la course ou la vie

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caroline
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Re: la course ou la vie

Message par caroline »

Oui, la suite arrive.
C'est vrai que j'ai aussi une vie en dehors de JDL et que ce n'est pas toujours facile d'écrire!
Bref, je la poste. Elle est courte et sans ligotage, mais c'est comme ça.
Pour mémoire, voici les dernières lignes du chapitre précédent.




....Je suis à l’ouest…Je deviens folle…Tout se brouille….Je crois que je suis étendue sur le lit….mais ….est ce que je rêve encore ?...
- Caro ! Reprends toi…(je sens des picotements sur mon ventre et mes jambes nues …)

- Chapitre 7

- Où suis je ?
- D’abord tu vas te calmer!…Respire !….C’est ça… Compte lentement jusqu’à 10… ( une voix intérieure m’interpelle)
- 1…..2…..3.….4……5……6……7……8……9.....10... ( j’égrène les chiffres à voix haute dans ma tête)
- C’est bien ! Cool !...Maintenant tu vas interroger tes sens. Ok?
- Oui..Oui..Je me calme, ça va mieux.
- La vue ?
- Je vois du noir… et quand je lève les paupières… un petit trait plus clair en bas…comme si j’avais un bandeau sur les yeux.
- L’ouïe ?
- Le bruit du vent dans les arbres….Des cris d’oiseaux ou d’autres bêtes ?… Une forêt ….je suis dans une forêt !…( des souvenirs affleurent)
- L’odorat ?
- Des odeurs végétales….Et aussi un ça sent un peu le pipi…( me rappelant le liquide chaud ruisselant sur mes cuisses )
- Le goût ?
- Ma langue lèche une boule de plastique qui remplit ma bouche. Je reconnais ça .., c’est un bâillon…( Il est attaché derrière ma nuque ?)
- Le toucher ? Ton vagin ? Tu as mal ?
- Non… . je n’ai pas mal…Je ne sens rien de spécial…
- Tu n’as pas été violée !..Tes mains…remue les !…
- Bizarre….. Mes doigts touchent de la terre...De la terre ?…Je suis enterrée vivante ! Panique ! …
- Calme toi ! Si tu respires c’est que tu sur le sol pas sous le sol ! Et le reste de ton corps ? Tu le sens ?
- Oui.. .Mon ventre et mes cuisses frottent un sol tendre, frais, un peu piquant.
- Et tes jambes et tes bras?
- Mes chevilles sont écartées… Je ne peux pas les rapprocher…Mes poignets sont reliés entre eux….Mes bras sont étendus devant moi… (mais…mais….je peux les plier ! Ils ne sont plus tirés vers le ciel. Oulala !)


Tout s‘est éclairci d’un coup. Des images et des sensations traversent ma tête et mon corps en quelques fractions de secondes.
Ma fuite. Ma capture. Ma rébellion. Mon étranglement…j’ai cru mourir. L’eau qu’il balance sur mon corps nu. Ma position, attachée, bras en l'air, jambes écartées. Mes peurs. Mes souffrances . Mes pertes de connaissance. Mes cauchemars…et mes réveils. Ma confusion entre mes souvenirs et la réalité.
Je suis sortie du brouillard . Je sais maintenant où et dans quel état je suis.

Je suis nue, à plat ventre sous un arbre, sur un sol végétal mou, les chevilles écartées fixées à des arbustes, les poignets joints entre eux par des anneaux, mais détachés de la branche, un bâillon dans la bouche et un bandeau sur les yeux.

Remplie d’un espoir fou, je sais aussi ce qu’il me reste à faire

- Et si c’était un piège ?
- Libère toi d’abord et après tu verras. D’abord le bandeau !


Je me tourne sur le côté autant que le permet l’écartement de mes chevilles et plaque mes mains sur mon visage. Mes doigts tirent le bandeau vers mon nez puis sous ma nuque le faisant glisser autour de mon cou.
Je vois !
Je cligne des yeux pour m’habituer aux lueurs de la pleine lune. Un regard sur les bracelets de mes poignets me donne l’explication de ma chute sur le sol. Un mousqueton les joint à travers des anneaux métalliques, mais à l’autre extrémité du mousqueton il y a un anneau cassé là où la corde de la branche devait être passée. Un coup d’œil vers le ciel me confirme qu’une corde pend dans le vide avec un nœud bien visible. Ce n’est pas un piège…enfin je crois…juste un problème technique ! Et lui qui se disait parfait ! Il n’a quand même pas planifié ça aussi ! Je ricane intérieurement en m’appuyant sur mes mains , mes coudes et mes genoux pour reculer au niveau de mes pieds . Une poussée sur les bras me permet de m’agenouiller, les jambes repliées comme une grenouille.
- Détache tes chevilles ! Allez Dépêche toi !
Au prix de quelques contorsions fatigantes et douloureuses, je libère chaque cheville l’une après l’autre du bracelet de cuir qui les serre et les tire vers les arbustes.
Des sensations exaltantes de liberté, de victoire et de fierté m’envahissent.
- Tu as bien fait de te battre, de résister sans te soumettre ! Les dieux sont avec toi. Quels dieux ? Peu importe. Je prends …Bravo Caro ! C’est toi la Déesse !
Je souris en rapprochant mes chevilles et en posant mes fesses sur mes talons. Oh que ça fait du bien d’être libre de ses mouvements !
Je savoure cet état pendant quelques secondes en levant et dépliant mes bras toujours soudés au niveau des poignets. Je veux me mettre debout mais je chancelle et retombe assise en tailleur sous l’arbre où j’étais suspendue.
- C’est normal, mais ce n’est pas grave. Tes forces vont revenir!
Je m’impose quelques exercices de décontraction et d’assouplissement, massant comme je peux mes jambes et mes pieds, les oreilles toujours à l’affût du moindre bruit suspect. Je vais de mieux en mieux et je me félicite d’avoir fait du sport à ma façon dans ma chambre–cachot quand je n’étais pas attachée sur le lit.
- Tu as bien fait d’y croire toujours Caroline ! Résiste. Résiste...
Je fredonne l’air mais ne peux prononcer les mots de la chanson.
- Idiote ! Ton bâillon !
Dans l’euphorie de ma liberté de mouvements retrouvée et inespérée, j’ai oublié la boule qui obstrue ma bouche et les anneaux qui menottent mes poignets.
Je tends mes mains en arrière contre mon cou et déboucle la lanière qui tire le bâillon . La bouche grande ouverte, je l’éjecte avec force et dégout en le poussant de ma langue et en le tirant avec les doigts. Après quelques mouvements de mâchoire, incapable de me démenotter avec les doigts, je mords le mousqueton et réussis après plusieurs échecs à le faire glisser hors d’un anneau.
Libre ! Je suis libre ! Je retiens un cri de victoire en levant mes bras en V, les poings fermés.
- Yes, Yes ! Tu y es arrivée ! Waahouuu ! je crie à voix basse
J'enlève les bracelets de mes poignets, et me lève d’un bond.
-Vite il faut que tu quittes ce lieu, que tu te caches. On ne sait jamais. Il n’est peut être pas très loin.
A tout vitesse, sans réfléchir, je ramasse tous les objets qui m’ont attachée et bâillonnée sous cet arbre et j’en fais un paquet enroulé d’une corde.
Comme ça il ne saura pas ce qu’il s’est passé.

- Et maintenant ? Que vas tu faire ? Vers où aller ? Tu es nue en pleine nuit, le corps meurtri et piqué, les chevilles et les poignets rougis. Tu as soif, tu as faim. Tu ne sais même pas l’heure ni où tu es ni où est la sortie.
Réfléchis bien cette fois. Ne retombe jamais entre ses mains !
Tu as eu de la chance. Ne la gâche pas. Cours ! Cette fois il ne rattrapera pas ! Il n’aura pas ta vie !


Une bouffée d’adrénaline secoue mon corps.
Le bandeau noir autour du cou, le paquet de liens à la main, je jette un dernier regard sur l’endroit où j’ai failli mourir et je me lance à travers la forêt sombre dans la course de ma vie.

Voilà ...Désolée si vous êtes frustrés..

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Mad Hatter
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Re: la course ou la vie

Message par Mad Hatter »

C'est plutôt du déligotage et ma foi, même si pour certains ça peut être un peu court ( jeune femme ( crise de Cyrano) ;) ), libérée symboliquement, elle l'est maintenant physiquement :conduit: :bravo:
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Re: la course ou la vie

Message par beaugosse »

Sacrée histoire en tout cas! J' ignore s' il y aura du nouveau mais on peut dire que tu nous auras tenus en haleine pendant un moment! :biere:

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caroline
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Re: la course ou la vie

Message par caroline »

beaugosse a écrit :Sacrée histoire en tout cas! J' ignore s' il y aura du nouveau mais on peut dire que tu nous auras tenus en haleine pendant un moment! :biere:
merci...
du nouveau ?..c'est possible.. :biere:
je n'ai pas beaucoup de temps pour écrire, mais j'y pense ...je vais essayer d'y arriver pour la fin de la semaine prochaine..
Mad Hatter a écrit :libérée symboliquement, elle l'est maintenant physiquement

mais où est la sortie?.. :?

et ..ton complice tchocobo?
...si même lui ne réagit pas...aie aie... tout fout le camp..dirait ma grand mère.. :D

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Mad Hatter
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Re: la course ou la vie

Message par Mad Hatter »

<< ""Il y a un but, pas de chemins, ce que nous nommons chemin est hésitation " Kafka. Donc à chaque fois que l'on prend une décision, le chemin s'efface comme il n'avait jamais existé, non . >> un duelliste Néo-nietzschéen dans Animalz de Enki Bilal
Peut-être qu'elle se trouve dans un milieu complètement isolé au milieu de nulle part ou dans une faille spatio-temporel comme chez Dark même si je n'y crois pas tellement.
La chasse va peut-être commencé,mais je n'en dirai pas plus sur ce qui peut arriver :langue:

Quand à Tchocobo, mystère... Peut être que :gagged: :P
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Tchocobo

Re: la course ou la vie

Message par Tchocobo »

et ..ton complice tchocobo?
Quand à Tchocobo, mystère... Peut être que :gagged: :P
Comment as tu deviné 0_0 :lol:
Nan j'avais pas pensé à répondre, mais en effet, très bon chapitre, pas si frustrant que ça, j'aime beaucoup :)
Reste à savoir ce qui va lui arriver dans sa fuite :twisted:

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caroline
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Re: la course ou la vie

Message par caroline »

suite ..


Chapitre 8

La végétation qui me griffait et m’agressait à l’aller me semble maintenant caressante et bienveillante.
A l’aller, j’avais une corde autour du cou, les mains et les bras liés dans mon dos, les yeux bandés, la bouche obstruée par un chiffon dégueulasse. J’avais encore mon T-shirt et ma culotte et il me trainait derrière lui comme un animal ou une esclave. J’avais trop peur, trop mal, trop de désespoir.
Au retour que j’espère gagnant, je suis nue mais libre. Plus de liens, plus de bâillon, plus de bandeau sur les yeux… (je l’ai laissé autour de mon cou pour exhiber le premier signe de ma libération) Je suis fière de moi. J’ai résisté, j’ai rompu le lien de soumission, j’ai décidé contre lui !

J’arrive sur le petit chemin forestier où il m’a rattrapée (j’entends encore ses foulées derrière moi), capturée, jetée à terre, attachée, balancée comme un sac sur son épaule. Je frissonne en revivant ses mains sur mes cuisses, sous ma culotte et ses mots condescendants.
Je respire un grand coup, goutant avec délice cet air frais qui remplit ma bouche et mes poumons.
Je regarde à droite et à gauche, hésitante
-Alors Caroline? Tu vas où ? Tu décides quoi ?
A gauche c’est vers où je courais comme une folle, paniquée, sans savoir où ça me menait…Si je m’engage par là, il y a peut être la liberté, mais en suis je sûre et jusqu’où pourrai je aller ? Ne vais je pas me perdre dans la forêt hostile ? Il m’a dit un jour qu’elle était immense.
A droite c’est d’où je venais, là où j’étais prisonnière. Si je choisis cette direction, il y a certes des risques, mais si j’y arrive je saurai plus facilement trouver la sortie vers le monde normal.

- Pile ou face ? Pile c’est à droite, face c’est à gauche.
Je recours au sort virtuel. Je ferme les yeux et lance en l’air une pièce imaginaire de deux euros. Je la vois monter, tourner et retomber dans ma main qui se ferme sur elle. Je la sens comme si elle était vraie. J’ouvre la main et les yeux, Le chiffre 2 s’affiche et clignote sans aucun doute dans mon cerveau.
- Pile ! A droite !
- Tricheuse !
- Euh…C’est le sort qui a décidé.
- Menteuse !

La situation est surréaliste. Je suis toute nue, je viens d’échapper par miracle aux liens d’un pervers. Je suis fatiguée, je suis meurtrie et je marche vers ma prison !
- Caroline es tu malade ?
- Je sais. Je sais. Mais si je veux m’en sortir, je n’ai pas le choix. Je vais faire attention. Je ne veux pas risquer de me perdre.
Je cours à petites foulées sur le bord du chemin, collée à la forêt, guettant le moindre signe devant moi, prête à plonger sous les arbres, attentive à faire le moins de bruit possible. J’essaye de me rappeler ma fuite, ma course, et combien de temps elle a duré avant ma capture. Le sol est presque doux sous mes pieds nus. Je repense aux cailloux du chemin qui les ont écorchés. (J’aurais dû courir sur l’herbe) Je ralentis l’allure pour reprendre mon souffle. Je marche maintenant depuis quelques minutes quand je distingue vaguement à une centaine de mètres devant moi une large éclaircie dans la forêt.
C’est là ! Je suis arrivée.
Je m’arrête, cachée derrière un arbre, tous les sens éveillés, le souffle court, le coeur battant, stressée. Je reste immobile pendant plusieurs minutes. Pas de lumière. Pas de bruit.
- Et maintenant, tu fais quoi ? Réfléchis bien. Ta vie est en jeu.
Je m’assieds adossée au tronc, les jambes repliées vers mon ventre, les bras croisés devant ma poitrine, les mains posées sur mes épaules, les yeux fermés.
Quelle heure peut il être ?
Quand je me suis enfuie il faisait nuit. On est en été, donc il était déjà tard…Je revois tout ce qui s’est passé. Si je compte approximativement le temps écoulé pour mon ligotage sur le chemin, puis sous l’arbre, mon étranglement, mon réveil, trempée, nue, liée en Y à l’envers, mes pertes de connaissance, ma libération miraculeuse… il doit être entre une et trois heures du matin…
En tous cas, aucune lueur n’annonce un prochain lever du soleil.

Et lui ? Où est il ? Que fait il ?

Je fredonne en souriant une comptine enfantine.

"Loup ? Où es tu ? Que fais tu ?
Promène toi dans les bois pendant que le loup n’y est pas…
Si le loup y était, il m’attraperait, mais comme il n’y est pas…
Il m’attrapera pas"

Ca me fait du bien de rire…Je l’imagine en loup en train de mettre sa culotte sa chemise, ses chaussures etc… Beurk !
"Il m’attrapera pas"…je chante plusieurs fois ces mots en appuyant chaque syllabe d’un fuck des deux mains.

Je redeviens sérieuse et je m’interroge :
- M’a t’il piégée une fois de plus ? M’observe t’il en ce moment, attendant de ma sauter dessus ? Je sursaute, crispée. Je regarde autour de moi. Non je n’y crois pas. Je l’aurais entendu. Et il n’aurait pas pu s’empêcher d’étaler sa domination, de me prouver ma soumission.
- Est il en train de se préparer à me récupérer ? Il a déjà couru des risques en me laissant attachée seule dans la forêt à la merci d’un braconnier, d’un cueilleur de champignons ou d’un couple d’amoureux. Hypothèses peu probables, mais comme il veut toujours tout maitriser (sauf les anneaux des mousquetons ah ah ah !) il ne peut pas faire confiance trop longtemps au hasard.
- Ou bien, attend il mon appel à l’aide que j’aurais dû faire depuis longtemps tant ma position était douloureuse et anxiogène? Il doit ruminer, et sans doute s’énerver car il déteste que tout ne soit pas toujours comme il l’a décidé, et surtout que j’échappe à son contrôle. Il ne doit pas comprendre pourquoi que je n’ai pas appuyé sur le bouton « Help ».

Me conviction est faite : Il va sortir bientôt !

J’avance courbée, silencieuse, le long des arbres, vers un grillage haut de plus de deux mètres. Si je veux regagner la route, je suis obligée de passer par sa propriété car de nombreux petits étangs et marécages m’empêchent de la contourner. "Nous sommes presque sur une ile… le seul chemin d’accès en voiture, c’est par là" m’avait il dit il y a une éternité en me montrant le portail de l’autre côté de la maison. "Pas facile de venir...ni de partir… " Je n’avais pas compris pourquoi il me disait ça…
J’arrive au grillage. Sur ma gauche, à cinquante mètres, il y a une porte encastrée. Elle est fermée. Quand je me suis enfuie, elle était grande ouverte. Idiote ! Tu n’as même pas vu le piège énorme qu’il t’avait tendu. Je devine des murs de pierre à travers les arbustes plantés dans le jardin.…Elle est là ma prison ! Je frissonne à ce souvenir….Dire que je croyais être sauvée !
Je cherche un refuge d’où je peux tout voir sans être vue. Je n’ose pas ouvrir la porte de peur de déclencher une alarme. Il est tellement méfiant !

Voilà, c’est fait ! J’ai un peu froid, je suis fatiguée, mais je ne veux surtout pas m’endormir. Je fais des mouvements de gym, je me frotte les bras et le corps.
J’ai du mal à résister au sommeil.
Soudain, une lumière au delà du grillage.
Une lueur balaye le sol par demi- cercles. C’est une lampe électrique.
La porte grillagée s’ouvre en grinçant.
Le faisceau lumineux se rapproche de ma cachette.
Il siffle la musique du loup dans les bois que je fredonnais tout à l’heure.
Ce n’est pas possible ! Il me nargue, il se fout de moi !
Je m’enfonce dans le sol avec rage prête à me battre jusqu’au bout.

Je lève la tête .

à suivre?
ou cette histoire est elle trop décalée par rapport à toutes les autres..? :( .

Tchocobo

Re: la course ou la vie

Message par Tchocobo »

Poa trop de suspens c'est tellement prenant :bravo:
Hâte à la suite

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Mad Hatter
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Re: la course ou la vie

Message par Mad Hatter »

à suivre?
ou cette histoire est elle trop décalée par rapport à toutes les autres..? :( .
L'histoire n'est pas à mes yeux décalés par rapport à toutes les autres, il arrive souvent que l'auteur(ice) fasse référence à la mort ou à la soumission contrainte de sa captive par différents moyens, beaucoup d'histoire de films, de bande dessinée de bondage en passe par là avec plus ou moins de succès.
Donc décalée cette histoire serait si décalée par rapport aux autres, je ne le crois pas, ce qui est moins courant c'est la personne qui initie en douceur pour refermer à jamais ses griffes sur sa proie, ce manipulateur fait froid dans le dos en soulignant qu'il y en a plusieurs avant elle. De mon côté j'ai une histoire en tête, je peux garantir une chose la sensualité y est absente ou alors sous une forme qui m'échappe totalement.


la confrontation approche...
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caroline
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Re: la course ou la vie

Message par caroline »

Mad Hatter a écrit : L'histoire n'est pas à mes yeux décalés par rapport à toutes les autres
SI je crois..Il n' y a qu'à lire toutes les histoires récentes: le ligotage est roi, rapide et c'est souvent des garçons .
moi je suis quasiment la seule fille qui écrit ici , et mon histoire a un sens, anti dominateur-maitre-pervers-narcissique...dites que je suis féministe si vous voulez ,même si je kiffe pas ce mot..mais je suis une fille et j'aime les filles..les garçons aussi :D

Il y avait bien jennifer,mais je ne la vois plus publier...je crois qu'elle est déçue de l'intérêt qu'elle a suscité avec une histoire (quasi) vraie .. :shock:
moi je kiffais , c'était original, frais , spontané..jeune et j'avoue y avoir eu quelque rôle (un peu exagéré quand même) et gardé quelques souvenirs :)

Sur mon histoire,à part les duettistes tcho et mad. :) :) ...presque personne ne fait des commentaires et surtout personne ne me dit s'il a aimé..si c'est bien écrit..

Donc.. je ne sais pas si je vais continuer...Pas trop d'énergie actuellement pour le faire.
Ce n'est pas si facile de faire des textes un peu pensés et de viser une belle écriture....Franchement c'est du temps, de l'investissement, de l'énergie.
Je suis un peu frustrée...et pas très en forme actuellement..avec quelques insomnies quand mon chéri est parti... :cry:

En gros je suis limite parano.... :) :) :oops: :oops:, ...je suis trop sensible parfois , bref... je "psycote" comme me disait jenn. :D
Dernière modification par caroline le 17 nov. 2014, 03:23, modifié 2 fois.

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