J'aimerais quand même souligner quelque chose que je retrouve à travers les postes (sans pour autant oublier bien sûr que vous avez différencié plusieurs niveaux de relations), je vois apparaître le mot "soumission " , ou "acceptation de la soumission", cependant je ne suis pas d'accord, du moins pas tout à fait.
En effet, et emma l'a d'ailleurs cité dans son post, elle a parlé de "confiance mutuelle", et c'est avant tout cela je pense la notion qui pour moi se rapproche le plus de ce que tu voudrais dire ( bon bien sûr si je me plante pas grave j'ai l'habitude j'ai l'excuse d'être blond lol). Il n'est pas nécessaire d'être soumis pour aimer être attaché, il faut vouloir une chose, bien plus profonde : c'est l'attention.
Il ne s'agit pas de la volonté du ligoteur de faire telle ou telle chose, mais bien celle de la ligotée (inversez à souhait masculin et féminin je ne préjuge pas) d'assouvir un désir, celui de capter l'attention exclusive et particulière de la personne en face, le tout dans une relation de confiance mutuelle. Bien sûr, la position et la contrainte peut également faire penser à de la soumission, mais ceux qui ne se sentent pas comme tels se focalisent sur ce besoin d'attention.
En l'occurence, combien de personnes dans ce cas ressentent justement le plus de plaisir au moment même de se faire ligoter? Lorsque les cordes viennent une à une s'ajouter de manière lente et précise, pour s'enfoncer peu à peu dans l'immobilisation totale? C'est justement ce dit moment qui est l'apothéose pour beaucoup, et pas forcément celui qui vient après, bien que se débattre dans les liens est quelque chose de relativement fort et intense.
D'ailleurs, je pense (mais ca n'engage que moi étant dans le cas), que beaucoup de "switchs" le ressentent de cette manière. On place l'attention avant la soumission. Tout est question de symbolique commune entre partenaires.
Personellement, je pensais que je ne pourrais que me faire ligoter, que ça ne me plairait pas l'inverse.... et puis petit à petit, je me suis rendu compte qu'être dans la position inverse me procurait autant de plaisir, car donner autant que recevoir, sont deux choses qui peuvent s'associer à un bonheur intense, dans le cas qui nous intéresse nous parlons d'attention.
Enfin, pour terminer, j'avais vu cette reflexion il y a quelques années dans un ouvrage parlant des rapports dominants / dominés, qui avait le mérite de voir cela sous un autre angle. Celui-ci relatait que dans la relation D /S , le pouvoir, le vrai, l'originel, venait de la personne qui à la base est appelée soumise, car c'est de sa décision de se soumettre que vient le pouvoir (relatif s'entend dire) du dominant.
A la base c'est sa décision, et bien souvent ses limites propres qui viennent délimiter les contours de cette relation, et un renoncement à cette position de soumis revient à couper le dominant de son pouvoir de décision.
En somme, la relation commence et se termine par le bon vouloir de la personne qui, maladroitement, est appelée soumis(e).... je ne sais pas j'ai trouvé cette réflexion fort pertinente, mais en même temps ce n'est q'un avis parmis tant d'autres, je ne suis rien d'autre qu'un novice en la matière pour en parler... cela vaut ce que ça vaut
