Rachel

[Mad Hatter]

Elle n'est pas au bout de ses surprises dans ce nouveau monde qui est le sien.

[fredchl]

Ton dessin corresponds bien au récit, je trouve !...

[Mad Hatter]

http://stephenschaffer.deviantart.com/a ... -440274246
Jolie trouvaille en effet.

[Curiosity]

La nuit fut longue pour Rachel. Le sac ne lui laissait que peu de mouvement, et elle manqua plusieurs fois de tomber du lit en tentant de se retourner. De plus, elle regretta amèrement de ne pas avoir bu. La boule entre se lèvres l’empêchant de déglutir correctement, sa gorge sèche l’empêcha un certains temps de trouver le sommeil. Ce ne fut qu'une fois que la fatigue eut surpassé l'angoisse qu'elle ferma l’œil.

Elle fut tirée du sommeil par le déclenchement magnétique de sa porte. Ce fut une femme qui entra. Une petite brune au visage timide. Elle referma la porte sans un mot, puis avisa la bouteille d'eau, puis Rachel qui tentait de s'habituer à la lumière soudaine. Ôtant le bâillon, elle entreprit tout d'abord de la faire boire, un peu.

-"Tu devrais boire dés que tu le peux."

Avant que Rachel ait put répondre, elle lui remit le bâillon, qu'elle verrouilla cette fois. Puis elle alla se saisir d'un sac, posé près de la porte. Elle en sortit une paire de menotte ainsi qu'un oreiller.

Montrant ce dernier elle ajouta.

-"Ceci est ta récompense pour avoir été calme durant la nuit. Au fait, je m'appelle Marion, même si tu n'aura pas vraiment l'occasion de prononcer mon nom."

Elle fit alors glisser la fermeture éclair du sac de couchage et s'écarta du lit, laissant Rachel se dégourdir les bras. Rachel ne tenta pas d'enlever le bâillon. Elle avait bien trop peur des possible représailles. Marion lui faisait peur autant qu'elle la rassurait. Elle portait un jogging et un débardeur noir et ses cheveux brun étaient attachés en queue de cheval. Elle remarqua son regard insistant sur ses vêtements.

-"Si ils sont content de toi, tu pourra avoir des vêtements. Il parait qu'une fille à même eue le droit à un chat."

Un coup sourd retentit contre la porte. Marion baissa la tête comme si elle l'avait reçu à l'arrière de la tête. Sans un mot de plus, elle vint saisir les mains de Rachel qu'elle menotta dans son dos. Puis elle la plaça face à la porte, puis la mit à genoux. Une fois cela fait, elle se plaça juste à sa droite, a genoux, les mains sur les cuisses.

Au bout d'une petite minute, la porte s'ouvrit de nouveau. Entrèrent alors son geôlier ainsi que la maquilleuse ainsi que l'homme qu'elle avait vue à travers sa vitrine. Celui ci fit glisser son regard sur toute la pièce avant de revenir sur Rachel. Il se tourna vers la maquilleuse.

-"Salle d'exposition"

Puis tournant les talons, il sortit de la salle.

Marion se releva, et releva Rachel à son tour. De la, il partirent par le couloir, la maquilleuse et Hans marchant devant. Après plusieurs porte, ils arrivèrent dans un grand salon, meublés de différents canapés ainsi que de nombreuse table basses et de plusieurs petite scène éclairée par des spots.

Ils se dirigèrent vers la scène centrale. une chaise y fut placée et Hans se dirigea vers elle, une grande quantité de cordes entre les mains.

[stephanie]

Histoire au long cours, mais chaque épisode "annuel" amène son lot de nouveauté et c'est toujours aussi bien écrit, aussi intriguant.
Bravo.
Si on pouvait avoir la suite avant décembre 2020, ce serait cool...
Mais bon, ayant beaucoup de mal à poursuivre mes histoires, je ne peux rien dire, sinon encore merci.
Stéphanie

[Mad Hatter]

Je ne sais pas pourquoi mais je miserai sur une mise en scène pour un spectacle.

[Curiosity]

Cette fois-ci, l'opération prit bien plus de temps. En regardant autour d'elle, Rachel s'aperçut que la pièce était occupée par une foule de gens. Il y avait là nombre de gens. Certains déplaçant de grandes caisses, d'autres déroulant des câbles ou installant des lumières. Ceux-ci n'étaient ni entravés ni bâillonnés.

Il y avait aussi deux hommes et une femme, vêtus comme en business man ainsi qu'une autre femme porteuse d'un grand porte document vert et noir. Rachel en avait déjà vu de semblable chez certains de ses amis en école d'art. Les quatre protagonistes discutaient montrant parfois la scène et parfois le plafond.

Le dit plafond était bardé de grandes poutres métalliques où des personnes harnachées installaient de grands projecteurs.

Soudain, Hans fit pivoter Rachel et commença à passer la corde autour de son torse. Rachel put alors observer le reste de la salle au fur et à mesure de l'allumage des différentes lumières. Il y avait éparpillé dans la pièce plusieurs tables hautes sur lesquelles une petite armée de serveurs bâillonnés installaient des nappes et des fleurs. Plus loin, le long d'un mur, un bar s'installait.

Hans la refit pivoter vers lui et termina le harnais de corde qu'il lui apposait. Rachel était presque assourdi par cette abondance de sons contrastant durement avec le silence quasi-religieux imposé dans le secteur où elle était retenue.

Le harnais terminé, Hans ouvrit une petite trappe au sol faisant apparaître un petit anneau invisible jusqu'alors. Avec une attache en plastique, il fixa les menottes de Rachel à l'anneau puis partit.

Rachel se retrouva seule au milieu de ce monde en mouvement. Nue, au centre de tous ces gens qui ne semblait pas même se rendre compte de sa présence. Au bout de quelques instant une porte s'ouvrit et Rachel cru que Hans revenait. Mais elle se trompait. Une autre fille entravée comme elle auparavant entrait, accompagnée de son Hans et de son maquilleur. Comme celle de Rachel, lui aussi portait un bâillon non cadenassé. Ils furent suivis par d'autres trios, les Hans qu'ils soient homme ou femme allaient et venaient amenant toujours plus d'esclaves sur la scène.

Marion, que par sa discrétion Rachel avait oublié était partie depuis semble il un bon moment, puisqu'elle la vit revenir les bras chargés de tissus. Elle était accompagnée de plusieurs autres personnes, à l'allure aussi discrète qu'elle et au style vestimentaire identique. Certains d'entre eux étaient chargés de sortes de tige rigides noires.

Hans revint et libéra Rachel de son anneau. Elle put alors observer la scène. Ils étaient une vingtaine d'esclaves sur scène. Tous nu et porteurs de harnais de cordes et tous accompagnés de leur Hans. Alors les choses s’accélérèrent. La femme avec le porte document prit la parole et ordonna à telle ou telle personne de se placer selon ses instruction. Elle distribua ensuite aux Hans des croquis représentant des corps dans différentes positions.

Une grande poutre en bois fut placée sur la scène comme un mat sur un bateau et Hans, le sien, emmena Rachel prés de celui-ci. Il la fit s’asseoir et lui enfila un débardeur gris blanc ressemblant plus à des hallions qu'a un véritable habit. Puis à l'aide des tiges noires et des cordes immobilisa ses bras de façon a ce que ses mains viennent se placer de chaque côtés de sa tête. Il lui mit un grand collier autour du cou qui la força à baisser la tête, et ne put plus la bouger. Elle se retrouva donc assise, les genoux repliés, ses mains tenant sa tête , contre ce mat, totalement immobile. Autour d'elle d'autres se trouvaient allongés sur le côté ou debout les bras tendus comme pour agiter la main.

Ce fut au tour de l'équipe de maquillage de passer à l'action. Rachel fut principalement salie tandis que certains étaient affublés d'accessoires. Le mat lui aussi fut décoré avec de grandes voiles déchirées, tandis que de l'eau était versée sur la scène.

Cette installation dura jusqu'à que soudain l’activité dans la salle cesse brusquement et que chaque bruit s’éteigne tel un feu sous une averse.

Une porte s'ouvrit, Rachel ne pouvait pas la voir. Des pas résonnèrent sur le sol de la salle. L'ambiance était soudain devenue lourde. Même Hans toujours proche de Rachel semblait avoir cessé de respirer. Rachel pouvait, dans le silence, clairement identifier les pas de la personne ayant imposé par sa seule présence cet absolu silence. La personne monta sur la scène, accompagnée, et déambula parmi les corps immobiles. Les pas s'interrompaient parfois, mais toujours aucune parole ne venait briser la gangue de silence. Alors l'ombre de cet inconnu vint assombrir Rachel. Les pas cessèrent devant elle et Hans se figea telle la statue d'un soldat au garde-à-vous. Rachel ne pouvait toujours pas distinguer l'inconnu, mais elle apercevait toujours Hans qui au bout d'un bref instant acquiesça.

Enfin, les pas s'éloignèrent et la porte se referma sur eux. La salle entière sembla alors reprendre son souffle et la préparation de la scène se poursuivit.

[Mad Hatter]

C'est amusant mais à la lecture je visualise le radeau de la méduse.



Je suis médusé !

https://www.mage.fst.uha.fr/asterix/all ... icaul.html