Les aventures de Gwendoline 17 [Sally et les mûres]
Publié : 28 févr. 2025, 02:24
INTRODUCTION : Voici une nouvelle histoire de Gwendoline. Si vous n’avez pas lu les épisodes précédents, je vous suggère de le faire avant de lire l’histoire ci-dessous. Les amis de Gwendoline savent que John Willie a commencé une histoire mettant en scène une jeune fille, Sally Penn. Hélas, cette histoire n’a jamais été terminée. Je tente de vous la raconter dans son entièreté dans ce qui suit.
Dans l’histoire de John Willie, la comtesse, Zaza et le comte d’Arcy attachent la pauvre Sally à un arbre. Ils s’embusquent à proximité en prévoyant que le comte vienne prochainement sauver Sally et gagner ainsi son estime.
Pour obtenir un semblant de fin, John Willie nous dit que le comte délivre Sally et s’en va avec elle. Ces derniers rebondissements n’ont en réalité pas eu lieu, comme vous le découvrirez dans les lignes qui suivent.
Les lecteurs de ce site connaissent bien Diana. Elle est une bonne amie de Gwendoline. Elle est journaliste. Elle apparaît dès l’épisode 1. On la retrouve dans les épisodes 2 (Dolly), 3 (Bulovie), 4 (Tati), 9 (contrecoups) et 15 (Tribulations). Elle fait aussi quelques apparitions ponctuelles dans quelques autres histoires.
Episode 17.1. Gwendoline rencontre Sally
Ce matin-là, le téléphone sonne chez Gwendoline. Elle décroche.
- Gwendoline, c’est Diana. Je me demande si tu voudrais bien me rendre un service ?
- De quoi s’agit-il ?
- Si tu me pouvais me seconder dans mon prochain reportage, j’en serais vraiment heureuse.
Gwendoline hésite. Diana est une bonne amie. Elle veut bien lui rendre service. Mais elle ne veut plus être horriblement ligotée. Elle se rappelle du reportage à la Seagold où elle s’est rapidement retrouvée ligotée et bâillonnée. Ensuite il y a eu le reportage en Californie. Le reportage devait être anodin mais elle a de nouveau été abominablement ligotée (*). Elle fait part de ses réserves à son amie Diana.
- Je veux bien t’aider mais je ne veux plus être ligotée, attachée, bâillonnée…
- C’est que… Justement…
- Je serai encore ligotée ?
- Oui, mais laisse-moi t’expliquer. Je suis chargée de faire un reportage sur un magasin qui vend des articles de bondage. Tu présenterais quelques articles, je prendrai quelques photos puis nous rentrons chez nous.
- C’est bizarre.
- Ah ? Tu connais cette revue ? Oui, c’est effectivement la revue Bizarre qui me charge de l’article. Mais je te rassure : il est prévu que tu te déguises si tu ne veux pas apparaître en fille en détresse, ligotée et bâillonnée sur la couverture d’un magazine.
Après encore quelques hésitations, Gwendoline a accepté. Diana étant une bonne amie.
Les deux filles se sont rendues au village voisin, au « Bondage Land » (**). Gwendoline s’est habillée d’un collant brun, d’une petite jupe noire, d’un chemisier bleu ciel à manches très courtes. Elle porte des gants de style opéra (qui remontent au-dessus des coudes). Elle porte aussi une perruque aux longs cheveux noirs. Le vendeur du magasin, un beau jeune homme blond, bien bâti, a approuvé l’apparence de Gwendoline, la comparant à Betty Page.
Le jeune homme et les deux filles se sont assis à une table, devant des tasses de thé. En réponse aux questions de Diana, Pascal (le jeune homme) explique que bien des personnes ont un faible pour le bondage. La morale condamne ces passions donc elles sont assez discrètes. Pourtant certains clichés sont ancrés dans l’imagerie populaire. Par exemple la jeune fille attachée sur les rails… ou alors la jeune fille attachée à un poteau, pendant que le chevalier combat le dragon ?
Pascal explique que s’il est facile de trouver toutes sortes d’images, de photographies et de films de nature érotique et même pornographique, le bondage n’est pas traité avec la même amplitude.
En bonne journaliste, Diana écoute attentivement les explications. Puis elle pense à prendre quelques photographies. Pascal rejoint son souhait en expliquant que le magasin dispose d’un grand jardin à l’arrière. Le jardin est dérobé aux regards des voisins. Le Soleil brille sous un léger voile de nuages, la lumière est excellente.
Les trois personnes se retrouvent donc dans le jardin. Pascal présente des fines ceintures noires. Presque des lanières. Il entoure les poignets, puis les coudes de Gwendoline qui se trouve étroitement attachée. Pascal explique :
- Ces ceintures sont très appréciées. Elles sont presque des cordes. Elles sont solides. Elles ligotent efficacement la fille qui les porte. Remarquez aussi comment la silhouette de la fille est mise en valeur !
Diana : - Une bonne bondagette doit aussi être bâillonnée ?
Pascal : - Oui. Le magasin propose un grand choix de bâillons. Un grand classique est le bâillon-boule (ball gag). Il est très esthétique. Le rouge est la couleur la plus demandée. Il n’est cependant pas le plus efficace.
Pascal présente une sorte de rectangle en cuir noir. Une boule aplatie et caoutchoutée est accrochée sur la face intérieure. La face intérieure est tamponnée. Deux rubans de cuir permettent de maintenir le bâillon en place. Pascal explique que le bâillon-tampon (panel gag) est le plus efficace. Il en propose la démonstration. Rapidement la bouche de Gwen est remplie par la boule, recouverte par le panneau maintenu par la petite ceinture fermée dans sa nuque.
Diana regarde Gwen :
- Tu confirmes ? C’est bien le modèle le plus efficace ?
Gwendoline : - mmmmhh !!
Pascal est retourné prendre quelques accessoires dans le magasin. Diana a déjà pris quelques photographies lorsqu’elle se désole :
- Je n’ai plus de film sur moi. Attend un instant, je vais aller en chercher. Je reviens tout de suite.
Gwen se retrouve seule, dans le jardin, avec ses bras liés l’un contre l’autre, dans son dos, avec un efficace bâillon en cuir sur la bouche.
Enfin, elle n’est pas en danger, Diana et Pascal vont revenir dans quelques instants. Elle regarde autour d’elle. Elle fait quelques pas. Le jardin se termine par une petite haie peu dense. Au-delà se trouvent des prés puis une forêt.
Gwendoline a passé son enfance à la campagne. Elle aime la campagne. Mais ?
Oh ?
Là ?
Horreur ! Un petit renard erre maladroitement ! Il a sa tête coincée dans un bocal en plastique ! Gwendoline s’élance à son aide.
Elle se rapproche rapidement du pauvre renardeau.
Mais ? Mais ? Elle a agi instinctivement ! Ligotée comme elle est, elle ne peut pas aider le petit renard ! Elle tire vivement sur ses lanières.
- mmmmhh !!
Stupide bâillon ! Elle ne peut pas appeler Diana à l’aide.
- mmmmhh !!, mmmm, mmmmhh, mmmm !!
Pascal a raison, le bâillon est vraiment efficace.
Mais ? Ce n’est pas vrai ?
Là ? C’est ce crétin de Gustave et son acolyte, ce benêt de Gontran qui s’approchent ! (***)
Gwen n’a pas envie de rencontrer Gustave, attachée et bâillonnée comme elle est. Vite, la forêt est à quelques pas. La forêt n’est pas très dense mais elle comporte de nombreuses haies. Elle s’y précipite. Elle va laisser passer les deux niais puis revenir tranquillement au jardin.
Elle tire sur ses liens. Ils ne bougent pas. Comme cela aurait été bien si elle pouvait se libérer. Mais elle est encore une fois désespérément attachée.
Les deux dadais s’approchent. Gwen s’écarte, elle s’éloigne encore du jardin d’où elle est partie. Décidément, elle n’a pas envie de rencontrer ces deux-là, dans l’état où elle est. Si Gustave ne la détache pas, il est capable de la peloter. Ligotée comme elle est, elle ne pourrait pas lui résister. Si Gustave la détache, il en attendrait de la reconnaissance.
Les deux compères passent leur chemin.
Le plan de Gwen a fonctionné. Tout va bien. Dans quelques instants elle retournera sur ses pas. Oh ? Un petit vent lui apporte une sorte de murmure étouffé.
Quel est ce murmure ?
Qu’est-ce à dire ? Elle s’enquiert. Elle s’enfonce davantage dans la forêt.
Oh ? Quel spectacle ! Une jeune fille est attachée à un arbre. Elle a des cheveux noirs, coiffés à la garçonne. Elle a un bandeau sur les yeux. Un épais bâillon est enfoncé dans sa bouche. Elle porte une robe blanche très courte. Des lignes vermillon dessinent des carreaux sur la robe. Elle porte un collant brun et des escarpins vermillon. Des cordes la serrent cruellement contre l’arbre. Curieusement ses mains sont attachées devant elle. Elle peut bouger ses mains mais elle ne peut pas déplacer ses poignets immobilisés par les cordes bien serrées.
Gwen s’approche de la fille. Celle-ci l’entend approcher car elle la supplie :
- mmmmhh ??
Gwen tente de lui expliquer :
- mmmmhhff !!, mmmm !!
Gwen tente de rassurer la pauvre fille ligotée contre son arbre en lui tenant la main. La fille comprend. Elle prend les mains de Gwen dans les siennes. Au toucher elle doit se rendre compte que Gwen a ses mains solidement attachées. Elle tente de défaire la fine ceinture qui entoure les poignets de Gwen.
Elle y parvient !
Gwen pousse un cri de joie : - mmmm !!
Gwen se tortille. Elle peut toucher son bâillon avec ses doigts mais il est si bien enfoncé dans sa bouche. Le bâillon reste en place. Gwen a toujours ses coudes attachés. Elle tente de retirer le bandeau des yeux de la fille. En se mettant sur la pointe des pieds, Gwen parvient, du bout des doigts à faire glisser le bandeau. La fille peut enfin voir : devant elle se trouve Gwen, toujours bâillonnée, les coudes toujours attachés. Cette fois Gwen se place devant la fille, de manière à ce qu’elle puisse défaire la fine ceinture qui encercle ses coudes. Ayant retrouvé la vision, la fille délie les coudes de Gwen.
La suite est aisée. Gwen se défait enfin de son bâillon puis elle délivre la fille.
Les deux filles, libres, rejoignent le jardin pour y retrouver Diana et Pascal. En chemin, elles se sont arrêtées pour tirer le petit renard d’embarras. Evidemment, il n’était pas allé très loin. En marchant, la fille explique qu’elle cueillait des mûres lorsque des inconnus l’ont sauvagement ligotée, bâillonnée et aveuglée. Ils ont cruellement serré les cordes. Les marques qu’elles ont laissées sur ses chairs en témoignent. Elle suppose que ses agresseurs étaient des espions.
Ayant retrouvé Diana, celle-ci se propose d’avertir Andrew sans tarder. Si des espions opèrent dans la région, il devrait en être informé. Ils ont certainement ligoté la fille par erreur. Sinon quelle raison auraient-ils eu d’attacher la pauvre Sally ? Pour lui voler deux paniers de mûres ? Vraiment ?
Gwendoline a déclaré qu’elle avait été assez attachée et bâillonnée pour aujourd’hui. La suite du reportage de Diana est remise au lendemain.
(*) : Que signifie ceci ? Nous ne savons rien sur cette Seagold, ni sur le reportage en Californie ! Espérons qu’Andrew trouvera un moment pour nous raconter de quoi il s’agit !
(**) : Ce magasin est déjà évoqué dans l’épisode 12.
(***) : Gustave est un ami (plutôt une connaissance) d’enfance de Gwendoline. Il fait une brève apparition dans l’épisode 8. Il refait une apparition dans l’épisode 15 où nous apprenons qu’il se sent attiré par Gwendoline.
Dans l’histoire de John Willie, la comtesse, Zaza et le comte d’Arcy attachent la pauvre Sally à un arbre. Ils s’embusquent à proximité en prévoyant que le comte vienne prochainement sauver Sally et gagner ainsi son estime.
Pour obtenir un semblant de fin, John Willie nous dit que le comte délivre Sally et s’en va avec elle. Ces derniers rebondissements n’ont en réalité pas eu lieu, comme vous le découvrirez dans les lignes qui suivent.
Les lecteurs de ce site connaissent bien Diana. Elle est une bonne amie de Gwendoline. Elle est journaliste. Elle apparaît dès l’épisode 1. On la retrouve dans les épisodes 2 (Dolly), 3 (Bulovie), 4 (Tati), 9 (contrecoups) et 15 (Tribulations). Elle fait aussi quelques apparitions ponctuelles dans quelques autres histoires.
Episode 17.1. Gwendoline rencontre Sally
Ce matin-là, le téléphone sonne chez Gwendoline. Elle décroche.
- Gwendoline, c’est Diana. Je me demande si tu voudrais bien me rendre un service ?
- De quoi s’agit-il ?
- Si tu me pouvais me seconder dans mon prochain reportage, j’en serais vraiment heureuse.
Gwendoline hésite. Diana est une bonne amie. Elle veut bien lui rendre service. Mais elle ne veut plus être horriblement ligotée. Elle se rappelle du reportage à la Seagold où elle s’est rapidement retrouvée ligotée et bâillonnée. Ensuite il y a eu le reportage en Californie. Le reportage devait être anodin mais elle a de nouveau été abominablement ligotée (*). Elle fait part de ses réserves à son amie Diana.
- Je veux bien t’aider mais je ne veux plus être ligotée, attachée, bâillonnée…
- C’est que… Justement…
- Je serai encore ligotée ?
- Oui, mais laisse-moi t’expliquer. Je suis chargée de faire un reportage sur un magasin qui vend des articles de bondage. Tu présenterais quelques articles, je prendrai quelques photos puis nous rentrons chez nous.
- C’est bizarre.
- Ah ? Tu connais cette revue ? Oui, c’est effectivement la revue Bizarre qui me charge de l’article. Mais je te rassure : il est prévu que tu te déguises si tu ne veux pas apparaître en fille en détresse, ligotée et bâillonnée sur la couverture d’un magazine.
Après encore quelques hésitations, Gwendoline a accepté. Diana étant une bonne amie.
Les deux filles se sont rendues au village voisin, au « Bondage Land » (**). Gwendoline s’est habillée d’un collant brun, d’une petite jupe noire, d’un chemisier bleu ciel à manches très courtes. Elle porte des gants de style opéra (qui remontent au-dessus des coudes). Elle porte aussi une perruque aux longs cheveux noirs. Le vendeur du magasin, un beau jeune homme blond, bien bâti, a approuvé l’apparence de Gwendoline, la comparant à Betty Page.
Le jeune homme et les deux filles se sont assis à une table, devant des tasses de thé. En réponse aux questions de Diana, Pascal (le jeune homme) explique que bien des personnes ont un faible pour le bondage. La morale condamne ces passions donc elles sont assez discrètes. Pourtant certains clichés sont ancrés dans l’imagerie populaire. Par exemple la jeune fille attachée sur les rails… ou alors la jeune fille attachée à un poteau, pendant que le chevalier combat le dragon ?
Pascal explique que s’il est facile de trouver toutes sortes d’images, de photographies et de films de nature érotique et même pornographique, le bondage n’est pas traité avec la même amplitude.
En bonne journaliste, Diana écoute attentivement les explications. Puis elle pense à prendre quelques photographies. Pascal rejoint son souhait en expliquant que le magasin dispose d’un grand jardin à l’arrière. Le jardin est dérobé aux regards des voisins. Le Soleil brille sous un léger voile de nuages, la lumière est excellente.
Les trois personnes se retrouvent donc dans le jardin. Pascal présente des fines ceintures noires. Presque des lanières. Il entoure les poignets, puis les coudes de Gwendoline qui se trouve étroitement attachée. Pascal explique :
- Ces ceintures sont très appréciées. Elles sont presque des cordes. Elles sont solides. Elles ligotent efficacement la fille qui les porte. Remarquez aussi comment la silhouette de la fille est mise en valeur !
Diana : - Une bonne bondagette doit aussi être bâillonnée ?
Pascal : - Oui. Le magasin propose un grand choix de bâillons. Un grand classique est le bâillon-boule (ball gag). Il est très esthétique. Le rouge est la couleur la plus demandée. Il n’est cependant pas le plus efficace.
Pascal présente une sorte de rectangle en cuir noir. Une boule aplatie et caoutchoutée est accrochée sur la face intérieure. La face intérieure est tamponnée. Deux rubans de cuir permettent de maintenir le bâillon en place. Pascal explique que le bâillon-tampon (panel gag) est le plus efficace. Il en propose la démonstration. Rapidement la bouche de Gwen est remplie par la boule, recouverte par le panneau maintenu par la petite ceinture fermée dans sa nuque.
Diana regarde Gwen :
- Tu confirmes ? C’est bien le modèle le plus efficace ?
Gwendoline : - mmmmhh !!
Pascal est retourné prendre quelques accessoires dans le magasin. Diana a déjà pris quelques photographies lorsqu’elle se désole :
- Je n’ai plus de film sur moi. Attend un instant, je vais aller en chercher. Je reviens tout de suite.
Gwen se retrouve seule, dans le jardin, avec ses bras liés l’un contre l’autre, dans son dos, avec un efficace bâillon en cuir sur la bouche.
Enfin, elle n’est pas en danger, Diana et Pascal vont revenir dans quelques instants. Elle regarde autour d’elle. Elle fait quelques pas. Le jardin se termine par une petite haie peu dense. Au-delà se trouvent des prés puis une forêt.
Gwendoline a passé son enfance à la campagne. Elle aime la campagne. Mais ?
Oh ?
Là ?
Horreur ! Un petit renard erre maladroitement ! Il a sa tête coincée dans un bocal en plastique ! Gwendoline s’élance à son aide.
Elle se rapproche rapidement du pauvre renardeau.
Mais ? Mais ? Elle a agi instinctivement ! Ligotée comme elle est, elle ne peut pas aider le petit renard ! Elle tire vivement sur ses lanières.
- mmmmhh !!
Stupide bâillon ! Elle ne peut pas appeler Diana à l’aide.
- mmmmhh !!, mmmm, mmmmhh, mmmm !!
Pascal a raison, le bâillon est vraiment efficace.
Mais ? Ce n’est pas vrai ?
Là ? C’est ce crétin de Gustave et son acolyte, ce benêt de Gontran qui s’approchent ! (***)
Gwen n’a pas envie de rencontrer Gustave, attachée et bâillonnée comme elle est. Vite, la forêt est à quelques pas. La forêt n’est pas très dense mais elle comporte de nombreuses haies. Elle s’y précipite. Elle va laisser passer les deux niais puis revenir tranquillement au jardin.
Elle tire sur ses liens. Ils ne bougent pas. Comme cela aurait été bien si elle pouvait se libérer. Mais elle est encore une fois désespérément attachée.
Les deux dadais s’approchent. Gwen s’écarte, elle s’éloigne encore du jardin d’où elle est partie. Décidément, elle n’a pas envie de rencontrer ces deux-là, dans l’état où elle est. Si Gustave ne la détache pas, il est capable de la peloter. Ligotée comme elle est, elle ne pourrait pas lui résister. Si Gustave la détache, il en attendrait de la reconnaissance.
Les deux compères passent leur chemin.
Le plan de Gwen a fonctionné. Tout va bien. Dans quelques instants elle retournera sur ses pas. Oh ? Un petit vent lui apporte une sorte de murmure étouffé.
Quel est ce murmure ?
Qu’est-ce à dire ? Elle s’enquiert. Elle s’enfonce davantage dans la forêt.
Oh ? Quel spectacle ! Une jeune fille est attachée à un arbre. Elle a des cheveux noirs, coiffés à la garçonne. Elle a un bandeau sur les yeux. Un épais bâillon est enfoncé dans sa bouche. Elle porte une robe blanche très courte. Des lignes vermillon dessinent des carreaux sur la robe. Elle porte un collant brun et des escarpins vermillon. Des cordes la serrent cruellement contre l’arbre. Curieusement ses mains sont attachées devant elle. Elle peut bouger ses mains mais elle ne peut pas déplacer ses poignets immobilisés par les cordes bien serrées.
Gwen s’approche de la fille. Celle-ci l’entend approcher car elle la supplie :
- mmmmhh ??
Gwen tente de lui expliquer :
- mmmmhhff !!, mmmm !!
Gwen tente de rassurer la pauvre fille ligotée contre son arbre en lui tenant la main. La fille comprend. Elle prend les mains de Gwen dans les siennes. Au toucher elle doit se rendre compte que Gwen a ses mains solidement attachées. Elle tente de défaire la fine ceinture qui entoure les poignets de Gwen.
Elle y parvient !
Gwen pousse un cri de joie : - mmmm !!
Gwen se tortille. Elle peut toucher son bâillon avec ses doigts mais il est si bien enfoncé dans sa bouche. Le bâillon reste en place. Gwen a toujours ses coudes attachés. Elle tente de retirer le bandeau des yeux de la fille. En se mettant sur la pointe des pieds, Gwen parvient, du bout des doigts à faire glisser le bandeau. La fille peut enfin voir : devant elle se trouve Gwen, toujours bâillonnée, les coudes toujours attachés. Cette fois Gwen se place devant la fille, de manière à ce qu’elle puisse défaire la fine ceinture qui encercle ses coudes. Ayant retrouvé la vision, la fille délie les coudes de Gwen.
La suite est aisée. Gwen se défait enfin de son bâillon puis elle délivre la fille.
Les deux filles, libres, rejoignent le jardin pour y retrouver Diana et Pascal. En chemin, elles se sont arrêtées pour tirer le petit renard d’embarras. Evidemment, il n’était pas allé très loin. En marchant, la fille explique qu’elle cueillait des mûres lorsque des inconnus l’ont sauvagement ligotée, bâillonnée et aveuglée. Ils ont cruellement serré les cordes. Les marques qu’elles ont laissées sur ses chairs en témoignent. Elle suppose que ses agresseurs étaient des espions.
Ayant retrouvé Diana, celle-ci se propose d’avertir Andrew sans tarder. Si des espions opèrent dans la région, il devrait en être informé. Ils ont certainement ligoté la fille par erreur. Sinon quelle raison auraient-ils eu d’attacher la pauvre Sally ? Pour lui voler deux paniers de mûres ? Vraiment ?
Gwendoline a déclaré qu’elle avait été assez attachée et bâillonnée pour aujourd’hui. La suite du reportage de Diana est remise au lendemain.
(*) : Que signifie ceci ? Nous ne savons rien sur cette Seagold, ni sur le reportage en Californie ! Espérons qu’Andrew trouvera un moment pour nous raconter de quoi il s’agit !
(**) : Ce magasin est déjà évoqué dans l’épisode 12.
(***) : Gustave est un ami (plutôt une connaissance) d’enfance de Gwendoline. Il fait une brève apparition dans l’épisode 8. Il refait une apparition dans l’épisode 15 où nous apprenons qu’il se sent attiré par Gwendoline.