Bonsoir à tous
J'ai rédigé ma première histoire sans doute avec quelques maladresses. N'hésitez pas à me faire part de vos conseils. Merci !
La princesse Shéhérazade lisait un ouvrage rédigé dans la lointaine Asie, allongée dans le jardin du palais de son père à l’ombre des palmiers. Fille unique du calife d’un riche royaume du Moyen Orient, elle s’échappait régulièrement de ses appartements pour parcourir les nombreuses librairies du grand bazar de la ville. Son père, monarque lettré et éclairé, avait transmis à sa fille sa passion des sciences, son humanisme et son amour de la lecture. Lors d’une visite récente dans l’une de ses librairies favorites, le hasard fit tomber dans ses mains un livre intrigant : rédigé par un auteur inconnu d’un pays lointain, il lui semblait contenir des pages d’une grande sagesse mais également un chapitre consacré au « shibari », un mot dont elle ne connaissait la signification. Sa curiosité piquée au vif, elle s’empressera d’acheter le livre et de regagner le palais pour en commencer sa lecture,
En cette saison, les températures élevées poussaient de nombreux habitants de la ville à adopter des vêtements légers : les hommes et les femmes s’habillaient d’un pantalon ample fait d’un tissu léger et élégant. Si les hommes ne revêtaient que ce dernier vêtement, les femmes portaient en plus un petit bandeau ajusté qui mettait en valeur leurs poitrines laissant leurs ventres, leurs épaules et leurs bras nus. Au sein de leur demeure, hommes et femmes ôtaient généralement leurs pantalons pour ne garder qu’un pagne pour les hommes et qu’un string pour les femmes.
Shéhérazade avait adopté ces coutumes : lors des après-midi consacrés à la lecture, elle était habillée d’un string et d’un bandeau. Ses vêtements provenaient du plus prestigieux tailleur de la ville, une belle femme dénommée Amina un peu plus âgée qu’elle. Elle avait voyagé dans de nombreux pays et avait pu découvrir ainsi les différents tissus et les différentes coutumes vestimentaires. Ces nombreuse découvertes lui avaient inspiré la création de tous ces vêtements (pantalon ample, bandeau, pagne et string) qui furent vite copiés par les autres tailleurs de la ville et adoptés par de nombreux habitants en raison de leurs élégances et de leurs caractères pratiques lors des fortes chaleurs. Shéhérazade et Amina s’appréciaient particulièrement : elles étaient devenues très proches et cette dernière, en l’honneur du statut de princesse de cette première mais également de leur amitié, s’était surpassée pour garnir la garde-robe de Shéhérazade : s’associant a un ami bijoutier, elle avait doté la princesse de nombreux pantalons, bandeaux et strings. Ses deux pièces maîtresses étaient un string constitué d’une ceinture en or garnie de discrets rubis et d’un tissu rouge brodé par des élégants fils d’or qui couvrait le sexe de la princesse et qu’une toute petite partie de ses fesses ainsi qu’un bandeau taillé dans le même tissu qui soulignait avantageusement sa belle poitrine. Shéhérazade, jeune femme d’une grande beauté, se sentit si belle avec ce string et ce bandeau qu’elle demanda à son amie de lui fournir plusieurs exemplaires identiques.
Shéhérazade lisait avec passion cet ouvrage asiatique. La première partie, consacrée à l’importance de l’altruisme, de la bienveillance et de la bonté, portait un message qui emportait l’adhésion de la princesse. L’auteur partageait sans aucun doute ses valeurs pensait Shéhérazade. La princesse commença avec excitation la lecture du chapitre intitulé « shibari ». L’auteur affirmait en introduction que la pratique régulière de cet art renforçait les vertus décrites dans les pages précédentes. Il y décrivait les moyens nécessaires (des cordes douces en chanvres et des morceaux d’étoffes asiatiques) et il soulignait l’importance du lien de respect et de confiance entre le sage « ligoteur » et le pratiquant de l’art. Le chapitre se terminait par des d’élégantes illustrations dessinées à la main de femmes ligotées et baillonnées dont les visages resplendissaient de sérénité. Cette lecture transporta la princesse dans un état d’excitation et de sérénité. Ses pensées restaient focalisées sur sa lecture et elle parvint difficilement à trouver le sommeil.
En se réveillant, elle prit la décision de rendre visite à Amina pour lui parler de son livre. Elle avait vécu dans de nombreux pays dont certains lointains, peut-être connaissait-elle cet art qui semblait si vertueux et excitant. Elle trouva son amie en plein ouvrage mais cette dernière n’hésita pas à interrompre son travail pour lui accorder du temps,
- Bonjour chère amie,
- Bonjour princesse,
- Tes créations sont toujours aussi belles affirma Shéhérazade en admirant les vêtements en cours de confection posés sur la table de l’atelier,
- Merci de tes compliments Shéhérazade. Souhaiterais tu de nouveaux vêtements pour ta garde robe ?
- Je te remercie de ta proposition mais j’en dispose d’une quantité suffisante dit la princesse avec un sourire malicieux. Je suis venue pour le plaisir de te voir mais également pour te parler de ma dernière lecture.
Shéhérazade posa sur la table de l’atelier le livre qu’elle avait pris soin d’emporter et l’ouvrit au chapitre intitulé « Shibari ». Elle reprit immédiatement la parole :
- Ce dernier chapitre m’a particulièrement intrigué. Aurais tu rencontré au cours de tes voyages des pratiquants de cet art que l’on nomme « Shibari » ?
- Oui princesse. Dans le pays le plus lointain que j’ai visité, je me suis lié d’amitié à un sage « ligoteur » qui m’a initié à cet art. J’ai été invitée à rester chez lui pendant un mois durant lequel j’ai été ligotée et baillonnée tous les jours à raison d’une séance d’une heures chaque matin au début de mon initiation. La durée des séances s’est prolongée pour atteindre trois heures à la fin de mon séjour. Les positions de ligotage ont également évolué : de positions simples et peu exigeantes pour mon corps au début, j’ai progressivement été ligotée dans des positions de plus en plus complexes au fur et à mesure que mon corps s’assouplissaient et qu’il s’habituaient aux cordes. Au cours des derniers jours, une femme novice nous a rejoint et le sage « ligoteur » m’a un peu initié à l’art de devenir moi-même une sage « ligoteuse » sans toutefois parvenir à son niveau de maîtrise. Un tel art nécessite de nombreuses années de pratique,
- Quelles ont été tes sentiments au cours de cette expérience ?
- Ils ont été très intenses : un mélange de sérénité et d’excitation.
- J’ai ressenti les mêmes choses lors de ma lecture.
- Le sage « ligoteur » fut toujours d’une grande bienveillance. Chaque séance était un instant magique où le temps semblait s’arrêter. L’harmonie entre mon corps et mon esprit s’accroissait à chaque séance.
- Ce fut donc une expérience positive.
- Très positive. Une expérience dont je tire encore les bienfaits aujourd’hui.
- Serais tu prête à m’initier à cet art ?
- Moi ? Récria Amina surprise. Mais je ne suis pas une sage « ligoteuse ».
- Tu as pourtant été initiée quelques jours à l’art de ligoter.
- C’est exact mais je ne maîtrise que quelques positions simples de ligotage. En plus, je me sens difficilement légitime de ligoter une princesse qui a autorité sur moi,
- Tu oublies que nous sommes avant tout des amies et je te demande ce service au nom de cette amitié,
- Alors c’est d’accord. Quand souhaiterais tu commencer ton initiation chère amie ?
- Pourquoi pas maintenant ? La matinée ne vient que de commencer et il me reste plusieurs heures devant moi avant le déjeuner avec mon père,
- Suis moi dans la pièce derrière l’atelier.
La pièce constituait la réserve d’étoffes d’Amina. Elle était de petites dimensions et ne possédait qu’une seule fenêtre qui donnait sur le jardin privée de la tailleuse. Elle était néanmoins lumineuse car peinte en blanc. Les murs étaient couverts d’étagères sur lesquelles Amina entreposait ses étoffes. Un poteau en bois de 20 cm de diamètre environ soutenant le plafond était implanté au milieu de cette pièce,
- Je te propose de te ligoter à ce poteau. Ce fut dans cette position que je découvris la sensation des cordes pour la première fois.
- J’accepte volontiers ta proposition.
- Pourrais tu, je te prie, enlever ton pantalon ? Il est important, dans cet art, que les cordes soient au contact direct de ta peau.
La princesse s’exécuta ne conservant que son string et son bandeau favoris.
- Ces vêtements mettent toujours autant en valeur ton corps. Je suis très fière de cette création.
- Merci Amina. Ton string et ton bandeau sont également très élégants.
- Merci princesse.
Amina ne portaient également qu’un string et un bandeau lorsqu’elle était dans son atelier. Sans être aussi luxueux que les vêtements de Shéhérazade, ils étaient élégamment taillés dans un tissu bleu ciel. Le bandeau était surmonté d’une émeraude bleue foncé qui prenait place de manière gracieuse entre les seins de la tailleuse. Il s’agissait d’un cadeau de la princesse pour son amie pour la remercier de la qualité de son travail. Elle avait su l’utiliser habilement.
- Pourrais tu, je te prie, mettre ton dos contre le poteau le visage face à la fenêtre ?
La princesse s’exécuta. Amina prit une longue corde et une paire de ciseaux sur une étagère puis se rapprocha de son amie. La princesse sentit son excitation monter.
- Le ligotage est un moment d’une grande intensité. Pour le préserver, il est préférable qu’il se passe dans le silence.
- C’est d’accord.
- Je te propose de te laisser faire. Si je venais à te faire mal, n’hésite surtout pas à rompre le silence pour me le dire.
- Bien sûr.
Amina commença à ligoter son amie avec une grande concentration : elle prit doucement les bras de la princesse pour les poser l’un sur l’autre derrière le poteau. Elle commença ensuite à lier les poignets de son amie ensemble en veillant à serrer de manière rigoureuse mais non douloureuse. Amina rendit les liens du poignet solidaires du poteau avec un autre morceau de corde. Elle s’agenouilla ensuite, rapprocha les jambes la princesse l’une contre l’autre et entrava les chevilles puis les cuisses de son amie un peu au-dessus de ses genoux. Comme pour les poignets, elle attacha ces liens au poteau. Le ligotage ne dura que 10 minutes mais la princesse le vécut avec une grande intensité
- J’ai achevé ton ligotage Shéhérazade. Il est très simple mais c’est ainsi que j’ai commencé. Ressens tu des douleurs ?
- Pas la moindre ! Les liens sont serrés mais ils ne sont pas douloureux. Bien au contraire, ils sont à la fois doux et rigoureux,
- Souhaiterais tu un bâillon ?
- As tu été baillonnée lors de ta première séance ?
- Oui,
- Alors oui, je souhaiterais un bâillon.
Amina s’éloigna de son amie et ouvrit un coffre et en sortir une balle composée d’une matière que Shéhérazade ne connaissait pas puis prit une belle étoffe sur une étagère.
- Il s’agit d’une matière peu connue dans notre pays que l’on nomme caoutchouc. Elle est très efficace pour baillonner une personne.
- La corde et la balle proviennent-ils du pays où tu as été initiée au shibari ?
- Oui. Il s’agit de cadeaux offerts par le sage « ligoteur » à mon départ. Pourrais tu, je te prie, ouvrir la bouche ?
La princesse s’exécute avec un immense plaisir et Amina mit la balle en caoutchouc dans la bouche de son amie puis posa l’étoffe sur le bas du visage en veillant à bien laisser le nez dégagé et la noua dans la nuque de la princesse sous sa belle chevelure. Shéhérazade essaya de parler mais elle ne parvient qu’à exprimer un léger grognement.
- Ce bâillon est très efficace. Je te propose de te laisser ainsi pendant une heure comme pour mon premier ligotage.
La princesse inclina sa tête vers l’avant pour donner son accord.
- Je compte poursuivre mon travail de confection dans l’atelier pendant ta séance de shibari. Afin que tu puisses m’avertir si tu te sens mal, je vais attacher à un doigt de ta main droite un fil relié à son extrémité à une petite cloche. Pour m’avertir, il te suffira de bouger un peu ton doigt pour faire sonner la cloche.
Amina prit une cordelette sur une étagère et relia un doigt de la princesse et une petite cloche fixée sur l’un des murs de la pièce.
- Princesse, pourrais tu, je te prie, essayer de faire sonner la cloche
Shéhérazade mit en mouvement son doigt sans difficulté et la cloche teinta.
- Tu es maintenant prête pour ta séance de shibari. Je te souhaite que cette expérience soit aussi intense que la mienne. Si tu as le moindre difficulté, n’hésite pas à me prévenir grâce à la cloche.
Sur ces mots, Amina quitta la pièce pour regagner son atelier et laissa la princesse seule.
Privée de l’usage de ses membre et de l’usage de la parole pour la première fois de sa vie, Shéhérazade sentit une profonde sérénité : son regard était fixé sur le beau jardin de son amie et le bruit de la fontaine, parfois troublé par les coups de ciseaux d’Amina, était un plaisir pour sou ouï. Elle sentait parfois l’excitation monter en pensant qu’elle devait être très attirante ainsi, vêtue d’un ravissant string et d’un élégant bandeau, ligotée à un poteau et baillonnée puis elle retrouvait rapidement son sentiment de sérénité.
A bout d’une durée qui sembla courte, Amina fit son entrée dans la pièce puis ôta le bâillon de la princesse.
- La séance est déjà terminée ?
- Oui princesse. L’heure s’est déjà écoulée.
- L’expérience fut si plaisante que le temps s’est écoulé vraiment rapidement !
- Je suis heureux que cette expérience fut si plaisante ! As tu ressenti des douleurs ?
- pas la moindre !
Amina retira un à un les liens de son ami en commençant par les chevilles, puis les cuisses et enfin les poignets. Elle massa ensuite les membres de son ami pour faire disparaître les marques du ligotage.
- Je te remercie vivement, Amina, de cette initiation.
- Je t’en prie, Shéhérazade. Ce fut un plaisir de t’initier.
- Connais tu d’autres ligotages ?
- Effectivement, j’en connais quelque autres positions.
- Pourrais tu, je te prie, me ligoter et me baillonner à nouveau dans une semaine ? J’apprécierais beaucoup de découvrir une nouvelle position.
- Bien sûr !
- Merci Amina.
Sur ces paroles, Shérérazade enfila son pantalon, salua chaleureusement son amie puis prit la direction du palais. Son visage était radieux.
A suivre...
Extrait oublié des contes des milles et une nuit
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- Ce que j'adore : L'élégance d'une femme lorsqu'elle est ligotée
La confiance et le respect entre le ligoteur et la ligotée. - Ce que je déteste : Les trois dernières lettres du mot "bdsm". J'aime que le ligotage se fasse dans le respect sans relation de soumission et domination.
Extrait oublié des contes des milles et une nuit
Dernière modification par jeff78 le 31 mars 2022, 11:58, modifié 1 fois.
- foulards6384
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- Ce que j'adore : Le contact avec un foulard en soie surtout comme liens ou bâillon,discuter avec des gens sur le ligotage ou autre. connaitre des gens de régions différentes, tester de nouvelles méthodes de ligotage, profiter des bon moments qu'offre la vie.
- Ce que je déteste : Les bâillon boule,ne pas avoir de partenaire pour les scéances de ligotages, tout ce qui hard
- Localisation : haute loire auvergne
Re: Extrait oublié des contes des milles et une nuit
Une histoire sympathique à voir comment se passera la prochaine séance si suite il y a.
je bouge pas
je ne regarde pas
je ne parle pas 



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- Nouveau(elle)
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- Ce que j'adore : L'élégance d'une femme lorsqu'elle est ligotée
La confiance et le respect entre le ligoteur et la ligotée. - Ce que je déteste : Les trois dernières lettres du mot "bdsm". J'aime que le ligotage se fasse dans le respect sans relation de soumission et domination.
Re: Extrait oublié des contes des milles et une nuit
Bonsoir à tous
Je viens de terminer. N'hésitez pas à me faire part de vos impressions !
Shéhérazade pensa régulièrement à sa première expérience de ligotage et sentit l’impatience d’être à nouveau ligotée. Les journées s’écoulèrent trop lentement au goût de la princesse mais le jour J finit par arriver. Elle s’éclipsa du palais et rejoint Amina à l’atelier. Cette dernière fit pénétrer la princesse dans la pièce à l’arrière de la boutique. Rien n’avait changé par rapport à la semaine dernière si ce n’est la présence d’une très belle chaise. Amina prit la parole :
- Princesse, je te propose aujourd’hui de te ligoter sur cette chaise.
- Avec grand plaisir, très chère amie.
Sans attendre la demande d’Amina, Shéhérazade ôta son pantalon pour ne garder que son string et son bandeau. Elle avait revêtu cette fois-ci un string noir attaché autour de ses hanches par deux fines chaînes en or et un bandeau sobre de couleur assorti. Elle fut invitée à s’asseoir sur la chaise et son ligotage commença.
Amina mit les mains de la princesse derrière la chaise et lia les poignets l’un contre l’autre puis fit de même avec les coudes obligeant Shéhérazade à mettre sa poitrine en évidence. La tailleuse connaissait la grande souplesse de son amie ! Elle ligota ensuite ensemble les cheville et les cuisses de son amie. Elle acheva son ligotage en attachant les liens des poignet et des chevilles à la chaise. Elle s’assura que son amie ne souffrait pas puis la baillonna et mit dans sa main la petite ficelle d’alerte.
Amina quitta la pièce pour reprendre son ouvrage. Un puissant sentiment de sérénité s’installa à nouveau dans l’esprit de la princesse. La légère cambrure imposée par le ligotage serré des coudes lui rappela ses séances d’étirements qu’elle avait suivies avec assiduité étant adolescente. Sa professeur, une dame d’un certain âge, avait aidé à assouplir considérablement le corps de Shéhérazade par des exercices d’étirement que la princesse pratiquait tout en écoutant la vieille dame lui raconter des contes enchantés. Elle se rappelait avec joie de cette époque.
Au bout de deux heures, Amina délivra son amie puis massa ses membres. La princesse avait une fois de plus adoré sa séance et souhaitait poursuivre son initiation au « Shibari ». La tailleuse dut malheureusement calmer ses ardeurs :
- Chère princesse, je ne suis pas une sage « ligoteuse ». Je ne puis te faire découvrir qu’une dernière position de « Shibari ».
- Plus qu’une seule position ! J’aurais bien voulu en découvrir d’autre mais je suis déjà très heureuse d’avoir été initiée !
Ravie de sa séance mais un peu déçue que l’initiation soit déjà proche de la fin, elle salua son amie puis retourna au palais. Amina lui proposa, pour la prochaine séance, de venir à la fermeture de la boutique et de réserver sa soirée,
Une semaine plus tard, en rentrant dans la boutique de la tailleuse, quelle ne fut pas sa surprise de tomber sur Amina en pleine conversation avec un homme à peu près de l’âge de son amie. En effet, elle ne lui connaissait pas de compagnon et la boutique venait de fermer. A les regarder converser ensemble, il ne devait pas s’agir d’un client mais d’un homme qu’elle connaissait depuis longtemps et avec lequel elle semblait partager une certaine complicité.
Comme la plupart des hommes en cette saison, il était habillé d’un simple pantalon, vraisemblablement taillé par Amina à en juger par l’élégance de la coupe. Son torse était musclé. C’était vraiment un bel homme ! La princesse pensa avec malice que son amie aurait pu lui présenter plus tôt cette connaissance.
Amina semblait habillée de ses plus beaux vêtements : un pantalon blanc clair taillé dans un splendide tissu avec des motifs dorés et un bandeau du même tissu qui mettait divinement bien en valeur sa poitrine. Shéhérazade portait ses vêtements préférés.
La tailleuse interrompit sa conversation avec son compagnon puis s’adressa à la princesse :
- Bienvenue princesse ! Je suis heureuse de te présenter Ismaël.
- Je suis honoré de faire votre rencontre, princesse Shéhérazade. Votre amie m’a beaucoup parlé de votre amour de la philosophie que je partage également.
- Je suis également ravie de vous rencontrer Ismaël répondit la princesse. Avec une telle passion commune, nous voilà assurés d’une soirée pendant laquelle la conversation sera agréable.
- Précisément chers amis poursuivit Amina. Mon atelier de confection n’est néanmoins pas le lieu le plus propice pour poursuivre cette soirée. Montons à l’étage.
La pièce à l’étage constituait la pièce à vivre du logement d’Amina. Elle était vaste, chaleureusement décorée et elle donnait sur un balcon sans le moindre vis-à-vis avec une vue splendide sur les montagnes.
Le début de soirée fut effectivement des plus agréables : assis autour de la table basse, les convives discutèrent philosophie. Les discussions portèrent sur les philosophes antiques avant de basculer sur les philosophies asiatiques pour lesquelles Shéhérazade avait moins de connaissance. Elle en était d’autant plus intéressée. Comme Amina, Ismaël avait voyagé pendant plusieurs années et avait pu ainsi découvrir tout ce savoir. La princesse prenait beaucoup de plaisir à l’écouter : ses qualités d’orateur étaient remarquables et il se dégageait une grande bienveillance de sa personne.
Elle découvrit que la philosophie asiatique insistait plus que les autres sur la nécessité de ne pas laisser son bonheur être perturbé par des évènements extérieurs. Elle prônait la pratique de certains exercices pour arriver à cet état de développement personnel. La princesse s’enquit de la nature de ces exercices. Amina répondit à cette interrogation :
- Il s’agit de pratiquer le « shibari » tout simplement. En restreignant le corps, notre esprit parvient plus facilement à cet état de béatitude. Comme tu le sais, j’ai été initiée à cet art lors de mes voyages et, comme toi, les séances de shibari ont été très intenses. J’ai du néanmoins y renoncer en rentrant chez moi. Il y a un an environ, j’ai rencontré Ismaël : il était venu pour un nouveau pantalon et nous devînmes amis très rapidement puis notre lien évolua.
- Comme Amina expliqua Ismaël, j’ai été initié à l’art du Shibari mais plutôt dans l’habilité à entraver les corps.
- Grâce à Ismaël, poursuivit Amina, j’ai pu renouer avec les séances de Shibari. Je n’ai pas osé te l’avouer tout de suite mais, voyant ton visage déconfit la semaine dernière, j’ai invité Ismaël à se joindre à nous afin que ton visage soit à nouveau heureux.
- Proposes tu une séance de Shibari pour toutes les deux ? Demanda la princesse.
- Précisément ! Tu peux avoir toute confiance en Ismaël. Ne te sens néanmoins pas obligée d’accepter. Nous pouvons poursuivre notre soirée d’une manière plus conventionnelle.
La princesse faisait face à des sentiments contradictoires : elle avait bien sûr envie de cette séance de Shibari mais elle hésitait à accepter un ligotage d’un homme qu’elle venait à peine de rencontrer. Amina avait néanmoins toute confiance en lui et elle avait toute confiance en Amina. Au bout d’une minute, elle finit par répondre.
- J’accepte avec plaisir cette proposition.
Amina reprit la parole :
- Ismaël commencera par me ligoter puis, si tu es toujours d’accord, ce sera ton tour. Tu pourras choisir la même position que moi ou une autre selon tes désirs.
Shéhérazade observa en silence la séance de ligotage de son amie. Elle eut le sentiment d’une cérémonie religieuse : tout se passait en silence et chaque geste semblait en parfaite harmonie. Pendant qu’Ismaël prit des cordes dans une armoire, Amina ôta paisiblement son pantalon puis le plia délicatement et le posa sur la table du salon. La princesse se fit la remarque qu’elle n’avait pas rangé aussi soigneusement son pantalon lors de ses séances de « shibari ». Rien de surprenant que son amie prenne grand soin des vêtements étant donné son métier. Elle portait maintenant plus qu’un élégant string constitué d’un tissu blanc identique à celui du pantalon et attaché autour de ses hanches par deux fines chaînes en or ainsi que son bandeau.
Sans que le moindre mot fut prononcé, Ismaël ligota ensemble les poignets et les coudes de la tailleuse derrière son dos mettant ainsi en valeur sa généreuse poitrine. Il fit passer à plusieurs reprises une corde sous les bras à proximité des épaules pour former un harnais. Il fit ensuite une ceinture sur son ventre un peu en-dessous du nombril et laissa pendre le reste de la corde après avoir réalisé un nœud qui reposait à présent sur le tissu du string. Amina se coucha ensuite sur le ventre. Ismaël la tenait dans ses mains pour s’assurer qu’elle puisse s’allonger en douceur. Il croisa ensuite les jambes et les lia au niveau des chevilles. Il prit une nouvelle corde et relia le lien des chevilles au harnais des épaules et mit doucement en traction la corde. Le corps d’Amina se cambra jusqu’à ce que poitrine ne touche plus le sol. Il acheva le ligotage en attachant le lien passant sur le sexe d’Amina à celui reliant les chevilles aux épaules après l’avoir mis légèrement en traction. Pendant toute la durée du ligotage, Amina était restée silencieuse et affichait un visage d’une grande sérénité. Elle fit un petit signe de la tête puis Ismaël introduit une balle dans sa bouche et acheva de la baillonner avec un tissu blanc. Il sortit ensuite de l’armoire une cloche qu’il posa sur la table et attacha une ficelle entre cet objet et un doigt de la main d’Amina. La princesse ne put s’empêcher de constater que son amie était magnifique ainsi ligotée.
Ismaël s’adressa à la princesse :
- Il s’agit d’une position que l’on nomme « Dhanurasana » très commune en Asie. Elle nécessite une grande souplesse mais elle est très puissante.
- Qu’en est il de cette corde sur le sexe d’Amina ? Demande Shéhérazade
- Pour des pratiquants réguliers, il est également recommandé de stimuler l’énergie sexuelle lors de la séance pour augmenter ses bienfaits. Cette position est exigeante, princesse. N’hésitez à me dire si vous en souhaitez une autre.
- Je suis aussi souple qu’Amina répondit la princesse. Je souhaiterais être ligotée telle que mon amie.
- Je ferai en sorte de satisfaire votre désir.
Shéhérazade ôta son pantalon pour ne garder que son string favori rouge avec sa ceinture de rubis et son bandeau rouge. Elle plia soigneusement son vêtement et le posa sur la table à côté de celui d’Amina. Ismaël procéda au ligotage de la princesse de la même manière que la tailleuse mais il prit plus de temps afin de s’assurer que chaque lien ne soit pas une source de douleur. Shéhérazade se sentait en confiance dans les mains d’Ismaël et elle appréciait la douceur avec laquelle cette homme la traitait alors que le ligotage était ferme. Elle se retrouva ligotée de manière identique à son amie, cambrée, sa poitrine ne touchant plus le sol et un nœud posé sur son sexe. Après s’être assuré une dernière fois que la princesse se sentait bien, il la baillonna avec une balle et un tissu rouge puis relia un doigt d’une main de la princesse à la cloche d’alerte.
Ismaël déclara :
- Votre ligotage est terminé. Je m’installe sur le balcon pendant la durée de votre séance pour méditer. Si vous avez le moindre problème ou la moindre douleur, n’hésitez pas à m’appeler via la cloche. Je viendrai immédiatement.
Ismaël quitta la pièce.
Ce ligotage était très strict. Elle ne pouvait presque plus faire le moindre mouvement et les rares mouvements qu’elle parvenait à faire enfonçait le nœud dans son sexe. Elle se sentait de plus en plus excitée et son excitation la poussait à gigoter encore plus, augmentant encore l’effet du nœud sur son sexe. La princesse vécut ainsi les quinze première minutes de son ligotage jusqu’à ce qu’un puissant orgasme vienne la délivrer ! Le reste de la séance fut plus paisible et la sérénité l’envahit progressivement.
Elle observa son amie qui gardait un visage serein, troublé parfois par quelques marques d’excitation fugaces lorsqu’elle essayait de se mouvoir. Elle maîtrise son corps bien plus que moi pensa la princesse. Seul l’orgasme m’a délivré de mon excitation alors qu’Amina semble pouvoir la maîtriser.
Ismaël délivra la princesse au bout d’une heure puis massa ses membres. Il laissa néanmoins Amina ligotée en expliquant à Shéhérazade qu’elle était une pratiquante plus aguerrie. Ils sortirent sur le balcon puis la princesse parla de son expérience en des termes très positifs. Le jeune homme la félicita d’avoir tenu pendant une heure sans la moindre douleur à une position aussi exigeante que le « Dhanurasana » alors qu’il ne s’agissait que de sa troisième séance. Ils discutèrent encore une heure et la princesse put une fois de plus apprécier la bienveillance et la finesse de l’esprit du jeune homme.
Ismaël délivra Amina puis massa ses membres. La tailleuse fit ensuite un thé pour tous les convives et ils prirent ensuite congés.
La princesse continua à rendre visite régulièrement à Ismaël et Amina pour continuer son initiation au « Shibari ». Son bien-être augmentait au fur et à mesure des séances.
Fin
Je viens de terminer. N'hésitez pas à me faire part de vos impressions !
Shéhérazade pensa régulièrement à sa première expérience de ligotage et sentit l’impatience d’être à nouveau ligotée. Les journées s’écoulèrent trop lentement au goût de la princesse mais le jour J finit par arriver. Elle s’éclipsa du palais et rejoint Amina à l’atelier. Cette dernière fit pénétrer la princesse dans la pièce à l’arrière de la boutique. Rien n’avait changé par rapport à la semaine dernière si ce n’est la présence d’une très belle chaise. Amina prit la parole :
- Princesse, je te propose aujourd’hui de te ligoter sur cette chaise.
- Avec grand plaisir, très chère amie.
Sans attendre la demande d’Amina, Shéhérazade ôta son pantalon pour ne garder que son string et son bandeau. Elle avait revêtu cette fois-ci un string noir attaché autour de ses hanches par deux fines chaînes en or et un bandeau sobre de couleur assorti. Elle fut invitée à s’asseoir sur la chaise et son ligotage commença.
Amina mit les mains de la princesse derrière la chaise et lia les poignets l’un contre l’autre puis fit de même avec les coudes obligeant Shéhérazade à mettre sa poitrine en évidence. La tailleuse connaissait la grande souplesse de son amie ! Elle ligota ensuite ensemble les cheville et les cuisses de son amie. Elle acheva son ligotage en attachant les liens des poignet et des chevilles à la chaise. Elle s’assura que son amie ne souffrait pas puis la baillonna et mit dans sa main la petite ficelle d’alerte.
Amina quitta la pièce pour reprendre son ouvrage. Un puissant sentiment de sérénité s’installa à nouveau dans l’esprit de la princesse. La légère cambrure imposée par le ligotage serré des coudes lui rappela ses séances d’étirements qu’elle avait suivies avec assiduité étant adolescente. Sa professeur, une dame d’un certain âge, avait aidé à assouplir considérablement le corps de Shéhérazade par des exercices d’étirement que la princesse pratiquait tout en écoutant la vieille dame lui raconter des contes enchantés. Elle se rappelait avec joie de cette époque.
Au bout de deux heures, Amina délivra son amie puis massa ses membres. La princesse avait une fois de plus adoré sa séance et souhaitait poursuivre son initiation au « Shibari ». La tailleuse dut malheureusement calmer ses ardeurs :
- Chère princesse, je ne suis pas une sage « ligoteuse ». Je ne puis te faire découvrir qu’une dernière position de « Shibari ».
- Plus qu’une seule position ! J’aurais bien voulu en découvrir d’autre mais je suis déjà très heureuse d’avoir été initiée !
Ravie de sa séance mais un peu déçue que l’initiation soit déjà proche de la fin, elle salua son amie puis retourna au palais. Amina lui proposa, pour la prochaine séance, de venir à la fermeture de la boutique et de réserver sa soirée,
Une semaine plus tard, en rentrant dans la boutique de la tailleuse, quelle ne fut pas sa surprise de tomber sur Amina en pleine conversation avec un homme à peu près de l’âge de son amie. En effet, elle ne lui connaissait pas de compagnon et la boutique venait de fermer. A les regarder converser ensemble, il ne devait pas s’agir d’un client mais d’un homme qu’elle connaissait depuis longtemps et avec lequel elle semblait partager une certaine complicité.
Comme la plupart des hommes en cette saison, il était habillé d’un simple pantalon, vraisemblablement taillé par Amina à en juger par l’élégance de la coupe. Son torse était musclé. C’était vraiment un bel homme ! La princesse pensa avec malice que son amie aurait pu lui présenter plus tôt cette connaissance.
Amina semblait habillée de ses plus beaux vêtements : un pantalon blanc clair taillé dans un splendide tissu avec des motifs dorés et un bandeau du même tissu qui mettait divinement bien en valeur sa poitrine. Shéhérazade portait ses vêtements préférés.
La tailleuse interrompit sa conversation avec son compagnon puis s’adressa à la princesse :
- Bienvenue princesse ! Je suis heureuse de te présenter Ismaël.
- Je suis honoré de faire votre rencontre, princesse Shéhérazade. Votre amie m’a beaucoup parlé de votre amour de la philosophie que je partage également.
- Je suis également ravie de vous rencontrer Ismaël répondit la princesse. Avec une telle passion commune, nous voilà assurés d’une soirée pendant laquelle la conversation sera agréable.
- Précisément chers amis poursuivit Amina. Mon atelier de confection n’est néanmoins pas le lieu le plus propice pour poursuivre cette soirée. Montons à l’étage.
La pièce à l’étage constituait la pièce à vivre du logement d’Amina. Elle était vaste, chaleureusement décorée et elle donnait sur un balcon sans le moindre vis-à-vis avec une vue splendide sur les montagnes.
Le début de soirée fut effectivement des plus agréables : assis autour de la table basse, les convives discutèrent philosophie. Les discussions portèrent sur les philosophes antiques avant de basculer sur les philosophies asiatiques pour lesquelles Shéhérazade avait moins de connaissance. Elle en était d’autant plus intéressée. Comme Amina, Ismaël avait voyagé pendant plusieurs années et avait pu ainsi découvrir tout ce savoir. La princesse prenait beaucoup de plaisir à l’écouter : ses qualités d’orateur étaient remarquables et il se dégageait une grande bienveillance de sa personne.
Elle découvrit que la philosophie asiatique insistait plus que les autres sur la nécessité de ne pas laisser son bonheur être perturbé par des évènements extérieurs. Elle prônait la pratique de certains exercices pour arriver à cet état de développement personnel. La princesse s’enquit de la nature de ces exercices. Amina répondit à cette interrogation :
- Il s’agit de pratiquer le « shibari » tout simplement. En restreignant le corps, notre esprit parvient plus facilement à cet état de béatitude. Comme tu le sais, j’ai été initiée à cet art lors de mes voyages et, comme toi, les séances de shibari ont été très intenses. J’ai du néanmoins y renoncer en rentrant chez moi. Il y a un an environ, j’ai rencontré Ismaël : il était venu pour un nouveau pantalon et nous devînmes amis très rapidement puis notre lien évolua.
- Comme Amina expliqua Ismaël, j’ai été initié à l’art du Shibari mais plutôt dans l’habilité à entraver les corps.
- Grâce à Ismaël, poursuivit Amina, j’ai pu renouer avec les séances de Shibari. Je n’ai pas osé te l’avouer tout de suite mais, voyant ton visage déconfit la semaine dernière, j’ai invité Ismaël à se joindre à nous afin que ton visage soit à nouveau heureux.
- Proposes tu une séance de Shibari pour toutes les deux ? Demanda la princesse.
- Précisément ! Tu peux avoir toute confiance en Ismaël. Ne te sens néanmoins pas obligée d’accepter. Nous pouvons poursuivre notre soirée d’une manière plus conventionnelle.
La princesse faisait face à des sentiments contradictoires : elle avait bien sûr envie de cette séance de Shibari mais elle hésitait à accepter un ligotage d’un homme qu’elle venait à peine de rencontrer. Amina avait néanmoins toute confiance en lui et elle avait toute confiance en Amina. Au bout d’une minute, elle finit par répondre.
- J’accepte avec plaisir cette proposition.
Amina reprit la parole :
- Ismaël commencera par me ligoter puis, si tu es toujours d’accord, ce sera ton tour. Tu pourras choisir la même position que moi ou une autre selon tes désirs.
Shéhérazade observa en silence la séance de ligotage de son amie. Elle eut le sentiment d’une cérémonie religieuse : tout se passait en silence et chaque geste semblait en parfaite harmonie. Pendant qu’Ismaël prit des cordes dans une armoire, Amina ôta paisiblement son pantalon puis le plia délicatement et le posa sur la table du salon. La princesse se fit la remarque qu’elle n’avait pas rangé aussi soigneusement son pantalon lors de ses séances de « shibari ». Rien de surprenant que son amie prenne grand soin des vêtements étant donné son métier. Elle portait maintenant plus qu’un élégant string constitué d’un tissu blanc identique à celui du pantalon et attaché autour de ses hanches par deux fines chaînes en or ainsi que son bandeau.
Sans que le moindre mot fut prononcé, Ismaël ligota ensemble les poignets et les coudes de la tailleuse derrière son dos mettant ainsi en valeur sa généreuse poitrine. Il fit passer à plusieurs reprises une corde sous les bras à proximité des épaules pour former un harnais. Il fit ensuite une ceinture sur son ventre un peu en-dessous du nombril et laissa pendre le reste de la corde après avoir réalisé un nœud qui reposait à présent sur le tissu du string. Amina se coucha ensuite sur le ventre. Ismaël la tenait dans ses mains pour s’assurer qu’elle puisse s’allonger en douceur. Il croisa ensuite les jambes et les lia au niveau des chevilles. Il prit une nouvelle corde et relia le lien des chevilles au harnais des épaules et mit doucement en traction la corde. Le corps d’Amina se cambra jusqu’à ce que poitrine ne touche plus le sol. Il acheva le ligotage en attachant le lien passant sur le sexe d’Amina à celui reliant les chevilles aux épaules après l’avoir mis légèrement en traction. Pendant toute la durée du ligotage, Amina était restée silencieuse et affichait un visage d’une grande sérénité. Elle fit un petit signe de la tête puis Ismaël introduit une balle dans sa bouche et acheva de la baillonner avec un tissu blanc. Il sortit ensuite de l’armoire une cloche qu’il posa sur la table et attacha une ficelle entre cet objet et un doigt de la main d’Amina. La princesse ne put s’empêcher de constater que son amie était magnifique ainsi ligotée.
Ismaël s’adressa à la princesse :
- Il s’agit d’une position que l’on nomme « Dhanurasana » très commune en Asie. Elle nécessite une grande souplesse mais elle est très puissante.
- Qu’en est il de cette corde sur le sexe d’Amina ? Demande Shéhérazade
- Pour des pratiquants réguliers, il est également recommandé de stimuler l’énergie sexuelle lors de la séance pour augmenter ses bienfaits. Cette position est exigeante, princesse. N’hésitez à me dire si vous en souhaitez une autre.
- Je suis aussi souple qu’Amina répondit la princesse. Je souhaiterais être ligotée telle que mon amie.
- Je ferai en sorte de satisfaire votre désir.
Shéhérazade ôta son pantalon pour ne garder que son string favori rouge avec sa ceinture de rubis et son bandeau rouge. Elle plia soigneusement son vêtement et le posa sur la table à côté de celui d’Amina. Ismaël procéda au ligotage de la princesse de la même manière que la tailleuse mais il prit plus de temps afin de s’assurer que chaque lien ne soit pas une source de douleur. Shéhérazade se sentait en confiance dans les mains d’Ismaël et elle appréciait la douceur avec laquelle cette homme la traitait alors que le ligotage était ferme. Elle se retrouva ligotée de manière identique à son amie, cambrée, sa poitrine ne touchant plus le sol et un nœud posé sur son sexe. Après s’être assuré une dernière fois que la princesse se sentait bien, il la baillonna avec une balle et un tissu rouge puis relia un doigt d’une main de la princesse à la cloche d’alerte.
Ismaël déclara :
- Votre ligotage est terminé. Je m’installe sur le balcon pendant la durée de votre séance pour méditer. Si vous avez le moindre problème ou la moindre douleur, n’hésitez pas à m’appeler via la cloche. Je viendrai immédiatement.
Ismaël quitta la pièce.
Ce ligotage était très strict. Elle ne pouvait presque plus faire le moindre mouvement et les rares mouvements qu’elle parvenait à faire enfonçait le nœud dans son sexe. Elle se sentait de plus en plus excitée et son excitation la poussait à gigoter encore plus, augmentant encore l’effet du nœud sur son sexe. La princesse vécut ainsi les quinze première minutes de son ligotage jusqu’à ce qu’un puissant orgasme vienne la délivrer ! Le reste de la séance fut plus paisible et la sérénité l’envahit progressivement.
Elle observa son amie qui gardait un visage serein, troublé parfois par quelques marques d’excitation fugaces lorsqu’elle essayait de se mouvoir. Elle maîtrise son corps bien plus que moi pensa la princesse. Seul l’orgasme m’a délivré de mon excitation alors qu’Amina semble pouvoir la maîtriser.
Ismaël délivra la princesse au bout d’une heure puis massa ses membres. Il laissa néanmoins Amina ligotée en expliquant à Shéhérazade qu’elle était une pratiquante plus aguerrie. Ils sortirent sur le balcon puis la princesse parla de son expérience en des termes très positifs. Le jeune homme la félicita d’avoir tenu pendant une heure sans la moindre douleur à une position aussi exigeante que le « Dhanurasana » alors qu’il ne s’agissait que de sa troisième séance. Ils discutèrent encore une heure et la princesse put une fois de plus apprécier la bienveillance et la finesse de l’esprit du jeune homme.
Ismaël délivra Amina puis massa ses membres. La tailleuse fit ensuite un thé pour tous les convives et ils prirent ensuite congés.
La princesse continua à rendre visite régulièrement à Ismaël et Amina pour continuer son initiation au « Shibari ». Son bien-être augmentait au fur et à mesure des séances.
Fin