Le Journal

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jeana1fr
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Re: Le Journal

Message par jeana1fr »

Toujours aussi bon
Merci

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Télémaque
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Re: Le Journal

Message par Télémaque »

Merci Jeana de ton enthousiasme et ta fidélité. :biere:

la suite ne devrait pas tarder.
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voldenuit
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Re: Le Journal

Message par voldenuit »

belle écriture , la chose est brillamment amenée ... d'une façon générale je ne privilégie que rarement le nombre de personnages dans mes intriques car c'est rapidement le bazar dans ma tête ( et pas que .. ) là, je dois dire que c'est fait avec style et intelligence et surtout avec une pointe de mystère très intéressante , ça donne envie d'en connaître un peu plus sur la bisexualité de Laure ...je ne puis que t'encourager à poursuivre ton effort .... :biere: :bravo:
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caroline
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Re: Le Journal

Message par caroline »

hum...pas mal! :bravo:
continue!

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Télémaque
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Re: Le Journal

Message par Télémaque »

Et bien je continue donc...
cette partie était déjà écrite depuis un moment, pour les suivantes, j'essaierai de tenir compte de vos remarques.
bonne lecture... :)


• Vendredi 20 février -3e séance

Laure m’a demandé si je pouvais préparer la prochaine séance de dessin prévue le lendemain. Ses consignes sont très claires : il lui faut 4 anneaux fixés au sol et sur la poutre horizontale, espacés d’environ 1m50.
J’ai donc acheté les anneaux, et je les ai vissés comme demandés – adieu ma caution. J’ai testé la solidité de mon bricolage: pas de jeu, ça devrait aller.

• Samedi 21 février

Elles sont arrivées ensembles comme prévu, Laure et Louise. La pièce est prête, je commence à m’habituer aux préparatifs, et j’aime ça.
Je m’installe dans mon coin à l’ombre, Louise se déshabille et s’installe au centre de mes quatre anneaux. Laure s’approche d’elle, ses cordes à la main. Tout se fait sans paroles comme à chaque fois, chacun dans son rôle. Elle lui prend le poignet gauche, commence à y fixer une première corde : plusieurs tours, une boucle de sécurité pour éviter que la corde ne se serre dangereusement, et laisse un long brin pendant. Même chose à droite, Louise se retrouve avec aux poignets deux cordes attachées, comme une marionnette en attente de son manipulateur.

Laure saisi un petit escabeau, et passe la corde du poignet gauche dans l’anneau, elle tire au maximum et l’attache. Elle se déplace et procède de même à droite, en tendant la corde de telle sorte que Louise est obligée de se mettre légèrement sur la pointe des pieds. Elle se retrouve les bras étirés tel un Christ en croix.
La position semble difficile à tenir, mais malgré la contrainte, je retrouve la même expression d’abandon et de plaisir sur le visage du modèle.
Laure s’agenouille à ses pieds, et commence à lui fixer des cordes de la même manière que pour les poignets. Elle passe les deux extrémités dans les anneaux fixés au sol les ramène au milieu, fait un boucle à l’un d’eux et y passe l’autre bout. En tirant sur cette corde, elle tend l’ensemble. Lentement, inexorablement, les jambes de Louise s’écartent, s’approchant des anneaux.
Quand la tension devient maximum, Laure bloque la corde, laissant son modèle bras et jambes tendus aux quatre coins, sur l’extrême pointe des pieds, écartelée, offerte.
Une dernière corde est nouée autour de sa taille puis viens par devant se plaquer sur son sexe, passe entre ses jambes, ses fesses et remonte se fixer dans son dos.
La sensation du chanvre sur son sexe, semble être électrique, louise se cambre, tire encore plus sur ses liens, gémit. Cette fille est extraordinaire, non seulement elle supporte sans broncher des positions extrêmes, longues, des tensions sur ses membres que d’autres jugeraient intolérables, mais en plus, elle en tire un plaisir physique évident.

Comme à chaque fois, satisfaite de son ligotage, Laure va s’assoir tranquillement sur mon lit et commence ses dessins. Son trait est rapide, précis, consciente que le temps lui est compté. Malgré tout, en quelques coups de crayons, elle parvient parfaitement à rendre compte de la position du corps, de la tension des muscles, et, de l’état d’extase presque mystique du visage.
En une dizaine de minute, elle a réussi à terminer son esquisse. Satisfaite de son travail, elle se lève et va vers son modèle. Elle se plaque derrière elle, entourant son buste de ses mains, et lui glisse quelques mots à l’oreille.
Je n’entends pas ce qui se dit, mais je vois Louise sourire, les yeux toujours clos, et, dans cette mimique si caractéristique, mordiller sa lèvre inférieure.
Les mains de Laure descendent doucement, caressant ses seins, son ventre, et s’approche doucement de son sexe, tandis que je sens sa captive onduler dans ses cordes. Les caresses se font plus précises, jouant avec la corde qui lui appuie sur le clitoris.
Louise bouge de plus en plus, malgré la tension des cordes, bascule la tête en arrière, savoure l’intensité du plaisir qui monte, associé à la douleur de ses bras et de ses jambes, à son impossibilité d’échapper aux caresses de sa douce tortionnaire. Laure se plaque plus fermement à elle, accentue la pression de ses mains, lui mordille l’oreille jusqu’à ce que dans un ultime gémissement, Louise cède à un merveilleux orgasme qui lui transperce tous le corps.

Elle reste un moment, pantelante comme un pantin, vidée, uniquement retenue par les cordes, jusqu’à ce que Laure la détache doucement et l’aide à s’assoir par terre un moment pour reprendre ses esprits, et retrouver l’usage de son corps si durement éprouvé.

C’est la première fois que je vois Laure s’occuper si personnellement de son modèle. Les liens –sans jeu de mots, qui les unissent vont bien au-delà d’une relation strictement artistique. la personnalité de ma voisine est définitivement plus complexe que je ne pouvais l’imaginer : elle peut être attirée par à homme ou une femme, passer de statut de soumise ou bondagette, à celui de maitresse ou bondageuse selon ses humeurs ou les personnes qui croisent sa route.
Cette fille n’a pas fini de me surprendre, et j’ai très très envie de continuer à essayer de mieux la connaitre.

A suivre...
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jeana1fr
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Re: Le Journal

Message par jeana1fr »

merci de cette suite

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voldenuit
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Re: Le Journal

Message par voldenuit »

le cadre est intelligemment trouvé , avec le héros , qui se tient dans la position du voyeur pour assister entièrement à la scène , c'est très sympa
Mais tout finit toujours par s'arranger .... même mal ...

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Télémaque
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Re: Le Journal

Message par Télémaque »

Merci pour vos commentaires et messages. Cela participe au plaisir déjà réel d'écrire cette histoire.
La suite donc:


• Jeudi 26 février.

Notre petit rituel continue comme s’il s’agissait d’une longue pratique commune : Laure me prévient quelques jours à l’avance de la venue de son modèle, elle me décrit en quelques mots les positions qu’elle souhaiterait dessiner, et moi, j’essaie d’aménager l’espace en fonction.

Pour aujourd’hui, elle m’a dit qu’elle souhaitait recommencer la même position que lors de notre précédente séance la semaine dernière : écartelée en croix, elle n’est pas complétement satisfaite de son dessin. Pas de nouveaux aménagements donc, la pièce est prête, je les attends.
Bruit de porte, des pas dans l’escalier, une personne. Laure entre dans la pièce, seule. Une petite ride de contrariété barre son visage. Elle ne porte que l’un de ses sempiternels pantalons de cuir, ajusté, qui lui dessine si parfaitement les jambes et les fesses ; une paire de converses et un petit débardeur en coton. Soutien-gorge, pas soutien-gorge, je n’arrive pas à être sûr. Je pencherai quand même pour la seconde hypothèse.

- Louise ?

- Pas là : gros rhume, impossible pour elle de venir aujourd’hui.

- Ah, et tu fais quoi alors ?

- J’aimerais changer de modèle.

- Bon. Tu as trouvé une autre fille ?

- Pas une fille ?

- ?. Tu as trouvé un garçon alors ?

- Je ne suis pas sûre…

- ?

- …

- ?!

- Tu aimerais ?

- J’aimerais quoi ?

- Tu aimerais me servir de modèle pour une fois, que je t’attache ? Promis, je ferais attention à ne pas te faire mal ; et que je te dessine ? On est assez proche non ? Tu me fais confiance ?

J’ai très chaud tout à coup, bien sûr que j’y avais pensé, que je l’avais espéré, mais de là à passer à l’acte, à franchir le pas là tout de suite. Bien sûr que je lui fais confiance, bien sûr que j’en ai envie. En fait, plutôt que de l’envie, c’est du désir. Le sait-elle seulement ?

- Oui, Je veux bien le faire pour toi. Mais je te préviens, je n’ai ni la souplesse, ni la résistance de Louise.

- T’inquiète, je le sais, et j’en tiendrais compte. Si tu en as envie, c’est ça qui compte. Tu en as envie ?

Elle me dit ça en me prenant les mains, les yeux dans les yeux, avec son petit sourire provocateur…

- Oui.

- Parfait. –bisou sur la joue, à la limite du coin de la bouche. Déshabille-toi, ne garde que ton caleçon. Place-toi entre les anneaux. Là, ne bouge plus.

Elle prend une première corde, qu’elle noud à mon poignet gauche. Plusieurs tours plus une boucle de sécurité. Ce n’est pas très serré, juste parfaitement ajusté, confortable. Elle procède de même avec mon poignet droit et mes deux chevilles. Je suis encore libre, mais relié par quatre cordes.
Laure prend le tabouret, monte dessus, et attrape la corde de mon poignet gauche, la fixe à l’anneau correspondant. Elle fait la même chose avec mon poignet droit. Elle tend doucement les cordes, mes pieds restent au sol, mais j’ai quand même les bras attachés, étirés de part et d’autre.
Elle s’agenouille, et, comme avec louise, passe les deux cordes reliées de mes chevilles aux deux anneaux du sol, les ramène au centre, fait un boucle et comme avec un palan, tire sur le bout libre. Je sens mes pieds s’écarter, mon corps se tendre inexorablement sans que je ne puisse rien faire. Sensation troublante de ne plus être maitre de rien.
Lorsqu’elle noue le dernier nœud, je suis tendu, écartelé en croix, mais comme elle me l’avait promis, mes pieds touchent encore le sol, de fait, la position n’est pas trop douloureuse, mais je me sens totalement à sa merci, offert, et… j’adore ça.

Laure se redresse, satisfaite, se colle un peu à moi :

- Alors mon petit captif, tu te sens comment ?

Elle me caresse le ventre, les cuisses, s’approche de mon entre-jambe, l’effleure,

- Ne me dit pas que tu n’apprécies pas, ton corps dit le contraire, et il ne sait pas mentir.

- Je ne dis rien, je me concentre sur mes sensations.

- Et bien concentre toi ! Je vais commencer mes croquis.

Elle prend immédiatement position sur mon lit et dessine. J’ai toujours admiré son détachement lors de son travail, plus rien n’existe, juste elle, son crayon et le dessin qui prend forme. Elle travaille toujours aussi vite, sans perdre de temps, mais, dans ma position le rapport au temps n’est plus le même : je sens mes bras, pas trop douloureux, juste une gêne, l’envie de les redescendre. Je les bouge autant que je peux, les liens ne sont pas des simulacres : je ne peux pas remuer, et je ne pourrais pas me libérer si Laure ne le faisait pas. Ce constat est à la fois angoissant et très excitant : je suis dépendant d’elle, physiquement à sa merci.
Le temps est à la fois long et court, mon corps aimerait que ça cesse, mon esprit souhaite le contraire, et voudrait prolonger ce moment si particulier.

Finalement Laure se lève, son dessin terminé. Elle s’approche doucement de moi.

- Je te libère ? ou pas ?

Tiraillé, dans un état second je ne sais que lui répondre.

- Ce n’est pas si simple hein ? tu comprends mieux Louise maintenant ?

Elle s’approche encore un peu, se plaque contre moi, m’enlace et m’embrasse. Me caresse, tout en continuant son baiser langoureux. Dieu que c’est bon, je n’ai rien à faire, je ne peux rien faire sauf lui rendre ses baisers et profiter du moment. Plaisir égoïste déculpabilisé par la contrainte physique.

Laure finit par détacher les quatre cordes qui me maintenaient, aux anneaux, mais les laisse fixées à mes membres. Elle a son petit sourire énigmatique que j’aime tant… elle prend dans une main les deux liens de mes poignets et m’entraine doucement vers le lit, marionnette et son marionnettiste.

A suivre…
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jeana1fr
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Re: Le Journal

Message par jeana1fr »

Toujours aussi bon
Je me disais bien qu'il finirait par passer de témoin a acteur
Enfin acteur passif
Bravo

nonobound
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comme lien j'adore les menottes, le froid au début j'adore, et le fait de se dire que sans la clé on ne peut rien faire
Ce que je déteste : ce que je déteste je ne sais pas encore en fait, vu que je n'ai que très peu d'expérience
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Re: Le Journal

Message par nonobound »

Tres bonne suite

Continu ainsi

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