
Le Journal
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- Amateur(trice) de JdL
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- Ce que j'adore : le bondage
le fetish - Ce que je déteste : scato
Re: Le Journal
toujours super agréable à lire 

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- Amateur(trice) de JdL
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Re: Le Journal
J'espère que ce épisode très réussi est une étape et non le final
- Télémaque
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- Ce que j'adore : fan de toutes les immobilisations possibles, du Shibari au vacuum bed. j'aime la contrainte des liens, le sentiment de liberté qu'ils confèrent et l'abandon que l'on ressent au fur et à mesure de l'immobilisation.
- Ce que je déteste : je n'aime pas trop les suspensions compliquées, ni les positions où l'esthétique prime sur la simplicité et l'efficacité.
Je n'aime pas non plus ceux qui se prennent au sérieux, dans le bondage comme ailleurs. - Localisation : Entre Sud Bretagne et Nord vendée
Re: Le Journal
Disons que cet épisode marque la fin de la saison 1.
La saison 2 est en cours de réalisation, j'y pense.
Soyez patients...
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Les liens qui libèrent...
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- Amateur(trice) de JdL
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Re: Le Journal
ça va me rappeler une chanson de dalida
- Télémaque
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Re: Le Journal
Bonjour à tou(te)s.
Début de la saison II. on commence par une petite intro, le premier épisode va suivre dans la foulée.
Bonne lecture, merci pour votre fidélité.
SAISON 2
Les choses ont changé depuis notre dernière mise au point dans la forêt. Pour commencer, nous avons décidé d’emménager ensemble, en une forme de collocation un peu particulière.
Nous avons déniché une jolie maison un peu isolée, 3 chambres, des parties commune sympas, avec notamment un grand salon avec cheminée, et surtout un grand grenier, clair, en soupente avec poutres apparentes. L’idéal pour y aménager « l’atelier » de Laure, et notre espace de jeu.
Le plus gros travail a été l‘aménagement de cette pièce, nous avons écumé les magasins de la région :
Bricolage : madriers, pour fabriquer différents chevalets et portiques, crochets, mousquetons, cordes et chaines en tous genres. Nous avons même déniché un petit palan électrique idéal pour les suspensions.
Selleries : longues étrivières en cuir percées sur toute la longueur, sangles, mores en caoutchouc, et quelques cravaches histoire de pimenter nos jeux déjà très épicés…
Animaleries : colliers de chiens de différents diamètres et tailles, pour le cou, les poignets et les chevilles, laisses et une grande cage.
Mobilier : de grands tapis épais, des coussins de toutes tailles, et quelques spots idéalement placés pour jouer avec les ombres et la lumière.
Nos relations ont évolué depuis, les choses sont très claires : nous formons une sorte de couple à trois. Dans les salons intellectuels on parlerait de plurigammie : chacun est libre vis-à-vis de l’autre, et garde ses spécificités : homo, bi ou hétéro. Nous jouons ensemble ou par deux, selon nos envies, et nos disponibilités. Pas de contraintes –au sens figuré uniquement, mais une grande honnêteté. La situation parfaite.
Laure continue plus que jamais ses croquis, les modèles se suivent, je garde mon rôle d’assistant, et je pallie à l’absence éventuelle de l’un d’entre eux avec un plaisir non feint. Au fur et à mesure des séances, je gagne en endurance et en souplesse. Le plaisir des cordes, des positions imposées, devient de plus en plus évident. J’aime ces séances, j’en ai besoin même.
Début de la saison II. on commence par une petite intro, le premier épisode va suivre dans la foulée.
Bonne lecture, merci pour votre fidélité.
SAISON 2
Les choses ont changé depuis notre dernière mise au point dans la forêt. Pour commencer, nous avons décidé d’emménager ensemble, en une forme de collocation un peu particulière.
Nous avons déniché une jolie maison un peu isolée, 3 chambres, des parties commune sympas, avec notamment un grand salon avec cheminée, et surtout un grand grenier, clair, en soupente avec poutres apparentes. L’idéal pour y aménager « l’atelier » de Laure, et notre espace de jeu.
Le plus gros travail a été l‘aménagement de cette pièce, nous avons écumé les magasins de la région :
Bricolage : madriers, pour fabriquer différents chevalets et portiques, crochets, mousquetons, cordes et chaines en tous genres. Nous avons même déniché un petit palan électrique idéal pour les suspensions.
Selleries : longues étrivières en cuir percées sur toute la longueur, sangles, mores en caoutchouc, et quelques cravaches histoire de pimenter nos jeux déjà très épicés…
Animaleries : colliers de chiens de différents diamètres et tailles, pour le cou, les poignets et les chevilles, laisses et une grande cage.
Mobilier : de grands tapis épais, des coussins de toutes tailles, et quelques spots idéalement placés pour jouer avec les ombres et la lumière.
Nos relations ont évolué depuis, les choses sont très claires : nous formons une sorte de couple à trois. Dans les salons intellectuels on parlerait de plurigammie : chacun est libre vis-à-vis de l’autre, et garde ses spécificités : homo, bi ou hétéro. Nous jouons ensemble ou par deux, selon nos envies, et nos disponibilités. Pas de contraintes –au sens figuré uniquement, mais une grande honnêteté. La situation parfaite.
Laure continue plus que jamais ses croquis, les modèles se suivent, je garde mon rôle d’assistant, et je pallie à l’absence éventuelle de l’un d’entre eux avec un plaisir non feint. Au fur et à mesure des séances, je gagne en endurance et en souplesse. Le plaisir des cordes, des positions imposées, devient de plus en plus évident. J’aime ces séances, j’en ai besoin même.
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- Télémaque
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- Inscription : 15 janv. 2015, 12:19
- Pratique : Oui
- Ligoté(e) :
- Ce que j'adore : fan de toutes les immobilisations possibles, du Shibari au vacuum bed. j'aime la contrainte des liens, le sentiment de liberté qu'ils confèrent et l'abandon que l'on ressent au fur et à mesure de l'immobilisation.
- Ce que je déteste : je n'aime pas trop les suspensions compliquées, ni les positions où l'esthétique prime sur la simplicité et l'efficacité.
Je n'aime pas non plus ceux qui se prennent au sérieux, dans le bondage comme ailleurs. - Localisation : Entre Sud Bretagne et Nord vendée
Re: Le Journal
Et comme promis, le 1er épisode...
j'espère ne pas vous lasser, si la qualité ou l'intérêt diminue, dites le moi.
Samedi 11 avril.
Hier soir, Shina nous a annoncé qu’elle souhaitait jouer avec nous deux. Pas de question, elle souhaite « juste » nous avoir tous les deux à son entière disposition toute la journée. Nous nous sommes regardés avec Laure
- Ok ?
- Ok.
Dès 10 heures nous nous présentons à elle dans le salon, en sous-vêtements comme exigé la veille. Un grand feu brûle dans la cheminée, dehors la pluie tombe doucement renforçant notre envie de rester à l’intérieur de ce décor cosy.
Une petite pointe d’anxiété, et d’excitation. Nous sommes tous les deux devant Shina. Belle hautaine, elle a travaillé son look pour l’occasion : pieds nus, un pantalon de cuir noir ajusté, un corset de la même matière qui met en valeur ses seins et sa peau mat ; ses cheveux noir de geais entourent son visage dur, maquillé pour l’occasion, un trait de khôl souligne son regard carnassier. Elle nous observe nous toise, et nous annonce le programme de la journée :
- Aujourd’hui, je souhaite jouer avec vous deux. Cela veut dire que j’exige de votre part obéissance, et disponibilité totale durant toute la journée. Vous serez à mes ordres, à mon entière disposition. Vous acceptez de m’obéir sans condition, de me servir et de me vénérer si telle est mon désir. Une fois que vous aurez dit oui, vous ne pourrez pas revenir en arrière, vous vous en remettez à mon entière volonté. Est-ce que vous l’acceptez ?
- Oui.
- Oui.
- Sans condition ?
- Sans condition
- Aucune.
- Très bien. A partir de maintenant vous m’appartenez, corps et âme sans condition jusqu’à ce soir 22h. tournez-vous tous les deux, mains dans le dos.
Elle s’approche de Laure, lui boucle une menotte de cuir sur chaque poignet qu’elle relit par un mousqueton. Simple, efficace. Elle lui fixe ensuite un large collier autour du cou pour parfaire sa condition de soumise, et pour finir lui demande de s’agenouiller. Elle procède de la même manière avec moi, et nous nous retrouvons tous les deux, à genoux, entravés face à notre maitresse d’un jour.
Shina s’approche de moi, me couche doucement sur le ventre, sur un tapis épais, et fixe sur mes chevilles les mêmes bracelets qu’aux poignets. Le mousqueton vient relier les quatre liens en un hogtied strict.
- Tu restes là le temps que je m’occupe de Laure. Je ne te bâillonne pas pour des raisons de confort et de sécurité, mais si je n’entends ne serait-ce qu’un grognement, je n’hésiterais pas à te mettre un ball gag. Compris ?
Prudent je ne réponds que par un hochement de tête.
- Parfait, Laure, tu viens avec moi.
Elle saisit une laisse qu’elle fixe au collier, et l’entraine à l’étage, hors de ma vue.
Je reste encore une fois, seul, attaché. De les voir s’éloigner m’a procuré une grande frustration, j’aurais crié si je ne craignais pas de me retrouver bâillonné seul un long moment.
Ma situation est loin d’être si désagréable : les liens sont assez confortables, je suis sur un tapis, la cheminée me chauffe doucement, et une agréable musique de fond m’occupe les oreilles. J’ai connu pire…
Malgré tout, je reste frustré: le fait d’être ici seul sans pouvoir profiter de ce qui ce passe à l’étage, et je les soupçonne de bien en profiter.
Je n’ai pas vraiment de notion du temps qui passe, mais, après ce que j’estime une heure ou deux, j’entends Shina descendre, seule. Elle s’approche de moi et me susurre doucement à l’oreille :
- Ça va, tu ne t’es pas trop ennuyé ? on a été un peu longues, on avait plein de choses à faire toutes les deux… mais ne t’inquiète pas, c’est à ton tour maintenant. Ou peut être que si, tu devrais t’inquiéter, je ne sais pas, à toi de me dire.
J’adore son humour, et son ton tantôt menaçant, tantôt rassurant, ou l’art de souffler le chaud et le froid. Elle défait le mousqueton qui lie les quatre bracelets, me fait mettre debout et me refixe immédiatement mes mains dans le dos. Elle m’attache une laisse au collier et me tire doucement avec toujours ce petit sourire froid.
Nous montons l’escalier, je sens mon excitation et une pointe d’angoisse grandir en moi au fur et à mesure que je gravis les marches.
La porte s’ouvre, nous pénétrons dans le vaste grenier. Il y fait chaud, la lumière est douce, tamisée.
Il me faut un peu de temps pour m’habituer à cette obscure clarté, je cherche Laure des yeux et la vois au fond, attachée sur la lourde croix de Saint André que nous avons bâtis. Bras et jambes écartées, tendus, fixés aux quatre coins par de larges bracelets de cuir identiques aux miens. Elle est nue, yeux fermées, sa peau brille sous la lumière des projecteurs : elle est en sueur, la séance a dû être intense. Elle ouvre doucement les yeux, me regarde, et se mords doucement la lèvre inférieure, tendue de désir.
Je n’ai jamais senti un appel aussi intense, aussi excitant. Cela se voit à la bosse qui commence à déformer mon boxer.
Shina s’en rend compte, sourit,
- Vous êtes incorrigibles tous les deux, je pourrais presque être jalouse si je n’étais pas sûr du degré de plaisir que tu as pu prendre avec moi Laure.
Viens par-là toi !
Shina tire sur ma laisse, je m’approche d’elle. D’un geste rapide elle enlève mon caleçon, dévoilant une érection que je ne pouvais masquer. Mon excitation est telle que je n’éprouve aucune gêne ni honte.
Elle m’entraine vers Laure, détache le mousqueton qui maintient mes poignets ensemble, et me plaque face à elle. Rapidement, mais fermement, elle fixe les anneaux de mes menottes de cuir aux mousquetons qui maintiennent celles de Laure, et procède de même avec les chevilles.
Nous nous retrouvons nus, attachés en croix face à face, nos deux corps l’un contre l’autre, nos bouches à bonne hauteur, nos sexes s’effleurant.
Laure commence à onduler doucement, sa bouche attrape la mienne, nous nous embrassons avec ardeur.
Shina reste derrière nous, nous caressant mutuellement, griffant de temps en temps. Elle se colle à moi, m’embrasse le cou, s’insinue entre nous deux en un baiser à trois. Nos corps s’échauffent, les mouvements, très limités, s’accélèrent, l’excitation nous submerge. Je parviens à pénétrer le sexe de Laure, ouvert, trempé.
Elle pousse un cri, me mord l’oreille. Je m’appuis plus fort encore sur elle, commence un mouvement de va et vient qui s’accélère. La tête me tourne, ma bouche cherche celle de Laure, ou de Shina, je ne sais plus. Je mords, je lèche, j’alète, et soudain, une immense vague me submerge, je jouie en fermant les yeux, je pousse un cri, laure aussi, nous explosons ensemble.
Heureusement que nous sommes attachés, nos corps ne tiennent debout que par la force des liens. Je pose ma tête sur l’épaule de Laure, nous reprenons notre souffle, les yeux toujours fermés, vidés. Shina continue ses caresses, mais plus doucement, comme pour nous faire revenir progressivement à la réalité, sans brutalité.
- Et il n’est que midi mes amours nous chuchote-t-elle.
A suivre…
j'espère ne pas vous lasser, si la qualité ou l'intérêt diminue, dites le moi.

Samedi 11 avril.
Hier soir, Shina nous a annoncé qu’elle souhaitait jouer avec nous deux. Pas de question, elle souhaite « juste » nous avoir tous les deux à son entière disposition toute la journée. Nous nous sommes regardés avec Laure
- Ok ?
- Ok.
Dès 10 heures nous nous présentons à elle dans le salon, en sous-vêtements comme exigé la veille. Un grand feu brûle dans la cheminée, dehors la pluie tombe doucement renforçant notre envie de rester à l’intérieur de ce décor cosy.
Une petite pointe d’anxiété, et d’excitation. Nous sommes tous les deux devant Shina. Belle hautaine, elle a travaillé son look pour l’occasion : pieds nus, un pantalon de cuir noir ajusté, un corset de la même matière qui met en valeur ses seins et sa peau mat ; ses cheveux noir de geais entourent son visage dur, maquillé pour l’occasion, un trait de khôl souligne son regard carnassier. Elle nous observe nous toise, et nous annonce le programme de la journée :
- Aujourd’hui, je souhaite jouer avec vous deux. Cela veut dire que j’exige de votre part obéissance, et disponibilité totale durant toute la journée. Vous serez à mes ordres, à mon entière disposition. Vous acceptez de m’obéir sans condition, de me servir et de me vénérer si telle est mon désir. Une fois que vous aurez dit oui, vous ne pourrez pas revenir en arrière, vous vous en remettez à mon entière volonté. Est-ce que vous l’acceptez ?
- Oui.
- Oui.
- Sans condition ?
- Sans condition
- Aucune.
- Très bien. A partir de maintenant vous m’appartenez, corps et âme sans condition jusqu’à ce soir 22h. tournez-vous tous les deux, mains dans le dos.
Elle s’approche de Laure, lui boucle une menotte de cuir sur chaque poignet qu’elle relit par un mousqueton. Simple, efficace. Elle lui fixe ensuite un large collier autour du cou pour parfaire sa condition de soumise, et pour finir lui demande de s’agenouiller. Elle procède de la même manière avec moi, et nous nous retrouvons tous les deux, à genoux, entravés face à notre maitresse d’un jour.
Shina s’approche de moi, me couche doucement sur le ventre, sur un tapis épais, et fixe sur mes chevilles les mêmes bracelets qu’aux poignets. Le mousqueton vient relier les quatre liens en un hogtied strict.
- Tu restes là le temps que je m’occupe de Laure. Je ne te bâillonne pas pour des raisons de confort et de sécurité, mais si je n’entends ne serait-ce qu’un grognement, je n’hésiterais pas à te mettre un ball gag. Compris ?
Prudent je ne réponds que par un hochement de tête.
- Parfait, Laure, tu viens avec moi.
Elle saisit une laisse qu’elle fixe au collier, et l’entraine à l’étage, hors de ma vue.
Je reste encore une fois, seul, attaché. De les voir s’éloigner m’a procuré une grande frustration, j’aurais crié si je ne craignais pas de me retrouver bâillonné seul un long moment.
Ma situation est loin d’être si désagréable : les liens sont assez confortables, je suis sur un tapis, la cheminée me chauffe doucement, et une agréable musique de fond m’occupe les oreilles. J’ai connu pire…
Malgré tout, je reste frustré: le fait d’être ici seul sans pouvoir profiter de ce qui ce passe à l’étage, et je les soupçonne de bien en profiter.
Je n’ai pas vraiment de notion du temps qui passe, mais, après ce que j’estime une heure ou deux, j’entends Shina descendre, seule. Elle s’approche de moi et me susurre doucement à l’oreille :
- Ça va, tu ne t’es pas trop ennuyé ? on a été un peu longues, on avait plein de choses à faire toutes les deux… mais ne t’inquiète pas, c’est à ton tour maintenant. Ou peut être que si, tu devrais t’inquiéter, je ne sais pas, à toi de me dire.
J’adore son humour, et son ton tantôt menaçant, tantôt rassurant, ou l’art de souffler le chaud et le froid. Elle défait le mousqueton qui lie les quatre bracelets, me fait mettre debout et me refixe immédiatement mes mains dans le dos. Elle m’attache une laisse au collier et me tire doucement avec toujours ce petit sourire froid.
Nous montons l’escalier, je sens mon excitation et une pointe d’angoisse grandir en moi au fur et à mesure que je gravis les marches.
La porte s’ouvre, nous pénétrons dans le vaste grenier. Il y fait chaud, la lumière est douce, tamisée.
Il me faut un peu de temps pour m’habituer à cette obscure clarté, je cherche Laure des yeux et la vois au fond, attachée sur la lourde croix de Saint André que nous avons bâtis. Bras et jambes écartées, tendus, fixés aux quatre coins par de larges bracelets de cuir identiques aux miens. Elle est nue, yeux fermées, sa peau brille sous la lumière des projecteurs : elle est en sueur, la séance a dû être intense. Elle ouvre doucement les yeux, me regarde, et se mords doucement la lèvre inférieure, tendue de désir.
Je n’ai jamais senti un appel aussi intense, aussi excitant. Cela se voit à la bosse qui commence à déformer mon boxer.
Shina s’en rend compte, sourit,
- Vous êtes incorrigibles tous les deux, je pourrais presque être jalouse si je n’étais pas sûr du degré de plaisir que tu as pu prendre avec moi Laure.
Viens par-là toi !
Shina tire sur ma laisse, je m’approche d’elle. D’un geste rapide elle enlève mon caleçon, dévoilant une érection que je ne pouvais masquer. Mon excitation est telle que je n’éprouve aucune gêne ni honte.
Elle m’entraine vers Laure, détache le mousqueton qui maintient mes poignets ensemble, et me plaque face à elle. Rapidement, mais fermement, elle fixe les anneaux de mes menottes de cuir aux mousquetons qui maintiennent celles de Laure, et procède de même avec les chevilles.
Nous nous retrouvons nus, attachés en croix face à face, nos deux corps l’un contre l’autre, nos bouches à bonne hauteur, nos sexes s’effleurant.
Laure commence à onduler doucement, sa bouche attrape la mienne, nous nous embrassons avec ardeur.
Shina reste derrière nous, nous caressant mutuellement, griffant de temps en temps. Elle se colle à moi, m’embrasse le cou, s’insinue entre nous deux en un baiser à trois. Nos corps s’échauffent, les mouvements, très limités, s’accélèrent, l’excitation nous submerge. Je parviens à pénétrer le sexe de Laure, ouvert, trempé.
Elle pousse un cri, me mord l’oreille. Je m’appuis plus fort encore sur elle, commence un mouvement de va et vient qui s’accélère. La tête me tourne, ma bouche cherche celle de Laure, ou de Shina, je ne sais plus. Je mords, je lèche, j’alète, et soudain, une immense vague me submerge, je jouie en fermant les yeux, je pousse un cri, laure aussi, nous explosons ensemble.
Heureusement que nous sommes attachés, nos corps ne tiennent debout que par la force des liens. Je pose ma tête sur l’épaule de Laure, nous reprenons notre souffle, les yeux toujours fermés, vidés. Shina continue ses caresses, mais plus doucement, comme pour nous faire revenir progressivement à la réalité, sans brutalité.
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A suivre…
Les liens qui libèrent...
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- Inscription : 25 août 2013, 13:45
- Pratique : Oui
- Ligoté(e) :
- Ce que j'adore : et bien ce que j'adore, beaucoup de chose, j'aime aussi bien ressentir les cordes se serrées sur moi, que d'attacher la personne avec qui je pratique occasionnellement.
comme lien j'adore les menottes, le froid au début j'adore, et le fait de se dire que sans la clé on ne peut rien faire - Ce que je déteste : ce que je déteste je ne sais pas encore en fait, vu que je n'ai que très peu d'expérience
- Localisation : Normandie
Re: Le Journal
j'adore toujours autant
continu je t'en pris
continu je t'en pris
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le fetish - Ce que je déteste : scato
Re: Le Journal
toujours aussi bien
merci
merci
Re: Le Journal
Télémaque a écrit :
Celui qui n’a jamais fait l’amour attaché ne peut pas imaginer le plaisir rare que cela procure, un plaisir égoïste certes, mais un plaisir libre, sans pression, sans contrôle, sans rien à faire que de se laisser faire, sans autre prise que de lâcher prise. Un plaisir pur, entier, subit, accepté, une jouissance totale, libérée, parfaite.
C'est l'expression exacte au mot près de ce que j'aurais essayé de donner comme définition, en rajoutant simplement que, aussi étrange que cela puisse paraitre vu la situation, on se sent la personne la plus importante du monde pour bénéficier d'autant d'attention de la part de sa partenaire...
Une tranquille harmonie.
Re: Le Journal
Ouah, teriblement excitant ! Tu as une façon de raconter que je trouve vraiment immersive.
Vraiment sympa
la suite !
Vraiment sympa
