Et bien je continue donc...
cette partie était déjà écrite depuis un moment, pour les suivantes, j'essaierai de tenir compte de vos remarques.
bonne lecture...
• Vendredi 20 février -3e séance
Laure m’a demandé si je pouvais préparer la prochaine séance de dessin prévue le lendemain. Ses consignes sont très claires : il lui faut 4 anneaux fixés au sol et sur la poutre horizontale, espacés d’environ 1m50.
J’ai donc acheté les anneaux, et je les ai vissés comme demandés – adieu ma caution. J’ai testé la solidité de mon bricolage: pas de jeu, ça devrait aller.
• Samedi 21 février
Elles sont arrivées ensembles comme prévu, Laure et Louise. La pièce est prête, je commence à m’habituer aux préparatifs, et j’aime ça.
Je m’installe dans mon coin à l’ombre, Louise se déshabille et s’installe au centre de mes quatre anneaux. Laure s’approche d’elle, ses cordes à la main. Tout se fait sans paroles comme à chaque fois, chacun dans son rôle. Elle lui prend le poignet gauche, commence à y fixer une première corde : plusieurs tours, une boucle de sécurité pour éviter que la corde ne se serre dangereusement, et laisse un long brin pendant. Même chose à droite, Louise se retrouve avec aux poignets deux cordes attachées, comme une marionnette en attente de son manipulateur.
Laure saisi un petit escabeau, et passe la corde du poignet gauche dans l’anneau, elle tire au maximum et l’attache. Elle se déplace et procède de même à droite, en tendant la corde de telle sorte que Louise est obligée de se mettre légèrement sur la pointe des pieds. Elle se retrouve les bras étirés tel un Christ en croix.
La position semble difficile à tenir, mais malgré la contrainte, je retrouve la même expression d’abandon et de plaisir sur le visage du modèle.
Laure s’agenouille à ses pieds, et commence à lui fixer des cordes de la même manière que pour les poignets. Elle passe les deux extrémités dans les anneaux fixés au sol les ramène au milieu, fait un boucle à l’un d’eux et y passe l’autre bout. En tirant sur cette corde, elle tend l’ensemble. Lentement, inexorablement, les jambes de Louise s’écartent, s’approchant des anneaux.
Quand la tension devient maximum, Laure bloque la corde, laissant son modèle bras et jambes tendus aux quatre coins, sur l’extrême pointe des pieds, écartelée, offerte.
Une dernière corde est nouée autour de sa taille puis viens par devant se plaquer sur son sexe, passe entre ses jambes, ses fesses et remonte se fixer dans son dos.
La sensation du chanvre sur son sexe, semble être électrique, louise se cambre, tire encore plus sur ses liens, gémit. Cette fille est extraordinaire, non seulement elle supporte sans broncher des positions extrêmes, longues, des tensions sur ses membres que d’autres jugeraient intolérables, mais en plus, elle en tire un plaisir physique évident.
Comme à chaque fois, satisfaite de son ligotage, Laure va s’assoir tranquillement sur mon lit et commence ses dessins. Son trait est rapide, précis, consciente que le temps lui est compté. Malgré tout, en quelques coups de crayons, elle parvient parfaitement à rendre compte de la position du corps, de la tension des muscles, et, de l’état d’extase presque mystique du visage.
En une dizaine de minute, elle a réussi à terminer son esquisse. Satisfaite de son travail, elle se lève et va vers son modèle. Elle se plaque derrière elle, entourant son buste de ses mains, et lui glisse quelques mots à l’oreille.
Je n’entends pas ce qui se dit, mais je vois Louise sourire, les yeux toujours clos, et, dans cette mimique si caractéristique, mordiller sa lèvre inférieure.
Les mains de Laure descendent doucement, caressant ses seins, son ventre, et s’approche doucement de son sexe, tandis que je sens sa captive onduler dans ses cordes. Les caresses se font plus précises, jouant avec la corde qui lui appuie sur le clitoris.
Louise bouge de plus en plus, malgré la tension des cordes, bascule la tête en arrière, savoure l’intensité du plaisir qui monte, associé à la douleur de ses bras et de ses jambes, à son impossibilité d’échapper aux caresses de sa douce tortionnaire. Laure se plaque plus fermement à elle, accentue la pression de ses mains, lui mordille l’oreille jusqu’à ce que dans un ultime gémissement, Louise cède à un merveilleux orgasme qui lui transperce tous le corps.
Elle reste un moment, pantelante comme un pantin, vidée, uniquement retenue par les cordes, jusqu’à ce que Laure la détache doucement et l’aide à s’assoir par terre un moment pour reprendre ses esprits, et retrouver l’usage de son corps si durement éprouvé.
C’est la première fois que je vois Laure s’occuper si personnellement de son modèle. Les liens –sans jeu de mots, qui les unissent vont bien au-delà d’une relation strictement artistique. la personnalité de ma voisine est définitivement plus complexe que je ne pouvais l’imaginer : elle peut être attirée par à homme ou une femme, passer de statut de soumise ou bondagette, à celui de maitresse ou bondageuse selon ses humeurs ou les personnes qui croisent sa route.
Cette fille n’a pas fini de me surprendre, et j’ai très très envie de continuer à essayer de mieux la connaitre.
A suivre...