Jeux de Liens

Ne t'en fait pas Caroline tu n'es pas la seule a être un peu parano/méfiant je le suis pas mal aussi, je ne me livre que par touche par çi et par là, mais je dois dire que je t'imagine mal étant timide dans la vie courante. Moi je surmonte de plus en plus ma timidité, je parle plus facilement à des gens que je ne connais pas dans la rue ou autre part depuis quoi, un an ?
Ton histoire illustre à merveille les risques d'une relation de soumission permanente à une personne http://wp.vassilia.net/documentation/pi ... -wanda-lee, ça c'est vrai que sur ce forum avec Dark Gentleman tu es l'une des rares personne qui aborde ce thème du ligotage, dans les autres le ligotage est intecoupé de longue pause quand l'histoire s'inscrit sur plusieurs mois.

Je ne m'étais jamais inscrit sur Histoires de Ligotage, peur de me montrer, j'estimais que je n'avais rien de constructif à apporter, j'avais peur d'être traçable, je le suis toujours, j'avais peur d'être totalement aspiré par le forum, dans les faits c'était déjà le cas je consultais les histoires en espérant une suite ou une nouvelle histoire tout les jours, je les adorais quasiment toutes car elles étaient soit consensuelles ou que le captif y prenait goût.
Je m'y sentais bien sur ce forum où l'on ne me demandait pas de certifier que j'avais dix-huit ans ou plus, je ne me suis mis à aller sur d'autres forums que quand j'avais vingt ans.
J'ajouterai que je t'ai vu toi et Bouya faire vos premiers pas sur Histoire de Ligotage, je me disais : << en voilà des gens qui ont du courage et des choses à dire, mais Bouya fait quand même pas mal de fautes dans son ortho/grammo/conjugaison
>> .
Pourtant je n'ai jamais rien posté, donc on ne pouvait pas savoir que j'existais.

Pour ce qui est des parution de tes chapitres/histoires tu peux prendre ton temps, il faut savoir se faire désirer.
Dans un cours d'anthropologie on a parlé des constructions sociales autour de la féminité et de la masculinité, l'homme une fois que l'appareil reproducteur est opérationnel il sera toujours apte à procréer ( pourvu qu'il puisse recharger les piles ) il n'évoluera plus sur ce plan là, l'homme n'a pas de cycle sexuel, la femme de son côté elle connaît dans sa vie plusieurs cycles, elle ne peut pas encore, elle ne peut pas tout le temps, elle ne peut plus.
Dans l'histoire la reproduction se fait en fonction des femmes, les hommes ils ont beau être tout le temps disponible pour la reproduction, pour se reproduire cela se fait en fonction de la femme.
Ce n'est peut être pas pour rien que généralement la Lune soit associé à la Femme et le Soleil à l'Homme, que les premières traces de représentation de divinités à formes humaines jusqu'à aujourd'hui soient des femmes enceintes et enfin que notre planète en français s'appelle " La Terre " et non pas " le Terre " http://videotheque.cnrs.fr/doc=1193

Pour en revenir à ton histoire je l'aime, même si je ne le dis pas texto, la grande question est : qui va l'emporter ?
Mais porte toi bien Caroline, ne te laisse pas ta passion pour le ligotage devenir ta seule passion dans la vie, je l'ai fait une fois ça prenait trop de place dans ma vie et ça n'a pas été du tout agréable à vivre, Tchocobo et moi on sait attendre et de toute façon on attendra .

Mad Hatter a écrit :Tchocobo et moi on sait attendre et de toute façon on attendra .

Tchocobo a écrit :Poa trop de suspens c'est tellement prenant
Hâte à la suite

je suis en train d'écrire la suite...ça ne devrait plus tarder...

pour ce qui est des commentaires...
je croyais que si on ne commentait pas, c'est qu'on aimait pas..ou pas trop ..

comme moi, car je poste toujours sur les histoires qui me plaisent (fond et/ou forme) ou qui me "captivent" .
et je ne poste que si j'ai du positif à dire.

donc je pensais (à tort) que tout le monde était un peu comme moi..
mais je ne vais plus faire attention à ça..

ceci dit, c'est vrai qu'il n'y a pas beaucoup de filles à écrire ici et sans doute peu de lectrices..

je dois être zarbie grave!..."caro la poupée zarbie!!!"

Perso je te trouve pas vraiment bizarre :p

En tout cas pas plus que moi qui ait pris comme pseudo un Chapelier Fou, c'est peut-être pour ça que l'on m'appelle Mad

Pour commenter il faut être inscris, et pour s'inscrire faut accepter l'idée que l'on est traçable, ça me dérangeait pas mal, ensuite pour que je m'inscrive j'ai besoin de penser que mon commentaire vaut quelque chose. Mais bon comme je voyais la vie et le monde comme ça http://balduriens.fr/bg1/PNJ/view-Xan/view-Xan.htm

La suite de cette histoire "décalée".
J'avoue que je suis impliquée à fond dans mon rôle et qu'écrire cette histoire me trouble beaucoup .
C'est fou! c'est pour ça sans doute que ça prend du temps et de l'énergie.
C'est plus qu'une histoire pour moi.
Je m'y vois. je m'y sens.Je défends une cause


Chapitre 9

Déterminée à affronter ce salaud, un piquet pointu à la main, j’ouvre les yeux, prête à bondir.
Je retiens mes cris de colère.
Heureusement.
Devant moi il n’y a que la nuit.
Derrière moi la lueur de la torche électrique s’éloigne en balayant le chemin d’où je viens.
Il ne m’a pas vue ! Quand il sifflait "le loup dans les bois", c'était juste un hasard.
Le visage plongé dans la mousse, le cœur battant à éclater, je ravale mes larmes.
Comme j’ai eu peur ! Je respire lentement pour me calmer.
Le faisceau lumineux s’estompe progressivement jusqu’à n’être plus qu’un petit point jaune et disparaitre.
La chance est avec moi. Elle a choisi mon camp !
Je cours sans faire de bruit vers la porte grillagée légèrement entrouverte.
Si la porte n’est pas fermée, l’alarme doit être coupée. Aucune caméra en vue…Dommage ! J’aurais aimé lui tirer la langue !
Un dernier regard vers le sentier obscur.

Libre ! Je suis libre !

Je me faufile par l’étroite ouverture et cours aussi vite que je peux vers la cabane en pierre.
Ma prison ?
Je vois la porte basse par laquelle j’ai fui pleine d’espoir. Grrr il devait se marrer ! Elle est grande ouverte. Je ralentis et m’immobilise.
- Caroline qu’est ce que tu fais ? Cours ! Pars ! Ne t’arrête pas !
- Attends un peu ! Il n’est pas prêt de revenir. Il en a bien pour vingt minutes, plus sans doute car il va me chercher. Au pire, un quart d’heure s'il revient en courant aussitôt vers la maison.
- Tu es folle….Ne perds pas de temps !
- Non!…Je n’ai rien à craindre. Je serai prudente et j’ai de quoi me défendre (je brandis le piquet trouvé dans un fossé)

Je ne peux pas résister à la curiosité qui me tenaille ni à mes arrière-pensées troubles que je refoule à peine.

Dès le seuil franchi, je sens une vague d’angoisse pénétrer mon corps.
Un coup d’œil prolongé vers le chemin me rassure : aucune lueur à l’horizon autre que celle de la pleine lune. Je referme la porte derrière moi, vérifie que la petite fenêtre est bien masquée et tourne l’interrupteur qui allume une petite lampe sur la cheminée et une ampoule dans l’escalier.
Je regarde autour de moi. Un trousseau de clés est posé sur la table. Salaud ! Tu es tellement sûr de toi et imbu de ta personne que tu perds toute prudence et te crois invulnérable, mais moi je vais te détruire ! Je dis à voix haute en ricanant, le trousseau à la main.

- Caroline…dégage vite de là ! Tu te vengeras plus tard..
- Oh ça va, ça fait à peine deux minutes et j’ai besoin de fringues et d’eau.
- Fais attention au temps !
- Arrête peureuse !

Je descends les douze marches lentement, prudemment, comme s'il y avait un danger.
La honte et la colère se mélangent quand je revis ma première descente forcée, quand il m’avait aveuglée et ligotée pour ce que je croyais être un jeu amoureux.
Cette fois, c’est moi qui décide de les descendre.
Je ne suis plus attachée, plus dominée, plus piégée !

- Carooollliiiiinne ! Dépêche toi ! Tu n’es pas en visite !

Au bas des marches, il y a deux portes, celle de ma cellule, entrouverte, et une autre, fermée, à droite. Fébrile, j’ai du mal à trouver la bonne clé pour entrer dans la pièce interdite. Je pense à la femme de « Barbe Bleue » dans le conte de Perrault qui m’avait fait si peur quand j’étais enfant. Mais là, je n’ai pas peur, au contraire. J’allume la lumière. La pièce est assez grande et est pleine de trésors :
-Des appareils audio visuels et informatiques. C’est avec ça qu’il me filmait ! Il y a des DVD et des clés USB rangées sur une étagère. De moi ? D’autres victimes ? « J’en ai maté d’autres que toi » m’a t’il dit plusieurs fois.
-Un frigo plein de nourriture et de boissons. Je peux tenir un siège ! J’ai tellement faim que je vide un pot de crème vanille avec les doigts, me barbouillant le visage. Hum c’est bon. Un deuxième subit le même sort. Je bois goulûment de l’eau, véritable potion magique. Ca fait trop du bien !
-Une penderie avec des étagères et des tas de fringues, des sous vêtements et des chaussures. C’est les miennes ! Celles qu’il t’a imposées aussi !
Je passe rapidement une culotte, un short en jean, des socquettes basses, un t-shirt et des converses. Tout m’appartient. Ce ne sont pas les tenues qu’il m’imposait. Cette sensation de liberté , de décider moi –même est exaltante. Je me sens bien, plus présentable et en plus j’ai moins froid, moins mal aux pieds !
En refermant la porte du frigo, je repère, dans un bac une boite de médocs : des seringues. Mes piqûres au cou, mes pertes de connaissance, c’est à vous que je les dois ! Putain de salaud !

Avant de quitter la pièce , je prends un sac plastique vide posé dans un coin et y jette tout ce qui pourrait m’être utile...on ne sait jamais…J’y ajoute le paquet de cordes et d' objets divers que j’ai regroupés avant de quitter mon arbre.
Carrooo…Fais vite ! Le temps passe ! Range tout! S’il revient et te surprend, tu vas le payer grave !

J’éteins la lumière, referme la porte à clé , remonte rapidement au rez de chaussée pour reposer le trousseau sur la table , entrouvrir la porte et effacer les traces de mon passage (s'il regarde vite en revenant, il ne doit pas deviner où je suis allée) Je redescends l'escalier et entre dans ma cellule que je balaye avec un regard nouveau, avec détachement ..(ce mot convient trop bien) :
-Le lit avec des liens aux quatre coins, le collier posé sur le lit au bout de la chaine qui le fixe au mur, les menottes sur le matelas, celles que j’avais ouvertes avec la clé qu’il avait oubliées pour me piéger et jouer à me chasser.
Tu ne m’épingleras plus comme un papillon ! Tu ne me mettras plus en laisse comme une bête ou une esclave.
Je suis libre dans mon ex-prison. Je l’utilise comme je veux.
Je fais pipi dans les w-c. Je rince mes mains, ma figure et mon corps dans le petit lavabo.
Je me sens à nouveau femme et non plus poupée.
Je ne suis plus son jouet !

Soulagée, revivifiée, je sors sans me retourner en faisant un fuck derrière mon dos. (Caro ! tu ne fais plus que ça !).
Le sac dans une main, le piquet dans l’autre, je ferme les yeux pour visualiser le chemin par lequel il m’emmenait chez lui.
Combien de fois ai je fait ce trajet quand il venait me chercher pour gagner ses appartements comme il disait avec le ton supérieur de quelqu’un qui fait une faveur ! Tu parles d’une faveur A chaque fois j’avais les yeux bandés, la bouche bâillonnée, un collier autour du cou tiré par une laisse, parfois les mains menottées derrière moi, parfois reliées au collier, parfois libres aussi quand il était de très bonne humeur. Je comptais mes pas et mémorisais les changements de direction. J'avais tout intégré et aurais pu me diriger toute seule.

- Pourquoi tu veux aller là ? Tu es complètement folle. Tu veux qu’il te recapture ou quoi ?
- Non non…J’ai encore du temps. Je veux me libérer mentalement, traverser les lieux en fille libre et non en esclave enchainée. Je veux conjurer le sort, effacer mon passé de prisonnière.

Dix minutes au pire se sont écoulées. Je suis dans les temps selon mon horloge mentale.

Debout sur le seuil de LA chambre (ce n’est plus MA chambre) je vois très bien dans ma tête le parcours que je dois faire. D’abord tourner à droite. Un rideau noir cache le passage, je le tire (je me rappelle le bruit des anneaux), Des lampes s’allument sur le plafond vouté d’un tunnel haut et large d’environ deux mètres. (les premières fois, je me cognais aux murs en tanguant, ce qui me valait un tirage douloureux de collier). Quatre vingt trois pas et un léger tourne à gauche. Toujours le même tunnel. Encore trente cinq pas avant de s’arrêter. Au bout du tunnel, je vois un mur de pierre et dans ce mur, une porte. (je me souviens du bruit d’une porte qui s’ouvre)
Je baisse la poignée. La porte s’ouvre sur une cloison. Je la fais glisser.. Elle coulisse. Je la referme derrière moi.lL'entrée du tunnel est bien dissimulée)
Je découvre une grande cave sombre et humide légèrement éclairée par une ampoule sur le mur d'en face .Je devine des casiers de bouteilles bien remplis. Je compte mes pas et arrive au bas d’un escalier de douze marches comme celui de la cabane.
Mon dieu j’arrive chez lui !
Le temps s’écoule vite. Près de quinze minutes se sont écoulées, c'était mon hypothèse pessimiste.
J’hésite à repartir en arrière en courant. La peur revient.
Si la porte est ouverte, j’entre.
Je monte les marches avec la chair de poule.
Ma main tremble quand elle baisse la poignée.
Si la porte s'ouvre, je ne pourrai plus fuir par la cabane.
Peut être aussi que tout est fermé dans la maison.

Mon dieu! Caroline!
Te jettes tu dans la gueule du loup?
Reprends toi!


frissons, frissons..
bientôt la fin?

Tellement de suspense

C'est toujours aussi bien écrit, le suspense tient en haleine... Et on sent la fin, toute proche.

Le dénouement approche ( non je n'ai pas honte ) pour cette histoire qui rappelle un aspect dangereux du bondage. http://toolkitten.deviantart.com/art/Sw ... -169479983 Le jeu du chat et de la souris n'est pas encore terminé

Mad Hatter a écrit :Le dénouement approche ( non je n'ai pas honte )

je vais l'écrire avec un certain détachement ....non c 'est même pas vrai

dark gentleman a écrit :C'est toujours aussi bien écrit, le suspense tient en haleine... Et on sent la fin, toute proche.

Tchocobo a écrit :Tellement de suspense

Merci beaucoup..Je m'applique autant que je peux et j'ai eu des bons conseillers..

Suspense?..oui..moi non plus je ne sais pas trop ce qu'il va se passer... .Je ne décide pas tout!
Ca me fait peur!


Je suis emportée par l'histoire, parfois je crois que c'est la fin..mais non.(.dark..tu le sais, je n'ai pas de plan).
(Est ce trop long?.. )

L'histoire a un développement très intéressant, peut-être que tu as une idée de comment tu veux que ça se finisse, mais en cheminant tu découvres de nouvelles voies et donc ça rallonge la route que tu parcoures, un peu comme George R. R. Martin qui à ce qu'il parait sait depuis le début qui il veut mettre sur le trône de fer à la fin de son histoire qui initialement avait prévu une tétralogie , on en est à six pour sept en ce moment par une intrigue qui s'est étoffée par de nombreux développement (a t-il changé d'avis en cours de route )pourtant je ne lui en veux pas du tout .
Donc trop longue ton histoire avec ses développements ? Absolument pas !