la course ou la vie
Règles du forum
Vous devez être majeur pour parcourir le forum. Lire également les règles du forum.
Vous devez être majeur pour parcourir le forum. Lire également les règles du forum.
- Mad Hatter
- JdL, c'est ma vie
- Messages : 2113
- Inscription : 19 juil. 2013, 17:25
- Ce que j'adore : Le jeu d'acteur, les bandes dessinées, les nouvelles, les ballades en vélo, l'histoire
- Ce que je déteste : Le manque de respect envers autrui, les bettraves, les chiens quand ils veulent jouer avec les cyclistes ;p
- Localisation : Partout et nulle part à la fois.
Re: la course ou la vie
Ne t'en fais pas Caroline j'ai bien aimé ton chapitre même si ça ne m'empêche pas d'être assez inquiet pour ta Caro.
Comme Caro essaie de s'enfuir et qu'il la recapture ça fait que je considère le manipulateur aussi comme un ravisseur.
Quand aux idées du ravisseur j'en ai une mais je ne le dirai pas en public niark niark
Comme Caro essaie de s'enfuir et qu'il la recapture ça fait que je considère le manipulateur aussi comme un ravisseur.
Quand aux idées du ravisseur j'en ai une mais je ne le dirai pas en public niark niark
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
Jervis Tetch dans L'asile d'Arkham

les synonymes de fou sont intéressants
Ou est-ce l'inverse ?
Jervis Tetch dans L'asile d'Arkham

les synonymes de fou sont intéressants

- Karamel
- Admin
- Messages : 729
- Inscription : 13 juin 2009, 14:28
- Pratique : Oui
- Ligoté(e) :
- Ce que j'adore : Les madeleines, certaines spécialités belges ou picardes…
Le bondage comme ou autour d'un jeu
Le *-metal (gothic, geek, harmonic, electro, punk…)
Découvrir des choses
Faire les choses correctement - Ce que je déteste : Le drague'n drop, les relations creuses, l'étroitesse d'esprit, la compétition pour gagner, le m'a-tu-vu…
La voiture et plus généralement la mobilité en ville (voir en France)
Les DRM, les logiciels non-libres, l'enfermement volontaire et parfois inconscient…
Les trucs qui marchent pas, trop réfléchir sans agir…
Re: la course ou la vie
C'est vrai que ça n'est pas une histoire à l'eau de rose où la fille se fait attacher et finalement tout se passe bien dans le meilleur des mondes. Le bondage est central mais ça n'est pas vraiment le sujet de l'histoire, moi je dis bravo.
C'est dérangeant mais franchement il y a bien pire
. Vous allez me trouver bizarre mais ça devient intéressant, jusqu'où tout ça pourra aller ? Qui cédera ou dans l'escalade reviendra à la raison (ou pas) ?
C'est dérangeant mais franchement il y a bien pire

- caroline
- Fana de JdL
- Messages : 312
- Inscription : 25 juil. 2013, 11:38
- Pratique : Oui
- Ligoté(e) :
- Ce que j'adore : raconter et lire des histoires
les jeux, les liens serrés, - Ce que je déteste : l'obscénité, la vulgarité, la minoration de la femme
- Localisation : bretagne
Re: la course ou la vie
merci...je suis rassurée. et ce que tu écris c 'est exactement ce que je voulais...Karamel a écrit :C'est vrai que ça n'est pas une histoire à l'eau de rose où la fille se fait attacher et finalement tout se passe bien dans le meilleur des mondes. Le bondage est central mais ça n'est pas vraiment le sujet de l'histoire, moi je dis bravo.
tu as mis les mots justes .
c'est gentil!beaugosse a écrit :En tout cas tu ferais une bonne romancière!
Mad Hatter a écrit : les dernières lignes me font froid dans le dos, enfin le ravisseur à des idées vraiment inquiétantes en tête... quel suplice a t-il en tête
that is the question...Karamel a écrit :C'est dérangeant mais franchement il y a bien pire . Vous allez me trouver bizarre mais ça devient intéressant, jusqu'où tout ça pourra aller ? Qui cédera ou dans l'escalade reviendra à la raison (ou pas) ?
franchement, je ne le sais pas moi même...tout est possible..
Re: la course ou la vie
Jusqu'à présent je n'avais pas pris le temps de lire ton dernier chapitre caroline... Mais il est très bon
Tu dépasses allègrement les frontières du bondage pour entrer dans le monde du thriller avec sa dose de suspense et de psychologie. Qu'arrivera-t-il à ton personnage? Se fera-t-elle tuer au milieu de cette forêt ou bien ce jeu cruel perdurera-t-il jusqu'à ce que son esprit l'abandonne? Toi seule le sais, alors je ne peux qu'attendre la suite.

Tu dépasses allègrement les frontières du bondage pour entrer dans le monde du thriller avec sa dose de suspense et de psychologie. Qu'arrivera-t-il à ton personnage? Se fera-t-elle tuer au milieu de cette forêt ou bien ce jeu cruel perdurera-t-il jusqu'à ce que son esprit l'abandonne? Toi seule le sais, alors je ne peux qu'attendre la suite.
- caroline
- Fana de JdL
- Messages : 312
- Inscription : 25 juil. 2013, 11:38
- Pratique : Oui
- Ligoté(e) :
- Ce que j'adore : raconter et lire des histoires
les jeux, les liens serrés, - Ce que je déteste : l'obscénité, la vulgarité, la minoration de la femme
- Localisation : bretagne
Re: la course ou la vie
Merci à vous tous.
Vous m'avez donné de l'énergie.
J'ai presque fini le chapitre...
Pour me faire pardonner l'attente
je publie la suite de ma longue histoire
"Piégée?"

Vous m'avez donné de l'énergie.
J'ai presque fini le chapitre...
Pour me faire pardonner l'attente


- caroline
- Fana de JdL
- Messages : 312
- Inscription : 25 juil. 2013, 11:38
- Pratique : Oui
- Ligoté(e) :
- Ce que j'adore : raconter et lire des histoires
les jeux, les liens serrés, - Ce que je déteste : l'obscénité, la vulgarité, la minoration de la femme
- Localisation : bretagne
Re: la course ou la vie
merci pour tous vos commentaires..
donc.....je continue.
CHAPITRE 4
Je me noie dans un lac noir.
Mes mains sont coincées dans les rochers.
Je ne peux pas nager.
Panique !
Je ne peux pas respirer.
Mes parents et mes amis sont là.
Ils me sourient, tendent leurs mains, me font coucou, disparaissent.
Je ne peux pas les appeler au secours.
Je suis muette.
Je pleure, j’enrage.
Ils m’abandonnent.
Une grosse vague s’abat sur ma tête et ruisselle sur mon corps.
Je frissonne, J’ai froid.
J’ai peur du diable qui ricane à côté de moi.
Nooooonnnnn !
Je hurle quand des gifles me frappent.
Terrifiée, haletante.
Je me réveille.
Il est là en face de moi éclairé par la lune, un grand seau d’eau presque vide à la main.
Il me regarde avec un rictus arrogant .
Je lève les yeux.
Mes poignets sont menottés par des larges bracelets en cuir tirés vers le ciel par une corde passée au dessus d’une branche que je distingue à peine.
Je baisse les yeux.
Je suis complètement nue, trempée.
Mes chevilles sont écartées par des cordes tendues vers des petits arbustes.
Mes talons touchent à peine le sol.
Mon corps est un Y à l’envers.
J’ai toujours ce chiffon dans la bouche.
Je me souviens de tout.
Ma fuite, ma capture, cette corde autour du cou qui m’étrangle, ce court-circuit brutal et angoissant.
Ma révolte, mes provocations, mes peurs, mes douleurs.
J’ai résisté !
Je suis vivante !
Je suis fière de moi.
Ses doigts soulèvent mon menton.
Mes yeux remplis de haine défient son regard devenu charmeur presque compatissant.
Salaud de manipulateur ! Tu ne m‘auras plus !
- C’est comme ça que tu me remercies ?
Il caresse ma joue encore chaude des gifles reçues.
Je le fusille du regard.
Te remercier de tes tortures, de tes liens, de tes viols ?
- Je t’ai sauvé la vie….Quand tu t’es pendue…Tu te souviens ? Cette corde qui te tuait, je l’ai enlevée... je t’ai fait du bouche à bouche (il se lèche les lèvres, avec un air gourmand-moqueur) Je t'ai attachée comme tu aimes ..(ce sourire insupportable..GRRRRR..). Et toi tu me fais la gueule. Ce n’est pas très gentil ni très poli.Tu me déçois.
Ses doigts me serrent la gorge pendant quelques secondes ravivant une horrible sensation d’étranglement puis tracent un sillon sur mon cou.
- Tu vas garder la marque deux ou trois jours pas plus….J’ai mis de la pommade…. Alors on dit quoi à son sauveur ?
Je voudrais lui cracher à la figure.
- J’ai été obligé de retourner à la maison pour toi, prendre de l’eau, de la pommade, des bracelets en cuir qui font moins mal, d’autres trucs et …ça !
Il ouvre sa main et me montre un petit boitier noir avec un bouton rouge.
- C’est ta sonnette d’alarme, comme pour les personnes âgées. Si tu appuies sur le bouton, ça déclenche une sonnerie dans ma chambre et ça veut dire que tu attends mon secours ok ?
S’il croit que je vais lui faire appel !
- Tu vois comme je suis gentil. Je pense à toi. Tu m’as demandé de rester dans le bois, je t’y laisse. Tu as voulu te pendre, je t’ai sauvée. Tu veux être seule, je vais m'en aller…Mais comme on ne sait jamais ce qui peut arriver dans la forêt la nuit, sache que je suis toujours là pour toi, si tu as besoin d’aide, de soutien... de câlins.
Plutôt crever! Quel gros con prétentieux!
Tout en parlant, il a fixé le boitier sur ma paume droite avec du sparadrap.
Il saisit mon index et l’appuie sur le bouton, puis refait l’opération.
- Tu as compris ? Ce n’est pas compliqué. Vas y, essaye toute seule.
Un doigt d’honneur, des yeux méprisants, le menton provoquant genre « même pas peur »., je lui réponds comme je peux.
Il éclate de rire en pinçant mes tétons.
- Tu sais quoi petite rebelle ? Ta résistance m’excite. Mais crois moi, tu finiras par craquer, par être ma chose. J’en ai maté d’autres que toi.
Il accentue ses pincements en s’aidant de ses ongles. Je me tortille comme je peux en grimaçant. Des cris aigus de rage et de colère traversent mon bâillon.
- ALAU…ADIKE...ONNARRR
- Tu résistes bien mais bientôt tu mangeras dans ma main, dit il en plaquant sa main sur mon sexe.
Mon corps est secoué de spasmes. Je tremble d’effroi et de froid. J’ai la chair de poule. Je grelotte.
- Je suis peut être un salaud un sadique et un connard….j’ai bien traduit ?...mais je ne suis pas rancunier. La preuve !
Il prend une serviette dans son sac et commence à m’essuyer de haut en bas, mes bras, mes cheveux, mon visage, mon cou, mon buste en s’attardant sur ma poitrine, mon dos, mon ventre, mes hanches, mes cuisses, mes mollets, mes pieds. Il passe la serviette sur mon entrejambes et s’amuse à faire des va et vient sur ma chatte et mon cul, terminés par des petites claques sur mes fesses.
Je joue l’indifférente, mais en vrai ça me fait du bien. Mon corps s’est réchauffé. Je me sens plus propre. Je lui en suis presque reconnaissante.
Attention caroline, ne tombe plus dans ses pièges !
- Je vais t’enlever ton bâillon pour te faire boire, mais si tu cries, je te punis ..ok ?
Par réflexe, je hoche la tête docilement
Carrooo fais attention !
Quelques minutes plus tard, je suis désaltérée.
Une boule rouge est enfoncée dans la bouche et fixée solidement par des lanières attachées derrière ma nuque.
J'ai l'habitude et c’est toujours mieux que ce chiffon infect.
Jai même esquissé un merci…(oh non..tu replonges caroline…)
- Regarde bien autour de toi, profite une dernière fois du paysage !
Il a un bandeau à la main. Je secoue la tête en grognant.
- Rappelle toi ce que je t’ai dit : il vaut mieux que tu ne voies pas les monstres de la forêt s’ils viennent autour de toi ou….sur toi
Il me bande les yeux.
Ses mains se posent sur mes fesses, remontent sur mon dos, malaxent mes seins. Je sens son corps qui se colle contre le mien, son souffle sur mon visage, sa langue sur mes lèvres entrouvertes autour de la boule.
- Désolé Caroline, je vois bien que tu as envie de sexe,(ggrrrrr) mais là je suis vraiment fatigué car tu m’as fait courir, petite peste. Je vais te souhaiter une bonne nuit. Rassure toi, la météo est bonne : la nuit sera tiède et sèche…Et surtout n’oublie pas….Si tu as besoin de moi, je vole à ton secours malgré ton ingratitude.
Une petite tape sur la joue genre « brave fille » ou « gentille chienne » et j’entends ses pas qui l’éloignent de moi.
Ma première nuit loin de lui depuis plus de six mois !
Je devrais être contente.
Je suis morte de peur.
Nue, écartelée, aveugle, muette, paralysée, sans défense.
Mais qui sont ces monstres ?
J’imagine des sangliers, des renards, des chiens sauvages, des lynx, des serpents…des araignées…
Je ne veux pas avoir peur, ni sangloter, ni attirer ainsi les monstres de la nuit.
Je prévois le pire, un doigt tremblant sur le boitier.
Je repense à ce qu’il m’a dit : J’en ai maté d’autres que toi !
Est ce une bravade ?
Est ce vrai ?
Où sont elles dans ce cas là ? Les a t’il tuées quand elles se sont soumises ?
Et ma fuite ?
Comment ai je pu être assez stupide et naïve pour penser qu’il avait laissé tomber par mégarde la clé des menottes sur le lit après avoir abusé de moi une nième fois.
Il avait tout prévu, tout planifié.
C’est le diable.
Il a adoré me voir fuir, courir, me chasser, me capturer, m’étrangler, m’offrir attachée nue dans la nuit de la forêt, jouir de mes peurs et de ma souffrance.
Je tire désespérément sur mes liens.
Je n'arrive qu'à me faire encore plus mal aux jambes et aux bras.
La forêt s’anime.
Des bruits inquiétants alimentent mes peurs et ma parano.
J’imagine ses monstres se passer l‘information:
« le diable nous a livré une autre proie.. »
J’ai perdu la course.
Je ne veux pas perdre la vie.
Résiste Caro , résiste.. !
La chanson me rend triste.
Je ne peux plus résister
Des larmes froides coulent sur mes joues.
Mon index effleure le bouton rouge….
voilà c'est tout pour cette fois.
d'après vous..elle appuie dessus ou pas?
donc.....je continue.
CHAPITRE 4
Je me noie dans un lac noir.
Mes mains sont coincées dans les rochers.
Je ne peux pas nager.
Panique !
Je ne peux pas respirer.
Mes parents et mes amis sont là.
Ils me sourient, tendent leurs mains, me font coucou, disparaissent.
Je ne peux pas les appeler au secours.
Je suis muette.
Je pleure, j’enrage.
Ils m’abandonnent.
Une grosse vague s’abat sur ma tête et ruisselle sur mon corps.
Je frissonne, J’ai froid.
J’ai peur du diable qui ricane à côté de moi.
Nooooonnnnn !
Je hurle quand des gifles me frappent.
Terrifiée, haletante.
Je me réveille.
Il est là en face de moi éclairé par la lune, un grand seau d’eau presque vide à la main.
Il me regarde avec un rictus arrogant .
Je lève les yeux.
Mes poignets sont menottés par des larges bracelets en cuir tirés vers le ciel par une corde passée au dessus d’une branche que je distingue à peine.
Je baisse les yeux.
Je suis complètement nue, trempée.
Mes chevilles sont écartées par des cordes tendues vers des petits arbustes.
Mes talons touchent à peine le sol.
Mon corps est un Y à l’envers.
J’ai toujours ce chiffon dans la bouche.
Je me souviens de tout.
Ma fuite, ma capture, cette corde autour du cou qui m’étrangle, ce court-circuit brutal et angoissant.
Ma révolte, mes provocations, mes peurs, mes douleurs.
J’ai résisté !
Je suis vivante !
Je suis fière de moi.
Ses doigts soulèvent mon menton.
Mes yeux remplis de haine défient son regard devenu charmeur presque compatissant.
Salaud de manipulateur ! Tu ne m‘auras plus !
- C’est comme ça que tu me remercies ?
Il caresse ma joue encore chaude des gifles reçues.
Je le fusille du regard.
Te remercier de tes tortures, de tes liens, de tes viols ?
- Je t’ai sauvé la vie….Quand tu t’es pendue…Tu te souviens ? Cette corde qui te tuait, je l’ai enlevée... je t’ai fait du bouche à bouche (il se lèche les lèvres, avec un air gourmand-moqueur) Je t'ai attachée comme tu aimes ..(ce sourire insupportable..GRRRRR..). Et toi tu me fais la gueule. Ce n’est pas très gentil ni très poli.Tu me déçois.
Ses doigts me serrent la gorge pendant quelques secondes ravivant une horrible sensation d’étranglement puis tracent un sillon sur mon cou.
- Tu vas garder la marque deux ou trois jours pas plus….J’ai mis de la pommade…. Alors on dit quoi à son sauveur ?
Je voudrais lui cracher à la figure.
- J’ai été obligé de retourner à la maison pour toi, prendre de l’eau, de la pommade, des bracelets en cuir qui font moins mal, d’autres trucs et …ça !
Il ouvre sa main et me montre un petit boitier noir avec un bouton rouge.
- C’est ta sonnette d’alarme, comme pour les personnes âgées. Si tu appuies sur le bouton, ça déclenche une sonnerie dans ma chambre et ça veut dire que tu attends mon secours ok ?
S’il croit que je vais lui faire appel !
- Tu vois comme je suis gentil. Je pense à toi. Tu m’as demandé de rester dans le bois, je t’y laisse. Tu as voulu te pendre, je t’ai sauvée. Tu veux être seule, je vais m'en aller…Mais comme on ne sait jamais ce qui peut arriver dans la forêt la nuit, sache que je suis toujours là pour toi, si tu as besoin d’aide, de soutien... de câlins.
Plutôt crever! Quel gros con prétentieux!
Tout en parlant, il a fixé le boitier sur ma paume droite avec du sparadrap.
Il saisit mon index et l’appuie sur le bouton, puis refait l’opération.
- Tu as compris ? Ce n’est pas compliqué. Vas y, essaye toute seule.
Un doigt d’honneur, des yeux méprisants, le menton provoquant genre « même pas peur »., je lui réponds comme je peux.
Il éclate de rire en pinçant mes tétons.
- Tu sais quoi petite rebelle ? Ta résistance m’excite. Mais crois moi, tu finiras par craquer, par être ma chose. J’en ai maté d’autres que toi.
Il accentue ses pincements en s’aidant de ses ongles. Je me tortille comme je peux en grimaçant. Des cris aigus de rage et de colère traversent mon bâillon.
- ALAU…ADIKE...ONNARRR
- Tu résistes bien mais bientôt tu mangeras dans ma main, dit il en plaquant sa main sur mon sexe.
Mon corps est secoué de spasmes. Je tremble d’effroi et de froid. J’ai la chair de poule. Je grelotte.
- Je suis peut être un salaud un sadique et un connard….j’ai bien traduit ?...mais je ne suis pas rancunier. La preuve !
Il prend une serviette dans son sac et commence à m’essuyer de haut en bas, mes bras, mes cheveux, mon visage, mon cou, mon buste en s’attardant sur ma poitrine, mon dos, mon ventre, mes hanches, mes cuisses, mes mollets, mes pieds. Il passe la serviette sur mon entrejambes et s’amuse à faire des va et vient sur ma chatte et mon cul, terminés par des petites claques sur mes fesses.
Je joue l’indifférente, mais en vrai ça me fait du bien. Mon corps s’est réchauffé. Je me sens plus propre. Je lui en suis presque reconnaissante.
Attention caroline, ne tombe plus dans ses pièges !
- Je vais t’enlever ton bâillon pour te faire boire, mais si tu cries, je te punis ..ok ?
Par réflexe, je hoche la tête docilement
Carrooo fais attention !
Quelques minutes plus tard, je suis désaltérée.
Une boule rouge est enfoncée dans la bouche et fixée solidement par des lanières attachées derrière ma nuque.
J'ai l'habitude et c’est toujours mieux que ce chiffon infect.
Jai même esquissé un merci…(oh non..tu replonges caroline…)
- Regarde bien autour de toi, profite une dernière fois du paysage !
Il a un bandeau à la main. Je secoue la tête en grognant.
- Rappelle toi ce que je t’ai dit : il vaut mieux que tu ne voies pas les monstres de la forêt s’ils viennent autour de toi ou….sur toi
Il me bande les yeux.
Ses mains se posent sur mes fesses, remontent sur mon dos, malaxent mes seins. Je sens son corps qui se colle contre le mien, son souffle sur mon visage, sa langue sur mes lèvres entrouvertes autour de la boule.
- Désolé Caroline, je vois bien que tu as envie de sexe,(ggrrrrr) mais là je suis vraiment fatigué car tu m’as fait courir, petite peste. Je vais te souhaiter une bonne nuit. Rassure toi, la météo est bonne : la nuit sera tiède et sèche…Et surtout n’oublie pas….Si tu as besoin de moi, je vole à ton secours malgré ton ingratitude.
Une petite tape sur la joue genre « brave fille » ou « gentille chienne » et j’entends ses pas qui l’éloignent de moi.
Ma première nuit loin de lui depuis plus de six mois !
Je devrais être contente.
Je suis morte de peur.
Nue, écartelée, aveugle, muette, paralysée, sans défense.
Mais qui sont ces monstres ?
J’imagine des sangliers, des renards, des chiens sauvages, des lynx, des serpents…des araignées…
Je ne veux pas avoir peur, ni sangloter, ni attirer ainsi les monstres de la nuit.
Je prévois le pire, un doigt tremblant sur le boitier.
Je repense à ce qu’il m’a dit : J’en ai maté d’autres que toi !
Est ce une bravade ?
Est ce vrai ?
Où sont elles dans ce cas là ? Les a t’il tuées quand elles se sont soumises ?
Et ma fuite ?
Comment ai je pu être assez stupide et naïve pour penser qu’il avait laissé tomber par mégarde la clé des menottes sur le lit après avoir abusé de moi une nième fois.
Il avait tout prévu, tout planifié.
C’est le diable.
Il a adoré me voir fuir, courir, me chasser, me capturer, m’étrangler, m’offrir attachée nue dans la nuit de la forêt, jouir de mes peurs et de ma souffrance.
Je tire désespérément sur mes liens.
Je n'arrive qu'à me faire encore plus mal aux jambes et aux bras.
La forêt s’anime.
Des bruits inquiétants alimentent mes peurs et ma parano.
J’imagine ses monstres se passer l‘information:
« le diable nous a livré une autre proie.. »
J’ai perdu la course.
Je ne veux pas perdre la vie.
Résiste Caro , résiste.. !
La chanson me rend triste.
Je ne peux plus résister
Des larmes froides coulent sur mes joues.
Mon index effleure le bouton rouge….
voilà c'est tout pour cette fois.
d'après vous..elle appuie dessus ou pas?
Dernière modification par caroline le 11 nov. 2014, 13:18, modifié 2 fois.
Re: la course ou la vie
Haha, à mon avis elle ne vas appuyer et il y'aura un rebondissement 

-
- Amateur(trice) de JdL
- Messages : 125
- Inscription : 13 juil. 2013, 10:10
- Pratique : Oui
- Ce que j'adore : ligoter des jeunes filles mais le tout avec douceur
- Ce que je déteste : que cela dure trop longtemps
Re: la course ou la vie
Quel suspens Caro, on se demande bien sur quoi tout cela va déboucher en tout cas tu as une imagination débordante, on a hâte de connaître la suite de l' aventure! 

- caroline
- Fana de JdL
- Messages : 312
- Inscription : 25 juil. 2013, 11:38
- Pratique : Oui
- Ligoté(e) :
- Ce que j'adore : raconter et lire des histoires
les jeux, les liens serrés, - Ce que je déteste : l'obscénité, la vulgarité, la minoration de la femme
- Localisation : bretagne
Re: la course ou la vie
euh..moi aussi..beaugosse a écrit :on a hâte de connaître la suite de l' aventure!

c'est bien possible..ou pas..?Tchocobo a écrit :à mon avis elle ne vas appuyer et il y'aura un rebondissemen
que lui réserve la nuit?

merci de vos commentaires.
ça fait plaisir.
je réfléchis à comment j'aurai réagi, moi dans cette situation .
et vous?
Re: la course ou la vie
Moi dans une situation comme celle ça je n'aurai pas appuyé, trop de fierté 
