquée.
- Je rêve ? Andrew te porte une estime considérable et tu te fais attacher par le premier chenapan venu.
Gwen affiche sa tristesse.
Hélène : - Bon on ne lui dira pas. On lui évitera l’humiliation.
Hélène : - C’est tout de même ennuyant, je suis moi-même enchainée ce qui fait que je ne peux pas te détacher.
Gwen : - Qu’allons-nous faire ?
Hélène : - C’est évident. Jill a arrêté ces deux-là il y a quelque temps. C’était ma première piste, la plus probable. Elle vient de s’éteindre. On va rechercher Jill sur la deuxième piste.
Gwen : - Mais on est attachées ?
Hélène : - Tu ne vas tout de même pas t’en vanter ? Viens plutôt !
Les deux filles sont arrivées à l’automobile de Gwen.
Gwen : - Mais on ne peut pas conduire, attachées comme on est ?
Hélène : - Défais tes liens !
Gwendoline se met à tirer sur ses liens. Elle se tord, tente de faire glisser ses liens. Elle se tortille, elle tente de desserrer ses liens.
Hélène : - Il y a quelques jours tu étais ligotée dans une camisole faite sur mesure. Ta camisole était excessivement étroite. Les attaches de ta camisole étaient rudement bien fixées. C’est normal que tu n’aies pas été capable de te libérer.
Gwendoline sourit. Elle apprécie la reconnaissance d’Hélène. Elle continue à tirer sur ses liens. Elle tente de se dégager de ses liens.
Hélène : - Mais aujourd’hui tu portes à peine un lien, et c’est un minable qui te l’a mis. Il te l’a mis en toute hâte.
Hélène : - Allez, retire ton lien.
Gwen tire encore sur ses liens. Elle reste attachée.
Hélène soupire. Elle murmure :
- Comment se fait-il qu’un homme de la trempe de Stanton t’estime autant ?
Une larme perle aux yeux de Gwen.
Les deux filles sont en route. Hélène est assise sur le siège conducteur, près du bord gauche du siège. Elle a posé ses chaussures sur le plancher. Elle a placé ses pieds sur le volant. Elle oriente le volant de cette manière. Gwen est assise contre Hélène, à sa droite, contre la portière. Son pied droit manœuvre les pédales d’accélérateur et de frein. Gwen se réjouit d’avoir une voiture à boite automatique, sinon ce stratagème ne serait pas possible.
Les deux filles arrivent à leur destination. Une maison isolée, de l’autre côté de la ville. Hélène gare le véhicule à quelque distance.
Hélène explique :
- Il nous faut être prudentes. Andrew a déjà eu à faire avec nos suspects. Ils sont déterminés. Et nous, nous sommes attachées.
- Nous devrions aller chercher de l’aide !
- Réfléchis ! Combien de temps faudrait-il à la police pour venir ici ? Andrew m’a expliqué que les suspects ont des complicités à la police. Nous sommes deux filles qui ont leurs mains attachées dans leur dos et nous n’avons rien de concret à apporter à la police.
- Nous devrions demander de l’aide à Andy !
- Nous sommes attachées. Nous ne pouvons pas aller dans un bureau de poste pour lui téléphoner. Le rejoindre prendrait trop de temps.
Gwen tire encore sur ses liens.
Hélène :
- Il n’y a pas de voiture à proximité. La maison est probablement déserte. Viens maintenant.
Les deux filles avancent prudemment. Elles ont contourné la maison. Hélène ouvre la porte.
- Ce serait bien plus facile si on n’était pas attachées !
Les filles progressent prudemment dans la maison. Quelle étrange mission. Elles tentent de venir à l’aide de Jill en étant elles-mêmes attachées ! Elles descendent dans la cave. Jill est attachée à un poteau. Elle est seule. Il y a trois poteaux.
La manière dont Jill est ligotée rappelle à Gwen comment la comtesse et d’Arcy l’avaient ligotée à un arbre quand ils ont tenté de lui voler son cheval.
Ses liens étaient placés de manière à la priver de tout mouvement. Que serait-elle devenue sans aide cette fois-là ?
Jill : - mmmm
Hélène : - Tu vas bien ?
Jill : - mmmm !!
Hélène : - On ne peut pas te délivrer. Nous aussi nous sommes attachées.
Jill désigne les deux autres poteaux avec sa tête.
- mmmmff !!
Hélène : - Les kidnappeurs prévoient de kidnapper deux autres personnes. Ils sont partis pour enlever leur deuxième victime ?
- mmmm
Hélène : - Sais-tu qui est visé ?
- mmmmff, mmmmff !!
Hélène : - Qui doit être la troisième victime ?
Jill désigne Gwendoline de sa tête.
Hélène : - Gwendoline ?
- mmmm !!
Hélène a analysé la situation. Elle explique à Gwendoline.
- Nous sommes donc en grand danger ici. Nous n’avons pas le temps de chercher à nous libérer en restant ici. Nous allons chercher de l’aide.
Gwen tire encore sur ses liens.
Gwen : - C’est rageant. Si nous n’étions pas attachées nous aurions vite fait de délivrer Jill.
Hélène : - En route !
Hélène et Gwen se rendues chez Johnson & Johnson. En conduisant de la même manière que précédemment.
Gwen se sent heureuse de voir Andrew les accueillir. Hélène explique :
- Andrew, Conrad et Idriss nous ont attachées. Ils ont enlevé Jill.
Hélène adresse un clin d’œil à Gwendoline.
Andy a sorti des petits outils d’une de ses poches et crochète les cadenas aux poignets d’Hélène. Une fois les deux filles détachées les trois personnes se mettent en route.
Arrivées au repaire des kidnappeurs les trois personnes découvrent que la maison est vide.
Andrew est songeur.
- Hélène, à ton avis, qui est la troisième cible ?
Hélène : - Quelqu’un ayant un trait commun avec Gwendoline et Jill ?
Gwendoline : - Ce qu’il y a de commun entre Jill et moi c’est que nous avons joué aux ignobles jeux de Lombre ?
Gwendoline : - Il y avait aussi Nadine. Mais elle n’a pas réussi à se libérer dans le jeu ?
Hélène : - Nous allons voir Nadine ?
Andy : - Attend ! Gwen, dis-nous, y avait-il quelqu’un d’autre susceptible de gagner à ces jeux pervers ?
Gwendoline : - Je ne crois pas…
Andy a pris un petit calepin dans ses mains. Il écrit quelques lignes sur une feuille.
Andy : - Il nous reste une petite chance que la deuxième victime ne soit pas déjà dans les mains des deux brutes. Hélène, tu fonces voir si Nadine est concernée. Je t’ai écrit son adresse.
Andy : - Gwendoline et moi nous allons suivre une autre piste...
Hélène Stevens dirige une agence de détectives privés qui emploie Jill.
Hélène est aussi l’assistante d’Andrew, l’ami de Gwendoline. Depuis l’épisode 4 les lecteurs attentifs savent que le vendeur de tapis, Andrew est aussi l’agent spécial X07. Cette activité étant secrète, elle n’est que rarement évoquée.
L’oncle de Gwendoline, Roger, est apparu dès l’épisode 1, animé de mauvaises intentions. Ses complices sont Conrad et Idriss. L’oncle Roger est porté disparu depuis l’épisode 4.
La journaliste Diana est la meilleure amie de Gwendoline. Elle est fiancée à Norbert et elle apparaît dès l’épisode 1.
Episode 7.1. Gwendoline à la recherche de Jill
Ce matin-là, quelques jours après la rencontre d’U69, Gwendoline est à son domicile. Elle vient de terminer sa tournée de livraisons. Elle porte sa tenue habituelle. Chemisier bleu ciel, petite jupe noire, collant brun, ballerines noires. Son téléphone sonne.
- Oui ? Gwendoline à l’appareil.
- Gwen, c’est Jill ! Prends garde, tu es en danmmmmff !!
- Tu dis ?
- mmmm, mmmmf, mmmmff.
« Clic ».
Gwendoline s’interroge. Quelle étrange communication. Ses amis Andy, Diana et Norbert doivent être sur leurs lieux de travail. Après avoir réfléchi quelques instants elle appelle Hélène, la chef de Jill.
Après plusieurs sonneries, Gwendoline entend :
- mmmm !!, mmmmff ??, mmmmppff !!
- Hélène, c’est Gwendoline.
- mmmm !!
- Je comprends. Tu es bâillonnée. C’est ça ?
- mmmmff !!
- Tu es ligotée et bâillonnée, dans ton bureau ?
- mmmm !!
- Compris. Ne bouge pas. J’arrive aussi vite que possible.
- mmmm !!, mmmmff ??, mmmmppff !!
Gwendoline pilote sa voiture décapotable toute neuve. Le prix de la course de la Golden Cup et sa part du trésor de Rackham lui avaient rapporté de l’argent. Cet argent a servi à rembourser les dettes de sa ferme envers le comte d’Arcy. Il lui restait une somme assez confortable. Elle avait apprécié de laisser flotter ses cheveux au vent dans la décapotable de Diana, elle avait fini par s’acheter elle aussi une décapotable.
Hélène était en difficulté. Elle était en route, au volant de sa propre voiture, pour aller aider Hélène.
Gwendoline arrive au bureau d’Hélène.
Hélène est assise devant sa table de travail. Elle est bâillonnée avec des rubans adhésifs noirs. Ses bras sont tirés derrière le dossier de sa chaise. Comme à son habitude elle porte un chemisier noir, une jupe courte noire, un collant noir, des escarpins noirs à petits talons.
Gwendoline lui retire son bâillon. Hélène explique :
- Jill a été enlevée par deux hommes. Ils étaient armés et masqués.
- Pourquoi ? Que veulent-ils à Jill ?
- Je ne sais pas. Mais d’après leurs dires ils ont encore d’autres projets. Il me faut la retrouver. Détache-moi !
Gwendoline s’est placée derrière Hélène. Elle découvre que ses poignets sont entourés par une fine chaine dorée, verrouillée par deux petits cadenas.
- Mais tu es enchainée ?
- Comme tu vois. Délivre-moi !
- Où sont les clés ?
Hélène hausse les épaules (autant que ses chaines le lui permettent) et soupire.
- Dans la poche de mes agresseurs.
- Mais alors je ne peux pas te délivrer ?
- Prend une épingle à cheveux et crochète les cadenas !
- Mais je ne sais pas faire ça ?
Hélène lance un regard attristé à Gwendoline.
- La protégée de monsieur Stanton ne sait pas faire ça ! Je suis déçue. Bon. Aide-moi à me lever.
Hélène est assise sur une chaise, les bras derrière le dossier. Gwendoline l’aide à se lever. Une fois debout, Hélène est séparée du dossier de la chaise et a regagné un peu de liberté de mouvement de ses bras. Elle teste ses chaines. Elle est irrémédiablement enchainée.
- Bon, nous verrons mes chaines plus tard. Dans l’immédiat tu dois m’aider. Passe une veste sur mes épaules et suis-moi.
Gwendoline pilote sa voiture selon les instructions d’Hélène.
Bien qu’elle soit attentive à la conduite, elle songe au moment qu’elle est en train de vivre. Elle pilote son automobile et sa passagère est attachée. Elle devient de moins en moins une jeune fille en détresse, que tout le monde attache et bâillonne. Elle a une curieuse sensation de devenir une jeune femme et de ne plus être une jeune fille à ligoter.
La voiture est arrivée à la périphérie de la ville, près de la zone industrielle. Hélène entraine Gwendoline dans une maisonnette qui n’a pas l’air entretenue.
Les deux filles explorent la petite maison lorsqu’une voix masculine les interpelle.
- Mais c’est cette chère Hélène !
Deux hommes mal rasés se trouvent derrière les filles. Hélène les toise.
- Bon, vous me rendez Jill et en échange je ne vous démolis pas !
Les deux hommes ricanent.
- Toujours le mot pour rire. On ne l’a pas vue ta Jill. Mais comme vous êtes là on pourrait s’amuser un peu ?
Hélène s’adresse à Gwendoline.
- Bon, je rosse celui de gauche pendant que tu tannes celui de droite.
Hélène s’engage dans d’amples mouvements avec ses jambes. Elle vise le ventre, le menton, le derrière, le diaphragme … de sa … cible.
Gwendoline se frotte à l’autre homme.
Quelques instants plus tard, l’adversaire d’Hélène est « endormi » et Gwendoline tient ses bras derrière son dos.
Hélène applique le même traitement au deuxième homme. Après quelques instants le deuxième homme est lui aussi endormi.
Gwendoline est ébahie. Hélène n’est pas très satisfaite et le dit à Gwendoline :
- Pourquoi n’as-tu pas corrigé ton fripon ?
- Il m’a attachée.
- Quoi ? Tu t’es laissé attacher par ce clampin ?
Gwen se retourne et montre qu’elle a ses poignets attachés dans son dos.
Hélène est interloquée.
- Je rêve ? Andrew te porte une estime considérable et tu te fais attacher par le premier chenapan venu.
Gwen affiche sa tristesse.
Hélène : - Bon on ne lui dira pas. On lui évitera l’humiliation.
Hélène : - C’est tout de même ennuyant, je suis moi-même enchainée ce qui fait que je ne peux pas te détacher.
Gwen : - Qu’allons-nous faire ?
Hélène : - C’est évident. Jill a arrêté ces deux-là il y a quelque temps. C’était ma première piste, la plus probable. Elle vient de s’éteindre. On va rechercher Jill sur la deuxième piste.
Gwen : - Mais on est attachées ?
Hélène : - Tu ne vas tout de même pas t’en vanter ? Viens plutôt !
Les deux filles sont arrivées à l’automobile de Gwen.
Gwen : - Mais on ne peut pas conduire, attachées comme on est ?
Hélène : - Défais tes liens !
Gwendoline se met à tirer sur ses liens. Elle se tord, tente de faire glisser ses liens. Elle se tortille, elle tente de desserrer ses liens.
Hélène : - Il y a quelques jours tu étais ligotée dans une camisole faite sur mesure. Ta camisole était excessivement étroite. Les attaches de ta camisole étaient rudement bien fixées. C’est normal que tu n’aies pas été capable de te libérer.
Gwendoline sourit. Elle apprécie la reconnaissance d’Hélène. Elle continue à tirer sur ses liens. Elle tente de se dégager de ses liens.
Hélène : - Mais aujourd’hui tu portes à peine un lien, et c’est un minable qui te l’a mis. Il te l’a mis en toute hâte.
Hélène : - Allez, retire ton lien.
Gwen tire encore sur ses liens. Elle reste attachée.
Hélène soupire. Elle murmure :
- Comment se fait-il qu’un homme de la trempe de Stanton t’estime autant ?
Une larme perle aux yeux de Gwen.
Les deux filles sont en route. Hélène est assise sur le siège conducteur, près du bord gauche du siège. Elle a posé ses chaussures sur le plancher. Elle a placé ses pieds sur le volant. Elle oriente le volant de cette manière. Gwen est assise contre Hélène, à sa droite, contre la portière. Son pied droit manœuvre les pédales d’accélérateur et de frein. Gwen se réjouit d’avoir une voiture à boite automatique, sinon ce stratagème ne serait pas possible.
Les deux filles arrivent à leur destination. Une maison isolée, de l’autre côté de la ville. Hélène gare le véhicule à quelque distance.
Hélène explique :
- Il nous faut être prudentes. Andrew a déjà eu à faire avec nos suspects. Ils sont déterminés. Et nous, nous sommes attachées.
- Nous devrions aller chercher de l’aide !
- Réfléchis ! Combien de temps faudrait-il à la police pour venir ici ? Andrew m’a expliqué que les suspects ont des complicités à la police. Nous sommes deux filles qui ont leurs mains attachées dans leur dos et nous n’avons rien de concret à apporter à la police.
- Nous devrions demander de l’aide à Andy !
- Nous sommes attachées. Nous ne pouvons pas aller dans un bureau de poste pour lui téléphoner. Le rejoindre prendrait trop de temps.
Gwen tire encore sur ses liens.
Hélène :
- Il n’y a pas de voiture à proximité. La maison est probablement déserte. Viens maintenant.
Les deux filles avancent prudemment. Elles ont contourné la maison. Hélène ouvre la porte.
- Ce serait bien plus facile si on n’était pas attachées !
Les filles progressent prudemment dans la maison. Quelle étrange mission. Elles tentent de venir à l’aide de Jill en étant elles-mêmes attachées ! Elles descendent dans la cave. Jill est attachée à un poteau. Elle est seule. Il y a trois poteaux.
La manière dont Jill est ligotée rappelle à Gwen comment la comtesse et d’Arcy l’avaient ligotée à un arbre quand ils ont tenté de lui voler son cheval.
Ses liens étaient placés de manière à la priver de tout mouvement. Que serait-elle devenue sans aide cette fois-là ?
Jill : - mmmm
Hélène : - Tu vas bien ?
Jill : - mmmm !!
Hélène : - On ne peut pas te délivrer. Nous aussi nous sommes attachées.
Jill désigne les deux autres poteaux avec sa tête.
- mmmmff !!
Hélène : - Les kidnappeurs prévoient de kidnapper deux autres personnes. Ils sont partis pour enlever leur deuxième victime ?
- mmmm
Hélène : - Sais-tu qui est visé ?
- mmmmff, mmmmff !!
Hélène : - Qui doit être la troisième victime ?
Jill désigne Gwendoline de sa tête.
Hélène : - Gwendoline ?
- mmmm !!
Hélène a analysé la situation. Elle explique à Gwendoline.
- Nous sommes donc en grand danger ici. Nous n’avons pas le temps de chercher à nous libérer en restant ici. Nous allons chercher de l’aide.
Gwen tire encore sur ses liens.
Gwen : - C’est rageant. Si nous n’étions pas attachées nous aurions vite fait de délivrer Jill.
Hélène : - En route !
Hélène et Gwen se rendues chez Johnson & Johnson. En conduisant de la même manière que précédemment.
Gwen se sent heureuse de voir Andrew les accueillir. Hélène explique :
- Andrew, Conrad et Idriss nous ont attachées. Ils ont enlevé Jill.
Hélène adresse un clin d’œil à Gwendoline.
Andy a sorti des petits outils d’une de ses poches et crochète les cadenas aux poignets d’Hélène. Une fois les deux filles détachées les trois personnes se mettent en route.
Arrivées au repaire des kidnappeurs les trois personnes découvrent que la maison est vide.
Andrew est songeur.
- Hélène, à ton avis, qui est la troisième cible ?
Hélène : - Quelqu’un ayant un trait commun avec Gwendoline et Jill ?
Gwendoline : - Ce qu’il y a de commun entre Jill et moi c’est que nous avons joué aux ignobles jeux de Lombre ?
Gwendoline : - Il y avait aussi Nadine. Mais elle n’a pas réussi à se libérer dans le jeu ?
Hélène : - Nous allons voir Nadine ?
Andy : - Attend ! Gwen, dis-nous, y avait-il quelqu’un d’autre susceptible de gagner à ces jeux pervers ?
Gwendoline : - Je ne crois pas…
Andy a pris un petit calepin dans ses mains. Il écrit quelques lignes sur une feuille.
Andy : - Il nous reste une petite chance que la deuxième victime ne soit pas déjà dans les mains des deux brutes. Hélène, tu fonces voir si Nadine est concernée. Je t’ai écrit son adresse.
Andy : - Gwendoline et moi nous allons suivre une autre piste...