INTRODUCTION : Voici une nouvelle histoire de Gwendoline. Si vous n’avez pas lu les épisodes précédents, je vous suggère de le faire avant de lire l’histoire ci-dessous. Les amis de Gwendoline savent que John Willie a commencé une histoire mettant en scène une jeune fille, Sally Penn. Hélas, cette histoire n’a jamais été terminée. Je tente de vous la raconter dans son entièreté dans ce qui suit.
Dans l’histoire de John Willie, la comtesse, Zaza et le comte d’Arcy attachent la pauvre Sally à un arbre. Ils s’embusquent à proximité en prévoyant que le comte vienne prochainement sauver Sally et gagner ainsi son estime.
Pour obtenir un semblant de fin, John Willie nous dit que le comte délivre Sally et s’en va avec elle. Ces derniers rebondissements n’ont en réalité pas eu lieu, comme vous le découvrirez dans les lignes qui suivent.
Les lecteurs de ce site connaissent bien Diana. Elle est une bonne amie de Gwendoline. Elle est journaliste. Elle apparaît dès l’épisode 1. On la retrouve dans les épisodes 2 (Dolly), 3 (Bulovie), 4 (Tati), 9 (contrecoups) et 15 (Tribulations). Elle fait aussi quelques apparitions ponctuelles dans quelques autres histoires.
Episode 17.1. Gwendoline rencontre Sally
Ce matin-là, le téléphone sonne chez Gwendoline. Elle décroche.
- Gwendoline, c’est Diana. Je me demande si tu voudrais bien me rendre un service ?
- De quoi s’agit-il ?
- Si tu me pouvais me seconder dans mon prochain reportage, j’en serais vraiment heureuse.
Gwendoline hésite. Diana est une bonne amie. Elle veut bien lui rendre service. Mais elle ne veut plus être horriblement ligotée. Elle se rappelle du reportage à la Seagold où elle s’est rapidement retrouvée ligotée et bâillonnée. Ensuite il y a eu le reportage en Californie. Le reportage devait être anodin mais elle a de nouveau été abominablement ligotée (*). Elle fait part de ses réserves à son amie Diana.
- Je veux bien t’aider mais je ne veux plus être ligotée, attachée, bâillonnée…
- C’est que… Justement…
- Je serai encore ligotée ?
- Oui, mais laisse-moi t’expliquer. Je suis chargée de faire un reportage sur un magasin qui vend des articles de bondage. Tu présenterais quelques articles, je prendrai quelques photos puis nous rentrons chez nous.
- C’est bizarre.
- Ah ? Tu connais cette revue ? Oui, c’est effectivement la revue Bizarre qui me charge de l’article. Mais je te rassure : il est prévu que tu te déguises si tu ne veux pas apparaître en fille en détresse, ligotée et bâillonnée sur la couverture d’un magazine.
Après encore quelques hésitations, Gwendoline a accepté. Diana étant une bonne amie.
Les deux filles se sont rendues au village voisin, au « Bondage Land » (**). Gwendoline s’est habillée d’un collant brun, d’une petite jupe noire, d’un chemisier bleu ciel à manches très courtes. Elle porte des gants de style opéra (qui remontent au-dessus des coudes). Elle porte aussi une perruque aux longs cheveux noirs. Le vendeur du magasin, un beau jeune homme blond, bien bâti, a approuvé l’apparence de Gwendoline, la comparant à Betty Page.
Le jeune homme et les deux filles se sont assis à une table, devant des tasses de thé. En réponse aux questions de Diana, Pascal (le jeune homme) explique que bien des personnes ont un faible pour le bondage. La morale condamne ces passions donc elles sont assez discrètes. Pourtant certains clichés sont ancrés dans l’imagerie populaire. Par exemple la jeune fille attachée sur les rails… ou alors la jeune fille attachée à un poteau, pendant que le chevalier combat le dragon ?
Pascal explique que s’il est facile de trouver toutes sortes d’images, de photographies et de films de nature érotique et même pornographique, le bondage n’est pas traité avec la même amplitude.
En bonne journaliste, Diana écoute attentivement les explications. Puis elle pense à prendre quelques photographies. Pascal rejoint son souhait en expliquant que le magasin dispose d’un grand jardin à l’arrière. Le jardin est dérobé aux regards des voisins. Le Soleil brille sous un léger voile de nuages, la lumière est excellente.
Les trois personnes se retrouvent donc dans le jardin. Pascal présente des fines ceintures noires. Presque des lanières. Il entoure les poignets, puis les coudes de Gwendoline qui se trouve étroitement attachée. Pascal explique :
- Ces ceintures sont très appréciées. Elles sont presque des cordes. Elles sont solides. Elles ligotent efficacement la fille qui les porte. Remarquez aussi comment la silhouette de la fille est mise en valeur !
Diana : - Une bonne bondagette doit aussi être bâillonnée ?
Pascal : - Oui. Le magasin propose un grand choix de bâillons. Un grand classique est le bâillon-boule (ball gag). Il est très esthétique. Le rouge est la couleur la plus demandée. Il n’est cependant pas le plus efficace.
Pascal présente une sorte de rectangle en cuir noir. Une boule aplatie et caoutchoutée est accrochée sur la face intérieure. La face intérieure est tamponnée. Deux rubans de cuir permettent de maintenir le bâillon en place. Pascal explique que le bâillon-tampon (panel gag) est le plus efficace. Il en propose la démonstration. Rapidement la bouche de Gwen est remplie par la boule, recouverte par le panneau maintenu par la petite ceinture fermée dans sa nuque.
Diana regarde Gwen :
- Tu confirmes ? C’est bien le modèle le plus efficace ?
Gwendoline : - mmmmhh !!
Pascal est retourné prendre quelques accessoires dans le magasin. Diana a déjà pris quelques photographies lorsqu’elle se désole :
- Je n’ai plus de film sur moi. Attend un instant, je vais aller en chercher. Je reviens tout de suite.
Gwen se retrouve seule, dans le jardin, avec ses bras liés l’un contre l’autre, dans son dos, avec un efficace bâillon en cuir sur la bouche.
Enfin, elle n’est pas en danger, Diana et Pascal vont revenir dans quelques instants. Elle regarde autour d’elle. Elle fait quelques pas. Le jardin se termine par une petite haie peu dense. Au-delà se trouvent des prés puis une forêt.
Gwendoline a passé son enfance à la campagne. Elle aime la campagne. Mais ?
Oh ?
Là ?
Horreur ! Un petit renard erre maladroitement ! Il a sa tête coincée dans un bocal en plastique ! Gwendoline s’élance à son aide.
Elle se rapproche rapidement du pauvre renardeau.
Mais ? Mais ? Elle a agi instinctivement ! Ligotée comme elle est, elle ne peut pas aider le petit renard ! Elle tire vivement sur ses lanières.
- mmmmhh !!
Stupide bâillon ! Elle ne peut pas appeler Diana à l’aide.
- mmmmhh !!, mmmm, mmmmhh, mmmm !!
Pascal a raison, le bâillon est vraiment efficace.
Mais ? Ce n’est pas vrai ?
Là ? C’est ce crétin de Gustave et son acolyte, ce benêt de Gontran qui s’approchent ! (***)
Gwen n’a pas envie de rencontrer Gustave, attachée et bâillonnée comme elle est. Vite, la forêt est à quelques pas. La forêt n’est pas très dense mais elle comporte de nombreuses haies. Elle s’y précipite. Elle va laisser passer les deux niais puis revenir tranquillement au jardin.
Elle tire sur ses liens. Ils ne bougent pas. Comme cela aurait été bien si elle pouvait se libérer. Mais elle est encore une fois désespérément attachée.
Les deux dadais s’approchent. Gwen s’écarte, elle s’éloigne encore du jardin d’où elle est partie. Décidément, elle n’a pas envie de rencontrer ces deux-là, dans l’état où elle est. Si Gustave ne la détache pas, il est capable de la peloter. Ligotée comme elle est, elle ne pourrait pas lui résister. Si Gustave la détache, il en attendrait de la reconnaissance.
Les deux compères passent leur chemin.
Le plan de Gwen a fonctionné. Tout va bien. Dans quelques instants elle retournera sur ses pas. Oh ? Un petit vent lui apporte une sorte de murmure étouffé.
Quel est ce murmure ?
Qu’est-ce à dire ? Elle s’enquiert. Elle s’enfonce davantage dans la forêt.
Oh ? Quel spectacle ! Une jeune fille est attachée à un arbre. Elle a des cheveux noirs, coiffés à la garçonne. Elle a un bandeau sur les yeux. Un épais bâillon est enfoncé dans sa bouche. Elle porte une robe blanche très courte. Des lignes vermillon dessinent des carreaux sur la robe. Elle porte un collant brun et des escarpins vermillon. Des cordes la serrent cruellement contre l’arbre. Curieusement ses mains sont attachées devant elle. Elle peut bouger ses mains mais elle ne peut pas déplacer ses poignets immobilisés par les cordes bien serrées.
Gwen s’approche de la fille. Celle-ci l’entend approcher car elle la supplie :
- mmmmhh ??
Gwen tente de lui expliquer :
- mmmmhhff !!, mmmm !!
Gwen tente de rassurer la pauvre fille ligotée contre son arbre en lui tenant la main. La fille comprend. Elle prend les mains de Gwen dans les siennes. Au toucher elle doit se rendre compte que Gwen a ses mains solidement attachées. Elle tente de défaire la fine ceinture qui entoure les poignets de Gwen.
Elle y parvient !
Gwen pousse un cri de joie : - mmmm !!
Gwen se tortille. Elle peut toucher son bâillon avec ses doigts mais il est si bien enfoncé dans sa bouche. Le bâillon reste en place. Gwen a toujours ses coudes attachés. Elle tente de retirer le bandeau des yeux de la fille. En se mettant sur la pointe des pieds, Gwen parvient, du bout des doigts à faire glisser le bandeau. La fille peut enfin voir : devant elle se trouve Gwen, toujours bâillonnée, les coudes toujours attachés. Cette fois Gwen se place devant la fille, de manière à ce qu’elle puisse défaire la fine ceinture qui encercle ses coudes. Ayant retrouvé la vision, la fille délie les coudes de Gwen.
La suite est aisée. Gwen se défait enfin de son bâillon puis elle délivre la fille.
Les deux filles, libres, rejoignent le jardin pour y retrouver Diana et Pascal. En chemin, elles se sont arrêtées pour tirer le petit renard d’embarras. Evidemment, il n’était pas allé très loin. En marchant, la fille explique qu’elle cueillait des mûres lorsque des inconnus l’ont sauvagement ligotée, bâillonnée et aveuglée. Ils ont cruellement serré les cordes. Les marques qu’elles ont laissées sur ses chairs en témoignent. Elle suppose que ses agresseurs étaient des espions.
Ayant retrouvé Diana, celle-ci se propose d’avertir Andrew sans tarder. Si des espions opèrent dans la région, il devrait en être informé. Ils ont certainement ligoté la fille par erreur. Sinon quelle raison auraient-ils eu d’attacher la pauvre Sally ? Pour lui voler deux paniers de mûres ? Vraiment ?
Gwendoline a déclaré qu’elle avait été assez attachée et bâillonnée pour aujourd’hui. La suite du reportage de Diana est remise au lendemain.
(*) : Que signifie ceci ? Nous ne savons rien sur cette Seagold, ni sur le reportage en Californie ! Espérons qu’Andrew trouvera un moment pour nous raconter de quoi il s’agit !
(**) : Ce magasin est déjà évoqué dans l’épisode 12.
(***) : Gustave est un ami (plutôt une connaissance) d’enfance de Gwendoline. Il fait une brève apparition dans l’épisode 8. Il refait une apparition dans l’épisode 15 où nous apprenons qu’il se sent attiré par Gwendoline.
Les aventures de Gwendoline 17 [Sally et les mûres]
- MacWilly
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- Ce que j'adore : Les ballerines, les histoires de filles en détresse, the gorean saga by John Norman.
- Ce que je déteste : Les baskets, l'injustice et les fausses accusations, l'hypocrisie, les passages "esclaves" de la saga goréenne, les humiliations. Les interactions 'homo'.
- Localisation : Grand Est (Moselle)
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Re: Les aventures de Gwendoline 17 [Sally et les mûres]
Episode 17.2. Gwendoline et Sally
Le lendemain Gwendoline est retournée au magasin ‘bondage land’. Elle y a retrouvé Diana et Pascal.
Pour l’occasion, Gwendoline s’est chaussée de ballerines dorées. Elle porte un collant blanc et une jupe jaune très courte. Ses formes sont mises en valeur par un corsage bleu muni d’un col blanc et de manches très courtes et bouffantes. Les manches sont striées de bandes rouges. Elle porte une perruque à cheveux noirs, cheveux maintenus par un ruban rouge.
Pour les besoins du reportage, Diana est en train de lui lacer un gant unique autour de ses bras. Diana est songeuse :
- Tu sais, quand Charles Perrault a écrit sa version de Cendrillon, il prévoyait un paragraphe dans lequel la marâtre liait les poignets et les chevilles de Cendrillon. Pour l’empêcher d’aller au bal, puisqu’elle n’avait pas encore 18 ans !
- Oh ! Heureusement qu’il n’a pas commis cette ignoble abomination !
- Oui, il a préféré s’en tenir à des sujets bon-enfant, comme par exemple un loup qui mange une grand-mère puis une petite fille et qui ensuite se fait ouvrir le ventre.
- Charles Perrault l’a échappé belle !
- Les frères Grimm étaient sûrement bien conscients de la morale. Eux aussi se sont contentés de scènes enfantines. Par exemple ils voulaient qu’un chasseur ouvre Blanche-Neige et prenne son cœur pour le mettre dans un coffret.
Gwendoline est songeuse. Heureusement que tous ces contes se contentent de scènes mineures.
Mais ? Pascal a pâli. Gwendoline lui demande s’il va bien. Troublé, il explique :
- Alice ! Dans le pays des merveilles elle rencontre un toqué. Un chapelier. Comment s’appelait-il déjà ? Quelque chose comme Sad Matter, je crois ?
Pascal : - Imaginez que dans le monde d’Alice, le toqué la prenne pour une folle et pense à la ligoter dans une camisole.
Diana réplique : - Mais non. Ce n’est pas envisageable. Il faudrait créer toute une nouvelle catégorie d’histoires.
Gwen vient s’asseoir à côté de Pascal. Si elle n’était pas ligotée dans son gant unique elle essaierait de le rassurer en lui prenant la main. Elle se dit qu’il y a déjà des histoires policières, de cape et d’épée, de péplum, de western, d’aventures, de science-fiction, d’heroic fantasy, de fantastique et encore d’autres catégories.
Diana : - On appellerait ça histoires factices ou quelque chose de ce genre…
Pascal respire. Il se détend. Il se rassure.
Gwen sent son gant serrer ses bras l’un contre l’autre dans son dos. Un souvenir lui revient à l’esprit. Elle se souvient des heures horribles qu’elle a passées, en compagnie de Diana. Les heures durant lesquelles elles étaient ligotées dans ces abominables gants uniques (*).
Mais maintenant la situation est très différente.
Diana réalise ses photographies. Tout en discutant, Diana et Pascal ont encore ligoté Gwendoline dans une camisole, puis ils l’ont enchaînée, puis ils l’ont ligotée à l’aide de cordes. Après avoir pris les photographies, Diana a immédiatement libéré son amie. Diana a vivement remercié Gwendoline de l’aide qu’elle lui a apporté dans la préparation de son article.
Diana a pris congé. Elle désirait écrire son article.
Gwendoline de son côté, a décidé qu’elle irait cueillir quelques mûres. Ceci lui permettrait certainement d’obtenir des nouvelles de Sally. Et surtout, Andy appréciera les mûres, en sa compagnie, ce soir…
Gwendoline a pris un panier et se dirige vers les bois. Elle n’a pas pris la peine de changer de vêtements. Comme elle apprécie les ballerines qu’elle porte. Elles lui permettent de marcher aisément. Elles complètent joliment sa tenue. Cendrillon, Aurore, Belle et d’autres princesses portent ce type de chaussures.
Elle ne tarde pas à arriver à l’endroit où poussent les mûriers.
Oh ? Un homme et une femme sont en train de finir de ligoter la pauvre Sally. Ils sont masqués. Ils se précipitent sur Gwendoline qui est rapidement maîtrisée. Les deux personnes se mettent en devoir de la ligoter proprement. Pendant qu’ils enserrent les bras, les coudes, le corps de Gwendoline, la femme s’inquiète :
- « D » ? Je trouve qu’elle ressemble à Gwendoline.
L’homme : - Oui, mais elle est une brunette. Elle s’appelle Betty Page. Je l’ai appris en les espionnant hier.
- J’espère que vous êtes sûr de vous. Cette Gwendoline est beaucoup trop dangereuse. Et il vaut mieux éviter de nous frotter à son ami.
Gwen et Sally se trouvent toutes seules, couchées sur le sol. Ligotées et bâillonnées. Les deux aigrefins leur ont enfoncé des bâillons dans leurs bouches. Leurs liens sont bien serrés. Gwen s’inquiète déjà de la situation. Comment se libérer ?
Ses chevilles sont croisées et attachées. Elle ne peut pas se déplacer. Au mieux, elle peut rouler un peu sur elle-même, ramper un peu. Elle n’ira pas loin.
Les nœuds sont hors d’atteinte. Elle ne pourra pas les défaire.
Le sol est recouvert d’herbe. Elle ne trouvera pas de pierre qui pourrait lui permettre d’user les cordes.
Elle est bâillonnée, elle ne pourra pas grignoter les liens de Sally.
Personne ne devrait venir à sa recherche.
Elle tire sur ses liens. Ils ne bougent pas.
La situation est alarmante.
Gwen tente une astuce. Une astuce qu’elle a déjà utilisée autrefois. Elle se contorsionne. Elle rapproche ses doigts de ses pieds et se met à tapoter avec ses ongles sur une semelle :
- « tactac tactactac tictactic tictictic tic »
Elle regarde Sally : - mmmmhh ??
Sally lui retourne un regard d’incompréhension.
Non, Sally ne connaît pas le morse. Elle ne pourra pas communiquer avec elle.
Comment faire pour se libérer ? Gwen pense encore à rouler sur le sol pour aller dénouer les liens autour des poignets de Sally. Elle y renonce. Elle suspecte que ce sont la comtesse et l’infâme sir d’Arcy qui les ont ligotées. Dans ce cas, elle ne pourra pas détacher Sally. Elle sait que les nœuds serrés par ces deux-là sont pratiquement impossibles à dénouer. D’autant plus que Gwen a ses paumes des mains attachées l’une en face de l’autre. Ses coudes liés l’un contre l’autre, ses bras sont parfaitement immobilisés dans son dos.
Gwen cherche un moyen de se libérer.
Elle repense à la discussion qu’elle a eue hier soir avec son Andy. Celui-ci n’a pas cru à l’hypothèse des espions. Il a plutôt suspecté d’Arcy. Deux ou trois personnes pour voler deux paniers de mûres. Même pour « le voleur de poules » cela manque d’envergure. Andy a pensé qu’une si petite affaire ne méritait pas qu’on s’y intéresse. Même sir d’Arcy devrait se ranger à cet avis. En conclusion cette mini-affaire était terminée.
Maintenant Gwen est ligotée et bâillonnée. Sally également. Sans moyen de se libérer. Sans espoir de voir quelqu’un venir les détacher.
Gwen tire sur ses liens. Elle ne se fait pas d’illusions. Les deux canailles lui ont tellement bien mis ses liens.
Sally est étroitement ligotée, elle aussi.
Le temps passe.
Gwen s’inquiète. Que vont-elles devenir ? Elles risquent de mourir de soif ! Horriblement ligotées elles ne peuvent pas se libérer. Gwen s’inquiète vraiment. Les deux filles risquent vraiment de mourir de soif ! Quelle mort horrible. Mourir de soif en étant étroitement ligotées.
Le temps passe.
Gwen et Sally tentent régulièrement de défaire leurs pénibles liens. En vain. Gwen apprécierait un verre d’eau. Sally probablement aussi. Au moins, elles sont à l’ombre dans la forêt.
Le temps passe encore.
Les deux filles sont toujours solidement ligotées. Depuis des heures.
Les filles sont encore ligotées et bâillonnées depuis des heures.
Quelqu’un s’approche. Le cœur de Gwen bondit ! C’est Andy !
Andrew s’amuse :
- C’est charmant. Une princesse et une jeune fille, toutes les deux saucissonnées et bâillonnées.
- mmmm ??, mmmmhh ??
Sans se dépêcher, Andrew installe Sally en position accroupie. Elle est assise sur ses chevilles. Il entreprend de lui retirer son bâillon.
Sally : - Oh merci, sir. Connaissez-vous une certaine Gwendoline ?
Andrew : - Oui, je la connais. Je dirais même que je la connais assez bien.
Sally : - Il faut la prévenir. Des espions nous ont ligotées et bâillonnées. Elle est en mesure de retrouver et d’affronter les espions.
Gwen : - mmmmhh ??
Andy est intrigué. Il est en train de délier Sally.
Andy : - Pourquoi ces espions vous ont-ils ligotées ?
Sally : - Je l’ignore. Ils ont parlé de Gwendoline. Ils la craignent. Délivrez-moi, puis j’irai la prévenir du danger. Peut-être que Betty voudra venir avec moi ?
Andrew : - Qui est cette Betty ?
Sally est presque entièrement libre de ses liens. Elle désigne Gwen.
Sally : - C’est elle ! Elle m’est venue en aide hier, lorsque ces détestables espions m’avaient ligotée !
Andrew s’approche de Gwen. Il est songeur. Il n’a pas l’air de reconnaître Gwendoline. Certes, elle porte une perruque à cheveux noirs, elle est bâillonnée, elle porte un maquillage qui lui donne un teint clair (comme Blanche-Neige). Est-il possible qu’il ne reconnaisse pas sa Gwendoline ? Il contemple Gwen. Il explique :
- Vous savez, j’ai toujours pensé que les frères Grimm n’avaient pas raconté l’histoire de Blanche-Neige avec toutes les saveurs possibles.
Gwen : - mmmmhh ??
Andrew : - La reine aurait dû attacher et bâillonner Blanche-Neige avant de la remettre au chasseur. En pleine forêt, le chasseur aurait hésité à tuer la pauvre Blanche-Neige, sans défense. Cette dernière aurait profité de l’hésitation du chasseur pour s’enfuir. L’émouvante fuite de Blanche-Neige, avec ses mains attachées dans son dos, bâillonnée, en aurait été bien plus dramatique. Puis, dans la forêt, Blanche-Neige, désespérée, incapable de défaire ses liens, aurait trouvé la maison des sept nains. Ce n’est qu’au retour des sept nains que la pauvre princesse aurait été libérée des cordes autour de ses poignets.
Sally : - Je suis de tout cœur d’accord avec vous. Pour vous remercier de m’avoir délivrée, puis-je vous offrir un rafraîchissement ? Ma maison n’est pas bien loin.
Gwen s’indigne ! Elle est toujours ligotée. Et Sally regarde Andy de manière un peu trop affectueuse. Andrew désigne Gwen :
- Nous ne pouvons pas la laisser ici. Les princes charmants sont rares dans la région.
Sally : - Détachons-lui ses jambes et invitons là à se joindre à nous.
Bientôt Sally sert le café à Andrew. Sally regarde affectueusement Andrew. Gwen est irritée. Non seulement personne ne l’a détachée mais surtout Sally se montre bien trop aimable envers son Andy.
Sally explique qu’elle est orpheline. Ses parents lui ont laissé un peu d’argent, juste de quoi vivre, et la petite maison qu’elle habite. Elle gagne un peu d’argent en réalisant des petits travaux. En ce moment elle passe ses journées à cueillir des mûres. Les mûres se vendent très bien au marché.
Sally invite à Andrew à revenir demain. Elle explique qu’elle préparera une tarte aux mûres. Avec une bonne tasse de café, cela constituera un excellent goûter.
Gwen se tord dans ses liens. Elle fait grise mine.
Andrew décline l’offre, prétextant son travail d’une part et d’autre part le fait qu’il se pourrait qu’il aide Gwendoline dans la recherche des « espions ». Sally relance son invitation, dès que les espions seront neutralisés.
Puis Andrew prend congé. Il se dirige lentement vers son automobile en compagnie de Gwen, toujours attachée. Il murmure :
- Quelle fille charmante. Oui, elle est charmante.
C’en est trop. Gwen se place devant Andrew. Elle tire vivement sur ses liens en criant :
- mmmm !! , mmmmhh !!
Andy : - Tu voudrais que je te détache ?
- mmmm !! , mmmmhh !!
Andy retire, enfin, le bâillon de Gwen.
Gwen : - Enfin ! Vite, détache-moi. Et dis-moi ce que tu lui trouves à cette Sally.
- Mais chérie, tu as tout de même bien compris que j’ai profité de l’invitation de Sally pour tenter de savoir pourquoi sir d’Arcy s’intéresse à cette Sally ?
Andy : - Je sais bien que d’Arcy est un minable, mais même pour lui, un ou deux paniers de mûres, c’est pitoyable !
- Oh !
- Quant à ce que je lui trouve, c’est pourtant clair. Elle a une qualité rare !
Gwen est toujours attachée. Depuis qu’elle est avec Andy, jamais il n’avait ouvertement parlé comme ça d’une autre. Elle ressent un pincement au cœur. Ses yeux deviennent humides.
Gwen : - Dis-moi ce qui te plait tellement chez elle ?
Andrew : - Elle possède une recette de tarte aux mûres !
Gwen : - Mais ? Oh ? Mais moi aussi je sais faire des tartes. Détache-moi ! Je vais te le prouver !
Andrew sourit gentiment : - Tu me montreras ça demain. Il commence à être tard pour aller chercher des mûres. Et puis, aujourd’hui, je voudrais avoir pour moi une Blanche-Neige. Une Blanche-Neige joliment habillée avec des cordes…
(*) : Gwendoline se rappelle de ces pénibles moments, racontés dans l’épisode 9.
Le lendemain Gwendoline est retournée au magasin ‘bondage land’. Elle y a retrouvé Diana et Pascal.
Pour l’occasion, Gwendoline s’est chaussée de ballerines dorées. Elle porte un collant blanc et une jupe jaune très courte. Ses formes sont mises en valeur par un corsage bleu muni d’un col blanc et de manches très courtes et bouffantes. Les manches sont striées de bandes rouges. Elle porte une perruque à cheveux noirs, cheveux maintenus par un ruban rouge.
Pour les besoins du reportage, Diana est en train de lui lacer un gant unique autour de ses bras. Diana est songeuse :
- Tu sais, quand Charles Perrault a écrit sa version de Cendrillon, il prévoyait un paragraphe dans lequel la marâtre liait les poignets et les chevilles de Cendrillon. Pour l’empêcher d’aller au bal, puisqu’elle n’avait pas encore 18 ans !
- Oh ! Heureusement qu’il n’a pas commis cette ignoble abomination !
- Oui, il a préféré s’en tenir à des sujets bon-enfant, comme par exemple un loup qui mange une grand-mère puis une petite fille et qui ensuite se fait ouvrir le ventre.
- Charles Perrault l’a échappé belle !
- Les frères Grimm étaient sûrement bien conscients de la morale. Eux aussi se sont contentés de scènes enfantines. Par exemple ils voulaient qu’un chasseur ouvre Blanche-Neige et prenne son cœur pour le mettre dans un coffret.
Gwendoline est songeuse. Heureusement que tous ces contes se contentent de scènes mineures.
Mais ? Pascal a pâli. Gwendoline lui demande s’il va bien. Troublé, il explique :
- Alice ! Dans le pays des merveilles elle rencontre un toqué. Un chapelier. Comment s’appelait-il déjà ? Quelque chose comme Sad Matter, je crois ?
Pascal : - Imaginez que dans le monde d’Alice, le toqué la prenne pour une folle et pense à la ligoter dans une camisole.
Diana réplique : - Mais non. Ce n’est pas envisageable. Il faudrait créer toute une nouvelle catégorie d’histoires.
Gwen vient s’asseoir à côté de Pascal. Si elle n’était pas ligotée dans son gant unique elle essaierait de le rassurer en lui prenant la main. Elle se dit qu’il y a déjà des histoires policières, de cape et d’épée, de péplum, de western, d’aventures, de science-fiction, d’heroic fantasy, de fantastique et encore d’autres catégories.
Diana : - On appellerait ça histoires factices ou quelque chose de ce genre…
Pascal respire. Il se détend. Il se rassure.
Gwen sent son gant serrer ses bras l’un contre l’autre dans son dos. Un souvenir lui revient à l’esprit. Elle se souvient des heures horribles qu’elle a passées, en compagnie de Diana. Les heures durant lesquelles elles étaient ligotées dans ces abominables gants uniques (*).
Mais maintenant la situation est très différente.
Diana réalise ses photographies. Tout en discutant, Diana et Pascal ont encore ligoté Gwendoline dans une camisole, puis ils l’ont enchaînée, puis ils l’ont ligotée à l’aide de cordes. Après avoir pris les photographies, Diana a immédiatement libéré son amie. Diana a vivement remercié Gwendoline de l’aide qu’elle lui a apporté dans la préparation de son article.
Diana a pris congé. Elle désirait écrire son article.
Gwendoline de son côté, a décidé qu’elle irait cueillir quelques mûres. Ceci lui permettrait certainement d’obtenir des nouvelles de Sally. Et surtout, Andy appréciera les mûres, en sa compagnie, ce soir…
Gwendoline a pris un panier et se dirige vers les bois. Elle n’a pas pris la peine de changer de vêtements. Comme elle apprécie les ballerines qu’elle porte. Elles lui permettent de marcher aisément. Elles complètent joliment sa tenue. Cendrillon, Aurore, Belle et d’autres princesses portent ce type de chaussures.
Elle ne tarde pas à arriver à l’endroit où poussent les mûriers.
Oh ? Un homme et une femme sont en train de finir de ligoter la pauvre Sally. Ils sont masqués. Ils se précipitent sur Gwendoline qui est rapidement maîtrisée. Les deux personnes se mettent en devoir de la ligoter proprement. Pendant qu’ils enserrent les bras, les coudes, le corps de Gwendoline, la femme s’inquiète :
- « D » ? Je trouve qu’elle ressemble à Gwendoline.
L’homme : - Oui, mais elle est une brunette. Elle s’appelle Betty Page. Je l’ai appris en les espionnant hier.
- J’espère que vous êtes sûr de vous. Cette Gwendoline est beaucoup trop dangereuse. Et il vaut mieux éviter de nous frotter à son ami.
Gwen et Sally se trouvent toutes seules, couchées sur le sol. Ligotées et bâillonnées. Les deux aigrefins leur ont enfoncé des bâillons dans leurs bouches. Leurs liens sont bien serrés. Gwen s’inquiète déjà de la situation. Comment se libérer ?
Ses chevilles sont croisées et attachées. Elle ne peut pas se déplacer. Au mieux, elle peut rouler un peu sur elle-même, ramper un peu. Elle n’ira pas loin.
Les nœuds sont hors d’atteinte. Elle ne pourra pas les défaire.
Le sol est recouvert d’herbe. Elle ne trouvera pas de pierre qui pourrait lui permettre d’user les cordes.
Elle est bâillonnée, elle ne pourra pas grignoter les liens de Sally.
Personne ne devrait venir à sa recherche.
Elle tire sur ses liens. Ils ne bougent pas.
La situation est alarmante.
Gwen tente une astuce. Une astuce qu’elle a déjà utilisée autrefois. Elle se contorsionne. Elle rapproche ses doigts de ses pieds et se met à tapoter avec ses ongles sur une semelle :
- « tactac tactactac tictactic tictictic tic »
Elle regarde Sally : - mmmmhh ??
Sally lui retourne un regard d’incompréhension.
Non, Sally ne connaît pas le morse. Elle ne pourra pas communiquer avec elle.
Comment faire pour se libérer ? Gwen pense encore à rouler sur le sol pour aller dénouer les liens autour des poignets de Sally. Elle y renonce. Elle suspecte que ce sont la comtesse et l’infâme sir d’Arcy qui les ont ligotées. Dans ce cas, elle ne pourra pas détacher Sally. Elle sait que les nœuds serrés par ces deux-là sont pratiquement impossibles à dénouer. D’autant plus que Gwen a ses paumes des mains attachées l’une en face de l’autre. Ses coudes liés l’un contre l’autre, ses bras sont parfaitement immobilisés dans son dos.
Gwen cherche un moyen de se libérer.
Elle repense à la discussion qu’elle a eue hier soir avec son Andy. Celui-ci n’a pas cru à l’hypothèse des espions. Il a plutôt suspecté d’Arcy. Deux ou trois personnes pour voler deux paniers de mûres. Même pour « le voleur de poules » cela manque d’envergure. Andy a pensé qu’une si petite affaire ne méritait pas qu’on s’y intéresse. Même sir d’Arcy devrait se ranger à cet avis. En conclusion cette mini-affaire était terminée.
Maintenant Gwen est ligotée et bâillonnée. Sally également. Sans moyen de se libérer. Sans espoir de voir quelqu’un venir les détacher.
Gwen tire sur ses liens. Elle ne se fait pas d’illusions. Les deux canailles lui ont tellement bien mis ses liens.
Sally est étroitement ligotée, elle aussi.
Le temps passe.
Gwen s’inquiète. Que vont-elles devenir ? Elles risquent de mourir de soif ! Horriblement ligotées elles ne peuvent pas se libérer. Gwen s’inquiète vraiment. Les deux filles risquent vraiment de mourir de soif ! Quelle mort horrible. Mourir de soif en étant étroitement ligotées.
Le temps passe.
Gwen et Sally tentent régulièrement de défaire leurs pénibles liens. En vain. Gwen apprécierait un verre d’eau. Sally probablement aussi. Au moins, elles sont à l’ombre dans la forêt.
Le temps passe encore.
Les deux filles sont toujours solidement ligotées. Depuis des heures.
Les filles sont encore ligotées et bâillonnées depuis des heures.
Quelqu’un s’approche. Le cœur de Gwen bondit ! C’est Andy !
Andrew s’amuse :
- C’est charmant. Une princesse et une jeune fille, toutes les deux saucissonnées et bâillonnées.
- mmmm ??, mmmmhh ??
Sans se dépêcher, Andrew installe Sally en position accroupie. Elle est assise sur ses chevilles. Il entreprend de lui retirer son bâillon.
Sally : - Oh merci, sir. Connaissez-vous une certaine Gwendoline ?
Andrew : - Oui, je la connais. Je dirais même que je la connais assez bien.
Sally : - Il faut la prévenir. Des espions nous ont ligotées et bâillonnées. Elle est en mesure de retrouver et d’affronter les espions.
Gwen : - mmmmhh ??
Andy est intrigué. Il est en train de délier Sally.
Andy : - Pourquoi ces espions vous ont-ils ligotées ?
Sally : - Je l’ignore. Ils ont parlé de Gwendoline. Ils la craignent. Délivrez-moi, puis j’irai la prévenir du danger. Peut-être que Betty voudra venir avec moi ?
Andrew : - Qui est cette Betty ?
Sally est presque entièrement libre de ses liens. Elle désigne Gwen.
Sally : - C’est elle ! Elle m’est venue en aide hier, lorsque ces détestables espions m’avaient ligotée !
Andrew s’approche de Gwen. Il est songeur. Il n’a pas l’air de reconnaître Gwendoline. Certes, elle porte une perruque à cheveux noirs, elle est bâillonnée, elle porte un maquillage qui lui donne un teint clair (comme Blanche-Neige). Est-il possible qu’il ne reconnaisse pas sa Gwendoline ? Il contemple Gwen. Il explique :
- Vous savez, j’ai toujours pensé que les frères Grimm n’avaient pas raconté l’histoire de Blanche-Neige avec toutes les saveurs possibles.
Gwen : - mmmmhh ??
Andrew : - La reine aurait dû attacher et bâillonner Blanche-Neige avant de la remettre au chasseur. En pleine forêt, le chasseur aurait hésité à tuer la pauvre Blanche-Neige, sans défense. Cette dernière aurait profité de l’hésitation du chasseur pour s’enfuir. L’émouvante fuite de Blanche-Neige, avec ses mains attachées dans son dos, bâillonnée, en aurait été bien plus dramatique. Puis, dans la forêt, Blanche-Neige, désespérée, incapable de défaire ses liens, aurait trouvé la maison des sept nains. Ce n’est qu’au retour des sept nains que la pauvre princesse aurait été libérée des cordes autour de ses poignets.
Sally : - Je suis de tout cœur d’accord avec vous. Pour vous remercier de m’avoir délivrée, puis-je vous offrir un rafraîchissement ? Ma maison n’est pas bien loin.
Gwen s’indigne ! Elle est toujours ligotée. Et Sally regarde Andy de manière un peu trop affectueuse. Andrew désigne Gwen :
- Nous ne pouvons pas la laisser ici. Les princes charmants sont rares dans la région.
Sally : - Détachons-lui ses jambes et invitons là à se joindre à nous.
Bientôt Sally sert le café à Andrew. Sally regarde affectueusement Andrew. Gwen est irritée. Non seulement personne ne l’a détachée mais surtout Sally se montre bien trop aimable envers son Andy.
Sally explique qu’elle est orpheline. Ses parents lui ont laissé un peu d’argent, juste de quoi vivre, et la petite maison qu’elle habite. Elle gagne un peu d’argent en réalisant des petits travaux. En ce moment elle passe ses journées à cueillir des mûres. Les mûres se vendent très bien au marché.
Sally invite à Andrew à revenir demain. Elle explique qu’elle préparera une tarte aux mûres. Avec une bonne tasse de café, cela constituera un excellent goûter.
Gwen se tord dans ses liens. Elle fait grise mine.
Andrew décline l’offre, prétextant son travail d’une part et d’autre part le fait qu’il se pourrait qu’il aide Gwendoline dans la recherche des « espions ». Sally relance son invitation, dès que les espions seront neutralisés.
Puis Andrew prend congé. Il se dirige lentement vers son automobile en compagnie de Gwen, toujours attachée. Il murmure :
- Quelle fille charmante. Oui, elle est charmante.
C’en est trop. Gwen se place devant Andrew. Elle tire vivement sur ses liens en criant :
- mmmm !! , mmmmhh !!
Andy : - Tu voudrais que je te détache ?
- mmmm !! , mmmmhh !!
Andy retire, enfin, le bâillon de Gwen.
Gwen : - Enfin ! Vite, détache-moi. Et dis-moi ce que tu lui trouves à cette Sally.
- Mais chérie, tu as tout de même bien compris que j’ai profité de l’invitation de Sally pour tenter de savoir pourquoi sir d’Arcy s’intéresse à cette Sally ?
Andy : - Je sais bien que d’Arcy est un minable, mais même pour lui, un ou deux paniers de mûres, c’est pitoyable !
- Oh !
- Quant à ce que je lui trouve, c’est pourtant clair. Elle a une qualité rare !
Gwen est toujours attachée. Depuis qu’elle est avec Andy, jamais il n’avait ouvertement parlé comme ça d’une autre. Elle ressent un pincement au cœur. Ses yeux deviennent humides.
Gwen : - Dis-moi ce qui te plait tellement chez elle ?
Andrew : - Elle possède une recette de tarte aux mûres !
Gwen : - Mais ? Oh ? Mais moi aussi je sais faire des tartes. Détache-moi ! Je vais te le prouver !
Andrew sourit gentiment : - Tu me montreras ça demain. Il commence à être tard pour aller chercher des mûres. Et puis, aujourd’hui, je voudrais avoir pour moi une Blanche-Neige. Une Blanche-Neige joliment habillée avec des cordes…
(*) : Gwendoline se rappelle de ces pénibles moments, racontés dans l’épisode 9.
- MacWilly
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- Ce que j'adore : Les ballerines, les histoires de filles en détresse, the gorean saga by John Norman.
- Ce que je déteste : Les baskets, l'injustice et les fausses accusations, l'hypocrisie, les passages "esclaves" de la saga goréenne, les humiliations. Les interactions 'homo'.
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Re: Les aventures de Gwendoline 17 [Sally et les mûres]
Episode 17.3. Gwendoline contre Sally
Le lendemain Gwendoline rejoint l’endroit où poussent les mûres. Elle s’est habillée en conséquence. Elle porte des bottes qui remontent jusqu’en haut de ses cuisses. Elle porte une robe bon marché, très courte, à manches longues, en coton. Gwendoline a choisi cette tenue car les mûriers ont des épines. Et parce qu’elle voulait rester féminine. Elle porte un panier. Elle a l’intention de cueillir les mûres nécessaires pour préparer une bonne tarte. Elle se réjouit à la pensée des moments tendres qu’elle passera avec son Andy, lors du goûter qu’elle lui préparera.
Gwendoline a le cœur léger. Hier, elle a passé une soirée très agréable en compagnie de son ami Andy. Sa tenue de Blanche-Neige, complétée par des cordes a séduit Andy…
Gwendoline est heureuse. Elle repense à ce qu’Andy lui a expliqué. Il lui a relaté sa visite au comte d’Arcy.
Andy lui a expliqué qu’il avait obtenu ce qu’il voulait. La lâcheté de d’Arcy lui ayant facilité la besogne. Les deux choses qu’il voulait sont la parole de d’Arcy de ne plus importuner la pauvre Sally et des preuves matérielles de la corruption du commissaire de police. Gwendoline sourit. Andrew n’a qu’intimidé d’Arcy. Il ne lui a même pas fait de mal. C’était inutile. Gwendoline sait qu’Andrew suspectait depuis longtemps le commissaire d’être corrompu. Bien sûr Andy sait ce qu’il convient de faire avec les preuves dont il dispose maintenant.
Les pensées de Gwendoline vont à Andy et lui font chaud au cœur. Elle sait qu’Andy tient vraiment à elle. Elle repense à lady Kathryn. Lady Kathryn qui est une très belle femme rousse. Qui est très riche. Qui a un père qui tient Andy en haute estime. Qui était prête à affronter vents et marées pour Andy. Andy a repoussé une femme de cette classe (*). Il a préféré être avec Gwendoline. Bien sûr elle ne va pas décevoir son Andy. En aucune manière.
Elle est prête à faire des grandes choses pour son Andy. Ceci n’exclut pas les petites choses. Aujourd’hui elle va lui préparer un bon goûter !
Gwendoline est arrivée aux muriers. Elle commence sa cueillette.
Sally s’approche avec deux grands paniers.
Gwendoline la salue puis elle lui explique :
- Les « espions » qui vous avaient ligotée l’autre jour ne vous ennuieront plus. Andrew les en a dissuadés.
- Cette Gwendoline l’a aidé ?
- En vérité, je suis Gwendoline, pas Betty. Et non, je n’ai pas aidé Andrew cette fois.
Sally ne répond rien. Elle affiche une expression qui est un mélange de contrariété et de surprise.
Les deux filles se consacrent à leur cueillette. Gwendoline ne remarque pas que Sally s’approche de Gwendoline. Sally lui entoure ses bras d’une corde qu’elle serre rapidement. Surprise, Gwendoline n’a pas réagi immédiatement et déjà Sally lui lie ses poignets dans son dos. Gwendoline s’étonne :
- Arrêtez ! Il n’y a pas de raison de m’attacher ?
Sally et Gwendoline se bousculent. Gwen se retrouve par terre et Sally lui lie les chevilles, puis elle explique :
- Je ne suis qu’une orpheline. Personne ne s’intéresse à moi. Je vais tout tenter pour séduire Andrew.
Gwen est étonnée. Elle raisonne Sally :
- Vous êtes une très belle femme. Beaucoup d’hommes seraient heureux d’avoir une amie aussi belle que vous !
- Merci, mais c’est Andrew qui m’intéresse.
Gwen soupire : - Lui, vous ne l’aurez pas ! Vous ne pouvez pas l’avoir. Jamais il ne me quittera. C’est moi qu’il aime.
Sally : - Je vais essayer. Je vais commencer par lui préparer un de ces goûters ! Pendant ce temps, vous serez ligotée.
Gwen : - Mais ? Andrew finira par savoir que vous m’avez ligotée. Il ne va pas devenir votre ami. Pas si vous attachez les gens !
Sally : - Je lui ferai croire que ce sont les espions qui vous ont ligotée.
Gwen se retrouve avec ses poignets et ses chevilles attachées. Elle ne s’y attendait pas ! Gwen va essayer de se libérer. Elle remarque que les cordes autour de ses chevilles ne sont pas très serrées. Oui, il est difficile de bien serrer des cordes autour de bottes. Gwen entreprend de tirer sur ces liens.
Sally, de son côté, a repris la cueillette des mûres.
Le cuir des bottes protège les chairs de Gwen. Elle redouble d’efforts. Petit à petit le nœud glisse.
Finalement la corde cède. Gwen a libéré ses jambes. Elle se relève. Ses mains sont toujours attachées. Que va-t-elle faire maintenant ?
Elle s’éloigne de quelques pas. Elle se met à frotter la corde qu’elle porte autour de ses poignets contre un arbre.
Cette technique n’a pas l’air de fonctionner. Occupée par sa tentative de se libérer, Gwen n’a pas remarqué que quelqu’un approche ! C’est Zaza !
Zaza a vu Gwen. Elle a compris que Gwen était attachée et tentait de se libérer.
Zaza lui fait signe d’approcher et lui fait signe de se taire.
Intriguée, Gwen obéit. Zaza est perplexe :
- Si je délivre mademoiselle, je trahis ma maitresse, la comtesse. Si je ne délivre pas mademoiselle je trahis le comte.
- Détachez-moi ! Nous ne dirons rien à la comtesse !
Zaza réfléchit un moment puis elle explique qu’elle est venue cueillir quelques mûres pour les habitants du château d’Arcy. Il reste une corde au fond de son panier. Elle explique :
- Je vais opter pour une solution intermédiaire ! Je vais vous laisser avec vos liens et je vais vous aider à ligoter votre ennemie !
Zaza forme un nœud coulant avec sa corde. Elle prévoit d’attraper Sally et de la maintenir pendant que Gwen lui passe la corde autour des poignets. Gwen est sceptique. Elle est toujours attachée. Mais elle n’a pas de meilleure alternative.
Zaza attrape Sally. Gwen tend la corde à Zaza. Rapidement Sally se retrouve avec ses mains solidement attachées dans son dos.
Zaza est satisfaite : - Bien ! Maintenant je ramasse quelques mûres puis je retourne au château.
Gwen et Sally se regardent. Elles se font face. Elles ont toutes les deux leurs mains attachées dans leur dos. Quelle étrange situation. Sally réagit la première :
- Détachez-moi !
- Non ! Si je vous détache, vous voudrez m’attacher de nouveau mes jambes. Et vous tenterez de me voler Andrew !
Gwen : - Détachez-moi !
- Non ! Si je vous détache, vous irez vous amuser avec Andrew et je resterai ligotée. Je ne veux pas de ça !
Sally avise une corde encore bouclée par un nœud coulant, du type lasso de cow-boy. Sally la ramasse. Elle s’approche de Gwen, d’un air irrité. Gwen devine l’intention de Sally. Elle veut ligoter Gwen, alors qu’elle est-elle même attachée. Non ! Gwendoline ne va pas se laisser ligoter par une fille elle-même ligotée !
Gwen bondit. Ses liens forment une boucle autour de ses poignets. La boucle ne glisse pas sur ses poignets mais elle peut tourner ses poignets sur eux-mêmes. Elle peut donc effectuer de petits mouvements. Elle tente d’attraper la corde. Sally s’écarte et Gwen manque sa cible.
Les deux filles reprennent leur étrange ballet. Sally, avec ses mains liées dans son dos, essaie de ligoter Gwen. Gwen, avec ses mains attachées dans son dos ne peut pas se défendre efficacement.
De son côté, Zaza a ramassé des mûres et quitte la scène.
Des gouttes de sueur perlent sur le front des deux adversaires. Sally se rend compte que, avec ses mains attachées, elle ne peut pas maitriser Gwen. Elle adopte une autre tactique. Elle se dirige vers sa maison toute proche. Elle compte y trouver un moyen de se libérer de ses liens.
Gwen devine le plan de Sally. Elle suit Sally et tente de la raisonner :
- Essayons ensemble de nous libérer. C’est le plus raisonnable. Et renoncez à Andrew. Vous ne l’aurez jamais !
- Je ne vais pas renoncer sans avoir essayé !
Les deux filles arrivent à la maison de Sally. Il s’agit d’une petite maison, à l’écart du village. Elle est entourée par une pelouse moyennement bien entretenue. Quelques arbustes décorent la pelouse. Sally se rend dans la cuisine. Gwen qui a une certaine expérience du port des liens sait l’intention de Sally. Elle bondit et se plaque contre le tiroir. Sally est agacée :
- Ecartez-vous ! Je veux prendre un couteau et couper mes liens.
Gwen se campe devant le tiroir. Sally se met à tirer furieusement sur ses liens. Gwen en fait autant.
Gwen : - Soyez raisonnable ! Nous devons coopérer pour nous libérer de nos liens.
Sally : - Non ! Je veux avoir Andrew ! Je vais tenter de devenir sa petite amie.
Les deux filles tirent désespérément sur leurs liens. Elles sont solidement attachées. Elles restent attachées.
La porte s’ouvre.
Andrew apparaît. Gwen sent une vague de joie la submerger.
Andrew : - Je ne dérange pas ?
Gwen : - Détache-moi ! Je ne supporte plus mes ignobles liens.
Andrew glisse doucement dans l’oreille de Gwen : - Tu es vraiment désirable, excitée et attachée comme tu l’es.
Gwen : - S’il te plait, détache-moi !
Andrew, un peu à contrecœur, se met à délivrer sa Gwendoline. Il commence à expliquer :
- Les filles, j’ai un petit peu enquêté et j’ai trouvé pourquoi sir d’Arcy se focalisait sur Sally.
Sally : - Détachez-moi, sir, et expliquez, voulez-vous ?
Andrew : - J’ai découvert que l’arrière-décakis-grand-père de Sally était le premier officier d’un pirate.
Gwendoline est maintenant libre. Elle se masse les poignets. Elle s’exclame : - Un pirate, comme Rackham ? Qui aurait laissé un trésor ?
Andrew : - Voyez-vous, l’ancêtre de Sally s’est repenti. Il a pris une part du butin – de Rackham - puis il a quitté la piraterie. Il a dissimulé son trésor car il ne voulait pas l’utiliser lui-même, pensant aux fantômes des personnes mortes durant les actes de piraterie.
Gwendoline : - Tu veux dire que cette part de butin existe toujours et que sir d’Arcy voulait que Sally l’y conduise ?
Andrew : - Précisément ! Son plan, pas très original, était de ligoter Sally, d’entrer dans ses bonnes grâces, puis de dénicher la piste qui conduit au trésor.
Sally : - Balivernes ! Je ne possède pas la moindre carte au trésor, et encore moins de trésor. Détachez-moi au lieu de tenir des propos grotesques et prenons plutôt un verre ensemble.
Gwendoline se rappelle des événements récents. Sir d’Arcy s’était lancé à la recherche du trésor du pirate Rackham. Elle avait été entrainée dans cette aventure. Elle a vécu bien des situations inattendues. (**)
Gwendoline : - La vérité est parfois surprenante. Je me rappelle avoir entendu parler de ce pirate, Rackham, il y a quelque temps.
Andrew sourit gentiment à l’intention de Gwendoline. Il poursuit.
- J’ai aussi découvert que monsieur Penn, le père de Sally, était passionné de jardinage. Il a laissé à Sally la petite maison dans laquelle nous nous trouvons. La maison est entourée d’un petit jardin. Il y a une petite remise à outils dans ce jardin.
Sally : - C’est juste. Cette remise contient quelques outils de jardinage. Elle est construite en bois. Il y a des pelles, des râteaux, des arrosoirs, des pots de fleurs et quelques autres outils de jardinage, rien d’autre.
Andrew quitte la pièce. Il se dirige vers la remise. Il est suivi par les filles. La porte de la remise n’est pas verrouillée. Andrew examine le contenu de la remise. Il contemple les articles de jardinage.
Sally s’agace : - Nous perdons notre temps ici. Et je suis toujours attachée !
Andrew réfléchit. Il fait quelques pas autour de la remise. Il examine l’intérieur de la remise. Sally tire sur ses liens. Gwendoline lui fait signe de ne pas faire de bruit.
Deux minutes plus tard, Andrew se trouve derrière la remise. Il examine le mur.
Après avoir bien examiné le mur, il saisit son couteau de poche. Il enfonce la petite lame à plusieurs endroits. Il retire un panneau. Un compartiment secret derrière le mur apparaît. Il est satisfait :
- C’est bien ça ! L’intérieur de la remise est un peu plus petit que l’extérieur.
Andrew saisit un mince mais large coffret dans le compartiment secret. Il l’ouvre.
Il en sort une poignée de perles qu’il montre aux deux filles. Il déclare :
- Sally, ces perles vous appartiennent. Elles ont de la valeur. A vous d’en faire un usage avisé.
Andrew remet les perles dans leur coffret. Il replace le coffret dans son compartiment. Il remet à sa place le couvercle du compartiment secret. Il s’adresse à Gwendoline :
- Chérie, il est temps pour nous de quitter les lieux.
Sally : - Mais je suis toujours attachée ?
Andrew : - Que d’exigences ! Venant d’une fille qui a mis des liens à ma Gwendoline !
(*) : Les détails se trouvent dans l’épisode 11.
(**) : Relisez l’épisode 2 si vous ne vous rappelez pas de cette aventure.
Le lendemain Gwendoline rejoint l’endroit où poussent les mûres. Elle s’est habillée en conséquence. Elle porte des bottes qui remontent jusqu’en haut de ses cuisses. Elle porte une robe bon marché, très courte, à manches longues, en coton. Gwendoline a choisi cette tenue car les mûriers ont des épines. Et parce qu’elle voulait rester féminine. Elle porte un panier. Elle a l’intention de cueillir les mûres nécessaires pour préparer une bonne tarte. Elle se réjouit à la pensée des moments tendres qu’elle passera avec son Andy, lors du goûter qu’elle lui préparera.
Gwendoline a le cœur léger. Hier, elle a passé une soirée très agréable en compagnie de son ami Andy. Sa tenue de Blanche-Neige, complétée par des cordes a séduit Andy…
Gwendoline est heureuse. Elle repense à ce qu’Andy lui a expliqué. Il lui a relaté sa visite au comte d’Arcy.
Andy lui a expliqué qu’il avait obtenu ce qu’il voulait. La lâcheté de d’Arcy lui ayant facilité la besogne. Les deux choses qu’il voulait sont la parole de d’Arcy de ne plus importuner la pauvre Sally et des preuves matérielles de la corruption du commissaire de police. Gwendoline sourit. Andrew n’a qu’intimidé d’Arcy. Il ne lui a même pas fait de mal. C’était inutile. Gwendoline sait qu’Andrew suspectait depuis longtemps le commissaire d’être corrompu. Bien sûr Andy sait ce qu’il convient de faire avec les preuves dont il dispose maintenant.
Les pensées de Gwendoline vont à Andy et lui font chaud au cœur. Elle sait qu’Andy tient vraiment à elle. Elle repense à lady Kathryn. Lady Kathryn qui est une très belle femme rousse. Qui est très riche. Qui a un père qui tient Andy en haute estime. Qui était prête à affronter vents et marées pour Andy. Andy a repoussé une femme de cette classe (*). Il a préféré être avec Gwendoline. Bien sûr elle ne va pas décevoir son Andy. En aucune manière.
Elle est prête à faire des grandes choses pour son Andy. Ceci n’exclut pas les petites choses. Aujourd’hui elle va lui préparer un bon goûter !
Gwendoline est arrivée aux muriers. Elle commence sa cueillette.
Sally s’approche avec deux grands paniers.
Gwendoline la salue puis elle lui explique :
- Les « espions » qui vous avaient ligotée l’autre jour ne vous ennuieront plus. Andrew les en a dissuadés.
- Cette Gwendoline l’a aidé ?
- En vérité, je suis Gwendoline, pas Betty. Et non, je n’ai pas aidé Andrew cette fois.
Sally ne répond rien. Elle affiche une expression qui est un mélange de contrariété et de surprise.
Les deux filles se consacrent à leur cueillette. Gwendoline ne remarque pas que Sally s’approche de Gwendoline. Sally lui entoure ses bras d’une corde qu’elle serre rapidement. Surprise, Gwendoline n’a pas réagi immédiatement et déjà Sally lui lie ses poignets dans son dos. Gwendoline s’étonne :
- Arrêtez ! Il n’y a pas de raison de m’attacher ?
Sally et Gwendoline se bousculent. Gwen se retrouve par terre et Sally lui lie les chevilles, puis elle explique :
- Je ne suis qu’une orpheline. Personne ne s’intéresse à moi. Je vais tout tenter pour séduire Andrew.
Gwen est étonnée. Elle raisonne Sally :
- Vous êtes une très belle femme. Beaucoup d’hommes seraient heureux d’avoir une amie aussi belle que vous !
- Merci, mais c’est Andrew qui m’intéresse.
Gwen soupire : - Lui, vous ne l’aurez pas ! Vous ne pouvez pas l’avoir. Jamais il ne me quittera. C’est moi qu’il aime.
Sally : - Je vais essayer. Je vais commencer par lui préparer un de ces goûters ! Pendant ce temps, vous serez ligotée.
Gwen : - Mais ? Andrew finira par savoir que vous m’avez ligotée. Il ne va pas devenir votre ami. Pas si vous attachez les gens !
Sally : - Je lui ferai croire que ce sont les espions qui vous ont ligotée.
Gwen se retrouve avec ses poignets et ses chevilles attachées. Elle ne s’y attendait pas ! Gwen va essayer de se libérer. Elle remarque que les cordes autour de ses chevilles ne sont pas très serrées. Oui, il est difficile de bien serrer des cordes autour de bottes. Gwen entreprend de tirer sur ces liens.
Sally, de son côté, a repris la cueillette des mûres.
Le cuir des bottes protège les chairs de Gwen. Elle redouble d’efforts. Petit à petit le nœud glisse.
Finalement la corde cède. Gwen a libéré ses jambes. Elle se relève. Ses mains sont toujours attachées. Que va-t-elle faire maintenant ?
Elle s’éloigne de quelques pas. Elle se met à frotter la corde qu’elle porte autour de ses poignets contre un arbre.
Cette technique n’a pas l’air de fonctionner. Occupée par sa tentative de se libérer, Gwen n’a pas remarqué que quelqu’un approche ! C’est Zaza !
Zaza a vu Gwen. Elle a compris que Gwen était attachée et tentait de se libérer.
Zaza lui fait signe d’approcher et lui fait signe de se taire.
Intriguée, Gwen obéit. Zaza est perplexe :
- Si je délivre mademoiselle, je trahis ma maitresse, la comtesse. Si je ne délivre pas mademoiselle je trahis le comte.
- Détachez-moi ! Nous ne dirons rien à la comtesse !
Zaza réfléchit un moment puis elle explique qu’elle est venue cueillir quelques mûres pour les habitants du château d’Arcy. Il reste une corde au fond de son panier. Elle explique :
- Je vais opter pour une solution intermédiaire ! Je vais vous laisser avec vos liens et je vais vous aider à ligoter votre ennemie !
Zaza forme un nœud coulant avec sa corde. Elle prévoit d’attraper Sally et de la maintenir pendant que Gwen lui passe la corde autour des poignets. Gwen est sceptique. Elle est toujours attachée. Mais elle n’a pas de meilleure alternative.
Zaza attrape Sally. Gwen tend la corde à Zaza. Rapidement Sally se retrouve avec ses mains solidement attachées dans son dos.
Zaza est satisfaite : - Bien ! Maintenant je ramasse quelques mûres puis je retourne au château.
Gwen et Sally se regardent. Elles se font face. Elles ont toutes les deux leurs mains attachées dans leur dos. Quelle étrange situation. Sally réagit la première :
- Détachez-moi !
- Non ! Si je vous détache, vous voudrez m’attacher de nouveau mes jambes. Et vous tenterez de me voler Andrew !
Gwen : - Détachez-moi !
- Non ! Si je vous détache, vous irez vous amuser avec Andrew et je resterai ligotée. Je ne veux pas de ça !
Sally avise une corde encore bouclée par un nœud coulant, du type lasso de cow-boy. Sally la ramasse. Elle s’approche de Gwen, d’un air irrité. Gwen devine l’intention de Sally. Elle veut ligoter Gwen, alors qu’elle est-elle même attachée. Non ! Gwendoline ne va pas se laisser ligoter par une fille elle-même ligotée !
Gwen bondit. Ses liens forment une boucle autour de ses poignets. La boucle ne glisse pas sur ses poignets mais elle peut tourner ses poignets sur eux-mêmes. Elle peut donc effectuer de petits mouvements. Elle tente d’attraper la corde. Sally s’écarte et Gwen manque sa cible.
Les deux filles reprennent leur étrange ballet. Sally, avec ses mains liées dans son dos, essaie de ligoter Gwen. Gwen, avec ses mains attachées dans son dos ne peut pas se défendre efficacement.
De son côté, Zaza a ramassé des mûres et quitte la scène.
Des gouttes de sueur perlent sur le front des deux adversaires. Sally se rend compte que, avec ses mains attachées, elle ne peut pas maitriser Gwen. Elle adopte une autre tactique. Elle se dirige vers sa maison toute proche. Elle compte y trouver un moyen de se libérer de ses liens.
Gwen devine le plan de Sally. Elle suit Sally et tente de la raisonner :
- Essayons ensemble de nous libérer. C’est le plus raisonnable. Et renoncez à Andrew. Vous ne l’aurez jamais !
- Je ne vais pas renoncer sans avoir essayé !
Les deux filles arrivent à la maison de Sally. Il s’agit d’une petite maison, à l’écart du village. Elle est entourée par une pelouse moyennement bien entretenue. Quelques arbustes décorent la pelouse. Sally se rend dans la cuisine. Gwen qui a une certaine expérience du port des liens sait l’intention de Sally. Elle bondit et se plaque contre le tiroir. Sally est agacée :
- Ecartez-vous ! Je veux prendre un couteau et couper mes liens.
Gwen se campe devant le tiroir. Sally se met à tirer furieusement sur ses liens. Gwen en fait autant.
Gwen : - Soyez raisonnable ! Nous devons coopérer pour nous libérer de nos liens.
Sally : - Non ! Je veux avoir Andrew ! Je vais tenter de devenir sa petite amie.
Les deux filles tirent désespérément sur leurs liens. Elles sont solidement attachées. Elles restent attachées.
La porte s’ouvre.
Andrew apparaît. Gwen sent une vague de joie la submerger.
Andrew : - Je ne dérange pas ?
Gwen : - Détache-moi ! Je ne supporte plus mes ignobles liens.
Andrew glisse doucement dans l’oreille de Gwen : - Tu es vraiment désirable, excitée et attachée comme tu l’es.
Gwen : - S’il te plait, détache-moi !
Andrew, un peu à contrecœur, se met à délivrer sa Gwendoline. Il commence à expliquer :
- Les filles, j’ai un petit peu enquêté et j’ai trouvé pourquoi sir d’Arcy se focalisait sur Sally.
Sally : - Détachez-moi, sir, et expliquez, voulez-vous ?
Andrew : - J’ai découvert que l’arrière-décakis-grand-père de Sally était le premier officier d’un pirate.
Gwendoline est maintenant libre. Elle se masse les poignets. Elle s’exclame : - Un pirate, comme Rackham ? Qui aurait laissé un trésor ?
Andrew : - Voyez-vous, l’ancêtre de Sally s’est repenti. Il a pris une part du butin – de Rackham - puis il a quitté la piraterie. Il a dissimulé son trésor car il ne voulait pas l’utiliser lui-même, pensant aux fantômes des personnes mortes durant les actes de piraterie.
Gwendoline : - Tu veux dire que cette part de butin existe toujours et que sir d’Arcy voulait que Sally l’y conduise ?
Andrew : - Précisément ! Son plan, pas très original, était de ligoter Sally, d’entrer dans ses bonnes grâces, puis de dénicher la piste qui conduit au trésor.
Sally : - Balivernes ! Je ne possède pas la moindre carte au trésor, et encore moins de trésor. Détachez-moi au lieu de tenir des propos grotesques et prenons plutôt un verre ensemble.
Gwendoline se rappelle des événements récents. Sir d’Arcy s’était lancé à la recherche du trésor du pirate Rackham. Elle avait été entrainée dans cette aventure. Elle a vécu bien des situations inattendues. (**)
Gwendoline : - La vérité est parfois surprenante. Je me rappelle avoir entendu parler de ce pirate, Rackham, il y a quelque temps.
Andrew sourit gentiment à l’intention de Gwendoline. Il poursuit.
- J’ai aussi découvert que monsieur Penn, le père de Sally, était passionné de jardinage. Il a laissé à Sally la petite maison dans laquelle nous nous trouvons. La maison est entourée d’un petit jardin. Il y a une petite remise à outils dans ce jardin.
Sally : - C’est juste. Cette remise contient quelques outils de jardinage. Elle est construite en bois. Il y a des pelles, des râteaux, des arrosoirs, des pots de fleurs et quelques autres outils de jardinage, rien d’autre.
Andrew quitte la pièce. Il se dirige vers la remise. Il est suivi par les filles. La porte de la remise n’est pas verrouillée. Andrew examine le contenu de la remise. Il contemple les articles de jardinage.
Sally s’agace : - Nous perdons notre temps ici. Et je suis toujours attachée !
Andrew réfléchit. Il fait quelques pas autour de la remise. Il examine l’intérieur de la remise. Sally tire sur ses liens. Gwendoline lui fait signe de ne pas faire de bruit.
Deux minutes plus tard, Andrew se trouve derrière la remise. Il examine le mur.
Après avoir bien examiné le mur, il saisit son couteau de poche. Il enfonce la petite lame à plusieurs endroits. Il retire un panneau. Un compartiment secret derrière le mur apparaît. Il est satisfait :
- C’est bien ça ! L’intérieur de la remise est un peu plus petit que l’extérieur.
Andrew saisit un mince mais large coffret dans le compartiment secret. Il l’ouvre.
Il en sort une poignée de perles qu’il montre aux deux filles. Il déclare :
- Sally, ces perles vous appartiennent. Elles ont de la valeur. A vous d’en faire un usage avisé.
Andrew remet les perles dans leur coffret. Il replace le coffret dans son compartiment. Il remet à sa place le couvercle du compartiment secret. Il s’adresse à Gwendoline :
- Chérie, il est temps pour nous de quitter les lieux.
Sally : - Mais je suis toujours attachée ?
Andrew : - Que d’exigences ! Venant d’une fille qui a mis des liens à ma Gwendoline !
(*) : Les détails se trouvent dans l’épisode 11.
(**) : Relisez l’épisode 2 si vous ne vous rappelez pas de cette aventure.
- MacWilly
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- Ce que j'adore : Les ballerines, les histoires de filles en détresse, the gorean saga by John Norman.
- Ce que je déteste : Les baskets, l'injustice et les fausses accusations, l'hypocrisie, les passages "esclaves" de la saga goréenne, les humiliations. Les interactions 'homo'.
- Localisation : Grand Est (Moselle)
Re: Les aventures de Gwendoline 17 [Sally et les mûres]
Episode 17.4. Epilogue
Gwendoline et Andrew se dirigent vers leur automobile. Gwendoline sourit intérieurement. Elle est libre. Ni elle ni Andy n’ont détaché la pauvre Sally. Enfin pas vraiment pauvre ; elle possède des perles.
Andrew tient Gwendoline par sa taille. Il soupire.
- Tu sais quoi ? Si un jour un gugusse raconte cette histoire, il l’appellera les aventures de Gwendoline. Tu es la seule à avoir trouvé ton compte dans cette histoire.
Gwendoline s’indigne : - De quoi ? Une fois de plus tu as surclassé sir d’Arcy et en plus tu as retrouvé la fortune de Sally !
Andrew : - Peuh ! A part toi tout le monde est perdant dans cette histoire. Regarde : Sir d’Arcy n’a pas atteint son objectif qui était de s’emparer des richesses de Sally.
Andrew : - De son côté, Sally n’a pas atteint son objectif d’obtenir le compagnon dont elle rêve.
Andrew : - Mais le plus grand perdant dans cette histoire, c’est moi.
Gwendoline : - Mais non !
- Je n’ai même pas eu une seule mûre. Encore moins un gâteau aux mûres. C’est triste car j’adore les mûres.
Gwendoline agrippe gentiment le bras d’Andy.
- Demain je te préparerai tout ça !
- Non, car demain matin je dois partir en voyage d’affaires, pour quelques jours.
- Oh ! Alors console-toi : aujourd’hui tu as ta Gwendoline qui t’aime toute à toi…
FIN de cette histoire.
FIN des aventures de Gwendoline. Du moins dans un avenir envisageable. Peut-être qu'un jour je posterai les six aventures de Gwendoline qui ont suivi...
MacWilly
Gwendoline et Andrew se dirigent vers leur automobile. Gwendoline sourit intérieurement. Elle est libre. Ni elle ni Andy n’ont détaché la pauvre Sally. Enfin pas vraiment pauvre ; elle possède des perles.
Andrew tient Gwendoline par sa taille. Il soupire.
- Tu sais quoi ? Si un jour un gugusse raconte cette histoire, il l’appellera les aventures de Gwendoline. Tu es la seule à avoir trouvé ton compte dans cette histoire.
Gwendoline s’indigne : - De quoi ? Une fois de plus tu as surclassé sir d’Arcy et en plus tu as retrouvé la fortune de Sally !
Andrew : - Peuh ! A part toi tout le monde est perdant dans cette histoire. Regarde : Sir d’Arcy n’a pas atteint son objectif qui était de s’emparer des richesses de Sally.
Andrew : - De son côté, Sally n’a pas atteint son objectif d’obtenir le compagnon dont elle rêve.
Andrew : - Mais le plus grand perdant dans cette histoire, c’est moi.
Gwendoline : - Mais non !
- Je n’ai même pas eu une seule mûre. Encore moins un gâteau aux mûres. C’est triste car j’adore les mûres.
Gwendoline agrippe gentiment le bras d’Andy.
- Demain je te préparerai tout ça !
- Non, car demain matin je dois partir en voyage d’affaires, pour quelques jours.
- Oh ! Alors console-toi : aujourd’hui tu as ta Gwendoline qui t’aime toute à toi…
FIN de cette histoire.
FIN des aventures de Gwendoline. Du moins dans un avenir envisageable. Peut-être qu'un jour je posterai les six aventures de Gwendoline qui ont suivi...
MacWilly