Jeux de Liens

Fantasme ou réalité avec Freud ou sans, comme disait notre ami. Mais que pensez-vous, qu'est-ce qui vous trotte dans le tête quand vous vous retrouvez dans des liens; liens imposés par le partenaire ou liens volontairement consentis par vos propres soins si vous pratiquez l'auto bondage?
Pour ma part, si c'est ma partenaire qui m'impose les liens, je fantasme sur le fait qu'elle m'aime si tant qu'elle est prête à prendre soin de moi dans les plus petits détails et à combler mes moindres désirs même ceux que j'exprime à travers le baîllon.
Je ne me leurre pas par contre sachant parfaitement bien qu'elle aime aussi, durant ce don, m'imposer ses vues et ses volontés pour bien me faire comprendre qui, en ce moment même, mène et que je ne dois pas avoir d'illusion, que je fais bien de filer doux sinon, elle est prête à me remener dans le bon chemin, le sien.
S'il s'agit d'auto bondage, je m'imagine prisonnier, captif impuissant, où je dois et devrai souffrir la suite des évênements sans rien pouvoir en infléchir la direction. C'est super et affligeant à la fois. Ça peut partir bien innocemment par le port d'une paire de menottes qui limite mes mouvements et, au fur et à mesure qu'évoluent mes fantasmes, des liens peuvent compléter cet élément déclencheur. Il m'est arrivé ainsi de me retrouver complètement immobilisé, à la merci d'un tortionaire fou qui me fait patienter ainsi toute une nuit avant de me libérer. D'autres fois, ce n'est que le confort et l'inusité de la situation qui me fait voir différemment les gestes simples du quotidien sans plus rêver.

Vous, seul ou avec un partenaire, comment fantasmez-vous votre présent ligoté ?

Vous, seul ou avec un partenaire, comment fantasmez-vous votre présent ligoté ?

J'ai relu la question plusieurs fois et j'avoue que cette question en elle-même ne correspond pas à la perception que j'ai de l'approche du bondage. Tout simplement parce que j'ai des envies mais je ne les assimile pas à des fantasmes. Pour moi un fantasme doit rester fantasme, il est bon quand il n'est qu'à ce stade-là: fantasme. (ce n'est que mon avis)
Si je veux répondre à cette question aujourd'hui je ne saurais dire si c'est un fantasme ou une envie que de vouloir me retrouver dans les cordes avec mon cher et tendre bondageur.
J'ai envie de le savoir près de moi, à me regarder silencieusement, j'ai envie qu'il continue ce qu'il a commencé, j'ai envie que mon esprit soit dérouté à chaque fois qu'il glisse quelques mots doux et fermes au creux de mon oreille avant la première corde... pendant et après. Oui cette corde toujours cette corde, elle sera tout simplement toujours la première, comme une première fois, avec toute l'attention, la douceur, les émotions, d'une première fois.
Mais tout cela n'est pas fantasme, enfin je ne pense pas, parce que je sais que je les vis.
Si je continue avec pour exemple quelques pensées freudiennes: "Le rêve est la satisfaction d'un désir.", là je dirais oui je rêve de continuer le présent ainsi comme je l'aime.
Et histoire de déranger mes pensées dominicales, je viens de tomber sur la définition de la conscience par Freud: "La conscience est la conséquence du renoncement aux pulsions."
Bref, envies oui, fantasmes, peut-être, dans tous les cas, ça reste simple mais tellement complexe à répondre que je préfère encore être inconsciente et tomber dans le bain d'un lâcher prise au milieu des cordes de mon bondageur

Cela a toujours été un fantasme pour moi que de ligoter et baillonner une fille, j'y pense depuis toujours et je cherche justement des partenaires pour cela! Le simple fait de la voir entravée me la fait paraître plus fragile, et ce serait tellement doux et sensuel!