Les aventures de Gwendoline 16 [L'affaire Métalande]

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MacWilly
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Les aventures de Gwendoline 16 [L'affaire Métalande]

Message par MacWilly »

AVANT-PROPOS HORS SUJET : Un an. Cela fait un an que je poste des histoires sur ce site. Il y a un an je me suis mis à raconter trois séries d’histoires. Les miennes, celles de Néhalennia et celles de Gwendoline. Je me préparais également à poster une série de dessins.

Tout ceci a conduit les administrateurs du site à lever les boucliers.
Depuis ma présence sur le site est quasi-nulle, mises à part les suites des aventures de Gwendoline que je continue à poster, par respect pour mes lecteurs.
Si j’ai pu distraire, amuser, instruire ou inspirer des lecteurs je m’en estimerais honoré.
A l’occasion de cet anniversaire, je tente de poster encore une histoire de Gwendoline. . .

INTRODUCTION : Voici une nouvelle histoire de Gwendoline. Si vous n’avez pas lu les épisodes précédents, je vous suggère de le faire avant de lire l’histoire ci-dessous. Ce qui suit tire son origine dans une autre histoire (jamais publiée) que j’ai écrite il y a déjà quelques années.
Voici quelques indications à propos des épisodes précédents :
Le colonel Craig est un collègue d’Andrew. Son avion de service disparaît dans l’épisode 12.
La princesse Tania et sa fidèle secrétaire Eléonore apparaissent dans ‘Gwendoline and the missing Princess’ par John Willie. La princesse Tania est la dirigeante de la Bulovie, un petit pays d’Europe-Centrale. Le général Robioff est le chef d’état-major de la Bulovie. On retrouve ces trois personnages dans l’épisode 3.
Gwendoline ressemble étrangement à la princesse Tania. Pour pouvoir se déplacer librement en Bulovie, Gwendoline s’est déguisée en fille rousse, Gwénaëlle, dans l’épisode 3.
Marie-Ange, qui était autrefois U69, est enfermée dans la prison du palais royal de la Bulovie.


Episode 16.1. Gwendoline est appelée en mission

C’est l’hiver. Le temps est gris. Une pluie fine persistante attriste encore davantage la journée. Le vent froid confirme lui aussi la morosité ambiante.
Andrew arrive chez Gwendoline. Il a l’air maussade et préoccupé.
Gwendoline accueille Andrew, le sourire aux lèvres. Andrew ne tarde pas à déclarer :
- Gwendoline, nous avons à parler.

Gwendoline sent une appréhension l’envahir. Pour bien des couples ces paroles sont le prélude à leur séparation. Contrairement à ses habitudes elle se sert un doigt de cognac. Elle sert un verre de cognac à son fiancé. Andrew s’installe sur le canapé. Il n’a pas l’air pressé de commencer.

Andrew : - C’est que c’est assez délicat.

Gwendoline s’est ressaisie. Elle s’est assise. Elle s’attend à des nouvelles qui vont l’attrister. Elle est courageuse. Elle est prête.
Gwendoline : - Je t’écoute.

Andy avale une gorgée de son cognac. Il se lance :
- Voilà : depuis quelque temps les joailleries et autres bijoutiers de luxe se voient proposer une abondance de diamants. Je parle de diamants de 5 à 20 carats, typiquement environ 15 carats. (*)
- Mais ?
- Ce n’est pas tout. L’offre comprend aussi des diamants colorés. Il y a des diamants teintés de rose, de bleu, de jaune. Ce sont justement les couleurs les plus recherchées.
Andrew : - Les diamants de cette catégorie valent de 150.000 dollars à plusieurs millions l’un. Il y a encore autre chose : ces diamants sont proposés à la vente à près de 30% en dessous de leur valeur. Pour des pierres de cette qualité, à ce prix, il y a beaucoup d’acheteurs dans le monde.

Gwendoline ne s’attendait pas à un tel discours. Elle se rassure, ses craintes se dissipent, sa relation avec son Andy n’est pas en péril.
Gwendoline : - Je vois, mais qu’attends-tu de moi ?
Andrew : - J’y viens. Le problème est que les services spéciaux aimeraient savoir d’où viennent tous ces diamants hors norme.
Gwendoline : - Il suffirait de demander au vendeur, non ?
Andrew : - Tiens, oui, en effet.
Gwendoline : - Ne me dis pas que tu n’y as pas pensé ?
Andrew : - Le vendeur, ou plutôt la vendeuse, la princesse Moysan affirme qu’ils proviennent d’une mine qui se trouve dans son royaume, à savoir le Métalande.
Gwendoline : - Mais alors il n’y a pas de problème ?
Andrew : - Peut-être un petit. Légalement tout est en ordre. Sauf que les spécialistes de l’agence pour laquelle je travaille ne croient pas qu’il existe la moindre mine au Métalande.
Gwendoline : - Il suffirait d’aller voir, non ? D’ailleurs où se trouve le Métalande ? Je n’en ai jamais entendu parler ?
Andrew : - Le Métalande est un petit royaume souverain qui a été fondé il y a un peu plus d’un an. Il faut un visa pour le visiter et en réalité on ne sait pas ce qui se passe dans ce royaume.
Gwendoline : - Je commence à deviner : tu dois aller enquêter là-bas ?

Andrew regarde son cognac. Il en prend une gorgée. Il a l’air hésitant.
- C’est là que le cookie tombe. Je suis venu te demander si tu veux m’accompagner dans cette mission. MAIS avant que tu me répondes il y a des choses que tu dois savoir.
Andrew : - Tu dois savoir que tu devras te déguiser en Gwenaëlle, puis probablement aussi en princesse Tania, souveraine de la Bulovie. Tu dois aussi savoir que nous ne serons que nous deux, que je ne sais à peu près rien du Métalande. Ensuite cette mission pourrait durer longtemps. Le plus grave est que cette mission est potentiellement très dangereuse.

Gwendoline se lève. Elle sort son pistolet de son sac à main et le pose sur la table.
- Je suis armée. Quand tu parles de danger, tu veux dire que je risque de me retrouver attachée ?
- Pire que ça.
- Je risque aussi d’être bâillonnée ?
- Qui sait ?
- Tu sais, j’ai déjà été attachée et bâillonnée. Je suis prête à courir le risque. Tu ne m’as toujours pas dit où se trouve le Métalande ?

Andrew soupire.
- Il est loin ! Il se trouve dans les Iles Cook, entre Tahiti et la Polynésie française. Presque aux antipodes.
Gwendoline est ébahie.
- Comment ? En plein hiver ici, tu veux que je t’accompagne en mission ; en mission où nous ne serions que nous deux, dans les iles du Pacifique ?
- Tu vois, c’est délicat. Je voudrais t’avoir à mes côtés. D’un autre côté je ne voudrais pas t’exposer à des dangers que tu peux éviter quand il te suffit de ne rien faire pour éviter ces dangers !

Gwendoline vient se serrer contre son Andy.
Gwendoline : - Emmène-moi avec toi dans les iles.
Andy : - Tu as bien réfléchi ? Tu as bien compris que la mission comporte des risques ?
Gwendoline : - Nous les affronterons ensemble.

Andy serre gentiment Gwendoline dans ses bras.
- Nous partons demain, dans la soirée.


Le lendemain, la nuit vient de tomber. Gwendoline et Andrew sont les deux seuls passagers de l’avion. Andrew met deux sièges dans l’avion en position couchettes. Il explique :
- C’est le nouvel avion du colonel Craig. L’avion de service qu’il avait n’a jamais été retrouvé. Son nouvel avion est modulable. Il peut servir d’avion pour passagers ou d’avion de transport.
Gwendoline se détend sur sa couchette. Elle confie à Andy :
- Tu sais, la première fois que j’ai pris l’avion, j’étais désespérément ligotée. J’étais attachée dans le gant unique que cette teigne d’U69 m’avait horriblement serré autour de mes bras. Pire, j’étais aussi saucissonnée dans des cordes affreusement serrées. J’ai fait le voyage dans la soute de l’avion. Quel voyage affreux.
Gwendoline sourit en regardant Andy : - Si à cette époque on m’aurait dit que quelques mois plus tard je reprendrais l’avion en compagnie de celui que j’aime je ne l’aurais pas cru.
Andy : - Oui, les choses ont bien changé…


Le lendemain matin, l’avion s’est posé. A la surprise de Gwendoline, en Bulovie. A l’aéroport, Gwendoline s’est déguisée en Gwenaëlle, puis une voiture est venue chercher les deux amis. Arrivés au palais royal, les deux amis ont été accueillis par la princesse Tania et par le général Robioff.
Gwendoline a été irritée de voir que Tania a embrassé Andrew.
Après quelques explications, Tania a ordonné à Eléonore d’aller rassembler les sollicitations d’Andrew. Un ou deux jeux de vêtements de la princesse, des papiers d’identité de la princesse. Andrew a expliqué qu’il voulait que Gwendoline puisse se faire passer pour la princesse au Métalande. La princesse n’a pas hésité à accorder tous les désirs d’Andrew.
Devant un verre, pendant qu’Eléonore s’acquittait de sa tâche, Tania a regardé Gwendoline pour lui demander si elle voulait rendre une visite à Marie-Ange.
Gwendoline a interrogé Andrew du regard. Ce dernier a affiché une expression neutre. Gwendoline a décliné l’offre.


Après avoir déjeuné en compagnie de la princesse Tania et du général Robioff, les deux amis ont repris leur voyage.
Gwendoline regarde rêveusement par la fenêtre de l’avion. L’aventure ne commence vraiment que maintenant.
Que vont-ils découvrir au Métalande ?


(*) : Les pierres précieuses sont pesées en carat. Un carat est égal à 0,20 gramme. Ne confondez pas avec le carat utilisé pour indiquer la pureté de l’or.

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Re: Les aventures de Gwendoline 16 [L'affaire Métalande]

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Episode 16.2. Gwendoline commence son enquête

Après de longues heures de vol l’avion de Gwendoline et d’Andrew s’est posé sur l’ile de Tahiti, à Papeete. C’est là où se trouve l’aéroport international le plus proche du Métalande. Les deux amis ainsi que les pilotes ont pris des chambres à l’hôtel.
Andrew ayant expliqué qu’après toutes ces heures de vol, il faudrait un peu de temps pour digérer le décalage horaire et s’habituer aux températures d’été dans le Pacifique (c’est l’été dans l’hémisphère Sud). Andrew et Gwendoline ont loué une automobile et sont allés se détendre à la plage, à quelques kilomètres de l’aéroport.
Les plages tahitiennes sont paradisiaques. Le sable jaune clair, presque blanc, le ciel bleu, l’eau turquoise, la température agréable au bord de la mer, l’ombre des palmiers, quel cadre merveilleux. Gwendoline est heureuse. Elle a nagé, elle s’est baignée dans l’eau tiède de l’océan Pacifique. En compagnie de son Andy. Elle s’est amusée avec son Andy dans l’eau.

Les deux amis ont finalement regagné leur hôtel. Ils ont une enquête à mener. A la sortie de l’hôtel, Andrew a été étonné de voir une jeune fille aux longs cheveux noirs, aux yeux verts, grande, habillée d’une robe blanche élégante, accompagnée de trois hommes de stature athlétique. Les trois hommes portent des chemises à fleurs et des pantalons noirs. La jeune femme apostrophe Andrew :
- Monsieur Stanton ! Quelle surprise !

Gwendoline décèle une réaction de surprise de la part d’Andrew.
- Votre altesse !
La jeune fille désigne une terrasse :
- Venez, je vous offre un rafraichissement.
Andrew fait les présentations : - Gwendoline, voici son altesse, la princesse Moysan.
Moysan : - Mes gardes du corps, Anton, Bruno et …
Andrew : - César ?
Moysan : - Richtig !

Gwendoline n’est pas vraiment étonnée. Elle a l’habitude de voir Andy savoir des choses. Elle se demande tout de même comment il a pu savoir, ou deviner le nom du troisième homme ? (*)
Andrew termine les présentations : - Gwendoline, mon amie et collaboratrice.
Moysan regarde gentiment Andrew.
- Vous travaillez pour quelle agence ?

Andrew est confus : - Euh ?
La princesse : - Allons, depuis que je vends mes diamants, les environs fourmillent d’agents secrets et d’espions. Laissez-moi deviner, vous travaillez pour une agence britannique. Le MI7 peut-être ?

Andrew : - Le fait est que bien des gens se demandent d’où viennent tous ces diamants ?
La princesse : - C’est pourtant simple. Je n’en fais pas mystère. Je fournis les documents qui indiquent la mine de diamants dans le royaume du Métalande.

Le regard affectueux que la princesse adresse à Andrew n’échappe pas à Gwendoline. Elle tente d’affirmer sa présence.
- Une mine de diamants au milieu du Pacifique ? C’est insolite, pour le moins ?

La princesse regarde aimablement Andrew, réfléchit un instant puis elle lui propose :
- Je retournai au Métalande quand je vous ai aperçu. Venez donc avec moi au Métalande, commandant. Vous verrez vous-même !
La princesse : - Anton, va régler les consommations.
La princesse : - J’ai mon avion à l’aéroport. Vous venez ?
Andrew se lève : - C’est un honneur d’être votre hôte.

Le petit groupe, privé d’Anton, se dirige lentement vers l’aéroport.
Gwendoline traine un peu derrière le groupe. Elle s’est attardée pour contempler un massif d’oiseaux de paradis. (**)
Soudain, un adhésif est collé sur sa bouche. Elle sent ses mains tirées dans son dos. Ses poignets sont entourés d’une corde. Gwen est rapidement entrainée dans une automobile stationnée à proximité. L’automobile démarre sans tarder. Deux hommes viennent de l’enlever. Elle regarde par la fenêtre arrière. Gwen n’a pas eu le temps d’appeler à l’aide. Tout s’est passé tellement vite qu’Andrew ne s’est même pas rendu compte de l’assaut. Maintenant elle est bâillonnée, elle est attachée, elle est emmenée vers une destination inconnue. Le pire est qu’Andrew n’a pas réalisé la situation !


Gwen serait moins inquiète si elle savait comment ses amis ont réagi à sa disparition.
Anton a rejoint le petit groupe en avertissant : - Altesse ! Les rascals ont enlevé la Fräulein !
Andrew : - Les rascals ?
La princesse : - C’est comme ça que nous appelons les membres d’une agence qui nous tourne autour.
Andrew : - Qui sont-ils ?
La princesse : - Nous l’ignorons. Nous ne savons pas s’il s’agit de pirates ou d’agents d’une puissance étrangère.
Anton : - Par contre nous savons où ils se planquent.
La princesse : - C’est l’occasion d’en savoir plus sur les rascals. Anton, tu vas aider notre ami à récupérer la Fräulein. Tu essayes aussi de savoir pour qui les rascals travaillent.
La princesse regarde gentiment Andrew : - Ça vous va ?
Andrew : - Anton, on prend l’auto et on entre en lice !

Gwen a été conduite à une quinzaine de kilomètres de son point de départ. Il est vrai que Tahiti est une ile approximativement circulaire qui ne mesure qu’environ 30 kilomètres de diamètre. Gwen est maintenant assise sur une chaise. Elle dans une petite maison, située près de la mer. Ses ravisseurs lui ont attaché les chevilles et lui ont retiré son bâillon.
Le premier ravisseur : - Tu vas nous dire tout ce que tu sais.
Le deuxième ravisseur : - Pour qui toi et ton collègue vous travaillez, vos intentions exactes, et en prime tout ce tu sais sur le Métalande.
Gwen : - Mais ?
Le premier ravisseur : - Ne t’inquiète pas. Nous avons le temps de t’écouter.

Gwen tente d’expliquer qu’elle a vu la princesse pour la première fois il y a à peine une heure, qu’elle ne sait rien du Métalande. Elle se dit qu’elle ne trahirait pas Andrew en affirmant que c’est lui qui mène l’enquête et qu’elle n’est que sa secrétaire.
Les deux hommes soupirent. Le premier déclare : - Il faut toujours tout faire soi-même.
Il empoigne Gwen, la place sur ses épaules comme s’il s’agissait d’un sac et l’emporte en direction de la mer.

Les deux hommes ont emporté Gwen dans la mer. Ils ont de l’eau jusqu’au-dessus des genoux. Les petites vagues leurs caressent les cuisses. Ils mettent Gwen dans l’eau, debout. Gwen a ses mains attachées dans le dos. Ses chevilles sont toujours attachées.
Le deuxième homme : - Ce serait plus simple si tu nous disais tout.
Gwen : - Mais je ne sais rien ?
Le premier homme la saisit par les cheveux et lui enfonce la tête sous l’eau. Après 20 secondes, il la redresse.
Le premier homme : - Alors ?
Gwen est trempée, essoufflée. Elle implore : - Je ne sais vraiment rien.
Gwen est replongée sous l’eau.
Le second homme rouspète : Quel pays ! Il y a la mer, du Soleil mais pas de marées.
Le premier homme : - Tu aurais voulu l’attacher sur la plage à marée basse et attendre que la marée monte ?
Le deuxième homme : - Oui, il faut tout faire soi-même ici. (***)
Le premier homme redresse Gwen qui est de plus en plus essoufflée.

La « discussion » dure depuis quelques minutes. Andrew et Anton s’approchent de l’eau.
Andrew précise : - Je prends celui de droite, celui qui tient Gwen.

Anton et Andrew ont l’eau à la hauteur de leurs mollets lorsque les ravisseurs les remarquent. Ils se préparent à affronter les nouveaux venus. Ils lâchent Gwen qui se redresse.
Anton et Andrew s’approchent. Ils échangent rapidement des coups de poing avec les deux forbans qui sont rapidement étourdis. Andrew et Anton saisissent brutalement les deux ravisseurs. Andrew s’assure rapidement que Gwendoline va bien puis il enfonce la tête de son adversaire sous l’eau.
Andrew : - A ton avis ? Lequel parle en premier ? Le tien ou le mien ?
Anton a immédiatement compris. Il a enfoncé la tête de son homme sous l’eau.

Gwen est debout à quelques pas. Elle reprend son souffle. Les vagues sont de faible amplitude, Gwendoline, qui est toujours attachée n’a aucune peine à rester debout.
Anton et Andrew demandent à leurs souffre-douleur qui les emploie.
Le premier homme : - Nous ne le savons pas car nous…
Les deux victimes sont de nouveau sous l’eau.
Un instant plus tard, lorsque les deux hommes ont la tête hors de l’eau, Andrew demande à Anton.
- S’ils ne parlent pas, on parie sur lequel se noie en premier ?
Anton : - Gut ! Avec les courants, leurs corps dériveront vers le large.
Andrew : - En prime on n’aura pas à nous embarrasser de leur présence.

Gwendoline et les deux hommes ouvrent grand leurs yeux.
Le premier homme : - Vous n’êtes pas sérieux ?
Les deux hommes sont replongés sous l’eau.

Après quelques minutes les deux souffre-douleur ont la tête hors de l’eau. Ils sont essoufflés.
Andrew : - Assez joué. Maintenant vous parlez ou vous vous noyez.
Le premier homme : - Nous avons été recrutés de manière anonyme. Nous ne connaissons pas notre commanditaire.
Anton n’a pas l’air content.
- Mist ! Je crois qu’il dit la vérité.
Andrew confirme. – Je le pense aussi. On les exécute ?
Gwen s’exclame : - Mais ?
Le second homme : - Epargnez-nous ! S’il vous plait.

Andrew regarde Gwendoline : - Gwen, qu’est-ce qu’on fait des foutriquets ?
Gwen : - Vous pourriez les abandonner à leur sort ?
Anton : - Ja ! Les avortons ne méritent pas mieux.
Andrew précise, à l’intention des deux hommes : - Soit ! Disparaissez, mais sachez que si je vous revois un jour vous irez voir Saint Pierre.

Anton fait mine de retourner vers la plage.
Anton : - Venez, son altesse nous attend pour rentrer au Métalande.
Andrew lui emboite le pas. Gwen se rebiffe : - Chéri, il faudrait que tu me détaches !
Andrew : - La prochaine fois que tu vas te baigner, met un maillot de bain. C’est plus adapté que des cordes.

Andrew a porté sa Gwendoline sur la plage. Une fois Gwendoline libérée de ses liens, Andrew résume :
- Nous nous séchons, puis en route pour le Métalande !


(*) : Lisez « Anne-tonne » et « Brouno ». Les lecteurs attentifs ont bien sûr reconnu l’alphabet radio.
(**) : Pour les lecteurs qui n’auraient pas étudié la botanique, l’oiseau de paradis, ou Strelitzia, est une fleur orangée dont la forme évoque un oiseau de la famille des colibris.
(***) : Il n’y a pas de marées à Tahiti. Ou plus précisément l’amplitude des marées n’est que de quelques centimètres.

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Re: Les aventures de Gwendoline 16 [L'affaire Métalande]

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Episode 16.3. Gwendoline découvre le Métalande

Le petit groupe est à bord de l’avion de la princesse. L’avion est immatriculé au royaume de Métalande. L’appareil est un hydravion capable d’embarquer une vingtaine de personnes. Il est muni d’un train d’atterrissage escamotable. Gwendoline et ses compagnons ont décollé de la piste de Fa'a'ā, l’aéroport de Papeete. Les passagers de l’avion sont en train de déguster un rafraichissement.
Gwendoline n’est pas parfaitement à l’aise. Elle trouve que la princesse regarde un peu trop affectueusement son Andy. Bien sûr elle a confiance en Andy, elle sait qu’il est loyal. Mais cette situation est désagréable. Pourvu qu’elle ne conduise pas à des complications.


Après plus d’une heure de vol, l’avion s’approche du Métalande. La princesse invite ses invités à contempler le palais royal du Métalande, l’avion cerclant autour.
Gwendoline découvre que le palais est une structure métallique, approximativement cubique, montée sur un jeu de pilotis. Les pilotis portent la structure à environ dix mètres au-dessus de la mer. Huit étages se dessinent dans la structure. La structure est entourée de passerelles. Deux jetées partent de part et d’autre du palais. Une jetée pointe vers l’Est, l’autre vers l’Ouest. Une petite frégate est amarrée à une des jetées. L’autre jetée abrite un petit cargo, un petit bateau de pêche et un petit hydravion.

L’hydravion s’est posé. Il est venu au contact de la jetée qui accueille l’autre avion.
Les passagers se trouvent sur le quai. Ils avancent sur la jetée vers l’imposante structure. La princesse voit l’expression stupéfaite de Gwendoline. Elle explique :
- Oui, il s’agit d’une ancienne plate-forme pétrolière.
Andrew :- Plate-forme privée des installations pétrolières et modifiée en palais impérial.
Gwendoline : - Mais où est le Métalande ?
La princesse : - Devant toi, sous le palais.

Gwendoline découvre une ile, sous la structure métallique. L’ile est environ circulaire, d’environ 12 mètres de rayon. Le sommet de l’ile dépasse le niveau de la mer d’environ 1 mètre. L’ile est tellement petite que les piliers qui portent le palais ne prennent pas appui sur la terre ferme mais s’enfoncent dans l’eau.
Les deux jetées n’en font en réalité qu’une seule. Elle se prolonge sous le palais.
Une sorte de mât monte au palais. Le mât est essentiellement un treillis métallique. Gwendoline comprends que le mât sert de guide à une cage d’ascenseur.
La princesse désigne le mât : - Nous prenons l’ascenseur. Je vous offre la visite.

La princesse, Gwendoline et Andy sont montés dans la plate-forme. Ils sont au niveau 1, l’étage le plus bas dans la structure. Il y a un garde armé, en uniforme, en poste sur la passerelle extérieure. Un garde à chaque angle, soit quatre gardes en tout.
La princesse explique : - Nous sommes au niveau 1. C’est l’étage qui héberge les machines et le poste de garde.
Andrew est attentif et commente : - Les blocs électrogènes, le dispositif destiné à dessaler l’eau de mer, la chaufferie servant à chauffer de l’eau, les pompes qui alimentant le Métalande en eau douce, la buanderie, Les dispositifs d’aération de la plate-forme, une machine à compacter les ordures, et encore d’autres machines.
La princesse sourit aimablement.
- Montons au niveau 2.
L’ascenseur a élevé le groupe à l’étage supérieur. La princesse commente.
- Le niveau 2 sert d’entrepôt. Nous y entreposons les réserves de vivres. L’étage sert aussi de magasin général pour les outils, les pièces de rechanges, les vêtements et ainsi de suite.
A l’étage numéro trois la princesse est radieuse.
- Le niveau 3 est destiné aux loisirs. Il y a une salle de cinéma, une petite piscine, un petit gymnase, une bibliothèque, bref de quoi se détendre.

Le petit groupe est maintenant monté au cinquième étage.
La princesse : - Les niveaux 4 et 5 sont les quartiers d’habitation. Il y a aussi une armurerie au niveau 5.
Gwendoline : - Une armurerie ?
La princesse : - Certainement ! Le Métalande est un royaume souverain qui fait le commerce de diamants. Imaginez que des voleurs ou des pirates s’introduisent dans le pays. Nous devons être en mesure de nous défendre.
Andrew : - C’est aussi la raison qui explique la présence de gardes ?
La princesse : - Evidemment. Imaginez que des voleurs s’emparent de nos diamants et s’enfuient. Ils n’auraient enfreints que les lois du royaume. Ils seraient donc juridiquement intouchables une fois sortis du royaume.

Arrivés au sixième niveau la princesse continue ses explications.
- Nous avons ici la cuisine et le réfectoire. Le roi a aussi fait installer un petit hôpital qui peut traiter la presque totalité des situations médicales. Il y a même une unité de soins dentaires !

Au septième niveau la princesse explique.
- Ici nous avons concentré les services administratifs. La comptabilité, les affaires juridiques, l’intendance sont réglées ici.

Le petit groupe est maintenant sur le toit du Métalande.
La princesse : - Le niveau 8 est réservé aux appartements royaux.
Andrew remarque un poste de DCA à chaque angle du toit. Il remarque que les postes sont des Flakvierling. Andrew remarque également différentes antennes qui s’élancent vers le ciel.
La princesse désigne une des jetées, bien plus bas. C’est la jetée à laquelle la petite frégate est amarrée.
- Le port militaire du Métalande. Evidemment la flotte du Métalande ne compte pas beaucoup de navires. Un seul, à ce jour.
La princesse désigne l’autre jetée, du côté opposé à celui du port militaire.
Andrew : - Le port commercial du Métalande ?
La princesse : - Précisément, même si à l’heure qu’il est le royaume ne compte qu’un seul chalutier.
Gwendoline : - C’est impressionnant ! Mais vous ne pouvez pas avoir de mine de diamants dans votre royaume ?

La princesse désigne la porte de l’ascenseur. Elle invite ses hôtes à la suivre en expliquant que l’ascenseur descend directement dans la mine, sous le Métalande.

Quelques instants plus tard, l’ascenseur a descendu de plusieurs étages. Les portes s’ouvrent sur une galerie. La princesse actionne un interrupteur et la galerie s’éclaire. Elle ne mesure même pas douze mètres de long. Elle est creusée dans du calcaire (ou est-ce du corail ?). Elle est fortement inclinée et s’enfonce devant les spectateurs. Divers outils sont visibles. Pioches, sceaux, pelles, wagonnets et autres instruments sont à portée de main.
La princesse a conduit ses visiteurs au bout de la galerie. La galerie se termine sur une paroi de pierre. Quelques éclats brillent dans cette paroi.
La princesse : - Commandant, voici la mine de diamants du roi Moysan.
Andrew : - Un bien petite mine.
La princesse : - Mais une mine bien riche !

Gwendoline se dit que l’enquête est terminée. La mine de diamants est clairement identifiée. Gwendoline se dit qu’elle et Andy vont pouvoir quitter le Métalande. Elle n’a pas envie de s’attarder dans ce royaume car elle trouve que la princesse regarde trop affectueusement son Andy. La princesse se tient très près d’Andrew :
- Le roi vous invite à diner. Le chef a mis des perroquets au menu. Vous n’allez pas partir comme des voleurs ? Sans saluer le roi ? Sans même avoir diné ?
La princesse : - Vous verrez ! Le Kaefferkopf s’accorde très bien avec les perroquets !

Gwendoline n’est pas contente. Elle n’a pas envie de manger des perroquets. D’ailleurs sont-ils seulement comestibles ? Et puis ce Kaefferkopf ? Elle ne connaît pas l’allemand mais en comprend quelques mots. Kaeffer c’est petite bête (plutôt insecte) et Kopf c’est tête. Non, vraiment, Andy a trouvé la mine de diamants qu’il cherchait et Gwendoline n’a que trop vu la princesse tourner autour de son Andy.
Gwendoline : - Chéri, il commence à se faire tard. Nous devons penser à rentrer.

Andrew a l’air de se réjouir à la perspective du bon repas en compagnie du roi.
Andrew : - Ce serait un honneur de rencontrer le roi et un privilège de partager sa table.


Les trois personnes sont montées dans la salle à manger royale. Gwendoline et Andrew sont accueillis par sa majesté Moysan premier. C’est un homme d’une soixantaine d’années, d’allure sympathique et détendue. Il porte un pantalon noir, une chemise blanche recouverte par un veston bordeaux.
Une fois les convives installés à table, Andrew demande au roi :
- Le Métalande ne figure sur aucune carte. Comment pouvons-nous comprendre ceci ?
Moysan : - Eh bien, j’ai créé cette terre. Tout simplement en jetant suffisamment de pierres et de sable sur un haut-fond jusqu’à obtenir une terre émergée.
Andrew : - Conformément à la réglementation internationale en vigueur, vous avez découvert la terre et vous en avez revendiqué la propriété.
Moysan : - Précisément. Conformément aux lois internationales, je suis aussi le dirigeant d’un royaume indépendant et souverain.
Gwendoline : - Un petit royaume.
La princesse : - Oh mais il y a des dizaines de petits pays dans le monde. Un des plus petits et des plus connus est celui de Sealand. La principauté de Sealand, plus exactement, qui se situe au large de l’Angleterre, direction Sud-Sud-Est. (*)

Le chef apporte les plats de perroquets. Gwendoline découvre que ce sont des filets de poissons. Andy capte l’étonnement de Gwendoline. Il lui glisse doucement : - Il n’y a pas de cabillauds dans le Pacifique.
Le chef propose au roi de goûter le vin blanc. A l’étonnement de Gwendoline le roi s’exclame : - Ce Kaefferkopf est excellent. (**)
La princesse : - Les diamants assurent des revenus confortables au Métalande. D’autre part les lois en vigueur dans ce pays sont celles éditées par sa majesté ou par moi-même.
Andrew : - C’est la vie de château dans les iles !

Le repas se déroule dans la convivialité.
Le chef propose une tournée de cailloux des Pyrénées, ce qui étonne une nouvelle fois Gwendoline. (***)
Le roi prend un air plus sérieux pour s’adresser à Andrew.
- Commandant, voudriez-vous devenir Métalandais ? Vous pourriez par exemple devenir chef de la sécurité et de mes forces armées.
Gwendoline : - Mais ?
Moysan : - Ne vous inquiétez pas, mademoiselle. L’offre vous est également adressée.

Andrew a son verre de rhum dans la main. Il est songeur.
- L’offre demande réflexion. La nuit porte conseil. Je vous répondrai demain.


Andrew fouille maintenant sa chambre à la recherche de vêtements sombres. Gwendoline et Andrew n’étant pas mariés, la princesse a mis deux chambres individuelles à leur disposition, au niveau huit, celui des appartements royaux.
Gwendoline se glisse dans sa chambre : - Chéri commandant ?
- Tu ferais mieux de retourner dans ta chambre et d’aller dormir. Ensuite ne m’appelle pas commandant. Mon vrai grade est confidentiel et ce n’est pas commandant. (****)
- Mais ?
Andrew serre Gwendoline dans ses bras. Il l’embrasse.
- Ne me dis pas que tu t’es laissée berner par la princesse Eglantine ? La mine qu’elle nous a présenté n’est qu’un attrape-nigaud !
Andy tient Gwendoline contre lui : - Il y a autre chose. Et je vais essayer de trouver quoi.
- Dis-moi comment je peux t’aider ?
- Va te coucher, laisse-moi faire et fais-moi confiance…


(*) : Oui, c’est vrai. Ici je pensais inclure une photo de Sealand… J’y ai renoncé… Faites quelques recherches sur Sealand si vous avez des doutes !
(**) : Les amateurs de bon vin connaissent bien le cépage Kaefferkopf. Un vin blanc d’Alsace à rapprocher du pinot gris.
(***) : On dit aussi des cailloux du Gave. Ce sont des bonbons à la nougatine.
(****) : Andrew n’a jamais précisé son grade. Les lecteurs attentifs auront trouvé une indication à ce sujet dans l’épisode 7.8.
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Re: Les aventures de Gwendoline 16 [L'affaire Métalande]

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Episode 16.4. Gwendoline en péril

Le lendemain matin Gwendoline et Andrew rejoignent le roi et sa fille dans la salle du petit déjeuner.
Gwendoline se demande ce que la journée lui réserve. Elle n’a pas beaucoup réfléchi à l’offre du roi. Soit Andrew l’accepte soit Andrew la rejette. Dans les deux cas elle fera comme lui. Elle veut rester avec son compagnon. Elle n’envisage pas de rentrer en Angleterre si Andrew reste au Métalande. Se retrouver seule, dans sa ferme, sans Andy dans sa vie ? Comme sa vie lui paraitrait triste et vide. Non, elle suivra son Andy.
Gwendoline a songé au Métalande. Aux diamants. La question de l’origine de ces diamants n’est pas résolue. Andy a sans doute levé le voile du mystère lors de ses investigations nocturnes. Andy ne lui a pas encore raconté les événements de la nuit.
Les personnes sont au niveau huit ; la hauteur d’un onzième étage, compte-tenu des pilotis qui soutiennent la structure. Andy regarde machinalement par la fenêtre.
Il s’arrête.
Il se saisit de petites jumelles puis fixe son attention à un endroit de la mer. Il a l’air songeur.
Gwendoline s’approche.
- Andy ?
Andrew s’adresse au roi : - Sire, vous ne disposez pas d’unités sous-marines, je pense ?
Le roi : - Je possède deux petits sous-marins de poche, destinés à examiner et à entretenir les piliers de la structure et les fondations des jetées.

Andrew a l’air préoccupé. Il s’adresse au roi : - Sire, je vous recommande de mettre vos forces en alerte maximale.
Andrew regarde Gwendoline et la princesse : - Votre altesse, dites à vos gardes de nous rejoindre à l’armurerie. Gwen, reste avec le roi !

La princesse et Andrew quittent précipitamment la pièce. Restés sur place, Gwendoline et le roi sont hésitants.
Gwendoline : - Je connais Andrew. Sire, vous feriez mieux de suivre ses conseils.

Le roi ne tarde pas : il se rend dans sa pièce de communication. Il déclenche la sonnerie d’alerte du Métalande.
Pendant ce temps, Anton, Bruno, César et Dora, les gardes royaux ont rejoint la princesse et Andrew à l’armurerie. Les personnes s’arment. Andrew est ravi de s’équiper d’un Schmeisser : un fusil-mitrailleur qu’il apprécie beaucoup.
Le petit groupe rejoint le poste de garde lorsque des hommes débarquent sur les jetées. Les hommes portent des tenues militaires. Ils débarquent de deux sous-marins et prennent position.
A peine les assaillants ont-ils pris pied sur les jetées qu’ils ouvrent le feu en direction des gardes du Métalande. Les gardes ripostent.
Les ennemis sont équipés de petites catapultes qui projettent des grappins vers les passerelles de la structure du Métalande.
Une partie des assaillants exécute un tir de couverture, l’autre partie prend rapidement pied sur la passerelle du premier niveau. Les attaquants consolident leur position en lançant des grenades en direction des défenseurs.
Andrew remarque que les agresseurs lancent des grappins en direction des étages supérieurs.
Andrew s’adresse à la princesse : - Altesse, prenez quelques hommes, rejoignez le roi et tenez la position.
La princesse : - Bruno et César avec moi. Les autres avec le commandant !

Andrew, Anton, Dora et les hommes se battent à coups de grenades, utilisent leurs armes à feu. Pendant ce temps, un garde royal a rejoint le roi. Le roi, Gwendoline et son garde se sont munis de pistolets. Les coups de feu et les explosions résonnent. Gwendoline est inquiète. Elle est inquiète pour son Andy. Elle sait qu’il est très adroit mais il n’est ni invincible ni invulnérable.
Le roi demande à Gwendoline : - Je me demande comment le commandant a pu savoir qu’une attaque était imminente ?
Gwendoline : - Je ne sais pas. Je sais seulement qu’il a l’esprit vif et qu’il pense très…

Quatre hommes armés font irruption dans la pièce. Ils menacent les personnes présentes de leurs armes.
Le roi, Gwendoline et le garde n’ont pas eu le temps de réagir.
Les combattants placent le roi et son garde contre un mur et… commencent à ligoter Gwendoline ?
La princesse et ses deux gardes entrent.
Ils se figent. Deux hommes les menacent de leurs armes, un homme est en train de ligoter Gwendoline, mais surtout : un homme tient en respect le roi et son garde.
Gwen est maintenant ligotée et bâillonnée. Les agresseurs commencent à ligoter la princesse. Les hommes sont tenus en respect, contre le mur.
La princesse est maintenant ligotée. Une série de coups de sifflet retentissent.
L’homme qui semble commander le petit groupe assaillant : - Malédiction !
Il propulse Gwen sur son épaule pendant qu’un de ses hommes tire des balles dans la poignée intérieure de la porte. Les cinq personnes se retrouvent sur la passerelle extérieure. Ils s’assurent que la porte est fermée et bloquée dans cette position.
Le palais est maintenant enveloppé de fumée. Gwendoline ne sent pas d’odeur de brûlé. Elle ne pense pas que le palais est en feu. Il doit s’agir de fumigènes.

Les hommes descendent prudemment, emmenant Gwendoline. L’intensité de la bataille diminue. A cause de la visibilité réduite due aux fumigènes ?

Les assaillants survivants se replient en direction de leurs submersibles. Les quatre hommes qui emportent Gwen arrivent sur la jetée du port de commerce. La jetée où deux hydravions sont amarrés. Gwen est couchée sur l’épaule de son ravisseur, sa tête est derrière lui. Au travers de volutes de fumée Gwen voit Andy qui se précipite vers un filin. Il accourt à sa rescousse.

Gwen a été déposée sans ménagement dans un des hydravions. Bâillonnée, ses chevilles, ses genoux, ses poignets, ses coudes fermement attachés elle n’a pas pu opposer de résistance. Elle ne peut rien faire. Un des hommes s’est installé dans le poste de pilotage et l’hydravion démarre.
Gwen conteste : - mmmm !!, mmmmhh !!
La porte est fermée, l’avion se met en mouvement.

L’hydravion prend de la vitesse. Une larme échappe à Gwen. Ses liens lui mordent les chairs. Ses pensées s’affolent. Où est-elle emmenée ? Andy n’avait pas l’air d’être blessé. Il n’est pas arrivé à temps pour empêcher le décollage. Les assaillants n’ont pas eu le temps d’emmener la princesse. Mais pourquoi diable ont-ils enlevé Gwendoline et pas la princesse ?

Gwen se tord dans ses liens. L’avion gagne en altitude.

La porte s’ouvre brutalement ! Le souffle secoue les passagers. Andrew surgit dans l’avion. La course de l’avion oscille. Andrew engage la bagarre avec les ravisseurs. Gwen glisse vers la porte.
Andrew se bat contre les trois hommes. Le pilote se retourne pour évaluer la situation. L’avion tangue. Gwen glisse encore un peu plus près de la porte. Gwen tente de s’agripper. Ligotée comme elle est, elle n’y arrive pas. Elle se rapproche encore de la porte. Elle tente d’alerter Andy : - mmmm !!
Andy est entouré par trois hommes. Il se bat furieusement.
Il semble l’emporter. Le pilote tente d’aider ses acolytes et incline l’avion. Malheur, cette manœuvre fait glisser Gwen vers la porte. Ses mains attachées dans son dos, Gwen ne peut pas se cramponner. Elle crie de toutes ses forces : - mmmmmm !
Andrew voit le péril. Par réflexe il s’empare d’un parachute, Gwen glisse hors de l’avion, Andrew se propulse hors de l’avion.

Gwen est dans le ciel silencieux. Les bruits de l’avion ont cessé. Elle tombe en chute libre. Ses liens l’enserrent. Elle va mourir ligotée et bâillonnée. Elle tire machinalement sur ses liens. A part quelques ondulations elle est incapable de bouger. Quelle mort affreuse.

Mais ? Andrew l’empoigne. Avec ses jambes et ses bras. Il a un parachute ! Andrew ouvre le parachute. Quel choc ! Quelques secondes plus tard les deux amis tombent dans la mer.
Andrew rassemble le parachute qui flotte au-dessus d’eux et le repousse. Toujours ligotée Gwen peine à remonter à la surface. Andrew lui imprime une poussée vers la surface.
Le parachute est écarté. La mer est calme. Les vagues, ou plus précisément la houle, n’ont qu’une faible amplitude. Andy regarde Gwen.
Andy : - Tu vas bien ?
Gwen : - mmmmhh ??

Le bâillon de Gwen est trempé. Andy le retire péniblement.
Gwen : - Andy ! Détache-moi !
Les liens de Gwen sont imbibés d’eau. Andy utilise méticuleusement son couteau de poche pour couper les liens. Il sait qu’il est pratiquement impossible de défaire des nœuds bien serrés quand ils sont mouillés.
Quelques instants plus tard, Gwendoline est libérée de ses liens. Gwendoline est encore étourdie par ce qui vient de lui arriver. Elle est tombée d’un avion. Sans parachute. Quelle chute effroyable, ligotée et bâillonnée, sans parachute.
Pourtant Andy a réussi à la sauveur.
Gwendoline : - Andy, tu m’as sauvée. Miraculeusement.

Le visage d’Andrew se fait de plus en plus sombre.
Andrew : - J’ai bien peur que nous sommes perdus.
Gwendoline vient de comprendre. Elle et son ami sont au milieu de l’océan. Un espoir lui vient à l’esprit :
- Nous pourrions nager ?
- Dans quelle direction ? Sur quelle distance ?
- Tu as sûrement encore une ressource ?
- Il nous reste deux petites chances. Deux très petites chances. La première est qu’Anton ait bien compris les signes que je lui ai adressés quand j’attrapai ton avion, qu’il vienne à notre recherche et qu’il nous retrouve. La seconde est que tes ravisseurs reviennent et nous portent secours.
Andrew soupire : - Il est donc très probable que nous vivons nos derniers moments.

Gwendoline regarde gentiment son compagnon : - Nous aurons au moins la consolation de passer nos derniers moments ensemble.

Les deux naufragés barbotent doucement dans l’eau tiède de l’océan Pacifique. Gwendoline ne veut pas croire qu’ils vivent leurs derniers moments. Finir comme ça ? Après toutes les épreuves qu’ils ont traversées ?

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Re: Les aventures de Gwendoline 16 [L'affaire Métalande]

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Episode 16.5. Gwendoline se tire d’affaire

Les ravisseurs de Gwendoline sont revenus la chercher. Gwendoline et Andrew sont maintenant à bord de l’hydravion. Ils sont ligotés. Ils entendent les ravisseurs qui discutent.
- La patronne avait raison. La demoiselle est intacte alors qu’elle est descendue d’avion sans parachute.
- Oui, la patronne doit bien la connaître.
- Et elle doit vraiment vouloir qu’on la lui amène.

Ces paroles intriguent Gwen et Andrew. Ils se demandent bien qui est cette patronne.

A peine 20 minutes plus tard l’hydravion s’est posé près d’une petite ile. Les passagers se sont approchés du bungalow édifié sur l’ile.
Une jeune femme blonde, aux cheveux jaunes comme la paille, bouclés et retombant sur ses épaules est devant eux. Elle est assise sur une large chaise, dans le porche. Elle est habillée avec des vêtements élégants.
Gwen et Andrew, encore humides de leur séjour dans la mer, ont toujours leurs bras ligotés. Ils ont été projetés sur l’herbe devant le porche. Ils sont assis sur le sol.
Andrew glisse doucement à l’oreille de Gwen : - Sonia ! (*)
Gwen ne montre pas de réaction. Trop d’éléments de compréhension lui échappent.

La jeune femme s’adresse au soldat qui se tient devant les autres hommes :
- Votre rapport, capitaine ?
La capitaine : - Votre altesse, la mission est un échec. Nous avons perdu plus de la moitié de nos forces. Nous avons étés rejetés du Métalande.
Sonia : - Comment expliquez-vous votre débâcle, capitaine ?
Le capitaine : - Nous n’avons pas bénéficié de l’effet de surprise. Nous avons été reçus par les forces métalandaises en position.
Sonia : - Comment est-ce possible ?

Une autre jeune femme blonde s’approche. Elle ressemble à Sonia. Gwen la reconnaît immédiatement : Olga !
Olga : - Je t’avais prévenue ! L’agent Y07, l’as des as fait preuve d’une efficacité terrifiante !
Sonia s’adresse à Gwen : - Comment as-tu fait pour savoir ?
Andrew : - Elle a repéré le périscope d’un de vos submersibles. Elle a averti le roi puis elle a organisé la défense du Métalande.

C’est donc comme ça qu’Andy a décelé la menace. Gwen regarde Andy d’un air indéchiffrable. Andrew lui rend son regard.
Andrew : - Désolé. Je pensais que cette information était ouverte.

Sonia est songeuse. Gwen a repéré un sous-marin par son périscope, identifié la menace, défendu le Métalande. Gwen, alias Y07, est décidément un agent exceptionnel. Après un moment de réflexion, elle reprend la parole.
- Le Métalande et maintenant en alerte. Dans ces conditions, avec les forces qui nous restent il n’est plus question de nous emparer du Métalande.
Olga : - Nous devons nous rabattre sur le plan B.
Sonia : - Lieutenant, allez chercher du fil de fer et ligotez cette chipie proprement.
Olga : - Nous devrions profiter de l’occasion et l’exécuter sans plus tarder !
Sonia : - Non ! Nous avons la situation en main et nous avons besoin de la chipie pour le plan B.
Olga : - Que faisons-nous de son adjoint ?
Sonia : - Nous n’en avons pas besoin. Capitaine, découpez-le en rondelles et jetez les rondelles aux poissons.

Gwen s’alarme !
- Non ! Pas ça !

Sonia s’étonne : - Ca par exemple ! On dirait que l’agent d’élite a un faible pour son assistant. Alors nous allons le garder comme otage. Nous pourrons toujours le tuer plus tard.
Sonia : - Capitaine ! Finissez de ligoter proprement cette peste, puis jetez-la avec son sbire dans la cave. Ensuite rejoignez-nous. Nous avons à préparer notre retour en Raindie et le plan B à préparer.
Le capitaine : - A vos ordres, altesse.


Gwendoline et Andrew sont dans la cave. Ils sont assis sur le sol. Ils appuient leurs dos contre le mur. Ils font triste mine. Décoiffés, les vêtements fripés, auréoles de blanc provenant du sel de la mer. La cave est une pièce entièrement vide. La porte, en fer, est verrouillée. Deux petites fenêtres, deux lucarnes en fait, donnent un peu de lumière. Les deux amis sont ligotés. Gwen est doublement ligotée. Elle porte encore les liens qu’elle a revêtus dans l’avion. Elle porte aussi des liens en fil de fer. Ces liens lui entourent les chevilles, les genoux, les poignets, les coudes, le buste, l’abdomen.

Andy : - Bien. Faisons le point.
Andy : - Le négatif : nous sommes ligotés, enfermés, entourés de gardes armés, prisonniers sur une ile. Nous ne savons pas quelle ile. Nous n’avons aucune idée du plan B, nous n’avons aucun moyen d’en prendre connaissance, en admettant même qu’il en existe des documents.
Andy : - Nous n’avons aucune aide à espérer. Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes.
Andy : - Un point particulièrement sombre : tu es sauvagement ligotée dans des liens de fer qui nécessitent un outil pour être retirés. Une pince coupante conviendrait. Nous n’en avons pas et nous ne savons pas où en trouver une.
Gwen soupire.
- Mes liens sont durement serrés. Je dois serrer mes jambes et mes bras l’un contre l’autre pour limiter la douleur de mes fers.
Gwen : - Dis-moi qu’il y a du positif dans notre situation.
Andy sourit joyeusement.
- Bien sûr ! Tout d’abord nous avons identifié les rascals. Ce sont les sœurs de Rudolph, ou plus précisément une sœur de Rudolph qui est à la tête de troupes raindiennes et de mercenaires.
- Ca ne nous aide pas vraiment, je trouve. Mes liens me serrent douloureusement.
- Attends. Dans la rubrique du positif il faut aussi compter que nous sommes en vie, que nous ne sommes pas blessés, que nous sommes ensemble.
Andy : - Pour finir, nous avons un avantage colossal sur nos adversaires.
- Lequel ?
- Nous avons avec nous l’exceptionnel agent Y07. Nous pouvons compter sur son courage et ses compétences hors-normes !
- Pfft !
- Tu sais quoi ? Nous sommes deux. Elaborons chacun un plan puis nous mettons en application le meilleur des deux !

Gwen est cruellement ligotée. Ses liens lui rentrent dans les chairs. Elle a compris que la situation est désespérée. Son ami est ligoté lui aussi. Ils sont enfermés dans une cave, sous bonne garde. La cave est sous une maison remplie de militaires armés et déterminés. Ils sont sur une petite ile perdue dans l’océan. Gwen apprécie les mots réconfortants de son ami. Hélas, il ne s’agit que de consolation. Gwen ne se fait pas d’illusion. Pas de fausse illusion. Elle sait qu’Andy est très fort mais que peut-il faire dans la situation actuelle ? A part attendre une occasion, que peut-il – que peuvent-ils – faire ?

Plusieurs minutes passent.

Andrew s’adresse chaudement à Gwen : - L’hydravion est un Howard DGA-6 n’est-ce pas ? (**) Figure-toi que ce type d’appareil est normalement doté d’une boite à outil bien remplie. Alors voici mon plan : nous nous introduisons dans l’hydravion, je saisis une pince coupante, je te libère de tes liens inhumains, puis nous prenons la poudre d’escampette.
Andrew remarque l’expression ahurie de Gwendoline et lui adresse un regard interrogateur.
Andrew : - Tu as un meilleur plan à proposer ?

Gwen : - Non, mais il me semble que tu as négligé quelques petits détails dans ton plan.
- Oui, les imprévus, mais je compte sur toi, agent Y07, pour improviser si on rencontre une situation inattendue.
- Surtout ne te laisse pas distraire par mes pinailleries infondées. Mettons-nous en route, en direction de l’hydravion !

Andrew se met à remuer, à se tortiller. Il lui faut environ une minute pour passer son bras droit devant lui, à la stupéfaction de Gwen.
Andrew déclare gentiment : - Tu te rappelles quand tu étais devant U69 ? Lorsqu’elle était en petite tenue et attachée à un poteau ?

Comment Gwendoline pourrait-elle oublier cette scène ? Il s’agit d’un de ses meilleurs souvenirs. Cet épisode lui a vraiment fait chaud au cœur. Elle était libre, devant U69, impuissante, sévèrement ligotée et bâillonnée. Quel plaisir, quelle satisfaction, quel sentiment de revanche elle a éprouvé ce jour-là quand elle s’est moquée de cette perfide U69 ! (***)

Andy retire les liens de ses bras, de ses jambes. Il explique :
- T’es-tu demandé comment je pouvais si bien savoir quelles sont les techniques d’évasion d’U69 ?

Andy : - Figure-toi que moi aussi j’ai suivi les mêmes leçons d’évasion qu’U69. Elle excelle dans l’art de l’évasion. De mon côté je n’obtenais que des résultats honorables. Enfin très honorables je pense.

Andrew est maintenant libre. Il reste assis et s’affaire avec la boucle de sa ceinture. Il a tôt fait d’en extraire deux petites tiges en métal, dont une présentant un méplat.
Andrew s’applique maintenant à déverrouiller la serrure. Il procède avec minutie, voulant procéder silencieusement.

Quelques instants plus tard Andrew dépose deux gardes endormis dans la pièce où se trouve Gwen. Andrew se place devant Gwen. Il a l’air désolé.
- Courage, chérie.
Gwen comprend ce qui peinait Andy lorsqu’elle se trouve sur son épaule. Ses liens lui mordent cruellement et douloureusement les chairs.
Andrew emporte sa Gwendoline, couchée sur son épaule. Il la maintient avec son bras gauche. Elle ne voit pas où elle est emmenée. Sa tête est derrière les épaules d’Andrew.
Andrew progresse lentement. Aussi silencieusement que possible. En frôlant les murs.
La chance est avec eux. Ils ne sont pas repérés. Ils atteignent le ponton auquel l’hydravion est amarré. L’hydravion fait face à la côte, face à la villa. Andrew place Gwen près du poste de pilotage. Il commente :
- Ouvre l’œil pendant que je trouve une pince.

Quelques instants plus tard Gwendoline est libérée de ses épouvantables fers. Quel soulagement !
Andrew : - Démarre l’engin pendant que je largue les amarres.
Gwendoline n’a pas le temps de répondre qu’Andy bondit hors de l’avion. Il largue les amarres, remonte à bord et s’étonne :
- Qu’attends-tu ?
- Je ne sais pas piloter !
- Hélène m’avait dit qu’elle t’avait appris, lors de votre escapade en Argentine. (****)
- A maintenir un avion en vol horizontal, à exécuter quelques manœuvres simples, oui, mais de là à faire décoller un hydravion, à le piloter…

Andrew est effrayé, il est contrarié.
- Tu avais raison. J’ai négligé ce point dans mon plan !

Gwendoline pâlit : - Malheur !
- On se rabat sur le plan B : on improvise.

Andrew s’installe aux commandes et démarre le moteur. Andrew tourne l’avion en direction du large. La vitesse augmente. A l’intérieur de l’avion Gwendoline regarde Andy : - Sacripant ! Tu m’as fait peur !

L’avion a décollé. Il s’élève dans le ciel. Andrew est effrayé, il est contrarié. Il regarde Gwendoline :
- Tu sais où nous sommes ? Ou peut-être où se trouve le Métalande ?

Gwendoline pâlit : - Malheur ! Nous sommes perdus dans le Pacifique ?

Andy : - Quand tu as été extirpée du Métalande, as-tu remarqué que je me suis engouffré dans l’avion que lorsque l’avion avait atteint une certaine altitude ?
Gwendoline : - Je me débattais dans mes liens. Mais maintenant que tu me le fais remarquer ?
Andy : - J’ai eu la présence d’esprit d’observer la direction que l’avion prenait, par rapport au Métalande. Sachant que le Métalande est à environ une demi-heure de vol, nous devrions pouvoir le rejoindre.
Gwendoline : - Espèce de sacripant ! Tu m’as encore fait une de ces peurs !



(*) : Les lecteurs assidus des aventures de Gwendoline se rappellent de Sonia. Elle est la sœur ainée d’Agnès. Sonia et Agnès sont les deux sœurs du prince Rudolph, monarque régnant en Raindie, un petit pays d’Europe centrale. Sonia et Olga complotent contre la Bulovie dans l’épisode 1. Plus tard, Olga et son assistante Zéna identifient Gwendoline comme étant l’agent d’élite Y07 (relisez les épisodes 4 et 12).
(**) : Ce type d’appareil est bien connu par les personnes qui lisent Tintin. Relisez ’Le crabe aux pinces d’or’ Editions Casterman pour en apprécier des dessins.
(***) : Cette scène est racontée dans l’épisode 6.
(****) : Cette escapade est racontée dans l’épisode 13.

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Re: Les aventures de Gwendoline 16 [L'affaire Métalande]

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Episode 16.6. Gwendoline termine la mission

Gwendoline et Andrew sont retournés au Métalande. Au regret du roi et à la déception de la princesse, Andrew a décliné l’offre du roi. Le Métalande n’étant plus menacé, du moins à court terme, Andrew pensait qu’il s’ennuierait vite dans un si petit royaume. Gwendoline ne l’a pas montré ouvertement mais cette décision l’a comblée d’aise. Cela veut dire qu’elle et Andy vont quitter le Métalande et surtout s’éloigner de la princesse. Gwendoline trouvait inadéquate la manière d’Eglantine de regarder Andrew. Si leur séjour s’était prolongé la situation risquait de devenir tendue. Avec leur départ la situation va se normaliser d’elle-même.

Moysan a déclaré qu’Andrew avait sauvé son royaume. Il a voulu témoigner sa reconnaissance à Andrew en lui offrant une petite bourse en cuir. Une bourse remplie de diamants.

Gwendoline et Andrew ont décidé de prendre congé.

Gwendoline et Andrew sont à bord du petit hydravion appartenant au roi Moysan. Aux commandes de l’appareil se trouve le pilote du roi. Les deux amis retournent à leur hôtel, à Tahiti. Andrew regarde gentiment Gwendoline.
- Après les récents événements, je propose que nous prenions quelques jours de vacances à Tahiti. Ensuite il sera temps de faire le voyage de retour à bord de l’avion du colonel Craig. Ce plan te convient-il ?
- Certainement.

Andrew sent que quelque chose préoccupe Gwendoline. Il s’informe.
- Quelque chose te tracasse, chérie ?
- Tu as bien sûr rempli la mission ? Savoir d’où proviennent les diamants du Métalande ?
- Oui bien sûr.

Gwendoline fronce les sourcils : - Tu me dis ?
- Eh bien, la mine de diamants du Métalande est un attrape-nigaud, n’est-ce pas ? T’es-tu alors demandée pourquoi le roi Moysan a établi son royaume dans les iles Cook ? Au milieu du Pacifique, à des centaines de kilomètres des ressources et autres ravitaillements ?
- Mais oui. Comme il a lui-même créé la terre, il pouvait choisir un autre endroit. En fait, n’importe quel haut-fond dans les eaux internationales convenait.
- Alors pourquoi justement les iles Cook ?
- Dis-moi !
- Parce que c’est dans cette partie du monde que vivent les huitres perlières.
- Il n’y a pas de perles dans cette histoire ?
- Gwendoline chérie, sais-tu que les perles sont chimiquement composées de carbonate de calcium ? Elles sont faites de carbone, d’oxygène et de calcium.
- Je ne comprends pas le rapport ?
- Gwendoline chérie, les diamants sont composés chimiquement de carbone.

Le visage de Gwendoline s’éclaire.
- Tu veux dire que…
- Oui, Moysan Premier a découvert des huitres mutantes qui forment des « perles » uniquement composées de carbone, c’est-à-dire des diamants.

Gwendoline : - Je vois. Et ses huitres produisent plusieurs couleurs ? Il y a donc plusieurs types d’huitres mutantes ?
- Non, mais il y a quatre parcs d’huitres. Moysan diffuse des sels minéraux dans trois des parcs. Plus précisément des sels de cobalt, de cuivre et de fer (sous forme d’ions ferriques). Il en obtient les couleurs respectives de rose, bleu et jaune.
- Mais alors tous ces diamants vont perturber le marché ?
- Rassure-toi. Il faut plusieurs années pour que les huitres fabriquent un diamant. La prochaine récolte n’aura lieu que dans plusieurs années. D’ici là le marché aura absorbé les diamants du Métalande.
- Et le Métalande aura prospéré grâce à l’argent que les ventes des diamants ont rapporté.
Andy regarde gentiment Gwendoline.

Gwendoline a encore l’air songeuse.
- J’ai encore une question. Que comptes-tu faire des diamants que le roi t’a offerts ?
- Je vais en faire monter un en bague que je donnerai à ma Gwendoline. Tu es une très belle femme. Un bijou peut mettre en valeur la beauté d’une femme.

Gwendoline est émue par cette déclaration. Andy continue :
- Je garderai un des diamants en souvenir de cette aventure. Si tu en veux pour toi, il te suffit de le dire. Je garderai les autres pour mes enfants.
- … Tes … enfants ?
- Qui sait ? Peut-être qu’un jour tu me donneras des enfants ?

Gwendoline se serre contre son Andy. . .



FIN de cette histoire.

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